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Quarts de LDC: le PSG retrouve Veszprém comme l'an passé !

Champion's League

mardi 24 mars 2015 - © Yves Michel

 7 min 35 de lecture

Philippe Gardent qui espérait Kielce n'a pas été entendu. Le tirage au sort a désigné les Hongrois de Veszprém comme adversaires en quarts de finale de la Ligue des Champions. Pour l'originalité il faudra repasser. C'est exactement la même affiche que l'an passé.

L'entraîneur du PSG voulait de l’exotique en souhaitant rencontrer les Polonais de Kielce, il devra se contenter de plus classique et sans doute de plus problématique avec les Hongrois de Veszprém.

A ce niveau de la compétition et une certaine hiérarchie étant respectée, le PSG n’avait pas d’autre alternative que de tomber sur un 1er de groupe avec comme double peine dirons certains, de disputer le match retour à l’extérieur.

PSG – Veszprém est exactement l’affiche du quart de finale de la saison passée. Absents en 2011 et 2012, les Hongrois ont depuis trois ans, fait des efforts sur leur budget et donc le recrutement pour figurer régulièrement au plus haut niveau européen. Cela s’est traduit l’année dernière par une qualification pour le bouquet final de Cologne. Face au PSG en avril dernier, les partenaires du meilleur réalisateur (86 buts) de la Ligue des Champions, le Serbe Momir Ilic (notre photo de tête) avaient tout d’abord montré les dents dès le match aller (+2) et ensuite, achevé le boulot à domicile, dans un chaudron incandescent (+5). Ce qui rappelait de.. "mauvais souvenirs" à Bruno Martini, le manager du PSG présent à Vienne pour le tirage. Pourtant, même en s'inclinant à Carpentier, les partenaires de Daniel Narcisse n'avaient pas livré une mauvaise prestation en ayant même un ballon d'égalisation dans les toutes dernières minutes. Mais aller à Veszprém avec un handicap aussi minime qu'il soit, était déjà très pénalisant. En Hongrie, après avoir tenu une mi-temps, le PSG a perdu pied au retour des vestiaires et a été mis en échec par la défense adverse bien regroupée devant le Croate Alilovic. Il faut espérer que cette fois-ci, la leçon aura été retenue. Ce mardi, le représentant du club hongrois estimait à 50-50 le pourcentage de qualification, sentiment aussitôt tempéré par Bruno Martini qui ramenait le rapport de force à 70-30 en défaveur de... son équipe.  Survolant la ligue SEHA, Veszprem n’a connu qu’un seul revers (à Rhein Neckar Löwen) en 10 rencontres de phase de groupe et a franchi sans grande difficulté les 8èmes face à La Rioja (14 buts d’écart). On l'aura compris, il faudra un Paris aux facultés quasi surnaturelles pour avaler l'obstacle sans s'étrangler.



A part Kiel, où sont les Allemands ?

Dans ces quarts de finale version 2015, on remarquera qu’à une exception près (Kielce), les têtes de série (Kiel, Barcelone, Veszprém) restent les mêmes que la saison dernière et que pour la 2ème fois consécutive, le PSG et Vardar Skopje se sont qualifiés pour les quarts de finale. Szeged (Hongrie) et Zagreb (Croatie) remplacent Rhein Neckar Löwen (Allemagne) et Metalurg Skopje (Macédoine). La grosse surprise est surtout venue de l’élimination dès les 8èmes du dernier vainqueur du trophée, Flensburg (Allemagne) battus à deux reprises par son voisin Kiel.

