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Landi-Lampaul : Thierry Guégan sur le départ

Nationale 1F

dimanche 12 avril 2015 - © Davy Bodiguel

 1 min 50 de lecture

A l'initiative de la formidable progression du club Finistérien au sein de la hiérarchie nationale, Thierry Guégan laissera les rênes de la N1 de Landi-Lampaul à l'intersaison. Le duo Ursule Hellegouet - Lionel Gavré reprendra le flambeau avec le souci d'assurer la continuité dans les performances.

De belles émotions ont jalonné les quatre dernières saisons de l’équipe fanion de Landi-Lampaul : du titre de N3F à Paris en passant par la superbe accession en N1F en 2014, le collectif Finistérien aura marqué à jamais l’histoire du club. Cette réussite tient de tout… sauf du hasard lorsque l’on sait que Thierry Guégan fut le chef d’orchestre de cette épopée. Il faut dire que l’homme connaît bien le hand en Bretagne-Ouest : coach depuis trente-cinq ans, une longue histoire tracée avec l’USAM Brest depuis 1978, Guégan aura marqué dans un premier temps l’ascension du handball Brestois au plus haut niveau avec l’Arvor. Responsable du pôle espoir féminin de Brest, conseiller technique fédéral, il est depuis 2011 le mentor de ce petit club du Haut-Finistère… passé de N3 en N1 en un temps éclair.

Le maintien en N1 est quasiment en poche pour Landi-Lampaul… malgré une défaite à domicile ce week-end contre la réserve de Fleury-les-Aubrais. Dernière mission sur le point d’être validée par Thierry Guégan avant de transmettre le témoin à la joueuse d’expérience Ursule Hellegouet et à Lionel Gavré. Le Breton ne souhaitait pas insister… craignant de faire la saison de trop. Humble parmi les humbles, il a ainsi estimé que le collectif du Léon avait besoin d’une autre approche, d’un nouveau discours. "Quitter Landi-Lampaul est une déchirure car on ne construit pas un projet comme celui-là sans valeurs humaines. J'ai trop de respect pour les filles et les sacrifices qu'elles font pour continuer. Un entraîneur ne doit pas penser à sa carte de visite et doit toujours rester humble sur ce qu'il peut apporter son groupe. Celui qui se sent indispensable commence à être mauvais" indique t'il au quotidien local, le Télégramme. Le discours colle décidemment bien au personnage, Thierry Guégan a souhaité préserver le bien commun plutôt que de penser à son intérêt personnel.

Landi-Lampaul : Thierry Guégan sur le départ 

Nationale 1F

dimanche 12 avril 2015 - © Davy Bodiguel

 1 min 50 de lecture

A l'initiative de la formidable progression du club Finistérien au sein de la hiérarchie nationale, Thierry Guégan laissera les rênes de la N1 de Landi-Lampaul à l'intersaison. Le duo Ursule Hellegouet - Lionel Gavré reprendra le flambeau avec le souci d'assurer la continuité dans les performances.

De belles émotions ont jalonné les quatre dernières saisons de l’équipe fanion de Landi-Lampaul : du titre de N3F à Paris en passant par la superbe accession en N1F en 2014, le collectif Finistérien aura marqué à jamais l’histoire du club. Cette réussite tient de tout… sauf du hasard lorsque l’on sait que Thierry Guégan fut le chef d’orchestre de cette épopée. Il faut dire que l’homme connaît bien le hand en Bretagne-Ouest : coach depuis trente-cinq ans, une longue histoire tracée avec l’USAM Brest depuis 1978, Guégan aura marqué dans un premier temps l’ascension du handball Brestois au plus haut niveau avec l’Arvor. Responsable du pôle espoir féminin de Brest, conseiller technique fédéral, il est depuis 2011 le mentor de ce petit club du Haut-Finistère… passé de N3 en N1 en un temps éclair.

Le maintien en N1 est quasiment en poche pour Landi-Lampaul… malgré une défaite à domicile ce week-end contre la réserve de Fleury-les-Aubrais. Dernière mission sur le point d’être validée par Thierry Guégan avant de transmettre le témoin à la joueuse d’expérience Ursule Hellegouet et à Lionel Gavré. Le Breton ne souhaitait pas insister… craignant de faire la saison de trop. Humble parmi les humbles, il a ainsi estimé que le collectif du Léon avait besoin d’une autre approche, d’un nouveau discours. "Quitter Landi-Lampaul est une déchirure car on ne construit pas un projet comme celui-là sans valeurs humaines. J'ai trop de respect pour les filles et les sacrifices qu'elles font pour continuer. Un entraîneur ne doit pas penser à sa carte de visite et doit toujours rester humble sur ce qu'il peut apporter son groupe. Celui qui se sent indispensable commence à être mauvais" indique t'il au quotidien local, le Télégramme. Le discours colle décidemment bien au personnage, Thierry Guégan a souhaité préserver le bien commun plutôt que de penser à son intérêt personnel.

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