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C. Salomez: "Miser sur Jérôme Fernandez n'a rien de risqué"

LMSL

vendredi 3 avril 2015 - © Yves Michel

 4 min 2 de lecture

C'est officiel. Jérôme Fernandez sera dès l'été prochain, la pierre angulaire de Pays d'Aix. Le capitaine tricolore a signé un contrat d'une saison (plus une en option) comme joueur et trois comme entraîneur. Christian Salomez, le président aixois n'a pas hésité très longtemps pour attirer le futur ex toulousain en Provence.

Il y a un peu plus de deux ans, tous les regards étaient braqués sur Pays d’Aix qui accueillait dans son effectif Nikola Karabatic. Suite à l’affaire des paris illicites, le meneur de jeu tricolore venait de quitter Montpellier et rejoignait son frère Luka dans la cité provençale. Il y est resté cinq mois et a grandement contribué au maintien du club parmi l’élite. A l’époque, le PAUC avait affiché ses ambitions européennes. Un plan sur quatre ans boosté par la livraison d’une aréna de 6000 places. Un objectif, une structure, il ne manquait plus qu’un homme pour symboliser le tout.

Comme nous vous l’annoncions depuis plusieurs semaines, Jérôme Fernandez sera aixois dès la saison prochaine. Il a officiellement signé un contrat en deux volets. Il poursuivra sa carrière de joueur au moins pendant une saison pour passer progressivement de l’autre côté de la barrière et prendre la direction technique de l’équipe Une. L’arrivée du capitaine de l’Equipe de France est une fierté pour le PAUC et son président, le très discret Christian Salomez (photo de tête) qui a bien voulu nous expliquer la stratégie du club à moyen et long terme.


Quel rôle exact Jérôme Fernandez va-t-il jouer ?
Avec le départ envisagé de Noka Serdarusic combiné à celui de Luka Karabatic, il nous est nécessaire de renforcer notre managérat sportif mais aussi notre image et notre communication. Le fait que Jérôme envisage une carrière d’entraîneur nous a incités à lui faire une proposition et une reconversion chez nous.

Il n’a pourtant aucune expérience en tant qu’entraîneur…
On observe le joueur et l’homme depuis quelques années dans son comportement, son image et bien entendu, ses compétences sportives. Pour nous, l’orientation qu’il veuille donner à sa carrière est une évidence. Il a déjà l’attitude et la maîtrise d’un entraîneur. Donc, miser sur Jérôme Fernandez pour l’avenir n’a rien de risqué. Et puis, il a été séduit par le projet que nous lui avons présenté.

Vous avez déjà avancé sur le recrutement (voir ici), a-t-il été consulté ?
Bien-sûr ! Il a été pleinement associé au recrutement pour l’équipe de l’année prochaine et pour des deux-trois ans à venir.

Est-ce que son nom sert à attirer des joueurs ?
Cela fait partie de la réflexion. Notre club n’est pas très vieux parmi l’élite (montée en D1 en 2012), nous n’avons pas de palmarès et on a besoin de certains points de repère. Dire que Jérôme Fernandez arrive chez nous facilite beaucoup de choses, lorsque nous contactons des joueurs mais aussi auprès des institutions.

Noka Serdarusic sur le départ, qui va coacher l’équipe la saison prochaine ?
Ce qui est clair, c’est que Jérôme évoluera comme joueur. Il faut qu’il nous aide à progresser sur le terrain et au classement. Il sera aussi un relais auprès de notre futur entraîneur.

Ce futur entraîneur pourrait-il être Marc Wiltberger ?
Très probablement. Si Marc obtient le diplôme requis, notre choix s’arrêtera sur lui.

Et dans le cas contraire ?
On serait obligé de trouver une solution, peut-être même au sein du club. Sachant que Jérôme Fernandez a les clés.

Comment cela ?
Ce sera selon son ressenti. Au terme de la prochaine saison, s’il a l’envie, la motivation de continuer un an de plus comme joueur, nous l'accompagnerons dans cette démarche. Sinon, il dirigera l’équipe comme c’est prévu. Il ne faut pas non plus qu’il fasse sur le terrain, la saison de trop.

Avec son arrivée, les objectifs vont-ils être revus à la hausse ?
Oui absolument. On aimerait bien aller chercher une place entre la 4ème et la 7ème.

En 2013, vous évoquiez l’accession à l’Europe, est ce toujours d’actualité ?
Cela fait partie des objectifs à l’horizon 2017. Pouvoir disputer la qualification pour la coupe EHF.

Dans une région où vous espérez capter un public plus important ?
Tout est lié. La montée en puissance, l’arrivée de joueurs de renom comme Jérôme et surtout, la livraison d’une salle de 6000 places. C’est une réelle motivation d’avoir ce type d’outil. C’est inespéré car nous allons pouvoir travailler à l’échelle de la métropole Aix-Marseille qui va se mettre en place le 1er janvier prochain. Il y a un potentiel de spectateurs et de partenaires nouveaux à exploiter.

Cela veut dire un budget en augmentation…
Evidemment. On est actuellement autour de 3,2 millions et avec le développement économique que va engendrer l’Aréna, on sera en mesure de passer un cap supérieur et rattraper les clubs qui actuellement prétendent à l’Europe.