D’ailleurs, l’Allemagne n’est plus aussi bien représentée. On est désormais bien loin des quatre qualifiés en quarts de finale en 2009 et 2011. Ces deux dernières années, trois clubs de Bundesliga étaient encore en course. Il n’y en a désormais plus qu’un. Faut-il parler d’érosion ou de baisse de niveau ? «Ce serait trop simpliste de tirer des conclusions hâtives, s’empresse de souligner François Xavier Houlet, spécialiste du hand outre-Rhin. Si Kiel est au-dessus du lot et a tenu son rang, pour moi, la déception sportive c’est Rhein Neckar qui a chuté deux fois en 8èmes, à l’aller et au retour. Il y avait trois clubs, il y a eu un face à face, donc c’est un peu normal qu’il y ait de la casse. La Bundesliga reste une référence mais a perdu en densité dans sa partie haute. Derrière Kiel et Rhein Neckar, le fossé s’est creusé. J’y vois d’ailleurs, sans aller trop loin, des points communs avec la France, même si des équipes comme Nantes, Dunkerque ou Chambéry sont capables de battre les plus grosses. En Allemagne, c’est un duel (avec RNL) et tu as Kiel à la fin et cela fait dix ans que ça dure. C’est un vrai problème. » Voilà aussi trois saisons que l’Espagne, à l’image de son championnat, perd des plumes. De trois récipiendaires en 2012, l’Asobal n’existe plus qu’à travers le FC Barcelone. L’autre particularité vient aussi de la présence de deux clubs hongrois. Veszprém caracole en tête de son championnat depuis déjà bien longtemps et a validé l’an passé son billet pour le carré final de Cologne, Pick Szeged (club où évoluent les anciens parisiens Antonio Garcia et Jose Manuel Sierra) a réussi l’exploit d’écarter Rhein Neckar Löwen. « Il y a quand même une certaine diversité cette année car exceptés les Hongrois, on se retrouve avec des nations différentes en quarts, renchérit le consultant de beIn sports. Szeged ne l’oublions pas est dans la continuité de son succès en EHF, l’an passé. » Le tirage a donc rendu son verdict. Le PSG qui a surtout évité Kiel et Barcelone peut cette année croire en ses chances.  

 Pick Szeged (Hon)

THW Kiel (All)

 PPD Zagreb (Cro)

FC Barcelone (Esp)

PSG Handball (Fra) 

MKB Veszprem (Hon)

 Vardar Skopje (Mac)

Vive Kielce (Pol)

Les quarts de finale aller auront lieu entre le 8 et le 12 avril, le retour une semaine plus tard.

Père contre fils. Ce sera une des curiosités de ces quarts pour l'affiche assurément la plus ouverte. Talant Dujshebaev, l'entraîneur de Kielce retrouvera Alex, son fils qui lui évolue en face dans les rangs du Vardar Skopje. Encore une histoire de famille qui va faire couler beaucoup d'encre ! 

Quarts de LDC: le PSG retrouve Veszprém comme l'an passé ! 

Champion's League

mardi 24 mars 2015 - © Yves Michel

 7 min 35 de lecture

Philippe Gardent qui espérait Kielce n'a pas été entendu. Le tirage au sort a désigné les Hongrois de Veszprém comme adversaires en quarts de finale de la Ligue des Champions. Pour l'originalité il faudra repasser. C'est exactement la même affiche que l'an passé.

L'entraîneur du PSG voulait de l’exotique en souhaitant rencontrer les Polonais de Kielce, il devra se contenter de plus classique et sans doute de plus problématique avec les Hongrois de Veszprém.

A ce niveau de la compétition et une certaine hiérarchie étant respectée, le PSG n’avait pas d’autre alternative que de tomber sur un 1er de groupe avec comme double peine dirons certains, de disputer le match retour à l’extérieur.

PSG – Veszprém est exactement l’affiche du quart de finale de la saison passée. Absents en 2011 et 2012, les Hongrois ont depuis trois ans, fait des efforts sur leur budget et donc le recrutement pour figurer régulièrement au plus haut niveau européen. Cela s’est traduit l’année dernière par une qualification pour le bouquet final de Cologne. Face au PSG en avril dernier, les partenaires du meilleur réalisateur (86 buts) de la Ligue des Champions, le Serbe Momir Ilic (notre photo de tête) avaient tout d’abord montré les dents dès le match aller (+2) et ensuite, achevé le boulot à domicile, dans un chaudron incandescent (+5). Ce qui rappelait de.. "mauvais souvenirs" à Bruno Martini, le manager du PSG présent à Vienne pour le tirage. Pourtant, même en s'inclinant à Carpentier, les partenaires de Daniel Narcisse n'avaient pas livré une mauvaise prestation en ayant même un ballon d'égalisation dans les toutes dernières minutes. Mais aller à Veszprém avec un handicap aussi minime qu'il soit, était déjà très pénalisant. En Hongrie, après avoir tenu une mi-temps, le PSG a perdu pied au retour des vestiaires et a été mis en échec par la défense adverse bien regroupée devant le Croate Alilovic. Il faut espérer que cette fois-ci, la leçon aura été retenue. Ce mardi, le représentant du club hongrois estimait à 50-50 le pourcentage de qualification, sentiment aussitôt tempéré par Bruno Martini qui ramenait le rapport de force à 70-30 en défaveur de... son équipe.  Survolant la ligue SEHA, Veszprem n’a connu qu’un seul revers (à Rhein Neckar Löwen) en 10 rencontres de phase de groupe et a franchi sans grande difficulté les 8èmes face à La Rioja (14 buts d’écart). On l'aura compris, il faudra un Paris aux facultés quasi surnaturelles pour avaler l'obstacle sans s'étrangler.



