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PSG pour une confirmation, Dunkerque pour un exploit

Champion's League

samedi 21 mars 2015 - © Yves Michel

 5 min 5 de lecture

Après l’élimination de Montpellier, il y aura au moins un club français en quart de finale de la Ligue des Champions. Qui de Paris ou de Dunkerque sera l’heureux élu ? Avec deux buts d’avance, les Parisiens sont en ballotage favorable mais les Nordistes ont les moyens d’aller au bout de l’exploit.

La saison passée en 8ème de finale retour de la Ligue des Champions et avec deux buts à remonter du match aller chez les Slovènes de Velenje (30-28), le PSG avait fait le boulot et s’était largement imposé de neuf longueurs à Carpentier.

Cette année, les Parisiens sont en ballotage encore plus favorable avant la seconde manche. Il y a une semaine à Dunkerque, non sans avoir été accrochés, ils ont quitté le Nord avec un solde positif de deux buts. Doivent-ils pour autant s’en contenter et surtout aborder ce rendez-vous dominical avec le sentiment d’avoir fait le plus dur ? « Rien n’est fait, met en garde Philippe Gardent. On repart presque dos à dos même si, c’est vrai, il vaut mieux être devant que l’inverse. » Le scénario aurait pu en effet être tout autre si le money-time avait été mieux géré par les Dunkerquois qui à vingt secondes du buzzer avaient une balle d’égalisation. «Notre inexpérience nous a fait jouer à l’envers, constate Patrick Cazal. Surtout dans ces derniers instants mais il faut se dire que tout est possible et qu’avec le même état d’esprit qu’au match aller, on peut inverser la tendance. Il faudra tout simplement exister dans ce match, leur mettre la pression et essayer de jouer le coup en gardant une certaine décontraction. » L’USDK se complaît dans ce rôle d’outsider. Depuis plus d’une semaine, elle a eu le temps de préparer ce déplacement. Le programme du PSG a été plus étoffé avec jeudi, un quart de finale de coupe de France. Les organismes ont été mis à rude épreuve puisque Créteil, l’adversaire du soir, ne s’est pas laissé mener par le bout du nez. « Est-ce un avantage pour eux que nous ayons disputé un match de plus ? questionne le coach parisien. En toute franchise, je m’en fous un peu. On peut se dire que c’est passé et surtout qu’on est qualifié pour une demie de coupe de France. Ils ont eu plus de temps pour se préparer mais j’arrête de le faire remarquer car lorsque je le dis, on ne me croit pas. » De cette réflexion est né un début de polémique entre les deux clubs puisque le PSG avait suggéré à Créteil, le report à la semaine suivante du match de coupe. Ce qui a été refusé. « Je trouve que Créteil a eu raison de ne pas céder, martèle Patrick Cazal. J’espère aussi que ce match a fatigué Paris. Dimanche, on va mettre tout le rythme nécessaire. Créteil les a mis à mal mais l’enseignement majeur qui découle de la confrontation de jeudi, c’est que face au PSG, tu es condamné à jouer une heure et que le moindre relâchement peut être fatal. Il faut rester concentré de la 1ère à la dernière minute. » Avec un banc qui on le sait n’est déjà pas très profond et l’absence préjudiciable de cadres comme Vincent Gérard (lésion à l’épaule), Jalel Touati (tendon rotulien) et Romain Guillard (lumbago), le projet pourrait être contrarié. « On connait nos faiblesses et ce qui nous manque par rapport à eux, renchérit le technicien nordiste. Mais on essaie d’optimiser et d’avoir une gestion intelligente des éléments que j’ai à ma disposition. Pour ce qui est des blessés, Jalel ne sera pas remis, pour Vincent, il y a un gros point d’interrogation et pour Romain, on verra au dernier moment. Mais comme cela fait un mois et plus qu’ils ne sont pas là donc les faire reprendre à pareil niveau n’est pas indiqué. Je sais que ce n’est pas sur eux que je dois compter. » D’autant que leurs "doublures" n’ont jusque-là pas démérité.



