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EDF F : les Bleues en promenade

International

samedi 28 novembre 2015 - © Pierre Menjot

 7 min 44 de lecture

L’équipe de France a aisément pris la mesure de Cuba, samedi, pour son deuxième match de préparation (37-18). Si la prestation a été globalement sérieuse, les Bleues ne peuvent être totalement satisfaites.

LES PLUS

L’entame impeccable
Avec un sept de départ proche de l’équipe type (Houette-Edwige-Bulleux devant, Pineau-Niombla-Lacrabère derrière et Leynaud dans les cages), la France a très vite plié l’affaire. 8-1 après 10 minutes, une défense agressive, des montées de balle saignantes. « On sait que, face à des adversaires plus faibles, il faut faire le boulot d’entrée, souligne Allison Pineau. On a mis de la discipline, du sérieux, pour mettre en place nos systèmes. » L’effort fut similaire en début de seconde période avec une équipe différente (Zaadi et Nze Minko encadrant Pineau à l’arrière, Prouvensier à droite, Foggea dans les cages) qui a infligé un 7-2 en 10 minutes aux Cubaines. Du bon travail, à répéter face « aux adversaires de ce type au Mondial », dixit Alain Portes, comme l’Argentine, et le Congo.

La volonté de monter les balles
C’est une des constantes de cette équipe depuis plusieurs mois : les Bleues courent. Beaucoup même. Et quand l’adversaire perd des ballons (8 à la pause) et replie aussi peu, cela fait d’autant plus de montées de balle que Bulleux, en première période, puis Prouvensier, Dazet et Landre, en seconde, ont converti en buts. « C’est intéressant de voir comme on a couru, apprécie le sélectionneur. Mettre 19 buts à une équipe comme ça, ce n’est pas donné non plus. » Les engagements rapides sont toujours aussi tranchants. Bien sûr, cette volonté de jouer tous les coups à fond amène sa part de déchet. Mais plus les matchs passent, plus les filles d’Alain Portes gagnent en efficacité dans ce secteur. « Ca reste plus facile de marquer en montée de balle qu’en attaque placée, appuie Coralie Lassource. Il faut faire attention dans ces matchs-là, la petite équipe veut toujours accrocher la grosse. Il fallait qu’on s’engage au maximum. »

Le culot des plus jeunes
Alain Portes l’avait annoncé, il allait faire tourner son groupe et lancer les nouvelles. Julie Dazet (31 min de jeu) et Amanda Kolczynski (26 min) ont marqué leurs premiers buts pour leur deuxième sélection ; Lassource a profité de son temps de jeu en attaque pour se montrer (4/6 aux tirs). Et Foggea, après une entame timide (1 arrêt après 13 minutes), s’est fait plaisir en jouant toute la seconde période (11 arrêts à 52%). Leur fraîcheur, leur enthousiasme ont offert un match séduisant malgré l’énorme différence de niveau entre les deux équipes. « J’avais un peu le stress au début, sourit Dazet (photo ci-dessus), et puis j’ai pris confiance. Le chemin est encore long mais ça fait du bien à la tête, ça donne encore plus envie de travailler. Pour le reste, je fais étape par étape, je profite à fond de cette expérience et Alain fera ses choix. »

Un collectif sérieux
Oui, le match s’y prêtait. Mais voir toutes les joueuses entrer sur le terrain avec autant d’envie va compliquer – en bien – la tâche du staff au moment de choisir le groupe qui partira au Mondial (voir plus bas). Au côté des incontournables, celles qui sont amenées à jouer un rôle sont pleinement impliquées, à l’image de Landre, très disponible en pivot, Lévêque (ci-dessus) et Lassource, précieuses en défense, ou Zaadi, capable d’amener son peps par séquences. Et puisque les « nouvelles » se mettent au diapason, cela donne un groupe où la concurrence joue à fond.

LES MOINS

Trop d’échecs aux tirs
Après un match plutôt bon dans l’efficacité face aux Roumaines, les Bleues sont retombées dans leurs travers face aux Cubaines. « On rate beaucoup trop de tirs, peste Portes, et sur des gardiennes qui ne sont pas du top niveau mondial. » « En première mi-temps, on a été surprises par leur gardienne, poursuit Lassource, qui s’en voulait d’avoir manqué un tir très ouvert à l’aile. Ensuite, on a su corriger. Alain (ancien ailier) m’a donné des conseils pour mieux tirer. » Au total, les Françaises ont loupé 18 tirs. Pour une efficacité totale de 56% en attaque (soit un but toutes les deux attaques à peu près).

