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CAN : Egypte et Tunisie de retour au sommet de l'Afrique ?

International

dimanche 17 janvier 2016 - © Davy Bodiguel

 16 min 0 de lecture

La 22ème édition de la Coupe d'Afrique des Nations débute ce jeudi 21 janvier au Caire. Cette épreuve pour une fois exclusivement masculine met aux prises douze sélections. Parmi elles, Egypte et Tunisie font une nouvelle fois figure de principaux candidats au titre.

Aucune autre équipe hormis le trio Egypte - Algérie - Tunisie n'a gagné la CAN. Et cet opus 2016 joué dans la capitale Egyptienne ne dérogera pas à la règle tant ce trio d'Afrique du Nord paraît au dessus du lot. Un duel à trois se dessine avec en maître de cérémonie des Egyptiens bien décidés à faire un retour fracassant sur le devant de la scène continentale... qui plus est, devant leurs bouillants supporters. Les Pharaons de Marwan Ragab sortent d'une excellente année 2015. On se souvient notamment que Mohamed Amer et ses coéquipiers avaient tenu la dragée haute à l'équipe de France (défaite 24-28) avant de s'imposer face à la République Tchèque et d'accrocher un excellent match nul face à la Suède lors des Mondiaux au Qatar l'an passé. De sacrées références... et fatalement une étiquette de favori de cette CAN collée dans le dos.

LES PHARAONS ATTENDUS AU TOURNANT

Parmi les joueurs vedettes de la sélection Egyptienne, on surveillera les prestations de la "star", Ahmed El Ahmar. Le gaucher du Zamalek (vainqueur de la Ligue des Champions Africaine en 2015) fêtera ses 32 ans durant cette épreuve et sera une nouvelle fois le fer de lance de l'attaque locale. Il avait notamment éclaboussé de tout son talent ce match nul arraché aux Suédois il y a tout juste un an (9 buts à son actif). Cantonné à 20 buts inscrits par une Tunisie intraitable en demi-finale de la dernière CAN, nul doute que les attaquants Egyptiens (Aly Mohamed, Issa ou Ramadan et l'inévitable El Ahmar) ont cette fois-ci plus d'arguments à faire valoir et ne voudront surtout pas s'arrêter aux portes de la finale. Si les observateurs non initiés auront les yeux braqués sur le géant d'Aly Soliman, les plus avertis eux jetteront eux un regard attentif sur la défense Egyptienne : un secteur clé autour d'un Karim Handawy attendu comme "le" rempart infranchissable. Autour de lui, l'arrière-garde des Pharaons, par sa mobilité et son agressivité, peut tirer son épingle de jeu comme elle avait su si bien le faire lors des derniers Mondiaux. Premiers éléments de réponse à l'occasion d'un match d'ouverture explosif face au tenant du titre Algérien.

Les duels du premier tour à suivre :
21 janvier - 15h30 : Algérie - Egypte
23 janvier - 15h00 : Maroc - Algérie
26 janvier - 15h00 : Tunisie - Angola
26 janvier - 17h00 : Egypte - Maroc

UN TENANT DU TITRE... SANS CERTITUDES

Premier adversaire des Egyptiens, l'Algérie plonge d'entrée dans le grand bain. Dans une arène Cairote que l'on devine d'avance surchauffée et un contexte ultra-sécuritaire, les Fenecs ne partiront évidemment pas avec les faveurs du pronostic. Outre la qualité de son rival, l'Algérie doit refaire surface après avoir été confrontée à une année noire : 2015 est d’ores et déjà à oublier. En atteste ce Mondial Qatari cauchemardesque (sept revers en autant de matchs dont deux derniers décevants contre les modestes Chili et Arabie Saoudite). Finie l’ère Zeguili, il aura fallu attendre de nombreux mois avant de connaître un nouveau sélectionneur et de revoir Salah Bouchekriou à la tête de l’équipe nationale assistée d'Hichem Boudrali. L'ancien joueur vedette de la sélection avoue avoir plus peur de l'arbitrage que des Egyptiens eux-mêmes. Avant de rentrer de plain pied dans la fournaise du Caire, les Fenecs ont dû mettre les bouchées doubles durant leur préparation effectuée dans les pays d’ex-Yougoslavie. Sera-ce suffisant pour revenir au même niveau qu’il y a deux ans ? Pas sûr… même si les joueurs d’expérience évoluant à l’étranger (Mokrani, Rahim, Boultif et désormais le Chartrain Sylvain Kieffer) sont encore et toujours là pour stabiliser le groupe.

