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EDF M : les Bleus apprennent en perdant

International

samedi 7 novembre 2015 - © Pierre Menjot

 3 min 54 de lecture

Toujours très diminuée, l’équipe de France a subi une deuxième défaite, samedi, face à l’Islande (23-25). Trop de ballons perdus et d’échecs aux tirs, surtout en seconde période, ont pénalisé les Français. Qui ne sont pas beaucoup plus avancés que jeudi soir.

Vingt matchs que l’équipe de France n’avait pas perdu, soit depuis avril 2014, avant de tomber face au Danemark jeudi. Voilà que les champions du monde ont subi un deuxième revers de rang, ce samedi, battus par une Islande loin d’être géniale mais qui s’est gavée des munitions lâchées par les Bleus en attaque. Forcément, ça fait tache. Oui, Abalo, Kounkoud et Gérard ne sont pas rentrés, diminués par des blessures ou des virus, et il a donc fallu faire sans ailier droit et décaler Dipanda et parfois Barachet dans le coin. Oui, Guigou, Sorhaindo et Omeyer ont passé plus de temps sur le banc que sur le terrain, les deux premiers étant au chômage complet en seconde période, la plus mauvaise ce samedi. Mais pas sûr que les enseignements à tirer de ce match ultra amical (deux exclusions pour 2 minutes chez les Français, dont une seule en défense, aucune chez les Islandais) plaisent à Didier Dinart, plutôt pas content à la fin de la rencontre, et au staff tricolore.

Pendant 30 minutes, pourtant, les Bleus se sont plutôt montrés à leur avantage. Contre une sélection islandaise où Palmarsson faisait un peu n’importe quoi (0/5 au repos), Narcisse, en demi-centre, imprimait le rythme en attaque, terminant souvent sur un bon N’Guessan ou sur Sorhaindo, qui provoquait les penaltys convertis par Guigou. La France menait (4-3 puis 7-6) mais sans se détacher, la faute à de trop nombreuses pertes de balles, déjà (8 en première période, 15 au total), que les Islandais se faisaient un plaisir de transformer en but (10-10, 23e).

Un bon passage de Dumoulin dans les cages, avec un penalty arrêté, un doublé de Fabregas en pivot et un but de Nyokas permettaient enfin aux hommes d’Onesta de s’offrir un break (14-12, 29e), puis 3 buts dès la reprise (16-13) grâce à N’Guessan, le meilleur Bleu de cette première période. En attaque comme en défense, les Français montraient du mieux par rapport au match de jeudi et semblaient, surtout, dominer tranquillement la rencontre. Et puis patatras.

Edvardsson, enfin efficace après une première période fantomatique (1 arrêt pour lui, 1 pour Gustavsson), commençait à se chauffer, en particulier devant Mahé (0/2 dans le jeu). N’Guessan, toujours lui, maintenait l’écart (18-16, 36e), mais l’attaque tiquait trop. Et comme Palmarsson devenait enfin le joueur délicieux qu’il peut être et marquait par trois fois, les Bleus encaissaient un 6-1 (19-22, 44e) malgré un temps-mort de Dinart. D’un merveilleux kung-fu entre Bonnefond et Dipanda, le Raphaëlois ramenait les siens (21-22, 50e). Inutilement. Car avec deux petits buts marqués dans les 10 dernières minutes, huit en trente minutes, impossible de revenir sur des Islandais sérieux et bien aidés par le bras gauche de Karason à l’arrière (23-25). Et ce même si Omeyer réussissait bien une entrée façon mur dans les cages (3 arrêts d’entrée).

Deux matchs, deux défaites, et le sentiment que cette première étape de la Golden League va se révéler sacrément inutile si les joueurs n'en profitent pas davantage pour travailler. Seul Fabregas, encore précieux en défense et à son avantage en attaque, trace toujours son chemin vers des sommets qu'on ne devine pas encore. Bonnefond, lui, n'a pas été assez vu pour être jugé. Quant aux Nantais (Claire et Tournat), ils attendent toujours leur première minute de jeu à Oslo.

A Oslo, Nadderud Arena (Norvège)
1e étape de la Golden League 2015-2016

FRANCE – ISLANDE : 23 – 25 (Mi-temps : 15-13)

Arbitres : Mmes Arntsen et Roen (NOR). 1387 spectateurs.

Evolution du score : 2-2 (5e), 5-5 (10e), 7-7 (14e), 10-10 (23e), 14-12 (29e), 16-13 (32e), 18-16 (36e), 18-19 (41e), 19-22 (45e), 21-22 (50e), 22-24 (56e), 23-25 (FT).

France.- Gardiens : Dumoulin (51 min, 9 arrêts dt ½ pen) puis Omeyer (cap, 9 min, 3 arrêts). Joueurs de champ : Mahé (2/4 dt 2/2 pen), Barachet (1/3), Narcisse (3/6), N’Guessan (5/6), Guigou (4/5 dt ¾ pen), Fernandez (1/2), O. Nyokas (2/7), Fabregas (2/2), Bonnefond (0/1), Dipanda (2/3), Sorhaindo (1/2). Sélectionneur : C. Onesta.

Islande.- Gardiens : Gustavsson (18 min, 1 arrêt), Edvardsson (42 min, 9 arrêts). Joueurs de champ : Kristjansson (0/1), Palmarsson (4/12), Karason (4/6), Halgrimsson (3/6), Atlason (3/4), Sigurdsson (cap, 4/8), R. Gunnarsson (1/2), Ragnarsson, Konradsson (1/2), Elisson (1/1), Helgason (2/3), Sigurbjörnsson, Olafsson (2/2). Sélectionneur : A. Kristjansson.