Bougées dans les duels
En passant en 1-5, la défense française s’est transformée – un peu involontairement – en défense homme à homme. « Ce sont des filles fortes dans le duel, donc on a mis plus d’agressivité pour aller de l’avant et ne pas subir », explique Allison Pineau. Sauf que certaines ont été bien bougées par les gros gabarits cubains. On pinaille un peu, c’est vrai. Mais il faudra se montrer plus costaud face aux adversaires du même type la semaine prochaine.

Ayglon toujours en tribunes, Kanto et Moretto appelées
Blessée au dos, l’arrière nîmoise, indispensable des deux côtés du terrain, est restée en tribunes pour la deuxième fois de suite et ne jouera pas non plus dimanche. « Le seul nœud que j’ai dans le crâne, c’est la blessure de Camille, râle Alain Portes. Elle doit faire des examens complémentaires. » Lesquels impliqueront divers changements dans le groupe, selon que la gauchère soit apte ou pas. Nina Kanto (pivot) et Barbara Moretto (arrière droit) ont été appelées pour compenser cette blessure, ce qui passe le groupe à 21 unités. « Il me faut deux joueuses pour en remplacer une : une qui défend (la Messine), une qui attaque (la Dijonnaise) », reprend Portes. Qui se donne jusqu’à jeudi pour faire ses choix.

L’affluence
1500 personnes à Coubertin. Oui, c’était Cuba. Oui, il n’y a pas la Norvège, le Danemark ou le Brésil pour compléter le tableau. Oui, les attentats du 13 novembre dernier ont peut-être freiné certains. Mais l’équipe de France féminine mérite mieux, à une semaine d’un Mondial, et à 8 mois des Jeux de Rio. Espérons que les tribunes soient mieux garnies ce dimanche.

FRANCE – CUBA
37 – 18 (16-8)
A Coubertin. 1500 spectateurs environ. Arbitres : MMes Christiansen et Hansen.

France.- Gardiennes : Leynaud (cap, 30 min, 8 arrêts dt 0/1 pen) et Foggea (30 min, 11 arrêts). Joueuses de champ : Lassource (4/6), Kolczynski (2/4), Pineau (0/1), Landre (2/3), Dazet (3/4), Zaadi (2/3), Prouvensier (5/7), Houette (4/6 dt 1/2 pen), Bulleux (2/3), Lévêque (3/5 dt 2/3 pen), Edwige (3/4), Nze Minko (3/3), Niombla (3/3 dt 2/2 pen), Lacrabère (1/3). Sélectionneur : A. Portes.

Cuba.- Gardiennes : Guevara (32 min, 5 arrêts dt 1/3 pen) et Mora (5 arrêts dt 0/3 pen). Joueuses de champ : Mesa (1/7), Martinez (1/3), Varanesmustelier (0/1), Salas, Beltran (2/3), Lusson (4/14), Reyes (4/10), Camajo (4/4), Rosabal (0/1), Barrio (0/2), Ramirezmilan, Rizo (2/10). Sélectionneur : J. Hernandez.


La République tchèque espère livrer « une bonne opposition »

Avant d’affronter les Bleues, la République tchèque s’est inclinée face à la Roumanie, samedi (31-26). Les Roumaines l’ont joué tranquille (Ungureanu absente, Neagu utilisée 20 minutes) mais ont pris une bonne pilule de confiance, deux jours après leur défaite face à l’équipe de France. L’affrontement a duré un peu moins d’une période, les Tchèques faisant quasiment jeu égal (12-12, 25e), menées par l’ancienne Miossaise Luzumova (5 buts). Puis un 6-1, à cheval sur les deux périodes, permettait à la Roumanie de se détacher (18-13, 35e). Passé un dernier sursaut tchèque (19-16), Nechita, virevoltante sur son aile droite (9/10), s’est régalée et son équipe s’est envolée (25-18, 45e). « Elles étaient mieux physiquement, nous ont dominé dans les duels, déplore Jan Basny, le sélectionneur tchèque. On a joué avec nos armes mais on a été un peu dépassées. Je ne peux pas être satisfait mais nous avons une équipe jeune, avec des filles qui commencent à ce niveau. »

