En dominant Montpellier malgré un match assez terne, Montélimar-Cruas éloigne son adversaire du jour et prend la deuxième place du championnat à Nice qui a enregistré une deuxième défaite consécutive à Rodez. Les jaune et bleu vont terminer sur le podium de N1 pour la première fois de leur histoire.
A Montélimar
Arbitres : MM. Boudhir et Mangione
Mi-temps : 16-17
Pour Montélimar-Cruas :
Gardiens : Kvesic 11’ et 0 arrêt, Favereau 49’ et 12 arrêts
Buteurs : Galas 0/1, Benabid 4/6, Georgievski 5/7, Sarenac 3/5 dont 2/2P, Arnaud 1/2, Camara 1/3, Manifacier 6/8, Klimek 2/4, Chaix 2/2, Christin 7/7.
Pour Montpellier :
Gardiens : Belhacène 43’ et 9 arrêts, Hilmoine 17’ et 5 arrêts
Buteurs : Ragon, Anquetil 4/5, Bunot 1/4, Villeminot 4/6, Bouschet 7/8 dont 3/3P, Hattu 3/6, Grebille 2/3, Zahm 4/8, Pelegrin 2/5.
Si Galas et Camara, blessés à Rodez il y a deux semaines, ne s’étaient pas entraînés avant jeudi soir, leurs noms étaient bel et bien couchés sur la feuille de match pour affronter samedi soir Montpellier. « On ne joue rien, on ne veut prendre aucun risque avec eux » avait pourtant annoncé Nicolas Tricon quelques heures avant le match. Leur présence surprise prouvait que le podium que se disputent les deux formations était un objectif fort pour l’USMC. « Je n’étais là que pour donner un coup de main, tempérera après coup le meilleur buteur montilien de la saison en cours. J’ai un jeu offensif très aérien et ce soir (samedi) j’ai eu beaucoup d’appréhension lors de mes prises d’appuis. Je n’étais même pas à 60% » L’arrière montilien n’a joué qu’une dizaine de minutes en première mi-temps. De loin la plus mauvaise de l’USMC.
Malgré des intentions louables, son jeu insipide lui a ôté tout espoir de prendre l’ascendant sur le juvénile effectif montpelliérain finalement sans ses éléments les plus aguerris. Il faut dire que la défense dans son ensemble ne tournait pas rond. Et qu’il fallait vite remplacer Kvesic restés 11 minutes sur le terrain sans le moindre arrêt (8-7). Favereau venu à la rescousse, colmatait un peu mieux les brèches de sa défense mais les jaune et bleu ne parvenaient toujours pas à retrouver l’indispensable cohésion pour prendre le dessus sur un adversaire joueur mais que l’on sentait aussi très friable (13-13, 23ème).
L’apathie durait jusqu’à la mi-temps (16-17) avant un premier coup d’accélérateur dès le retour des vestiaires. L’impulsion était donnée par Georgievski fringant mais rapidement sanctionné de trois exclusions synonymes de retour prématuré aux vestiaires (23-20, 41ème). Qu’importe, le trou était fait et l’USMC ne pouvait décemment plus être inquiétée (28-22, 52ème). L’air de rien, le groupe de Nicolas Tricon porte son total de victoires à 11 en 18 journées pour seulement quatre défaites. Il jouera à Nice dans deux semaines pour essayer de monter encore d’un cran.
Lilian BERNARD pour