bandeau handzone

LFH : Fleury, Nantes et Dijon grand gagnants du week-end

LBE

dimanche 29 mars 2015 - © Pierre Menjot

 9 min 30 de lecture

Résumé de la 17° Journée de LFH. 
On y voit presque clair à une journée de la fin. Fleury est assuré de terminer en tête de la LFH après sa démonstration contre Issy-Paris (31-24). Pour l’UMBB, c’est à la dernière place que se terminera la phase régulière après la défaite à Dijon. Toulon et Nantes restent en course pour les play-offs.

Fleury, première !
Un soupçon de suspense demeurait, il a vite été balayé. Dans le choc entre le leader et son dauphin, Fleury a largement remporté la bataille que se sont livrées les deux équipes (31-24). Passé un début de match équitable où Jovanovic a transpercé Zoqbi (5-5, 10e), les Loiretaines ont imprimé un rythme trop élevé pour que les Parisiennes suivent. Et Barbosa y est pour beaucoup. Quatre buts de suite de la féline arrière (pour un 5-0 au total) lançaient le leader vers son graal (10-5, 17e). La série se prolongeait en 9-1 pour les filles de Fred Bougeant, qui s’envolaient après un doublé de Niombla (14-6, 22e). « Les petits détails ont tourné en notre faveur, on a été bien plus concentrés que mercredi à Nîmes, et on réussit un super match », se réjouit Darly Zobi de Paula, encore efficace (12 arrêts).

Les Isséennes ont bien eu trois ballons pour recoller à -4 au cœur de la seconde période (25-20, 47e), mais, pas au niveau de leur match contre Holstebro (32-20 en Coupe d’Europe), elles restaient loin de ce Fleury-là, au-dessus. « Fleury fait un très bon match et confirme que c’était bien la plus belle équipe du Championnat, concède Pablo Morel, l’entraîneur isséen. Mais il y a de la déception de ne pas avoir été au rendez-vous, de ne pas avoir produit ce qu’on aurait voulu. Maintenant, on va montrer qu’on est capable de réagir pour confirmer notre deuxième place en battant Nîmes. »

Peu inquiété, donc, et complètement serein après la sortie de Jovanovic (3 fois 2’, 50e), Fleury « a réussi la première mission de la saison, terminer premières », savoure Sandy Barbosa, dont on se demande comment elle pourrait ne pas être élue meilleure joueuse de France si elle continue sur ces standards (11/13 aux tirs). « Je me sens à l’aise petit à petit, l’équipe m’aide bien aussi », esquive-t-elle. L’Hispano-Portugaise, comme ses coéquipières, a désormais une semaine pour souffler et préparer la demi-finale de Coupe d’Europe. « On ira à Metz (mercredi) avec le centre de formation, vous ne verrez aucune joueuse d’ici aux Arènes », prévient Fred Bougeant. Un peu de repos mérité pour partir à la conquête d’un deuxième titre cette saison après la Coupe de la Ligue.

Nantes revient de loin
Nantaises et Toulonnaises pouvaient assurer leur qualification dès ce week-end. Et bien il va falloir attendre encore un peu pour connaître le verdict final. Alors que Toulon a mené pendant 50 minutes au Vigneau, c’est Nantes qui s’est imposé dans un duel crucial dans la course aux play-offs, grâce à un meilleur finish (27-24). « On a mal géré l’enjeu, elles étaient à fond et nous, nous avons pris tous les buts qu’on ne voulait pas prendre », explique Wendy Lawson, l’arrière internationale ligérienne. Les arrières varoises, pourtant ciblées comme principal danger avant le match, ont ainsi joué à leur rythme la première période. Cinq buts de Troelsen, quatre de Gnabouyou, et Toulon creusait un écart de trois buts (7-10, 15e) maintenu jusqu’à la pause (13-16) grâce à une très solide Bettacchini (15 arrêts).

