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Veszprém ne hante pas les nuits de Xavier Barachet

Champion's League

vendredi 10 avril 2015 - © Yves Michel

 12 min 24 de lecture

C'est dimanche, le 1er acte d'un double affrontement qui conduira son vainqueur au Final Four de la Ligue des Champions. Comme l'an passé, le PSG retrouve en quarts, les redoutables hongrois de Veszprém.

Dans un peu plus d’une semaine, le PSG sera fixé et saura s’il peut faire mieux que la saison dernière en Ligue des Champions. Le défi est de taille : atteindre le Final Four à Cologne programmé les 30 et 31 mai prochains. Avant cela, il faudra écarter les Hongrois de Veszprém,  le même adversaire que l’an passé à ce niveau de la compétition.  Battus dès l’aller à Carpentier (26-28), les Parisiens n’avaient pas été en mesure de renverser la situation sur les bords du lac Balaton (31-26). Même s’il n’était pas dans les rangs du PSG, Xavier Barachet connait très bien cette formation aux multiples atouts pour l’avoir rencontrée lorsqu’il évoluait à Chambéry et à l’Atletico Madrid (3 matches en phase de groupe, 3 défaites).

Xavier, le match aller à Carpentier, s’avère déterminant…
Pour moi, Veszprém fait partie du Top 3 européen avec Kiel et Barcelone et comme on sait que chez eux il y a une grosse ambiance et que ça sera difficile, l’aller ce dimanche s’annonce très important. Il faudra faire la différence pour préserver nos chances en Hongrie.

Au tirage, Bruno Martini avait évalué les chances de qualification à 70-30 pour eux… Cela vous condamne à l’exploit…
Cela ne sert à rien d’établir des pourcentages. Bruno a raison dans le sens où Veszprém a l’habitude de la Ligue des Champions depuis plus longtemps que nous, ils se sont renforcés, nous aussi mais ils ont peut-être plus d’expérience. C’est un gros calibre, on a l’objectif d’arriver à ce niveau-là un jour, c’est le match qui va nous permettre d’évaluer notre niveau européen.

Tu les as déjà joués. Qu’est ce qui fait leur force ?
Je serais tenté de dire la défense mais sincèrement, c’est difficile de mettre un point en avant. Ils sont très complets partout. C’est grand, fort, physique mais leur attaque n’est pas mal non plus avec ce jeu à l’espagnole avec  "Chema" à la baguette et pas mal de ses compatriotes.

Qu’est-ce qui est le plus important à leur opposer ? Une tactique élaborée, du génie individuel ou une dose d’improvisation ?
Un mélange de tout ça (sourires).  Ce samedi, on a eu une 3ème séance vidéo sur eux donc il ne faut négliger aucun aspect. Si déjà on est bien préparé tactiquement et surtout si on parvient à les contrarier, on aura fait une grosse partie du travail. Pendant le match, il faudra des perfs individuelles, des joueurs qui savent trouver des solutions lorsqu’inévitablement on traversera des périodes plus difficiles. Il faudra aussi avoir une grosse défense.

Tu as l’impression que dans ce secteur, le PSG a évolué ?
Avec Titi en plus, c’est évident.

Te sens-tu dans la continuité de l’excellent Mondial que tu as accompli ? 
J’ai eu la malchance d’avoir été absent les deux 1ers mois de la saison mais cela m’a fait du bien pour être performant par la suite, donc je pense être sur la continuité.  A cette période de l’année, comme mes partenaires, je suis un peu plus fatigué que d’habitude et en plus, c’est à ce moment qu’arrivent les principales échéances.

Qu’as-tu changé dans ta façon de te préparer ?
Au fur et à mesure qu’on engrange de l’expérience, il faut soigner tous les détails. Par exemple, hier (vendredi), je ressentais de la fatigue, j'ai rajouté une séance de muscu après l’entraînement. Avec l’âge, je commence à bien me connaître.

As-tu  encore à progresser ?
Carrément. J’ai plein de choses à améliorer, je ne suis jamais satisfait et je demande toujours plus. Après mon opération à l’épaule, j’ai eu un peu d’appréhension mais ça a disparu. Je travaille beaucoup sur mes tirs de loin comme sur mes placements en défense. J’essaie d’être le plus complet possible, savoir jouer pour les autres mais aussi pour moi.

