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Bojinovic vole au secours de Tremblay

LMSL

jeudi 29 octobre 2015 - © Yves Michel

 3 min 12 de lecture

Comme vient de nous l'annoncer le président tremblaysien Pascal Papillon, « Dugi » Bojinovic rentré un temps au pays en Bosnie à Banja Luka, refait sa valise et retrouvera dans les prochains jours, la France et la LNH. L’ancien montpelliérain et parisien s’engage avec Tremblay cette saison et la suivante, jusqu'en juin 2017. 

En Bosnie, le recordman de titres en championnat de France (11) était surtout là pour aider le club de ses débuts dans la ville où il est né. A Tremblay, il sera là pour sauver ce qui peut l’être. Dos au mur, les dirigeants séquanodionysiens n’ont plus de marge de manœuvre. « Dugi » apparait (pour eux) comme l’ultime recours, la solution de dernière chance. Mais comme dans un même temps, l’essai effectué par Putics en Allemagne ne s’est pas avéré concluant, le président tremblaysien a du remettre la main au porte-monnaie pour attirer Bojinovic. « Ça ne sera pas une opération blanche même s’il est prêt à faire quelques efforts financiers. Mais si en début de saison, notre marge de manœuvre était confortable, là, elle ne l’est plus. On a commis de graves erreurs en matière de recrutement depuis trois ans et je prends ma part de responsabilité, je ne vais pas nier l’évidence. » Un joueur de 38 ans et 10 mois aussi charismatique qu’il soit peut-il à lui seul faire pencher la balance dans le bon sens et pour quelle raison, alors qu’il était sur le marché cet été, n’a-t-il pas intéressé Tremblay ? « On peut le voir de cette façon, précise Pascal Papillon, mais au mois de juin, en fonction des orientations qu’on voulait donner à l’équipe et aux choix qui étaient les nôtres, Bojinovic n’était pas une priorité. Parce qu’on pensait aussi que les investissements sur les joueurs qui devaient venir, allaient nous permettre de réussir et ne pas avoir besoin de chercher un gars de cet âge. On s’est dit que s’il y avait de l’argent à mettre, c’était plutôt sur des gens qui ont 26-27 ans. » L'été dernier, c'est par défaut de ne pas avoir trouvé un club de D1 (il a été en discussion avec Chartres) ou une structure ambitieuse de D2 que « Dugi » a quitté la France et est rentré au pays. Les deux années galère passées au PSG où il n'avait que très peu joué n'ont pas été ressenties comme une mauvaise expérience. L'homme a toujours la même envie et surtout son désir de revenir dans un championnat où il a effectué la majeure partie de sa carrière était plus fort. Le pari est quand osé. Tremblay qui sportivement a encore aggravé sa situation ce mercredi en s'inclinant largement à Nantes, n'a plus trop d'alternative. Le club qui dispute sa 11ème saison parmi l'élite doit aussi continuer à se  structurer. « Nous souhaitons notamment créer une cellule de recrutement. On ne va pas le faire en engageant quelqu’un de l’extérieur mais on a l’intention de mettre en place une telle structure. » Bojinovic ne veut pas apparaître comme le pompier de service, le "messie" auquel sera confié tout le trousseau de clés. C'est aussi la raison pour laquelle le Serbe a tenu à aller au-delà de cette saison puisque son contrat court jusqu'en juin 2017. Et ce (dixit le président) quel que soit le classement de l'équipe professionnelle à la fin du présent exercice.  

Bojinovic en a encore sous la semelle…

Ayant trouvé un accord avec le club de Borac m:tel Banja Luka début septembre, « Dugi » Bojinovic est entré en Ligue SEHA à la fin du mois. Il a aussi participé au 2ème tour de la coupe EHF contre les Norvégiens de Haslum. Il a été l’homme des deux rencontres en marquant à 6 et 7 reprises et en obtenant la qualification pour l’étape suivante.

