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Challenge Caraty : Dunkerque grand vainqueur

France

lundi 31 août 2015 - © Philippe Merer

 3 min 46 de lecture

Le Caraty se refuse à Joël Da Silva... Cela fait 2 ans que Joël Da Silva a pris les rênes de St Raphaël et cela fait 2 ans que son équipe échoue en finale.

Les choses avaient pourtant bien démarré ce dimanche à l’Arena de Brest face à Dunkerque. Une première mi-temps prometteuse avec un Popescu intraitable dans ses cages, Caucheteux et Simicu pour alimenter le compteur, St Raphaël est au contact avec un seul but de retard à la pause. Ça démarre très bien en 2e période puisque Di Panda ramène les 2 équipes à égalité, 20 – 20 à la 38e mn. Ce que ne savent pas encore les 1500 spectateurs brestois, c’est que le match est en train de basculer avec des Raphaëlois qui vont devoir attendre 14 mn avant de retrouver le chemin des filets adverses !

Il faut dire que, durant l’intervalle, les sanctions vont pleuvoir : 2 mn pour Caucheteux, 2 mn à Hmam, puis 2 fois 2 mn pour Simicu synonyme de rouge, puisque le Roumain a déjà été exclu en 1ère période… Ça fait beaucoup pour St Raphaël qui a déjà perdu Abily pour blessure à la 13e mn et qui doit se passer de l’un de ses maîtres artilleurs pour le reste de la rencontre. De fait, ça devient compliqué face au mur érigé par Cazal en défense et Dunkerque inflige un 6 – 0 aux Varois en se permettant même de gâcher quelques contre-attaques toutes faites.

Bilan des courses, une victoire sans contestation possible de Dunkerque (28-23) qui sort du Caraty avec des  succès probants face à Chambéry et St Raphaël, de sérieux concurrents que les Nordistes retrouveront sous peu en championnat. Pour Joël Da Silva, ce n’est que partie remise, les Raphaëlois ont promis de revenir la saison prochaine.



Chambéry dans le money time


Dans la 2e rencontre, les observateurs ne donnaient pas cher de la peau d’un Cesson amoindri par les blessures face à Chambéry. Mais il ne faut pas enterrer les Bretons qui, même privés de Sall et Mladenovic sur le banc, ont quelques arguments à faire valoir. Ça joue juste des 2 côtés avec des décalages d’école à l’aile  qui permettent à Le Boulaire et Paty de scorer des 2 côtés du terrain. Les 2 gardiens, Bonnefoi et Genty, s’illustrent également, bien protégés par leurs défenses et le tableau d’affichage progresse gentiment avec des égalités qui se succèdent. C’est d’ailleurs sur un score de parité, 12 partout, que les 2 collectifs rejoignent les vestiaires.

Le mano à mano se poursuit en 2e période, aucune des 2 équipes ne veut lâcher. Chaque team a son petit moment de vérité, souvent le fruit d’une grosse séquence défensive, mais l’écart n’excède jamais les 2 unités. Cesson n’arrive néanmoins jamais à passer devant et Basic, en patron, ou bien Richardson et ses extensions stratosphériques redonnent toujours un léger avantage à Chambéry.

Il est écrit pour les Rennais, comme la veille face à St Raphaël, que la partie va se jouer dans le money time. Encore une fois, Cesson a la possession à 1 mn de la fin, après que Sylla ait malicieusement posé son dernier temps mort. Mais, comme la veille, le ballon est perdu et c’est Chambéry qui enfonce le clou en inscrivant 2 nouveaux buts pour l’emporter 24 à 22.

Ivica Obrvan rentre donc de Bretagne avec une victoire / une défaite pour sa première participation au Challenge Christophe Caraty. Yérime Sylla, sur 2 courtes défaites, et, pour sa 2e année aux manettes du collectif cessonnais, semble avoir trouvé la bonne carburation. Il faudra probablement compter avec les Bretons cette saison.



Un tournoi qui compte

Les organisateurs du Challenge, et Joël Caraty en tête, peuvent avoir le sourire. Le tournoi, à quelques jours de la reprise des compétitions officielles, s’inscrit encore une fois comme une étape intéressante pour boucler le programme de préparation des équipes qu’il reçoit. Le pari de déplacer l’événement dans une grande salle comme l’Arena est à moitié réussi. Avec un peu plus de 1500 spectateurs, il y a encore de la marge en termes de fréquentation mais la qualité du lieu, avec des conditions de jeu optimum pour les joueurs et un accueil du public au top, met tout le monde d’accord. N’oublions pas la cause caritative de l’événement qui touche à l’évidence les participants du Caraty et donne envie aux équipes d’y revenir la saison suivante.