Face à l’équipe de France, celui qui est aussi entraîneur de Nantes s’attend à affronter une équipe « plus rapide, qui joue moins sur son physique, ce qui n’est pas forcément une bonne chose pour nous ». Mais même si son équipe, pas qualifiée pour le Mondial, n’est pas aussi affûtée que les Bleues, Basny espère « une bonne opposition, pour que les deux équipes puissent travailler, que ça serve à quelque-chose. »

ROUMANIE – REPUBLIQUE TCHEQUE
31 – 26 (16-13)
A Coubertin. Arbitres : Mmes C. et J. Bonaventura.

Roumanie.- Gardiennes : Munteanu (46 min, 12 arrêts dt 0/1 pen) et Petrescu (14 min, 2 arrêts dt 0/1 pen). Joueuses de champ : Szucs (1/1), Pintea (1/4), Nechita (9/10), Neagu (4/6 dt 2/2 pen), Bradeanu (2/6 dt 2/2 pen), Perianu (1/6), Marin, Ardean (1/3), Manea (1/3), Tanasie (2/3), Geiger (3/4), Bucheschi, Vizitiu (4/8), Chiper (2/4). Sélectionneur : T. Ryde.

République tchèque.- Gardiennes : Ranikova (30 min, 7 arrêts dt 0/2 pen) et Mullnerova (30 min, 8 arrêts dt 0/2 pen). Joueuses de champ : Knedlikova (1/2), Severova, Salcakova (3/7), Ruckova (2/2), Rysankova (3/8), Hrbkova (0/3), Luzumova (5/10), Mala (4/5), Hradilova (1/1), Jerabkova (3/11), Adamkova (1/1), Marcikova (2/3), Stellnerova, Weisenbilderova (1/4). Sélectionneur : J. Basny.

EDF F : les Bleues en promenade 

International

samedi 28 novembre 2015 - © Pierre Menjot

 7 min 44 de lecture

L’équipe de France a aisément pris la mesure de Cuba, samedi, pour son deuxième match de préparation (37-18). Si la prestation a été globalement sérieuse, les Bleues ne peuvent être totalement satisfaites.

LES PLUS

L’entame impeccable
Avec un sept de départ proche de l’équipe type (Houette-Edwige-Bulleux devant, Pineau-Niombla-Lacrabère derrière et Leynaud dans les cages), la France a très vite plié l’affaire. 8-1 après 10 minutes, une défense agressive, des montées de balle saignantes. « On sait que, face à des adversaires plus faibles, il faut faire le boulot d’entrée, souligne Allison Pineau. On a mis de la discipline, du sérieux, pour mettre en place nos systèmes. » L’effort fut similaire en début de seconde période avec une équipe différente (Zaadi et Nze Minko encadrant Pineau à l’arrière, Prouvensier à droite, Foggea dans les cages) qui a infligé un 7-2 en 10 minutes aux Cubaines. Du bon travail, à répéter face « aux adversaires de ce type au Mondial », dixit Alain Portes, comme l’Argentine, et le Congo.

La volonté de monter les balles
C’est une des constantes de cette équipe depuis plusieurs mois : les Bleues courent. Beaucoup même. Et quand l’adversaire perd des ballons (8 à la pause) et replie aussi peu, cela fait d’autant plus de montées de balle que Bulleux, en première période, puis Prouvensier, Dazet et Landre, en seconde, ont converti en buts. « C’est intéressant de voir comme on a couru, apprécie le sélectionneur. Mettre 19 buts à une équipe comme ça, ce n’est pas donné non plus. » Les engagements rapides sont toujours aussi tranchants. Bien sûr, cette volonté de jouer tous les coups à fond amène sa part de déchet. Mais plus les matchs passent, plus les filles d’Alain Portes gagnent en efficacité dans ce secteur. « Ca reste plus facile de marquer en montée de balle qu’en attaque placée, appuie Coralie Lassource. Il faut faire attention dans ces matchs-là, la petite équipe veut toujours accrocher la grosse. Il fallait qu’on s’engage au maximum. »