EDF M : les Bleus apprennent en perdant 

International

samedi 7 novembre 2015 - © Pierre Menjot

 3 min 54 de lecture

Toujours très diminuée, l’équipe de France a subi une deuxième défaite, samedi, face à l’Islande (23-25). Trop de ballons perdus et d’échecs aux tirs, surtout en seconde période, ont pénalisé les Français. Qui ne sont pas beaucoup plus avancés que jeudi soir.

Vingt matchs que l’équipe de France n’avait pas perdu, soit depuis avril 2014, avant de tomber face au Danemark jeudi. Voilà que les champions du monde ont subi un deuxième revers de rang, ce samedi, battus par une Islande loin d’être géniale mais qui s’est gavée des munitions lâchées par les Bleus en attaque. Forcément, ça fait tache. Oui, Abalo, Kounkoud et Gérard ne sont pas rentrés, diminués par des blessures ou des virus, et il a donc fallu faire sans ailier droit et décaler Dipanda et parfois Barachet dans le coin. Oui, Guigou, Sorhaindo et Omeyer ont passé plus de temps sur le banc que sur le terrain, les deux premiers étant au chômage complet en seconde période, la plus mauvaise ce samedi. Mais pas sûr que les enseignements à tirer de ce match ultra amical (deux exclusions pour 2 minutes chez les Français, dont une seule en défense, aucune chez les Islandais) plaisent à Didier Dinart, plutôt pas content à la fin de la rencontre, et au staff tricolore.

Pendant 30 minutes, pourtant, les Bleus se sont plutôt montrés à leur avantage. Contre une sélection islandaise où Palmarsson faisait un peu n’importe quoi (0/5 au repos), Narcisse, en demi-centre, imprimait le rythme en attaque, terminant souvent sur un bon N’Guessan ou sur Sorhaindo, qui provoquait les penaltys convertis par Guigou. La France menait (4-3 puis 7-6) mais sans se détacher, la faute à de trop nombreuses pertes de balles, déjà (8 en première période, 15 au total), que les Islandais se faisaient un plaisir de transformer en but (10-10, 23e).

Un bon passage de Dumoulin dans les cages, avec un penalty arrêté, un doublé de Fabregas en pivot et un but de Nyokas permettaient enfin aux hommes d’Onesta de s’offrir un break (14-12, 29e), puis 3 buts dès la reprise (16-13) grâce à N’Guessan, le meilleur Bleu de cette première période. En attaque comme en défense, les Français montraient du mieux par rapport au match de jeudi et semblaient, surtout, dominer tranquillement la rencontre. Et puis patatras.

Edvardsson, enfin efficace après une première période fantomatique (1 arrêt pour lui, 1 pour Gustavsson), commençait à se chauffer, en particulier devant Mahé (0/2 dans le jeu). N’Guessan, toujours lui, maintenait l’écart (18-16, 36e), mais l’attaque tiquait trop. Et comme Palmarsson devenait enfin le joueur délicieux qu’il peut être et marquait par trois fois, les Bleus encaissaient un 6-1 (19-22, 44e) malgré un temps-mort de Dinart. D’un merveilleux kung-fu entre Bonnefond et Dipanda, le Raphaëlois ramenait les siens (21-22, 50e). Inutilement. Car avec deux petits buts marqués dans les 10 dernières minutes, huit en trente minutes, impossible de revenir sur des Islandais sérieux et bien aidés par le bras gauche de Karason à l’arrière (23-25). Et ce même si Omeyer réussissait bien une entrée façon mur dans les cages (3 arrêts d’entrée).

Deux matchs, deux défaites, et le sentiment que cette première étape de la Golden League va se révéler sacrément inutile si les joueurs n'en profitent pas davantage pour travailler. Seul Fabregas, encore précieux en défense et à son avantage en attaque, trace toujours son chemin vers des sommets qu'on ne devine pas encore. Bonnefond, lui, n'a pas été assez vu pour être jugé. Quant aux Nantais (Claire et Tournat), ils attendent toujours leur première minute de jeu à Oslo.

A Oslo, Nadderud Arena (Norvège)
1e étape de la Golden League 2015-2016

FRANCE – ISLANDE : 23 – 25 (Mi-temps : 15-13)

Arbitres : Mmes Arntsen et Roen (NOR). 1387 spectateurs.

Evolution du score : 2-2 (5e), 5-5 (10e), 7-7 (14e), 10-10 (23e), 14-12 (29e), 16-13 (32e), 18-16 (36e), 18-19 (41e), 19-22 (45e), 21-22 (50e), 22-24 (56e), 23-25 (FT).

France.- Gardiens : Dumoulin (51 min, 9 arrêts dt ½ pen) puis Omeyer (cap, 9 min, 3 arrêts). Joueurs de champ : Mahé (2/4 dt 2/2 pen), Barachet (1/3), Narcisse (3/6), N’Guessan (5/6), Guigou (4/5 dt ¾ pen), Fernandez (1/2), O. Nyokas (2/7), Fabregas (2/2), Bonnefond (0/1), Dipanda (2/3), Sorhaindo (1/2). Sélectionneur : C. Onesta.

Islande.- Gardiens : Gustavsson (18 min, 1 arrêt), Edvardsson (42 min, 9 arrêts). Joueurs de champ : Kristjansson (0/1), Palmarsson (4/12), Karason (4/6), Halgrimsson (3/6), Atlason (3/4), Sigurdsson (cap, 4/8), R. Gunnarsson (1/2), Ragnarsson, Konradsson (1/2), Elisson (1/1), Helgason (2/3), Sigurbjörnsson, Olafsson (2/2). Sélectionneur : A. Kristjansson.


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