Challenge Caraty : Dunkerque grand vainqueur 

France

lundi 31 août 2015 - © Philippe Merer

 3 min 46 de lecture

Le Caraty se refuse à Joël Da Silva... Cela fait 2 ans que Joël Da Silva a pris les rênes de St Raphaël et cela fait 2 ans que son équipe échoue en finale.

Les choses avaient pourtant bien démarré ce dimanche à l’Arena de Brest face à Dunkerque. Une première mi-temps prometteuse avec un Popescu intraitable dans ses cages, Caucheteux et Simicu pour alimenter le compteur, St Raphaël est au contact avec un seul but de retard à la pause. Ça démarre très bien en 2e période puisque Di Panda ramène les 2 équipes à égalité, 20 – 20 à la 38e mn. Ce que ne savent pas encore les 1500 spectateurs brestois, c’est que le match est en train de basculer avec des Raphaëlois qui vont devoir attendre 14 mn avant de retrouver le chemin des filets adverses !

Il faut dire que, durant l’intervalle, les sanctions vont pleuvoir : 2 mn pour Caucheteux, 2 mn à Hmam, puis 2 fois 2 mn pour Simicu synonyme de rouge, puisque le Roumain a déjà été exclu en 1ère période… Ça fait beaucoup pour St Raphaël qui a déjà perdu Abily pour blessure à la 13e mn et qui doit se passer de l’un de ses maîtres artilleurs pour le reste de la rencontre. De fait, ça devient compliqué face au mur érigé par Cazal en défense et Dunkerque inflige un 6 – 0 aux Varois en se permettant même de gâcher quelques contre-attaques toutes faites.

Bilan des courses, une victoire sans contestation possible de Dunkerque (28-23) qui sort du Caraty avec des  succès probants face à Chambéry et St Raphaël, de sérieux concurrents que les Nordistes retrouveront sous peu en championnat. Pour Joël Da Silva, ce n’est que partie remise, les Raphaëlois ont promis de revenir la saison prochaine.



Chambéry dans le money time


Dans la 2e rencontre, les observateurs ne donnaient pas cher de la peau d’un Cesson amoindri par les blessures face à Chambéry. Mais il ne faut pas enterrer les Bretons qui, même privés de Sall et Mladenovic sur le banc, ont quelques arguments à faire valoir. Ça joue juste des 2 côtés avec des décalages d’école à l’aile  qui permettent à Le Boulaire et Paty de scorer des 2 côtés du terrain. Les 2 gardiens, Bonnefoi et Genty, s’illustrent également, bien protégés par leurs défenses et le tableau d’affichage progresse gentiment avec des égalités qui se succèdent. C’est d’ailleurs sur un score de parité, 12 partout, que les 2 collectifs rejoignent les vestiaires.

Le mano à mano se poursuit en 2e période, aucune des 2 équipes ne veut lâcher. Chaque team a son petit moment de vérité, souvent le fruit d’une grosse séquence défensive, mais l’écart n’excède jamais les 2 unités. Cesson n’arrive néanmoins jamais à passer devant et Basic, en patron, ou bien Richardson et ses extensions stratosphériques redonnent toujours un léger avantage à Chambéry.

Il est écrit pour les Rennais, comme la veille face à St Raphaël, que la partie va se jouer dans le money time. Encore une fois, Cesson a la possession à 1 mn de la fin, après que Sylla ait malicieusement posé son dernier temps mort. Mais, comme la veille, le ballon est perdu et c’est Chambéry qui enfonce le clou en inscrivant 2 nouveaux buts pour l’emporter 24 à 22.

Ivica Obrvan rentre donc de Bretagne avec une victoire / une défaite pour sa première participation au Challenge Christophe Caraty. Yérime Sylla, sur 2 courtes défaites, et, pour sa 2e année aux manettes du collectif cessonnais, semble avoir trouvé la bonne carburation. Il faudra probablement compter avec les Bretons cette saison.



Un tournoi qui compte

Les organisateurs du Challenge, et Joël Caraty en tête, peuvent avoir le sourire. Le tournoi, à quelques jours de la reprise des compétitions officielles, s’inscrit encore une fois comme une étape intéressante pour boucler le programme de préparation des équipes qu’il reçoit. Le pari de déplacer l’événement dans une grande salle comme l’Arena est à moitié réussi. Avec un peu plus de 1500 spectateurs, il y a encore de la marge en termes de fréquentation mais la qualité du lieu, avec des conditions de jeu optimum pour les joueurs et un accueil du public au top, met tout le monde d’accord. N’oublions pas la cause caritative de l’événement qui touche à l’évidence les participants du Caraty et donne envie aux équipes d’y revenir la saison suivante.

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