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Final 4 : Quel club pour remplacer Györ au sommet de l'Europe ?

Champion's League

vendredi 8 mai 2015 - © Amélie Huhn

 5 min 8 de lecture

Quatre clubs pour un seul trophée. Rassemblées à Budapest, les joueuses des quatre équipes en compétition se sont confiées à une flopée de journalistes au sein d'un luxueux hôtel sur les rives du Danube. Une façon de prendre la température à moins de 24h de cette deuxième édition du Final 4. Présentations.

Le Vardar, le club qui a sorti le champion
" On a eu beaucoup de soucis en début de saison. Pas de soucis entre les filles, y'avait une très bonne ambiance, mais pas encore de liens : c'est dur d'avoir autant de nouvelles joueuses et de travailler ensemble. L'arrivée de Jan (Pytlick) a changé pas mal de choses, c'est vraiment quelqu'un qui arrive à motiver et à souder le groupe. Je pense qu'il a beaucoup apporté et qu'on a montré un autre visage ces trois derniers mois" résume Amandine Leynaud avant de conclure : "on dit que les grandes équipes doivent répondre présent dans les grands rendez-vous, on était là en quarts et j'espère que ça sera le cas aussi demain". Car en effet, le Vardar a craqué plusieurs fois dans la compétition, dont une face à Buducnost, le retour s'étant soldé par un match nul. Mais c'est la demi-finale 2014 qui reste dans les têtes, la gardienne tricolore ayant alors porté son équipe pour arracher une prolongation qui avait finalement tourné en faveur des Monténégrines. Doit-on y voir une sorte de revanche ? La Française s'attend en tout cas "à un match très très dur en défense. Ca va vraiment se jouer sur ça. L'année dernière, on avait pas eu de chance, là on retombe contre elles et on fera tout pour inverser le scénario."

Même discours pour Siraba Dembélé, prête à en découdre : "On sait très bien que ça va être un match disputé, qui risque d'avoir le même scénario que l'an dernier, égalité, prolongations, je pense que ça va être super serré, c'est sûr et certain. Maintenant, on a progressé, je pense que l'équipe est meilleure que l'année dernière et ce qui est fondamental, c'est qu'il va falloir qu'on reste soudées parce que ça va être un combat et dans ce genre de combat, c'est important qu'on soit ensemble et qu'on s'aide, ça va être la clé du match." Pour l'anecdote, la joueuse a été élue meilleure ailière gauche de la saison : "Ca fait toujours plaisir parce que bon c'est quand même une petite reconnaissance. C'est vrai que je n'attache pas trop d'importance à ce genre de choses, mais ça fait plaisir quand même."

Buducnost, finaliste malheureux en 2014
Face à elles, Buducnost donc, qui avait conquis le titre en 2012. Pour Cristina Neagu, élément décisif de l'équipe, la confrontation avec le Vardar n'aura rien à voir avec les précédentes : "Les deux équipes sont meilleures et on s'attend à un match très difficile. Je ne suis pas surprise qu'elles aient sorti Györ : les joueuses du Vardar jouent bien mieux ces deux derniers mois." De là à craindre certaines d'entre elles ? "On a peur de personne". C'est dit.

Seul Larvik affiche un parcours parfait
Ni défaite, ni match nul, Larvik a rendu une copie parfaite avant d'atteindre Budapest, il fallait donc bien que les joueuses d'Ole Gustav Gjekstadt se fassent un peu peur avant la dernière ligne droite. C'est arrivé il y a quelques jours en championnat, les Vipers de Kristiansand s'offrant le leader de la saison régulière à domicile. Depuis, les choses se sont arrangées pour Larvik qui a largement rattrapé son erreur sur le match retour. Karoline Dyhre Breivang préfère en sourire : "Je ne sais pas ce qui s'est passé mais nous n'avions pas encore perdu cette saison, et je pense que c'est mieux que ça ait été lors de ce match que demain". En revanche, le ton est sévère lorsqu'on évoque son adversaire : "Il s'agit d'une demi-finale de Ligue des Champions, il n'y a pas de petites équipes. Volgograd est une équipe avec de fortes individualités et solide tant en attaque qu'en défense. Elles ont d'excellentes tireuses et on les prend très au sérieux." Les deux équipes auront le privilège de jouer en début d'après-midi de là à y voir un avantage ? L'ancienne capitaine norvégienne passe son tour : "On verra ça dimanche !". On saura également si après 4 années, les Scandinaves parviendront à nouveau à soulever le trophée, qu'elles avaient remporté en 2011. En 2013, elles s'étaient inclinées en finale.