Puis le NLA s’est remis la tête à l’endroit, sans s’affoler. La défense s’est resserrée. Conséquence directe, l’attaque a trouvé son rythme, avec plus de montées de balle. « Et Raquel nous sort des arrêts déterminants, un pénalty, une contre-attaque », souligne Lawson. Les nombreux pénaltys provoqués étaient tous convertis par une Popovic déterminante (8/8 dans l’exercice, 12/13 au total) et les locales égalisaient (18-18, 43e) avant de prendre les commandes, enfin, 10 minutes plus tard (23-22). « C’est la preuve qu’on a grandi, apprécie l’arrière nantaise, auteure de 2 buts. On n’avait plus rien à perdre et on a poussé tous les ballons. Surtout, on a été ambitieuses car on ne s’est pas arrêté une fois devant : on voulait gagner de 4 buts pour valider notre qualification. »

Toulon, bien que lâché (25-22, 56e), n’a pourtant pas craqué et a sauvé le goal-average particulier, qui sera en sa faveur en cas d’égalité. Une défaite de Nantes à Nice combiné à une victoire des filles de Thierry Vincent contre Dijon, mercredi, et ce sont les secondes qui disputeraient les quarts de finale. Wendy Lawson : « C’est frustrant de ne pas avoir marqué ce dernier but, mais j’espère qu’on réussira à refaire le même genre de prestation à Nice. J’ai vraiment confiance en nous, il se passe un truc. Avec tous les départs, les filles montrent de l’orgueil car elles veulent bien finir. Ca doit nous permettre d’aller chercher ce petit point qui nous manque. » Les Toulonnaises, elles, n’ont plus leur destin en main. Mais puisque cette saison est indécise jusqu’au bout, elles ont le droit d’y croire.

Dijon laisse la 10e place à l’UMBB
C’est désormais certain : Mios-Biganos-Bègles va devoir cravacher pour sauver sa peau en LFH. Battues à Dijon samedi (26-22) après avoir fait la course derrière, les Girondines sont assurées de terminer à la 10e place du Championnat, donc de commencer les play-downs avec 0 point. On ne doute pas de la capacité de mobilisation de Manu Mayonnade et ses filles, mais il faudra faire mieux qu’en Bourgogne où, à cause de deux entames de mi-temps manquées, l’UMBB n’a jamais pu espérer l’emporter.

Deux doublés de Moretto et Skolkova ont en effet placé le CDB en tête très tôt (5-1, 8e). La volonté de Maubon (3 buts, tous en première période) et l’efficacité d’Alberto (4/4 à la pause) permettaient à l’Union de recoller avant la pause (10-10, 25e puis 12-12, MT). Un effort aussitôt balayé à la reprise par un 3-0 dijonnais (15-12, 45e). « Et cette fois, on s’est dit qu’on ne pouvait pas lâcher », se réjouit Noura Ben Slama, déterminante dans ses cages avec 17 arrêts à 44%, malgré la fatigue de son retour en 27 heures d’Angola, où la Tunisie a manqué sa qualification pour les Jeux olympiques de 2016. « Cela fait plusieurs matchs qu’on n’arrivait pas à gérer, reprend l’internationale, mais on a retrouvé notre solidarité, tout le monde a été efficace, jeunes comme anciennes. Même notre pivot Eloise Dewez (19 ans), qui n’avait marqué qu’un but cette saison, en a mis deux. Alors on ne pouvait pas perdre (sourire) ! »

Malgré leurs efforts, Lachaud, Lévêque et Foggea (13 arrêts) n’ont jamais réussi à ramener l’Union à moins de deux buts (23-21, 53e). En face, Stevin (5/5), Lathoud, Ribeiro (1 but chacune) et donc Dewez apportaient en sortie de banc, et ce sont donc les visiteuses qui lâchaient, incapables de marquer un but dans les 6 dernières minutes. Cette prestation, la plus consistante depuis le succès face à Metz en octobre (25-24), laisse beaucoup d’espoirs aux Dijonnaises. « On est déjà tournées vers Toulon, avec l’envie d’aller chercher la 8e place, annonce Ben Slama. On s’était dit que les deux derniers matchs de Championnat faisaient partie des play-downs, on est toutes en mode guerrières. »