C. Salomez: "Miser sur Jérôme Fernandez n'a rien de risqué" 

LMSL

vendredi 3 avril 2015 - © Yves Michel

 4 min 2 de lecture

C'est officiel. Jérôme Fernandez sera dès l'été prochain, la pierre angulaire de Pays d'Aix. Le capitaine tricolore a signé un contrat d'une saison (plus une en option) comme joueur et trois comme entraîneur. Christian Salomez, le président aixois n'a pas hésité très longtemps pour attirer le futur ex toulousain en Provence.

Il y a un peu plus de deux ans, tous les regards étaient braqués sur Pays d’Aix qui accueillait dans son effectif Nikola Karabatic. Suite à l’affaire des paris illicites, le meneur de jeu tricolore venait de quitter Montpellier et rejoignait son frère Luka dans la cité provençale. Il y est resté cinq mois et a grandement contribué au maintien du club parmi l’élite. A l’époque, le PAUC avait affiché ses ambitions européennes. Un plan sur quatre ans boosté par la livraison d’une aréna de 6000 places. Un objectif, une structure, il ne manquait plus qu’un homme pour symboliser le tout.

Comme nous vous l’annoncions depuis plusieurs semaines, Jérôme Fernandez sera aixois dès la saison prochaine. Il a officiellement signé un contrat en deux volets. Il poursuivra sa carrière de joueur au moins pendant une saison pour passer progressivement de l’autre côté de la barrière et prendre la direction technique de l’équipe Une. L’arrivée du capitaine de l’Equipe de France est une fierté pour le PAUC et son président, le très discret Christian Salomez (photo de tête) qui a bien voulu nous expliquer la stratégie du club à moyen et long terme.


Quel rôle exact Jérôme Fernandez va-t-il jouer ?
Avec le départ envisagé de Noka Serdarusic combiné à celui de Luka Karabatic, il nous est nécessaire de renforcer notre managérat sportif mais aussi notre image et notre communication. Le fait que Jérôme envisage une carrière d’entraîneur nous a incités à lui faire une proposition et une reconversion chez nous.

Il n’a pourtant aucune expérience en tant qu’entraîneur…
On observe le joueur et l’homme depuis quelques années dans son comportement, son image et bien entendu, ses compétences sportives. Pour nous, l’orientation qu’il veuille donner à sa carrière est une évidence. Il a déjà l’attitude et la maîtrise d’un entraîneur. Donc, miser sur Jérôme Fernandez pour l’avenir n’a rien de risqué. Et puis, il a été séduit par le projet que nous lui avons présenté.

Vous avez déjà avancé sur le recrutement (voir ici), a-t-il été consulté ?
Bien-sûr ! Il a été pleinement associé au recrutement pour l’équipe de l’année prochaine et pour des deux-trois ans à venir.

Est-ce que son nom sert à attirer des joueurs ?
Cela fait partie de la réflexion. Notre club n’est pas très vieux parmi l’élite (montée en D1 en 2012), nous n’avons pas de palmarès et on a besoin de certains points de repère. Dire que Jérôme Fernandez arrive chez nous facilite beaucoup de choses, lorsque nous contactons des joueurs mais aussi auprès des institutions.

Noka Serdarusic sur le départ, qui va coacher l’équipe la saison prochaine ?
Ce qui est clair, c’est que Jérôme évoluera comme joueur. Il faut qu’il nous aide à progresser sur le terrain et au classement. Il sera aussi un relais auprès de notre futur entraîneur.

Ce futur entraîneur pourrait-il être Marc Wiltberger ?
Très probablement. Si Marc obtient le diplôme requis, notre choix s’arrêtera sur lui.

Et dans le cas contraire ?
On serait obligé de trouver une solution, peut-être même au sein du club. Sachant que Jérôme Fernandez a les clés.

Comment cela ?
Ce sera selon son ressenti. Au terme de la prochaine saison, s’il a l’envie, la motivation de continuer un an de plus comme joueur, nous l'accompagnerons dans cette démarche. Sinon, il dirigera l’équipe comme c’est prévu. Il ne faut pas non plus qu’il fasse sur le terrain, la saison de trop.

Avec son arrivée, les objectifs vont-ils être revus à la hausse ?
Oui absolument. On aimerait bien aller chercher une place entre la 4ème et la 7ème.

En 2013, vous évoquiez l’accession à l’Europe, est ce toujours d’actualité ?
Cela fait partie des objectifs à l’horizon 2017. Pouvoir disputer la qualification pour la coupe EHF.

Dans une région où vous espérez capter un public plus important ?
Tout est lié. La montée en puissance, l’arrivée de joueurs de renom comme Jérôme et surtout, la livraison d’une salle de 6000 places. C’est une réelle motivation d’avoir ce type d’outil. C’est inespéré car nous allons pouvoir travailler à l’échelle de la métropole Aix-Marseille qui va se mettre en place le 1er janvier prochain. Il y a un potentiel de spectateurs et de partenaires nouveaux à exploiter.

Cela veut dire un budget en augmentation…
Evidemment. On est actuellement autour de 3,2 millions et avec le développement économique que va engendrer l’Aréna, on sera en mesure de passer un cap supérieur et rattraper les clubs qui actuellement prétendent à l’Europe.

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