Volgograd, le club qu'on attendait pas
Les Russes se sont frayé un chemin jusqu'à la capitale hongroise : jouant de tirages favorables mais surtout d'une extraordinaire volonté de gagner, elles se sont offert les plus grandes équipes, du Vardar à Baia Mare, en passant par Leipzig. Asma El Ghaoui tient à mettre les choses au clair : "On a pris les matchs les uns après les autres, ça n'est pas une coïncidence, ce n'est pas par chance qu'on est là, on a travaillé dur, on a montré une bonne image, on est pas là par hasard, c'est une récompense." C'est encore à un cador qu'elles s'attaqueront demain, sans pression : "On va jouer pour aller en finale, on est une équipe jeune et pour nous l'objectif est déjà atteint. Mais on a de bonne joueuses, et je pense qu'on peut créer la surprise, c'est finalement plutôt elles qui ont la pression, on jouera 60 minutes et on se battra jusqu'à la fin." En attendant, il convient également de saluer le travail de Viktor Ryabykh qui ne semble pas être le dernier pour la rigolade : alors que ses joueuses s'appliquent à répondre aux questions des journalistes, le stratège russe n'hésite pas à leur rappeler avec malice de souligner ses qualités. Sur Handzone, c'est fait.

Demi-finales, samedi 9 mai :
14h15 : Larvik vs Dinamo-Sinara (Volgograd)
16h45 : WHC Vardar SCBT vs Buducnost
Dimanche 10, la troisième place se jouera à 14h30, la finale à 17h.

Final 4 : Quel club pour remplacer Györ au sommet de l'Europe ? 

Champion's League

vendredi 8 mai 2015 - © Amélie Huhn

 5 min 8 de lecture

Quatre clubs pour un seul trophée. Rassemblées à Budapest, les joueuses des quatre équipes en compétition se sont confiées à une flopée de journalistes au sein d'un luxueux hôtel sur les rives du Danube. Une façon de prendre la température à moins de 24h de cette deuxième édition du Final 4. Présentations.

Le Vardar, le club qui a sorti le champion
" On a eu beaucoup de soucis en début de saison. Pas de soucis entre les filles, y'avait une très bonne ambiance, mais pas encore de liens : c'est dur d'avoir autant de nouvelles joueuses et de travailler ensemble. L'arrivée de Jan (Pytlick) a changé pas mal de choses, c'est vraiment quelqu'un qui arrive à motiver et à souder le groupe. Je pense qu'il a beaucoup apporté et qu'on a montré un autre visage ces trois derniers mois" résume Amandine Leynaud avant de conclure : "on dit que les grandes équipes doivent répondre présent dans les grands rendez-vous, on était là en quarts et j'espère que ça sera le cas aussi demain". Car en effet, le Vardar a craqué plusieurs fois dans la compétition, dont une face à Buducnost, le retour s'étant soldé par un match nul. Mais c'est la demi-finale 2014 qui reste dans les têtes, la gardienne tricolore ayant alors porté son équipe pour arracher une prolongation qui avait finalement tourné en faveur des Monténégrines. Doit-on y voir une sorte de revanche ? La Française s'attend en tout cas "à un match très très dur en défense. Ca va vraiment se jouer sur ça. L'année dernière, on avait pas eu de chance, là on retombe contre elles et on fera tout pour inverser le scénario."