Un dauphin à désigner
Parce qu’elles ont gagné au Havre pour la deuxième fois en quatrejours (28-22) et qu’Issy-Paris est tombé, les Messines peuvent toujours croire en une qualification directe pour les demi-finales de LFH. Le champion de France ne possède qu’un point de retard sur les Parisiennes, qui reçoivent Nîmes lors de la dernière journée. Ce succès n'est pas le frère jumeau de celui en Coupe de France, mercredi. « On a eu une première mi-temps un peu plus compliquée, elles se sont accrochées », avoue Gervaise Pierson, précieuse dans ses cages (7 arrêts). Mais ensuite, « on a fait pratiquement la même deuxième mi-temps, poursuit la gardienne. On a essayé d'autres choses, d'autres aspects en défense et en attaque, pour avoir plusieurs recours possibles » en vue des play-offs et de la finale de Coupe contre Nîmes. Face à la N1 de Fleury, elles auront de nouveau l'occasion de travailler.

Enfin, Nîmes est assuré de terminer 4e après son joli succès contre Nice, qu’il pourrait retrouver en quart de finale (27-23). Les filles de Christophe Chagnard ont, comme quatre jours avant face à Fleury, appuyé sur leur défense pour dérouleur un jeu de transition imparable (9-2, 12e). La réaction azuréenne est venue (9-6), par Lacrabère notamment (9 buts), mais sans Cléopâtre Darleux, l’OGCN n’a jamais pu recoller aux basques gardoises. Et pourrait même perdre sa 5e place en cas de défaite face à Nantes mercredi.

*****************************

HANDBALL CERCLE NIMES - OGC NICE COTE D'AZUR HANDBALL

27 - 23 (Mi-temps : 17-10)
Statistiques du match

Arbitres / Délégué (D) :
Aucun arbitre renseigné
Date et Heure :
Le 29/03/2015 à 17:00:00
Lieu :
Pablo Neruda
Place Hubert Rouger
NIMES

*****************************

CJF FLEURY LOIRET HANDBALL - ISSY PARIS HAND

31 - 24 (Mi-temps : 18 - 12)
Statistiques du match

Arbitres / Délégué (D) :
Aucun arbitre renseigné
Date et Heure :
Le 29/03/2015 à 17:00:00
Lieu :
Gymnase Albert Auger
8, rue Pablo Picasso
FLEURY LES AUBRAIS

*****************************

HAVRE ATHLETIC CLUB - METZ HANDBALL

22 - 28 (Mi-temps : 14 - 14)
Statistiques du match

Arbitres / Délégué (D) :
Aucun arbitre renseigné
Date et Heure :
Le 29/03/2015 à 17:00:00
Lieu :
DOCKS OCEANE
Quai Frissard
LE HAVRE

*****************************

CERCLE DIJON BOURGOGNE 21 - UNION MIOS BIGANOS - BEGLES

26 - 22 (Mi-temps : 12-12)
Statistiques du match

Arbitres / Délégué (D) :
DUFFET PHILIPPE
KIOUS CHRISTOPHE
RENON JEAN-YVES (D)
Date et Heure :
Le 28/03/2015 à 20:00:00
Lieu :
Jean-Michel Geoffroy
17, rue Léon Mauris
DIJON

*****************************

NANTES LOIRE ATLANTIQUE HB - TOULON/SAINT-CYR VAR HANDBALL

27 - 24 (Mi-temps : 13-16)
Statistiques du match

Arbitres / Délégué (D) :
CHRISTMANN DAVID
ILTIS THOMAS
LEGRAND RAYMOND (D)
Date et Heure :
Le 28/03/2015 à 20:30:00
Lieu :
LE VIGNEAU
BD SALAVADOR ALLIENDE
ST HERBLAIN

*****************************

LFH : Fleury, Nantes et Dijon grand gagnants du week-end 

LBE

dimanche 29 mars 2015 - © Pierre Menjot

 9 min 30 de lecture

Résumé de la 17° Journée de LFH. 
On y voit presque clair à une journée de la fin. Fleury est assuré de terminer en tête de la LFH après sa démonstration contre Issy-Paris (31-24). Pour l’UMBB, c’est à la dernière place que se terminera la phase régulière après la défaite à Dijon. Toulon et Nantes restent en course pour les play-offs.