TUNISIE : NOUET A DU PAIN SUR LA PLANCHE

Jamais l’équipe nationale de Tunisie n’aura connu une transition aussi compliquée : les anciens (Tej, Hmam, Touati et Meganem) ont pris leur retraite laissant aux autres le soin de prendre du galon au lendemain d’un Mondial sans relief. Un changement d’époque… et une nouvelle hiérarchie à mettre en place au sein du groupe. Dans ce nouvel échiquier, les uns prennent leurs responsabilités, les autres ont décidé de passer leur tour… le temps d’une Coupe d’Afrique des Nations : c’est le cas notamment d’Aymen Toumi et de Kamel Alouini qui ne seront pas du voyage en Egypte… (voir l’article sur le retrait d’Aymen Toumi). Tension persistante depuis plusieurs mois, pas facile dans ces conditions pour l’entraîneur Français Sylvain Nouet de créer les conditions d’un sacre Africain… quatre ans après celui glané au Maroc. Dernière information en date… symbole de ces turbulences, la réintégration de Mohamed Soussi, écarté initialement de la liste après une préférence pour le Qatar et finalement réintégré après de plates excuses. Au delà de ces considérations en interne, la Tunisie devrait sans trop de soucis prendre allègrement la tête du groupe B. Dans le cas de figure le plus plausible, les Aigles de Carthage auraient à batailler face à l'Algérie en demi-finale avant de retrouver l'Egypte le lendemain en finale. Bref, un parcours du combattant mais un scénario tellement banal pour le rival attitré du pays hôte.

UN SEUL BILLET POUR LES JEUX OLYMPIQUES

La victoire en finale de la CAN le 31 janvier prochain sera pour le vainqueur l'aboutissement du rêve continental, certes… mais c'est aussi et surtout le seul billet Africain disponible pour s'envoler en août prochain direction le Brésil... et les Jeux Olympiques de Rio. Deux autres billets seront à valider ultérieurement à l'occasion de tournois de qualification mais la mission promet d'être compliquée. A noter enfin que les trois premiers sont qualifiés pour les championnats du monde 2017 qui auront lieu en France.

L'AFRIQUE NOIRE SE CONTENTERA DES ACCESSITS

Reine d'Afrique en 2015 (Ligue des Champions avec Primeiro de Agosto en club et jeux Africains en sélection), l'Angola brille chez les Dames mais peine à exister chez les hommes. 4ème il y a deux ans, la sélection de Luanda serait ravie de revenir en demi-finale… une mission compliquée au vu du calendrier qui l'attend.

Quid de l'Afrique francophone ? Le Sénégal d'Ibrahima Sall ne participera pas à cette édition 2016… place alors au Cameroun, aux deux Congo et au Gabon. A vrai dire, peu de chances pour l'une de ces quatre sélections d'Afrique centrale de passer en demi-finale… la République Démocratique du Congo et le Cameroun offrent le plus de garanties à condition de créer l'osmose dans un groupe où figure des joueurs bien connus dans le championnat Français (Muyembo et Tchinda par exemple côté Camerounais). Dans les coulisses, on retient surtout la proposition du Congo-Brazzaville d'organiser la prochain CAN en 2018 : les Jeux Africains savamment organisés en septembre dernier et la présence remarquée du chef d'état Congolais en Egypte ont pesé de tout leur poids dans la balance. "Ce pays réunit les conditions pour organiser l’une de nos prestigieuses compétitions" a récemment déclaré Mansourou Arémou, le n°1 du handball Africain. La nomination du prochain pays hôte sera rendue le 28 janvier prochain.