Même discours pour Siraba Dembélé, prête à en découdre : "On sait très bien que ça va être un match disputé, qui risque d'avoir le même scénario que l'an dernier, égalité, prolongations, je pense que ça va être super serré, c'est sûr et certain. Maintenant, on a progressé, je pense que l'équipe est meilleure que l'année dernière et ce qui est fondamental, c'est qu'il va falloir qu'on reste soudées parce que ça va être un combat et dans ce genre de combat, c'est important qu'on soit ensemble et qu'on s'aide, ça va être la clé du match." Pour l'anecdote, la joueuse a été élue meilleure ailière gauche de la saison : "Ca fait toujours plaisir parce que bon c'est quand même une petite reconnaissance. C'est vrai que je n'attache pas trop d'importance à ce genre de choses, mais ça fait plaisir quand même."

Buducnost, finaliste malheureux en 2014
Face à elles, Buducnost donc, qui avait conquis le titre en 2012. Pour Cristina Neagu, élément décisif de l'équipe, la confrontation avec le Vardar n'aura rien à voir avec les précédentes : "Les deux équipes sont meilleures et on s'attend à un match très difficile. Je ne suis pas surprise qu'elles aient sorti Györ : les joueuses du Vardar jouent bien mieux ces deux derniers mois." De là à craindre certaines d'entre elles ? "On a peur de personne". C'est dit.

Seul Larvik affiche un parcours parfait
Ni défaite, ni match nul, Larvik a rendu une copie parfaite avant d'atteindre Budapest, il fallait donc bien que les joueuses d'Ole Gustav Gjekstadt se fassent un peu peur avant la dernière ligne droite. C'est arrivé il y a quelques jours en championnat, les Vipers de Kristiansand s'offrant le leader de la saison régulière à domicile. Depuis, les choses se sont arrangées pour Larvik qui a largement rattrapé son erreur sur le match retour. Karoline Dyhre Breivang préfère en sourire : "Je ne sais pas ce qui s'est passé mais nous n'avions pas encore perdu cette saison, et je pense que c'est mieux que ça ait été lors de ce match que demain". En revanche, le ton est sévère lorsqu'on évoque son adversaire : "Il s'agit d'une demi-finale de Ligue des Champions, il n'y a pas de petites équipes. Volgograd est une équipe avec de fortes individualités et solide tant en attaque qu'en défense. Elles ont d'excellentes tireuses et on les prend très au sérieux." Les deux équipes auront le privilège de jouer en début d'après-midi de là à y voir un avantage ? L'ancienne capitaine norvégienne passe son tour : "On verra ça dimanche !". On saura également si après 4 années, les Scandinaves parviendront à nouveau à soulever le trophée, qu'elles avaient remporté en 2011. En 2013, elles s'étaient inclinées en finale.

Volgograd, le club qu'on attendait pas
Les Russes se sont frayé un chemin jusqu'à la capitale hongroise : jouant de tirages favorables mais surtout d'une extraordinaire volonté de gagner, elles se sont offert les plus grandes équipes, du Vardar à Baia Mare, en passant par Leipzig. Asma El Ghaoui tient à mettre les choses au clair : "On a pris les matchs les uns après les autres, ça n'est pas une coïncidence, ce n'est pas par chance qu'on est là, on a travaillé dur, on a montré une bonne image, on est pas là par hasard, c'est une récompense." C'est encore à un cador qu'elles s'attaqueront demain, sans pression : "On va jouer pour aller en finale, on est une équipe jeune et pour nous l'objectif est déjà atteint. Mais on a de bonne joueuses, et je pense qu'on peut créer la surprise, c'est finalement plutôt elles qui ont la pression, on jouera 60 minutes et on se battra jusqu'à la fin." En attendant, il convient également de saluer le travail de Viktor Ryabykh qui ne semble pas être le dernier pour la rigolade : alors que ses joueuses s'appliquent à répondre aux questions des journalistes, le stratège russe n'hésite pas à leur rappeler avec malice de souligner ses qualités. Sur Handzone, c'est fait.

Demi-finales, samedi 9 mai :
14h15 : Larvik vs Dinamo-Sinara (Volgograd)
16h45 : WHC Vardar SCBT vs Buducnost
Dimanche 10, la troisième place se jouera à 14h30, la finale à 17h.

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