Fleury, première !
Un soupçon de suspense demeurait, il a vite été balayé. Dans le choc entre le leader et son dauphin, Fleury a largement remporté la bataille que se sont livrées les deux équipes (31-24). Passé un début de match équitable où Jovanovic a transpercé Zoqbi (5-5, 10e), les Loiretaines ont imprimé un rythme trop élevé pour que les Parisiennes suivent. Et Barbosa y est pour beaucoup. Quatre buts de suite de la féline arrière (pour un 5-0 au total) lançaient le leader vers son graal (10-5, 17e). La série se prolongeait en 9-1 pour les filles de Fred Bougeant, qui s’envolaient après un doublé de Niombla (14-6, 22e). « Les petits détails ont tourné en notre faveur, on a été bien plus concentrés que mercredi à Nîmes, et on réussit un super match », se réjouit Darly Zobi de Paula, encore efficace (12 arrêts).

Les Isséennes ont bien eu trois ballons pour recoller à -4 au cœur de la seconde période (25-20, 47e), mais, pas au niveau de leur match contre Holstebro (32-20 en Coupe d’Europe), elles restaient loin de ce Fleury-là, au-dessus. « Fleury fait un très bon match et confirme que c’était bien la plus belle équipe du Championnat, concède Pablo Morel, l’entraîneur isséen. Mais il y a de la déception de ne pas avoir été au rendez-vous, de ne pas avoir produit ce qu’on aurait voulu. Maintenant, on va montrer qu’on est capable de réagir pour confirmer notre deuxième place en battant Nîmes. »

Peu inquiété, donc, et complètement serein après la sortie de Jovanovic (3 fois 2’, 50e), Fleury « a réussi la première mission de la saison, terminer premières », savoure Sandy Barbosa, dont on se demande comment elle pourrait ne pas être élue meilleure joueuse de France si elle continue sur ces standards (11/13 aux tirs). « Je me sens à l’aise petit à petit, l’équipe m’aide bien aussi », esquive-t-elle. L’Hispano-Portugaise, comme ses coéquipières, a désormais une semaine pour souffler et préparer la demi-finale de Coupe d’Europe. « On ira à Metz (mercredi) avec le centre de formation, vous ne verrez aucune joueuse d’ici aux Arènes », prévient Fred Bougeant. Un peu de repos mérité pour partir à la conquête d’un deuxième titre cette saison après la Coupe de la Ligue.

Nantes revient de loin
Nantaises et Toulonnaises pouvaient assurer leur qualification dès ce week-end. Et bien il va falloir attendre encore un peu pour connaître le verdict final. Alors que Toulon a mené pendant 50 minutes au Vigneau, c’est Nantes qui s’est imposé dans un duel crucial dans la course aux play-offs, grâce à un meilleur finish (27-24). « On a mal géré l’enjeu, elles étaient à fond et nous, nous avons pris tous les buts qu’on ne voulait pas prendre », explique Wendy Lawson, l’arrière internationale ligérienne. Les arrières varoises, pourtant ciblées comme principal danger avant le match, ont ainsi joué à leur rythme la première période. Cinq buts de Troelsen, quatre de Gnabouyou, et Toulon creusait un écart de trois buts (7-10, 15e) maintenu jusqu’à la pause (13-16) grâce à une très solide Bettacchini (15 arrêts).