En marge des pays d'Afrique Subsaharienne, le Maroc entend lui aller le plus loin possible, pourquoi pas se hisser en demi-finale... niveau qu'il a déjà atteint en 2006 et 2012. A la décharge des Lions de l'Atlas, la sélection Marocaine vieillit peu à peu, ses cadres ont déjà atteint la trentaine : Sayad (36 ans), Idrissi et Ouksir (32 ans)... faute de relève et de rotations, le Maroc doit au mieux gérer ses efforts pour espérer entrer dans le dernier carré de la compétition. Enfin, signalons la présence du Nigéria, de la Libye (présente pour la seconde fois d'affilée malgré une situation chaotique dans le pays) et du Kenya qui réapparait au sein de cette compétition. Trois sélections mineures qui tenteront de jouer crânement leur chance durant ces dix jours de compétition.

Palmarès de la CAN Masculine :

1974

Tunisie

en Tunisie

 

1996

Algérie

au Bénin

1976

Tunisie

en Algérie

 

1998

Tunisie

en Afrique du Sud

1979

Tunisie

au Congo

 

2000

Égypte

en Algérie

1981

Algérie

en Tunisie

 

2002

Tunisie

au Maroc

1983

Algérie

en Égypte

 

2004

Égypte

en Égypte

1985

Algérie

en Tunisie

 

2006

Tunisie

en Tunisie

1987

Algérie

au Maroc

 

2008

Égypte

en Angola

1989

Algérie

en Algérie

 

2010

Tunisie

en Égypte

1991

Égypte

en Égypte

 

2012

Tunisie

au Maroc

1992

Égypte

en Côte d'Ivoire

 

2014

Algérie

en Algérie

1994

Tunisie

en Tunisie

 

 

 

Pour la petite histoire, le trophée de cette compétition 2016 portera le nom du président de la République Populaire du Congo, Denis Sassou-N'Guesso : celui-ci a remis la Coupe le 16 janvier dernier au président de la Confédération Africaine de Handball, Mansourou Arémou. Il a notamment justifié son geste en faisant part de son souhait d'accompagner les efforts de formation et de développement de la CAHB.

CAN : Egypte et Tunisie de retour au sommet de l'Afrique ? 

International

dimanche 17 janvier 2016 - © Davy Bodiguel

 16 min 0 de lecture

La 22ème édition de la Coupe d'Afrique des Nations débute ce jeudi 21 janvier au Caire. Cette épreuve pour une fois exclusivement masculine met aux prises douze sélections. Parmi elles, Egypte et Tunisie font une nouvelle fois figure de principaux candidats au titre.

Aucune autre équipe hormis le trio Egypte - Algérie - Tunisie n'a gagné la CAN. Et cet opus 2016 joué dans la capitale Egyptienne ne dérogera pas à la règle tant ce trio d'Afrique du Nord paraît au dessus du lot. Un duel à trois se dessine avec en maître de cérémonie des Egyptiens bien décidés à faire un retour fracassant sur le devant de la scène continentale... qui plus est, devant leurs bouillants supporters. Les Pharaons de Marwan Ragab sortent d'une excellente année 2015. On se souvient notamment que Mohamed Amer et ses coéquipiers avaient tenu la dragée haute à l'équipe de France (défaite 24-28) avant de s'imposer face à la République Tchèque et d'accrocher un excellent match nul face à la Suède lors des Mondiaux au Qatar l'an passé. De sacrées références... et fatalement une étiquette de favori de cette CAN collée dans le dos.

