Ligue des champions, tour principal (2e journée).
Une semaine après sa défaite à Baia Mare, Fleury accueille les Russes de Rostov, toujours invaincues et candidates au Final 4. Jamais battues chez elles, les championnes de France comptent « rendre les choses difficiles » à leurs adversaires, comme l’annonce l’ailière Marta Lopez.

Il y a une douzaine de jours, Marta Lopez s’était montrée précieuse, au relais de Maakan Tounkara, pour lancer la révolte de Fleury face à Thüringer (victoire 27-21). Trois jours plus tard, l’internationale espagnole ne s'est guère montrée en 20 minutes de jeu, lors de la défaite fleuryssoise à Baia Mare (31-28), dans un match qui se révélait très important pour la suite, face à un adversaire direct pour les quarts de finale. Ainsi est la saison de la gauchère, plus ou moins utilisée. Cette situation, elle « l’accepte ». Ce n’est de toute façon pas son genre de bouder. Surtout, après une dernière saison où une blessure au dos lui a fait manquer les six derniers mois, elle est prête à tout croquer. A commencer par un sommet européen, dimanche, face à Rostov-Don.

Vous avez eu une semaine complète pour aborder Rostov. C’est plus simple de se préparer dans ces cas-là ?
Après les trois matchs très rapprochés de la semaine dernière, on essaye de se reposer un peu. Et de travailler au mieux le match de Rostov. On cherche à savoir pourquoi on a perdu à Baia Mare, on travaille pour corriger nos erreurs, ne pas les reproduire dimanche.

Qu’est-ce qui a péché en Roumanie ?
On a fait un bon match mais les petits détails coûtent cher en Ligue des champions. On fait une très bonne première mi-temps (Fleury menait 15-13 à la pause, ndlr), puis on commet des erreurs en attaque et de petites fautes en défense qui font que le score change. Ensuite, quand on joue à l’extérieur chez une équipe qui a beaucoup d’expérience, c’est compliqué. Je pense qu’on a quand même fait un grand match, mais l’expérience a pesé.

C’était l’occasion de faire un grand pas vers les quarts de finale. Avez-vous digéré cette défaite ?
Perdre à Baia Mare, c’est grave... mais pas trop non plus (sourire). Il reste le match retour, qu’on doit absolument gagner, c’est vraiment possible. Ensuite, il faut aller chercher quelques points contre les autres, même si c’est compliqué vu les équipes qu’on va affronter.

En restant invaincues à domicile, cela pourrait suffire…
Ce sera difficile. Rostov est une très bonne équipe, qui veut jouer le Final 4 cette année. Elles ont une très bonne demi-centre (Ilina), la gardienne norvégienne Lunde (qui est double championne olympique, quadruple championne d’Europe et championne du monde), deux gauchères qui sont magnifiques (dont l’ailière Managarova). C’est une équipe solide, qui défend très bien, les joueuses évoluent ensemble depuis des années. Elles gagnent à chaque fois, même si ce n’est pas avec un gros écart, car elles savent gérer les dernières minutes.

Les battre, c’est mission impossible ?
On doit essayer de leur rendre les choses difficiles. Il faut faire notre match, faire beaucoup d’efforts, provoquer un peu la chance, puis on verra. L’objectif est de gagner quelques points chez nous. Si à l’extérieur, on sent que les supporters mettent la pression, chez nous c’est le contraire. On prend plus confiance, on essaie de marquer notre territoire. A domicile, tout joue en notre faveur.

L’objectif reste les quarts de finale ?
Oui, on continue avec cet objectif. Après, on verra ce qui se passe mais on garde cette idée. Pour notre première année en Ligue des champions, ce serait très bien de se qualifier. Mais désormais, c’est difficile d’aller chercher les points suffisants pour y parvenir.

Tour principal (2e journée)
FLEURY - ROSTOV
Dimanche 17 janvier à 16h15. Palais des sports d'Orléans.
Arbitres : MM. Mandak et Rudinsky (Slovaquie)