Le culot des plus jeunes
Alain Portes l’avait annoncé, il allait faire tourner son groupe et lancer les nouvelles. Julie Dazet (31 min de jeu) et Amanda Kolczynski (26 min) ont marqué leurs premiers buts pour leur deuxième sélection ; Lassource a profité de son temps de jeu en attaque pour se montrer (4/6 aux tirs). Et Foggea, après une entame timide (1 arrêt après 13 minutes), s’est fait plaisir en jouant toute la seconde période (11 arrêts à 52%). Leur fraîcheur, leur enthousiasme ont offert un match séduisant malgré l’énorme différence de niveau entre les deux équipes. « J’avais un peu le stress au début, sourit Dazet (photo ci-dessus), et puis j’ai pris confiance. Le chemin est encore long mais ça fait du bien à la tête, ça donne encore plus envie de travailler. Pour le reste, je fais étape par étape, je profite à fond de cette expérience et Alain fera ses choix. »

Un collectif sérieux
Oui, le match s’y prêtait. Mais voir toutes les joueuses entrer sur le terrain avec autant d’envie va compliquer – en bien – la tâche du staff au moment de choisir le groupe qui partira au Mondial (voir plus bas). Au côté des incontournables, celles qui sont amenées à jouer un rôle sont pleinement impliquées, à l’image de Landre, très disponible en pivot, Lévêque (ci-dessus) et Lassource, précieuses en défense, ou Zaadi, capable d’amener son peps par séquences. Et puisque les « nouvelles » se mettent au diapason, cela donne un groupe où la concurrence joue à fond.

LES MOINS

Trop d’échecs aux tirs
Après un match plutôt bon dans l’efficacité face aux Roumaines, les Bleues sont retombées dans leurs travers face aux Cubaines. « On rate beaucoup trop de tirs, peste Portes, et sur des gardiennes qui ne sont pas du top niveau mondial. » « En première mi-temps, on a été surprises par leur gardienne, poursuit Lassource, qui s’en voulait d’avoir manqué un tir très ouvert à l’aile. Ensuite, on a su corriger. Alain (ancien ailier) m’a donné des conseils pour mieux tirer. » Au total, les Françaises ont loupé 18 tirs. Pour une efficacité totale de 56% en attaque (soit un but toutes les deux attaques à peu près).

Bougées dans les duels
En passant en 1-5, la défense française s’est transformée – un peu involontairement – en défense homme à homme. « Ce sont des filles fortes dans le duel, donc on a mis plus d’agressivité pour aller de l’avant et ne pas subir », explique Allison Pineau. Sauf que certaines ont été bien bougées par les gros gabarits cubains. On pinaille un peu, c’est vrai. Mais il faudra se montrer plus costaud face aux adversaires du même type la semaine prochaine.

Ayglon toujours en tribunes, Kanto et Moretto appelées
Blessée au dos, l’arrière nîmoise, indispensable des deux côtés du terrain, est restée en tribunes pour la deuxième fois de suite et ne jouera pas non plus dimanche. « Le seul nœud que j’ai dans le crâne, c’est la blessure de Camille, râle Alain Portes. Elle doit faire des examens complémentaires. » Lesquels impliqueront divers changements dans le groupe, selon que la gauchère soit apte ou pas. Nina Kanto (pivot) et Barbara Moretto (arrière droit) ont été appelées pour compenser cette blessure, ce qui passe le groupe à 21 unités. « Il me faut deux joueuses pour en remplacer une : une qui défend (la Messine), une qui attaque (la Dijonnaise) », reprend Portes. Qui se donne jusqu’à jeudi pour faire ses choix.

L’affluence
1500 personnes à Coubertin. Oui, c’était Cuba. Oui, il n’y a pas la Norvège, le Danemark ou le Brésil pour compléter le tableau. Oui, les attentats du 13 novembre dernier ont peut-être freiné certains. Mais l’équipe de France féminine mérite mieux, à une semaine d’un Mondial, et à 8 mois des Jeux de Rio. Espérons que les tribunes soient mieux garnies ce dimanche.