A part Kiel, où sont les Allemands ?

Dans ces quarts de finale version 2015, on remarquera qu’à une exception près (Kielce), les têtes de série (Kiel, Barcelone, Veszprém) restent les mêmes que la saison dernière et que pour la 2ème fois consécutive, le PSG et Vardar Skopje se sont qualifiés pour les quarts de finale. Szeged (Hongrie) et Zagreb (Croatie) remplacent Rhein Neckar Löwen (Allemagne) et Metalurg Skopje (Macédoine). La grosse surprise est surtout venue de l’élimination dès les 8èmes du dernier vainqueur du trophée, Flensburg (Allemagne) battus à deux reprises par son voisin Kiel.

D’ailleurs, l’Allemagne n’est plus aussi bien représentée. On est désormais bien loin des quatre qualifiés en quarts de finale en 2009 et 2011. Ces deux dernières années, trois clubs de Bundesliga étaient encore en course. Il n’y en a désormais plus qu’un. Faut-il parler d’érosion ou de baisse de niveau ? «Ce serait trop simpliste de tirer des conclusions hâtives, s’empresse de souligner François Xavier Houlet, spécialiste du hand outre-Rhin. Si Kiel est au-dessus du lot et a tenu son rang, pour moi, la déception sportive c’est Rhein Neckar qui a chuté deux fois en 8èmes, à l’aller et au retour. Il y avait trois clubs, il y a eu un face à face, donc c’est un peu normal qu’il y ait de la casse. La Bundesliga reste une référence mais a perdu en densité dans sa partie haute. Derrière Kiel et Rhein Neckar, le fossé s’est creusé. J’y vois d’ailleurs, sans aller trop loin, des points communs avec la France, même si des équipes comme Nantes, Dunkerque ou Chambéry sont capables de battre les plus grosses. En Allemagne, c’est un duel (avec RNL) et tu as Kiel à la fin et cela fait dix ans que ça dure. C’est un vrai problème. » Voilà aussi trois saisons que l’Espagne, à l’image de son championnat, perd des plumes. De trois récipiendaires en 2012, l’Asobal n’existe plus qu’à travers le FC Barcelone. L’autre particularité vient aussi de la présence de deux clubs hongrois. Veszprém caracole en tête de son championnat depuis déjà bien longtemps et a validé l’an passé son billet pour le carré final de Cologne, Pick Szeged (club où évoluent les anciens parisiens Antonio Garcia et Jose Manuel Sierra) a réussi l’exploit d’écarter Rhein Neckar Löwen. « Il y a quand même une certaine diversité cette année car exceptés les Hongrois, on se retrouve avec des nations différentes en quarts, renchérit le consultant de beIn sports. Szeged ne l’oublions pas est dans la continuité de son succès en EHF, l’an passé. » Le tirage a donc rendu son verdict. Le PSG qui a surtout évité Kiel et Barcelone peut cette année croire en ses chances.  

 Pick Szeged (Hon)

THW Kiel (All)

 PPD Zagreb (Cro)

FC Barcelone (Esp)

PSG Handball (Fra) 

MKB Veszprem (Hon)

 Vardar Skopje (Mac)

Vive Kielce (Pol)

Les quarts de finale aller auront lieu entre le 8 et le 12 avril, le retour une semaine plus tard.

Père contre fils. Ce sera une des curiosités de ces quarts pour l'affiche assurément la plus ouverte. Talant Dujshebaev, l'entraîneur de Kielce retrouvera Alex, son fils qui lui évolue en face dans les rangs du Vardar Skopje. Encore une histoire de famille qui va faire couler beaucoup d'encre ! 

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