Si l’Espagne a fait le boulot face à la Hongrie, le Danemark en concédant le match nul face à la Suède s’est peut-être mis en danger. Même sans jouer, l’Allemagne reste en vie dans ce groupe II et aura sa destinée demain face au Danemark.
Le Danemark se met dans le pétrin
Bien qu’ayant mené pendant 59 minutes le match, le Danemark a craqué dans les derniers instants, concédant le nul sur le fil à une Suède qui n’a jamais rien lâché malgré son élimination actée. En perdant un peu les pédales dans les deux dernières minutes, loupant des occasions de tuer le match, perdant une balle à 1 minute de la fin, les Danois ont donné l’occasion à la Suède d’égaliser par Mattias Zachrisson à 8 secondes de la fin. Coup dur, car avec les deux points, le Danemark avait son billet pour les demi-finales. Maintenant il va falloir remettre cela demain face à l’Allemagne pour à minima décrocher un nul et ainsi ne pas être à la merci du résultat du Russie – Espagne qui suivra. Même si l’Allemagne est plus qu’handicapée avec les blessures des deux Kielers, Christian Dissinger et surtout Steffen Weinhold, véritable homme de base de la Mannschaft depuis le début de la compétition, un match reste un match, surtout face à cette équipe allemande très réaliste et qui est plus qu’à l’écoute de Dadur Sigurdson, l’homme de base du renouveau de l’équipe nationale allemande.
L'Espagne fait le boulot
Seule la victoire est belle, dit-on souvent ! Encore une fois cet adage s’est vérifié pour une Rioja qui aura plus que pioché pendant 60 minutes face à une Hongrie pourtant logiquement démobilisée. Sauf que dans cette équipe de Hongrie il reste de sacrés clients, à commencer par un Laszlo Nagy qui ne connaît rien de mieux que les Espagnols puisqu’il a même failli jouer pour les rouges et jaunes quand il était au Barca. Et la légende hongroise a clairement rappelé qu’il restait un des très grands joueurs au monde capable de faire tout ou presque dans un match. 9/9 et 6 passes décisives, et même si il aura perdu un peu trop de ballon, le capitaine de la Hongrie a survolé les débats et heureusement que les Canellas (Photo de dessus), Garcia, Entrerrios et le fils du coach de Hongrie, Alex Dushebaev, ont réussi à répondre à la classe du gaucher de Veszprém. C’est d’ailleurs lui le gaucher né en Espagne qui va arriver à faire basculer la rencontre en signant le +2 à une minute de la fin, laissant Valero Rivera le soin de clôturer pour de bon ce match. Reste maintenant à l’Espagne à valider sa qualification dans le dernier carré en dominant la Russie, ce qui là encore pourrait ne pas être si simple que cela.