Puis le NLA s’est remis la tête à l’endroit, sans s’affoler. La défense s’est resserrée. Conséquence directe, l’attaque a trouvé son rythme, avec plus de montées de balle. « Et Raquel nous sort des arrêts déterminants, un pénalty, une contre-attaque », souligne Lawson. Les nombreux pénaltys provoqués étaient tous convertis par une Popovic déterminante (8/8 dans l’exercice, 12/13 au total) et les locales égalisaient (18-18, 43e) avant de prendre les commandes, enfin, 10 minutes plus tard (23-22). « C’est la preuve qu’on a grandi, apprécie l’arrière nantaise, auteure de 2 buts. On n’avait plus rien à perdre et on a poussé tous les ballons. Surtout, on a été ambitieuses car on ne s’est pas arrêté une fois devant : on voulait gagner de 4 buts pour valider notre qualification. »

Toulon, bien que lâché (25-22, 56e), n’a pourtant pas craqué et a sauvé le goal-average particulier, qui sera en sa faveur en cas d’égalité. Une défaite de Nantes à Nice combiné à une victoire des filles de Thierry Vincent contre Dijon, mercredi, et ce sont les secondes qui disputeraient les quarts de finale. Wendy Lawson : « C’est frustrant de ne pas avoir marqué ce dernier but, mais j’espère qu’on réussira à refaire le même genre de prestation à Nice. J’ai vraiment confiance en nous, il se passe un truc. Avec tous les départs, les filles montrent de l’orgueil car elles veulent bien finir. Ca doit nous permettre d’aller chercher ce petit point qui nous manque. » Les Toulonnaises, elles, n’ont plus leur destin en main. Mais puisque cette saison est indécise jusqu’au bout, elles ont le droit d’y croire.

Dijon laisse la 10e place à l’UMBB
C’est désormais certain : Mios-Biganos-Bègles va devoir cravacher pour sauver sa peau en LFH. Battues à Dijon samedi (26-22) après avoir fait la course derrière, les Girondines sont assurées de terminer à la 10e place du Championnat, donc de commencer les play-downs avec 0 point. On ne doute pas de la capacité de mobilisation de Manu Mayonnade et ses filles, mais il faudra faire mieux qu’en Bourgogne où, à cause de deux entames de mi-temps manquées, l’UMBB n’a jamais pu espérer l’emporter.

Deux doublés de Moretto et Skolkova ont en effet placé le CDB en tête très tôt (5-1, 8e). La volonté de Maubon (3 buts, tous en première période) et l’efficacité d’Alberto (4/4 à la pause) permettaient à l’Union de recoller avant la pause (10-10, 25e puis 12-12, MT). Un effort aussitôt balayé à la reprise par un 3-0 dijonnais (15-12, 45e). « Et cette fois, on s’est dit qu’on ne pouvait pas lâcher », se réjouit Noura Ben Slama, déterminante dans ses cages avec 17 arrêts à 44%, malgré la fatigue de son retour en 27 heures d’Angola, où la Tunisie a manqué sa qualification pour les Jeux olympiques de 2016. « Cela fait plusieurs matchs qu’on n’arrivait pas à gérer, reprend l’internationale, mais on a retrouvé notre solidarité, tout le monde a été efficace, jeunes comme anciennes. Même notre pivot Eloise Dewez (19 ans), qui n’avait marqué qu’un but cette saison, en a mis deux. Alors on ne pouvait pas perdre (sourire) ! »

Malgré leurs efforts, Lachaud, Lévêque et Foggea (13 arrêts) n’ont jamais réussi à ramener l’Union à moins de deux buts (23-21, 53e). En face, Stevin (5/5), Lathoud, Ribeiro (1 but chacune) et donc Dewez apportaient en sortie de banc, et ce sont donc les visiteuses qui lâchaient, incapables de marquer un but dans les 6 dernières minutes. Cette prestation, la plus consistante depuis le succès face à Metz en octobre (25-24), laisse beaucoup d’espoirs aux Dijonnaises. « On est déjà tournées vers Toulon, avec l’envie d’aller chercher la 8e place, annonce Ben Slama. On s’était dit que les deux derniers matchs de Championnat faisaient partie des play-downs, on est toutes en mode guerrières. »