Bojinovic vole au secours de Tremblay  

LMSL

jeudi 29 octobre 2015 - © Yves Michel

 3 min 12 de lecture

Comme vient de nous l'annoncer le président tremblaysien Pascal Papillon, « Dugi » Bojinovic rentré un temps au pays en Bosnie à Banja Luka, refait sa valise et retrouvera dans les prochains jours, la France et la LNH. L’ancien montpelliérain et parisien s’engage avec Tremblay cette saison et la suivante, jusqu'en juin 2017. 

En Bosnie, le recordman de titres en championnat de France (11) était surtout là pour aider le club de ses débuts dans la ville où il est né. A Tremblay, il sera là pour sauver ce qui peut l’être. Dos au mur, les dirigeants séquanodionysiens n’ont plus de marge de manœuvre. « Dugi » apparait (pour eux) comme l’ultime recours, la solution de dernière chance. Mais comme dans un même temps, l’essai effectué par Putics en Allemagne ne s’est pas avéré concluant, le président tremblaysien a du remettre la main au porte-monnaie pour attirer Bojinovic. « Ça ne sera pas une opération blanche même s’il est prêt à faire quelques efforts financiers. Mais si en début de saison, notre marge de manœuvre était confortable, là, elle ne l’est plus. On a commis de graves erreurs en matière de recrutement depuis trois ans et je prends ma part de responsabilité, je ne vais pas nier l’évidence. » Un joueur de 38 ans et 10 mois aussi charismatique qu’il soit peut-il à lui seul faire pencher la balance dans le bon sens et pour quelle raison, alors qu’il était sur le marché cet été, n’a-t-il pas intéressé Tremblay ? « On peut le voir de cette façon, précise Pascal Papillon, mais au mois de juin, en fonction des orientations qu’on voulait donner à l’équipe et aux choix qui étaient les nôtres, Bojinovic n’était pas une priorité. Parce qu’on pensait aussi que les investissements sur les joueurs qui devaient venir, allaient nous permettre de réussir et ne pas avoir besoin de chercher un gars de cet âge. On s’est dit que s’il y avait de l’argent à mettre, c’était plutôt sur des gens qui ont 26-27 ans. » L'été dernier, c'est par défaut de ne pas avoir trouvé un club de D1 (il a été en discussion avec Chartres) ou une structure ambitieuse de D2 que « Dugi » a quitté la France et est rentré au pays. Les deux années galère passées au PSG où il n'avait que très peu joué n'ont pas été ressenties comme une mauvaise expérience. L'homme a toujours la même envie et surtout son désir de revenir dans un championnat où il a effectué la majeure partie de sa carrière était plus fort. Le pari est quand osé. Tremblay qui sportivement a encore aggravé sa situation ce mercredi en s'inclinant largement à Nantes, n'a plus trop d'alternative. Le club qui dispute sa 11ème saison parmi l'élite doit aussi continuer à se  structurer. « Nous souhaitons notamment créer une cellule de recrutement. On ne va pas le faire en engageant quelqu’un de l’extérieur mais on a l’intention de mettre en place une telle structure. » Bojinovic ne veut pas apparaître comme le pompier de service, le "messie" auquel sera confié tout le trousseau de clés. C'est aussi la raison pour laquelle le Serbe a tenu à aller au-delà de cette saison puisque son contrat court jusqu'en juin 2017. Et ce (dixit le président) quel que soit le classement de l'équipe professionnelle à la fin du présent exercice.  

Bojinovic en a encore sous la semelle…

Ayant trouvé un accord avec le club de Borac m:tel Banja Luka début septembre, « Dugi » Bojinovic est entré en Ligue SEHA à la fin du mois. Il a aussi participé au 2ème tour de la coupe EHF contre les Norvégiens de Haslum. Il a été l’homme des deux rencontres en marquant à 6 et 7 reprises et en obtenant la qualification pour l’étape suivante.

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