LES PHARAONS ATTENDUS AU TOURNANT

Parmi les joueurs vedettes de la sélection Egyptienne, on surveillera les prestations de la "star", Ahmed El Ahmar. Le gaucher du Zamalek (vainqueur de la Ligue des Champions Africaine en 2015) fêtera ses 32 ans durant cette épreuve et sera une nouvelle fois le fer de lance de l'attaque locale. Il avait notamment éclaboussé de tout son talent ce match nul arraché aux Suédois il y a tout juste un an (9 buts à son actif). Cantonné à 20 buts inscrits par une Tunisie intraitable en demi-finale de la dernière CAN, nul doute que les attaquants Egyptiens (Aly Mohamed, Issa ou Ramadan et l'inévitable El Ahmar) ont cette fois-ci plus d'arguments à faire valoir et ne voudront surtout pas s'arrêter aux portes de la finale. Si les observateurs non initiés auront les yeux braqués sur le géant d'Aly Soliman, les plus avertis eux jetteront eux un regard attentif sur la défense Egyptienne : un secteur clé autour d'un Karim Handawy attendu comme "le" rempart infranchissable. Autour de lui, l'arrière-garde des Pharaons, par sa mobilité et son agressivité, peut tirer son épingle de jeu comme elle avait su si bien le faire lors des derniers Mondiaux. Premiers éléments de réponse à l'occasion d'un match d'ouverture explosif face au tenant du titre Algérien.

Les duels du premier tour à suivre :
21 janvier - 15h30 : Algérie - Egypte
23 janvier - 15h00 : Maroc - Algérie
26 janvier - 15h00 : Tunisie - Angola
26 janvier - 17h00 : Egypte - Maroc

UN TENANT DU TITRE... SANS CERTITUDES

Premier adversaire des Egyptiens, l'Algérie plonge d'entrée dans le grand bain. Dans une arène Cairote que l'on devine d'avance surchauffée et un contexte ultra-sécuritaire, les Fenecs ne partiront évidemment pas avec les faveurs du pronostic. Outre la qualité de son rival, l'Algérie doit refaire surface après avoir été confrontée à une année noire : 2015 est d’ores et déjà à oublier. En atteste ce Mondial Qatari cauchemardesque (sept revers en autant de matchs dont deux derniers décevants contre les modestes Chili et Arabie Saoudite). Finie l’ère Zeguili, il aura fallu attendre de nombreux mois avant de connaître un nouveau sélectionneur et de revoir Salah Bouchekriou à la tête de l’équipe nationale assistée d'Hichem Boudrali. L'ancien joueur vedette de la sélection avoue avoir plus peur de l'arbitrage que des Egyptiens eux-mêmes. Avant de rentrer de plain pied dans la fournaise du Caire, les Fenecs ont dû mettre les bouchées doubles durant leur préparation effectuée dans les pays d’ex-Yougoslavie. Sera-ce suffisant pour revenir au même niveau qu’il y a deux ans ? Pas sûr… même si les joueurs d’expérience évoluant à l’étranger (Mokrani, Rahim, Boultif et désormais le Chartrain Sylvain Kieffer) sont encore et toujours là pour stabiliser le groupe.

TUNISIE : NOUET A DU PAIN SUR LA PLANCHE

Jamais l’équipe nationale de Tunisie n’aura connu une transition aussi compliquée : les anciens (Tej, Hmam, Touati et Meganem) ont pris leur retraite laissant aux autres le soin de prendre du galon au lendemain d’un Mondial sans relief. Un changement d’époque… et une nouvelle hiérarchie à mettre en place au sein du groupe. Dans ce nouvel échiquier, les uns prennent leurs responsabilités, les autres ont décidé de passer leur tour… le temps d’une Coupe d’Afrique des Nations : c’est le cas notamment d’Aymen Toumi et de Kamel Alouini qui ne seront pas du voyage en Egypte… (voir l’article sur le retrait d’Aymen Toumi). Tension persistante depuis plusieurs mois, pas facile dans ces conditions pour l’entraîneur Français Sylvain Nouet de créer les conditions d’un sacre Africain… quatre ans après celui glané au Maroc. Dernière information en date… symbole de ces turbulences, la réintégration de Mohamed Soussi, écarté initialement de la liste après une préférence pour le Qatar et finalement réintégré après de plates excuses. Au delà de ces considérations en interne, la Tunisie devrait sans trop de soucis prendre allègrement la tête du groupe B. Dans le cas de figure le plus plausible, les Aigles de Carthage auraient à batailler face à l'Algérie en demi-finale avant de retrouver l'Egypte le lendemain en finale. Bref, un parcours du combattant mais un scénario tellement banal pour le rival attitré du pays hôte.