FRANCE – CUBA
37 – 18 (16-8)
A Coubertin. 1500 spectateurs environ. Arbitres : MMes Christiansen et Hansen.

France.- Gardiennes : Leynaud (cap, 30 min, 8 arrêts dt 0/1 pen) et Foggea (30 min, 11 arrêts). Joueuses de champ : Lassource (4/6), Kolczynski (2/4), Pineau (0/1), Landre (2/3), Dazet (3/4), Zaadi (2/3), Prouvensier (5/7), Houette (4/6 dt 1/2 pen), Bulleux (2/3), Lévêque (3/5 dt 2/3 pen), Edwige (3/4), Nze Minko (3/3), Niombla (3/3 dt 2/2 pen), Lacrabère (1/3). Sélectionneur : A. Portes.

Cuba.- Gardiennes : Guevara (32 min, 5 arrêts dt 1/3 pen) et Mora (5 arrêts dt 0/3 pen). Joueuses de champ : Mesa (1/7), Martinez (1/3), Varanesmustelier (0/1), Salas, Beltran (2/3), Lusson (4/14), Reyes (4/10), Camajo (4/4), Rosabal (0/1), Barrio (0/2), Ramirezmilan, Rizo (2/10). Sélectionneur : J. Hernandez.


La République tchèque espère livrer « une bonne opposition »

Avant d’affronter les Bleues, la République tchèque s’est inclinée face à la Roumanie, samedi (31-26). Les Roumaines l’ont joué tranquille (Ungureanu absente, Neagu utilisée 20 minutes) mais ont pris une bonne pilule de confiance, deux jours après leur défaite face à l’équipe de France. L’affrontement a duré un peu moins d’une période, les Tchèques faisant quasiment jeu égal (12-12, 25e), menées par l’ancienne Miossaise Luzumova (5 buts). Puis un 6-1, à cheval sur les deux périodes, permettait à la Roumanie de se détacher (18-13, 35e). Passé un dernier sursaut tchèque (19-16), Nechita, virevoltante sur son aile droite (9/10), s’est régalée et son équipe s’est envolée (25-18, 45e). « Elles étaient mieux physiquement, nous ont dominé dans les duels, déplore Jan Basny, le sélectionneur tchèque. On a joué avec nos armes mais on a été un peu dépassées. Je ne peux pas être satisfait mais nous avons une équipe jeune, avec des filles qui commencent à ce niveau. »

Face à l’équipe de France, celui qui est aussi entraîneur de Nantes s’attend à affronter une équipe « plus rapide, qui joue moins sur son physique, ce qui n’est pas forcément une bonne chose pour nous ». Mais même si son équipe, pas qualifiée pour le Mondial, n’est pas aussi affûtée que les Bleues, Basny espère « une bonne opposition, pour que les deux équipes puissent travailler, que ça serve à quelque-chose. »

ROUMANIE – REPUBLIQUE TCHEQUE
31 – 26 (16-13)
A Coubertin. Arbitres : Mmes C. et J. Bonaventura.

Roumanie.- Gardiennes : Munteanu (46 min, 12 arrêts dt 0/1 pen) et Petrescu (14 min, 2 arrêts dt 0/1 pen). Joueuses de champ : Szucs (1/1), Pintea (1/4), Nechita (9/10), Neagu (4/6 dt 2/2 pen), Bradeanu (2/6 dt 2/2 pen), Perianu (1/6), Marin, Ardean (1/3), Manea (1/3), Tanasie (2/3), Geiger (3/4), Bucheschi, Vizitiu (4/8), Chiper (2/4). Sélectionneur : T. Ryde.

République tchèque.- Gardiennes : Ranikova (30 min, 7 arrêts dt 0/2 pen) et Mullnerova (30 min, 8 arrêts dt 0/2 pen). Joueuses de champ : Knedlikova (1/2), Severova, Salcakova (3/7), Ruckova (2/2), Rysankova (3/8), Hrbkova (0/3), Luzumova (5/10), Mala (4/5), Hradilova (1/1), Jerabkova (3/11), Adamkova (1/1), Marcikova (2/3), Stellnerova, Weisenbilderova (1/4). Sélectionneur : J. Basny.

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