Pour revenir au quart de finale, sur quelle équipe sera le plus la pression ?
Veszprém. Ils étaient l’an passé au Final Four, cela fait longtemps qu’ils essaient d’aller au bout. Le PSG est un jeune club, il y a d’énormes ambitions surtout au niveau européen, c’est là que la vitrine d’un club s’enrichit. Si pour nous accéder au FF serait exceptionnel  (ce serait la 1ère fois pour un club français), pour eux, c’est presque une nécessité.

Qu’est ce qui manque au PSG ? Un joueur charismatique comme…
Mais on en a quelques-uns dans l’équipe, des joueurs charismatiques ! (rires) Si ce n’était que cela, ce serait trop facile pour atteindre le Final Four. Avant tout, je vais me répéter, c’est une question d’expérience et des années de travail collectif. Tant qu’on n’a pas vécu quelque chose de fort ensemble, comme je l’espère dès ce dimanche et une semaine plus tard, il nous manquera toujours quelque chose.

Quel PSG pour affronter Veszprém ?

La demi-finale de coupe de France contre Chambéry qualifiée "un tantinet violente" par Philippe Gardent a laissé des traces dans les organismes parisiens. William Accambray souffrait d'un lumbago, Daniel Narcisse d'une douleur à l'épaule et au coude, Hansen de la cheville, Zach' NDiaye et Jeff Mtima n'étaient pas au top, enfin Thierry Omeyer ne s'est pratiquement pas entraîné de la semaine, indisposé par un syndrome viral. C'est pour cette raison que certains de ces joueurs ont été épargnés mercredi face à Sélestat.  « Ça a l’air de se remettre en place pour tout le monde, se rassurait le coach parisien, tout en tempérant qu’ « on n’est pas non plus dans une sérénité totale physiquement. » S'il est un joueur sur lequel peut totalement compter "Boule", c'est bien Luc Abalo, arrêté près de trois mois et qui a fait un retour fracassant sur le front de l'attaque. « C’est vrai que cela arrive au bon moment mais je serais tenté de dire que c’est normal vue la durée de son absence. On voit du Lucio comme on aime, très concentré avec beaucoup d’envie. »

Un minimum syndical dès le match aller ?

Comme le faisait remarquer Philippe Gardent, rares sont les équipes qui ont réussi à progresser dans une phase finale après s'être inclinées à domicile. Donc... pas d'alternative, ce dimanche le PSG se doit de sortir de Carpentier avec un succès. Un succès, très bien mais avec quelle marge ? « Franchement, on ne sera pas plus rassuré s’il y a +2, +5 ou +6. Là par contre, on assiste parfois à des renversements de stats. (Un écart) c’est toujours préférable mais ce n’est quand même pas une assurance tous risques. L’essentiel est de gagner ce 1er match, ensuite on avisera.»

La "Titi" dépendance ?

Même si mercredi face à Sélestat, Patrice Annonay a idéalement suppléé le gardien n°1 du PSG et des Bleus, l'absence de Thierry Omeyer face à Veszprém serait un sérieux handicap. Pour son talent, son expérience mais aussi pour la crainte qu'il suscite chez la plupart des attaquants adverses. « Je dirai que ce n’est pas spécifiquement par rapport à Titi. Si tu veux gagner ces gros matches, il te faut un grand gardien. Il ne faut pas non plus oublier que Titi est bon parce que la défense est efficace. Par rapport à l’an dernier et sans faire injure à Sierra qui était quand même transparent, Titi représente une véritable plus-value. »

Nagy absent ?

La saison dernière, l'arrière droit hongrois (à droite sur la photo) avait été le bourreau des Parisiens à Carpentier en inscrivant 9 buts. Laszlo Nagy est actuellement blessé et Veszprém s'est passé de ses services lors des dernières rencontres. Mais l'équipe hongroise a une impressionnante profondeur de banc renforcée cette saison par la pépite slovène Marguc, l'Allemand transfuge de Kiel, Christian Zeitz, le gardien Mikler et le demi-centre Lekai. Sans oublier un chasseur de buts, un mort de faim aux abords des cages, le Serbe Momir Illic, un des tous meilleurs réalisateurs de la LDC avec 86 buts.