Luc Abalo sera présent

Sur le poste de gardien et depuis qu’il joue 60 minutes, William Annotel s’est largement illustré (19 arrêts par exemple, il y a une semaine) et à l’aile droite, le jeune Théophile Caussé a pris ses responsabilités et a pesé sur les deux derniers matches auxquels il a participé. Côté parisien, Philippe Gardent dispose de tout son effectif ou presque puisque jusque-là, Luc Abalo manquait à l’appel. Sa dernière contribution à un match officiel remonte au 18 décembre, juste avant la trêve. Touché aux adducteurs, sa rentrée a été plusieurs fois différée. « Je m’en réfère au staff médical, soupire le coach parisien. Si on me dit qu’il y a encore une gêne, je n’insiste pas. "Lucio" a vraiment envie de revenir en pleine possession de ses moyens et ce qu’il a eu n’est pas anodin. Quand il aura retrouvé sa pleine intégrité physique, on le lancera dans le grand bain. Il a repris l’entraînement mais il n’est pas au même rythme que les autres. Ce qui fait plaisir, c’est de le revoir avec un ballon. »  Et la bonne nouvelle est arrivée à l'issue de l'entraînement de ce samedi. L’ailier droit international sera bien présent sur la feuille de match. L’instant sera solennel car si pour Dunkerque une éventuelle qualification serait un bonus, pour le PSG, c’est une quasi obligation. L’équipe a été constituée pour aller encore plus haut que la saison passée où elle s’était arrêtée en quart, dominée par les Hongrois de Veszprem. D’où une certaine pression. « On ne l’a pas plus qu’eux, s'agace Philippe Gardent. On a envie de passer ce tour, c’est tout. Et puis, quand tu es à Paris, tu l’as tout le temps… la pression ! » Cela promet et comme la halle Carpentier risque d’accueillir près de 3000 spectateurs, l’ambiance sera au rendez-vous.

PSG Handball - Dunkerque HB Grand Littoral
Dimanche 22 mars 2015 à 17h30, Halle Georges Carpentier (Paris 13è)
Arbitres: MM Slave Nikolov & Gjorgji Nachevski  (Macédoine)

PSG pour une confirmation, Dunkerque pour un exploit 

Champion's League

samedi 21 mars 2015 - © Yves Michel

 5 min 5 de lecture

Après l’élimination de Montpellier, il y aura au moins un club français en quart de finale de la Ligue des Champions. Qui de Paris ou de Dunkerque sera l’heureux élu ? Avec deux buts d’avance, les Parisiens sont en ballotage favorable mais les Nordistes ont les moyens d’aller au bout de l’exploit.

La saison passée en 8ème de finale retour de la Ligue des Champions et avec deux buts à remonter du match aller chez les Slovènes de Velenje (30-28), le PSG avait fait le boulot et s’était largement imposé de neuf longueurs à Carpentier.