Un dauphin à désigner
Parce qu’elles ont gagné au Havre pour la deuxième fois en quatrejours (28-22) et qu’Issy-Paris est tombé, les Messines peuvent toujours croire en une qualification directe pour les demi-finales de LFH. Le champion de France ne possède qu’un point de retard sur les Parisiennes, qui reçoivent Nîmes lors de la dernière journée. Ce succès n'est pas le frère jumeau de celui en Coupe de France, mercredi. « On a eu une première mi-temps un peu plus compliquée, elles se sont accrochées », avoue Gervaise Pierson, précieuse dans ses cages (7 arrêts). Mais ensuite, « on a fait pratiquement la même deuxième mi-temps, poursuit la gardienne. On a essayé d'autres choses, d'autres aspects en défense et en attaque, pour avoir plusieurs recours possibles » en vue des play-offs et de la finale de Coupe contre Nîmes. Face à la N1 de Fleury, elles auront de nouveau l'occasion de travailler.

Enfin, Nîmes est assuré de terminer 4e après son joli succès contre Nice, qu’il pourrait retrouver en quart de finale (27-23). Les filles de Christophe Chagnard ont, comme quatre jours avant face à Fleury, appuyé sur leur défense pour dérouleur un jeu de transition imparable (9-2, 12e). La réaction azuréenne est venue (9-6), par Lacrabère notamment (9 buts), mais sans Cléopâtre Darleux, l’OGCN n’a jamais pu recoller aux basques gardoises. Et pourrait même perdre sa 5e place en cas de défaite face à Nantes mercredi.

*****************************

HANDBALL CERCLE NIMES - OGC NICE COTE D'AZUR HANDBALL

27 - 23 (Mi-temps : 17-10)
Statistiques du match

Arbitres / Délégué (D) :
Aucun arbitre renseigné
Date et Heure :
Le 29/03/2015 à 17:00:00
Lieu :
Pablo Neruda
Place Hubert Rouger
NIMES

*****************************

CJF FLEURY LOIRET HANDBALL - ISSY PARIS HAND

31 - 24 (Mi-temps : 18 - 12)
Statistiques du match

Arbitres / Délégué (D) :
Aucun arbitre renseigné
Date et Heure :
Le 29/03/2015 à 17:00:00
Lieu :
Gymnase Albert Auger
8, rue Pablo Picasso
FLEURY LES AUBRAIS

*****************************

HAVRE ATHLETIC CLUB - METZ HANDBALL

22 - 28 (Mi-temps : 14 - 14)
Statistiques du match

Arbitres / Délégué (D) :
Aucun arbitre renseigné
Date et Heure :
Le 29/03/2015 à 17:00:00
Lieu :
DOCKS OCEANE
Quai Frissard
LE HAVRE

*****************************

CERCLE DIJON BOURGOGNE 21 - UNION MIOS BIGANOS - BEGLES

26 - 22 (Mi-temps : 12-12)
Statistiques du match

Arbitres / Délégué (D) :
DUFFET PHILIPPE
KIOUS CHRISTOPHE
RENON JEAN-YVES (D)
Date et Heure :
Le 28/03/2015 à 20:00:00
Lieu :
Jean-Michel Geoffroy
17, rue Léon Mauris
DIJON

*****************************

NANTES LOIRE ATLANTIQUE HB - TOULON/SAINT-CYR VAR HANDBALL

27 - 24 (Mi-temps : 13-16)
Statistiques du match

Arbitres / Délégué (D) :
CHRISTMANN DAVID
ILTIS THOMAS
LEGRAND RAYMOND (D)
Date et Heure :
Le 28/03/2015 à 20:30:00
Lieu :
LE VIGNEAU
BD SALAVADOR ALLIENDE
ST HERBLAIN

*****************************