UN SEUL BILLET POUR LES JEUX OLYMPIQUES

La victoire en finale de la CAN le 31 janvier prochain sera pour le vainqueur l'aboutissement du rêve continental, certes… mais c'est aussi et surtout le seul billet Africain disponible pour s'envoler en août prochain direction le Brésil... et les Jeux Olympiques de Rio. Deux autres billets seront à valider ultérieurement à l'occasion de tournois de qualification mais la mission promet d'être compliquée. A noter enfin que les trois premiers sont qualifiés pour les championnats du monde 2017 qui auront lieu en France.

L'AFRIQUE NOIRE SE CONTENTERA DES ACCESSITS

Reine d'Afrique en 2015 (Ligue des Champions avec Primeiro de Agosto en club et jeux Africains en sélection), l'Angola brille chez les Dames mais peine à exister chez les hommes. 4ème il y a deux ans, la sélection de Luanda serait ravie de revenir en demi-finale… une mission compliquée au vu du calendrier qui l'attend.

Quid de l'Afrique francophone ? Le Sénégal d'Ibrahima Sall ne participera pas à cette édition 2016… place alors au Cameroun, aux deux Congo et au Gabon. A vrai dire, peu de chances pour l'une de ces quatre sélections d'Afrique centrale de passer en demi-finale… la République Démocratique du Congo et le Cameroun offrent le plus de garanties à condition de créer l'osmose dans un groupe où figure des joueurs bien connus dans le championnat Français (Muyembo et Tchinda par exemple côté Camerounais). Dans les coulisses, on retient surtout la proposition du Congo-Brazzaville d'organiser la prochain CAN en 2018 : les Jeux Africains savamment organisés en septembre dernier et la présence remarquée du chef d'état Congolais en Egypte ont pesé de tout leur poids dans la balance. "Ce pays réunit les conditions pour organiser l’une de nos prestigieuses compétitions" a récemment déclaré Mansourou Arémou, le n°1 du handball Africain. La nomination du prochain pays hôte sera rendue le 28 janvier prochain.

En marge des pays d'Afrique Subsaharienne, le Maroc entend lui aller le plus loin possible, pourquoi pas se hisser en demi-finale... niveau qu'il a déjà atteint en 2006 et 2012. A la décharge des Lions de l'Atlas, la sélection Marocaine vieillit peu à peu, ses cadres ont déjà atteint la trentaine : Sayad (36 ans), Idrissi et Ouksir (32 ans)... faute de relève et de rotations, le Maroc doit au mieux gérer ses efforts pour espérer entrer dans le dernier carré de la compétition. Enfin, signalons la présence du Nigéria, de la Libye (présente pour la seconde fois d'affilée malgré une situation chaotique dans le pays) et du Kenya qui réapparait au sein de cette compétition. Trois sélections mineures qui tenteront de jouer crânement leur chance durant ces dix jours de compétition.

Palmarès de la CAN Masculine :

1974

Tunisie

en Tunisie

 

1996

Algérie

au Bénin

1976

Tunisie

en Algérie

 

1998

Tunisie

en Afrique du Sud

1979

Tunisie

au Congo

 

2000

Égypte

en Algérie

1981

Algérie

en Tunisie

 

2002

Tunisie

au Maroc

1983

Algérie

en Égypte

 

2004

Égypte

en Égypte

1985

Algérie

en Tunisie

 

2006

Tunisie

en Tunisie

1987

Algérie

au Maroc

 

2008

Égypte

en Angola

1989

Algérie

en Algérie

 

2010

Tunisie

en Égypte

1991

Égypte

en Égypte

 

2012

Tunisie

au Maroc

1992

Égypte

en Côte d'Ivoire

 

2014

Algérie

en Algérie

1994

Tunisie

en Tunisie

 

 

 

Pour la petite histoire, le trophée de cette compétition 2016 portera le nom du président de la République Populaire du Congo, Denis Sassou-N'Guesso : celui-ci a remis la Coupe le 16 janvier dernier au président de la Confédération Africaine de Handball, Mansourou Arémou. Il a notamment justifié son geste en faisant part de son souhait d'accompagner les efforts de formation et de développement de la CAHB.

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