                        Les quarts de finale de la Ligue des Champions

jeudi

PPD Zagreb (Cro)

FC Barcelone (Esp)

23 - 25

samedi

Vardar Skopje (Mac)

Vive Tauron Kielce (Pol)

20 - 22

ce dimanche

PSG (Fra)

MKB Veszprém (Hon)

à 17h30

ce dimanche

Pick Szeged (Hon)

THW Kiel (All)

à 19h15

Veszprém ne hante pas les nuits de Xavier Barachet 

Champion's League

vendredi 10 avril 2015 - © Yves Michel

 12 min 24 de lecture

C'est dimanche, le 1er acte d'un double affrontement qui conduira son vainqueur au Final Four de la Ligue des Champions. Comme l'an passé, le PSG retrouve en quarts, les redoutables hongrois de Veszprém.

Dans un peu plus d’une semaine, le PSG sera fixé et saura s’il peut faire mieux que la saison dernière en Ligue des Champions. Le défi est de taille : atteindre le Final Four à Cologne programmé les 30 et 31 mai prochains. Avant cela, il faudra écarter les Hongrois de Veszprém,  le même adversaire que l’an passé à ce niveau de la compétition.  Battus dès l’aller à Carpentier (26-28), les Parisiens n’avaient pas été en mesure de renverser la situation sur les bords du lac Balaton (31-26). Même s’il n’était pas dans les rangs du PSG, Xavier Barachet connait très bien cette formation aux multiples atouts pour l’avoir rencontrée lorsqu’il évoluait à Chambéry et à l’Atletico Madrid (3 matches en phase de groupe, 3 défaites).

Xavier, le match aller à Carpentier, s’avère déterminant…
Pour moi, Veszprém fait partie du Top 3 européen avec Kiel et Barcelone et comme on sait que chez eux il y a une grosse ambiance et que ça sera difficile, l’aller ce dimanche s’annonce très important. Il faudra faire la différence pour préserver nos chances en Hongrie.

Au tirage, Bruno Martini avait évalué les chances de qualification à 70-30 pour eux… Cela vous condamne à l’exploit…
Cela ne sert à rien d’établir des pourcentages. Bruno a raison dans le sens où Veszprém a l’habitude de la Ligue des Champions depuis plus longtemps que nous, ils se sont renforcés, nous aussi mais ils ont peut-être plus d’expérience. C’est un gros calibre, on a l’objectif d’arriver à ce niveau-là un jour, c’est le match qui va nous permettre d’évaluer notre niveau européen.

Tu les as déjà joués. Qu’est ce qui fait leur force ?
Je serais tenté de dire la défense mais sincèrement, c’est difficile de mettre un point en avant. Ils sont très complets partout. C’est grand, fort, physique mais leur attaque n’est pas mal non plus avec ce jeu à l’espagnole avec  "Chema" à la baguette et pas mal de ses compatriotes.

Qu’est-ce qui est le plus important à leur opposer ? Une tactique élaborée, du génie individuel ou une dose d’improvisation ?
Un mélange de tout ça (sourires).  Ce samedi, on a eu une 3ème séance vidéo sur eux donc il ne faut négliger aucun aspect. Si déjà on est bien préparé tactiquement et surtout si on parvient à les contrarier, on aura fait une grosse partie du travail. Pendant le match, il faudra des perfs individuelles, des joueurs qui savent trouver des solutions lorsqu’inévitablement on traversera des périodes plus difficiles. Il faudra aussi avoir une grosse défense.

Tu as l’impression que dans ce secteur, le PSG a évolué ?
Avec Titi en plus, c’est évident.

Te sens-tu dans la continuité de l’excellent Mondial que tu as accompli ? 
J’ai eu la malchance d’avoir été absent les deux 1ers mois de la saison mais cela m’a fait du bien pour être performant par la suite, donc je pense être sur la continuité.  A cette période de l’année, comme mes partenaires, je suis un peu plus fatigué que d’habitude et en plus, c’est à ce moment qu’arrivent les principales échéances.

Qu’as-tu changé dans ta façon de te préparer ?
Au fur et à mesure qu’on engrange de l’expérience, il faut soigner tous les détails. Par exemple, hier (vendredi), je ressentais de la fatigue, j'ai rajouté une séance de muscu après l’entraînement. Avec l’âge, je commence à bien me connaître.

As-tu  encore à progresser ?
Carrément. J’ai plein de choses à améliorer, je ne suis jamais satisfait et je demande toujours plus. Après mon opération à l’épaule, j’ai eu un peu d’appréhension mais ça a disparu. Je travaille beaucoup sur mes tirs de loin comme sur mes placements en défense. J’essaie d’être le plus complet possible, savoir jouer pour les autres mais aussi pour moi.