Cette année, les Parisiens sont en ballotage encore plus favorable avant la seconde manche. Il y a une semaine à Dunkerque, non sans avoir été accrochés, ils ont quitté le Nord avec un solde positif de deux buts. Doivent-ils pour autant s’en contenter et surtout aborder ce rendez-vous dominical avec le sentiment d’avoir fait le plus dur ? « Rien n’est fait, met en garde Philippe Gardent. On repart presque dos à dos même si, c’est vrai, il vaut mieux être devant que l’inverse. » Le scénario aurait pu en effet être tout autre si le money-time avait été mieux géré par les Dunkerquois qui à vingt secondes du buzzer avaient une balle d’égalisation. «Notre inexpérience nous a fait jouer à l’envers, constate Patrick Cazal. Surtout dans ces derniers instants mais il faut se dire que tout est possible et qu’avec le même état d’esprit qu’au match aller, on peut inverser la tendance. Il faudra tout simplement exister dans ce match, leur mettre la pression et essayer de jouer le coup en gardant une certaine décontraction. » L’USDK se complaît dans ce rôle d’outsider. Depuis plus d’une semaine, elle a eu le temps de préparer ce déplacement. Le programme du PSG a été plus étoffé avec jeudi, un quart de finale de coupe de France. Les organismes ont été mis à rude épreuve puisque Créteil, l’adversaire du soir, ne s’est pas laissé mener par le bout du nez. « Est-ce un avantage pour eux que nous ayons disputé un match de plus ? questionne le coach parisien. En toute franchise, je m’en fous un peu. On peut se dire que c’est passé et surtout qu’on est qualifié pour une demie de coupe de France. Ils ont eu plus de temps pour se préparer mais j’arrête de le faire remarquer car lorsque je le dis, on ne me croit pas. » De cette réflexion est né un début de polémique entre les deux clubs puisque le PSG avait suggéré à Créteil, le report à la semaine suivante du match de coupe. Ce qui a été refusé. « Je trouve que Créteil a eu raison de ne pas céder, martèle Patrick Cazal. J’espère aussi que ce match a fatigué Paris. Dimanche, on va mettre tout le rythme nécessaire. Créteil les a mis à mal mais l’enseignement majeur qui découle de la confrontation de jeudi, c’est que face au PSG, tu es condamné à jouer une heure et que le moindre relâchement peut être fatal. Il faut rester concentré de la 1ère à la dernière minute. » Avec un banc qui on le sait n’est déjà pas très profond et l’absence préjudiciable de cadres comme Vincent Gérard (lésion à l’épaule), Jalel Touati (tendon rotulien) et Romain Guillard (lumbago), le projet pourrait être contrarié. « On connait nos faiblesses et ce qui nous manque par rapport à eux, renchérit le technicien nordiste. Mais on essaie d’optimiser et d’avoir une gestion intelligente des éléments que j’ai à ma disposition. Pour ce qui est des blessés, Jalel ne sera pas remis, pour Vincent, il y a un gros point d’interrogation et pour Romain, on verra au dernier moment. Mais comme cela fait un mois et plus qu’ils ne sont pas là donc les faire reprendre à pareil niveau n’est pas indiqué. Je sais que ce n’est pas sur eux que je dois compter. » D’autant que leurs "doublures" n’ont jusque-là pas démérité.



Luc Abalo sera présent

Sur le poste de gardien et depuis qu’il joue 60 minutes, William Annotel s’est largement illustré (19 arrêts par exemple, il y a une semaine) et à l’aile droite, le jeune Théophile Caussé a pris ses responsabilités et a pesé sur les deux derniers matches auxquels il a participé. Côté parisien, Philippe Gardent dispose de tout son effectif ou presque puisque jusque-là, Luc Abalo manquait à l’appel. Sa dernière contribution à un match officiel remonte au 18 décembre, juste avant la trêve. Touché aux adducteurs, sa rentrée a été plusieurs fois différée. « Je m’en réfère au staff médical, soupire le coach parisien. Si on me dit qu’il y a encore une gêne, je n’insiste pas. "Lucio" a vraiment envie de revenir en pleine possession de ses moyens et ce qu’il a eu n’est pas anodin. Quand il aura retrouvé sa pleine intégrité physique, on le lancera dans le grand bain. Il a repris l’entraînement mais il n’est pas au même rythme que les autres. Ce qui fait plaisir, c’est de le revoir avec un ballon. »  Et la bonne nouvelle est arrivée à l'issue de l'entraînement de ce samedi. L’ailier droit international sera bien présent sur la feuille de match. L’instant sera solennel car si pour Dunkerque une éventuelle qualification serait un bonus, pour le PSG, c’est une quasi obligation. L’équipe a été constituée pour aller encore plus haut que la saison passée où elle s’était arrêtée en quart, dominée par les Hongrois de Veszprem. D’où une certaine pression. « On ne l’a pas plus qu’eux, s'agace Philippe Gardent. On a envie de passer ce tour, c’est tout. Et puis, quand tu es à Paris, tu l’as tout le temps… la pression ! » Cela promet et comme la halle Carpentier risque d’accueillir près de 3000 spectateurs, l’ambiance sera au rendez-vous.

PSG Handball - Dunkerque HB Grand Littoral
Dimanche 22 mars 2015 à 17h30, Halle Georges Carpentier (Paris 13è)
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