Pour revenir au quart de finale, sur quelle équipe sera le plus la pression ?
Veszprém. Ils étaient l’an passé au Final Four, cela fait longtemps qu’ils essaient d’aller au bout. Le PSG est un jeune club, il y a d’énormes ambitions surtout au niveau européen, c’est là que la vitrine d’un club s’enrichit. Si pour nous accéder au FF serait exceptionnel  (ce serait la 1ère fois pour un club français), pour eux, c’est presque une nécessité.

Qu’est ce qui manque au PSG ? Un joueur charismatique comme…
Mais on en a quelques-uns dans l’équipe, des joueurs charismatiques ! (rires) Si ce n’était que cela, ce serait trop facile pour atteindre le Final Four. Avant tout, je vais me répéter, c’est une question d’expérience et des années de travail collectif. Tant qu’on n’a pas vécu quelque chose de fort ensemble, comme je l’espère dès ce dimanche et une semaine plus tard, il nous manquera toujours quelque chose.

Quel PSG pour affronter Veszprém ?

La demi-finale de coupe de France contre Chambéry qualifiée "un tantinet violente" par Philippe Gardent a laissé des traces dans les organismes parisiens. William Accambray souffrait d'un lumbago, Daniel Narcisse d'une douleur à l'épaule et au coude, Hansen de la cheville, Zach' NDiaye et Jeff Mtima n'étaient pas au top, enfin Thierry Omeyer ne s'est pratiquement pas entraîné de la semaine, indisposé par un syndrome viral. C'est pour cette raison que certains de ces joueurs ont été épargnés mercredi face à Sélestat.  « Ça a l’air de se remettre en place pour tout le monde, se rassurait le coach parisien, tout en tempérant qu’ « on n’est pas non plus dans une sérénité totale physiquement. » S'il est un joueur sur lequel peut totalement compter "Boule", c'est bien Luc Abalo, arrêté près de trois mois et qui a fait un retour fracassant sur le front de l'attaque. « C’est vrai que cela arrive au bon moment mais je serais tenté de dire que c’est normal vue la durée de son absence. On voit du Lucio comme on aime, très concentré avec beaucoup d’envie. »

Un minimum syndical dès le match aller ?

Comme le faisait remarquer Philippe Gardent, rares sont les équipes qui ont réussi à progresser dans une phase finale après s'être inclinées à domicile. Donc... pas d'alternative, ce dimanche le PSG se doit de sortir de Carpentier avec un succès. Un succès, très bien mais avec quelle marge ? « Franchement, on ne sera pas plus rassuré s’il y a +2, +5 ou +6. Là par contre, on assiste parfois à des renversements de stats. (Un écart) c’est toujours préférable mais ce n’est quand même pas une assurance tous risques. L’essentiel est de gagner ce 1er match, ensuite on avisera.»

La "Titi" dépendance ?

Même si mercredi face à Sélestat, Patrice Annonay a idéalement suppléé le gardien n°1 du PSG et des Bleus, l'absence de Thierry Omeyer face à Veszprém serait un sérieux handicap. Pour son talent, son expérience mais aussi pour la crainte qu'il suscite chez la plupart des attaquants adverses. « Je dirai que ce n’est pas spécifiquement par rapport à Titi. Si tu veux gagner ces gros matches, il te faut un grand gardien. Il ne faut pas non plus oublier que Titi est bon parce que la défense est efficace. Par rapport à l’an dernier et sans faire injure à Sierra qui était quand même transparent, Titi représente une véritable plus-value. »

Nagy absent ?

La saison dernière, l'arrière droit hongrois (à droite sur la photo) avait été le bourreau des Parisiens à Carpentier en inscrivant 9 buts. Laszlo Nagy est actuellement blessé et Veszprém s'est passé de ses services lors des dernières rencontres. Mais l'équipe hongroise a une impressionnante profondeur de banc renforcée cette saison par la pépite slovène Marguc, l'Allemand transfuge de Kiel, Christian Zeitz, le gardien Mikler et le demi-centre Lekai. Sans oublier un chasseur de buts, un mort de faim aux abords des cages, le Serbe Momir Illic, un des tous meilleurs réalisateurs de la LDC avec 86 buts.

                        Les quarts de finale de la Ligue des Champions

jeudi

PPD Zagreb (Cro)

FC Barcelone (Esp)

23 - 25

samedi

Vardar Skopje (Mac)

Vive Tauron Kielce (Pol)

20 - 22

ce dimanche

PSG (Fra)

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