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CDL F: Nice s'invite au Final Four

Coupe LFH

mercredi 27 janvier 2016 - © Pierre Menjot

 5 min 12 de lecture

Les Azuréennes ont réussi la performance de s'imposer à Nîmes (31-24), mercredi, et créent la seule surprise des quarts de finale. Elles s'invitent au Final 4 de Trélazé (26 et 27 mars) en compagnie de Fleury, Metz et Issy-Paris, qui a eu très chaud face à Besançon.

Nice a saisi l'opportunité
C'est un Nîmes fatigué par l'enchaînement des matchs et privé de Chebbah, Ayglon et Dancette qui s'est présenté face à Nice ce mercredi. Les Azuréennes ne se sont pas fait prier pour sauter sur l'occasion et remporter leur première victoire à l'extérieur depuis septembre (hors Coupe de France). Avec Bulleux en position inhabituelle d'arrière, les Gardoises ont fait le match pendant un quart d'heure (7-6). Avant de craquer face aux assauts répétés de Hornyak, Rocha et Lacrabère, qui passaient un 6-0 en même pas cinq minutes (7-12, 19e). Nice conservait son avance jusqu'à ce que Bulleux et Jericek (13 buts à elles deux) ramènent Nîmes à deux longueurs (15-17, 35e). Mais avec une Darleux excellente dans ses buts (16 arrêts) et un duo Lacrabère-Rocha toujours intenable, l'OGCN reprenait aussitôt ses aises (16-22, 43e).

Malgré un nouveau retour de Goïorani et des siennes (23-27, 55e), Nice voulait trop cette qualification pour lâcher et terminait finalement sur un 4 à 1. Vainqueurs d'Issy-Paris en Championnat il y a une semaine, qualifiées en quart de finale de la Coupe de France et désormais pour le Final 4 de la Coupe de la Ligue, les Sudistes voient une fin de saison pleine d'enjeux. Elles seront certainement outsiders, fin mars, à Trélazé. Un vrai poil à gratter, surtout, pour leurs futures adversaires.

Issy-Paris revient de très loin
Il n'y avait pas grand monde pour pronostiquer une qualification parisienne au quart d'heure de jeu. Avec une Gabriel impressionnante (8 arrêts à 53%), des contre-attaques efficaces, un jeu collectif toujours plaisant et, surtout, un adversaire totalement méconnaissable, Besançon dominait largement (3-10, 16e) et, malgré un léger réveil de l'attaque locale, menait tranquillement sa barque jusqu'à la pause (8-14). « On a perdu de vue ce qu'on devait faire, souffle Armelle Attingré. Oui, on est fatiguées, les déplacements s'enchaînent et on puise dans nos réserves, mais on doit jouer plus avec notre tête. En première mi-temps, elles ont récité leur jeu, elles nous ont fait courir. » Et puis tout a changé après la pause.

D'abord plaisant, le match est devenu une vraie bouillie, entre tirs loupés (dont beaucoup à côté), pertes de balle et deux minutes, parfois sévères d'ailleurs. « Cinq minutes d'inattention, on relâche un peu la pression et elles reprennent confiance », souffle Catherine Gabriel. Car dans cette médiocrité ambiante, Attingré apportait la lumière en multipliant les arrêts (10 à 63% en seconde période !) et son équipe grignotait (13-16, 40e puis 16-18, 45e). Trop d'occasions manquées permettaient aux Bisontines de garder leur avantage (18-21, 49e). Hanna Oftedal, d'un tir en pleine lucarne, rapprochait les locales à -1 (20-21, 51e), Dazet remettait le compteur à +2 (20-22). Plus solide en défense, Issy-Paris égalisait enfin sur un pénalty de Zalewski (22-22, 57e) et Jovanovic, d'un superbe schwenker, plaçait son équipe aux commandes pour la première fois du match (59e). La seule, mais la plus importante, puisque le score ne bougeait plus jusqu'au bout. « C'est une déception, une déception (elle répète quatre fois), lâche Gabriel. On est allé chercher notre qualification en quart aux tirs au but à Toulon, là on est arrivé guerrières et voilà... » « On n'a pas bien défendu et, surtout, on ne gère pas bien nos supériorités numériques, c'est le plus grave, regrette Jessica Alonso (ci-dessous). A la fin, on perd d'un but et c'est la merde. »

Dernière équipe française engagée sur quatre tableaux, Issy-Paris ne se refuse rien malgré un effectif qui s'amenuise. « Pourquoi pas un titre ? Ce serait bien, répond Attingré. Moi, j'ai envie des titres, comme beaucoup de filles ici après les finales perdues ces dernières années. Même si ça va être compliqué. » Pour l'instant, le vice-champion de France s'en sort avec sa défense et ses jeunes, à l'image de Melvine Deba (18 ans) et Déborah Lassource (16 ans) ce mercredi. La réception de Metz, leader du Championnat, dimanche, sera une autre affaire tout aussi compliqué.

Vite fait, bien fait pour Fleury
Quatre jours après son élimination surprise en Coupe de France, Fleury s'est montré très sérieux. Pour la réception de Dijon, le tenant du titre a réussi une entame parfaite : 5-0 après 7 minutes de jeu. Et l'affaire était pliée... Car ensuite, les Bourguignonnes, bien que volontaires, n'ont jamais pu revenir à moins de trois buts (5-2), d'autant qu'une nouvelle accélération loirétaine les envoyait dans les cordes (12-5, 18e), avec une Bruneau remarquable (5/5 en première période, photo ci-dessus). La suite permettait à Frédéric Bougeant de faire tourner son effectif tout en creusant un écart qui atteint 11 buts au final (34-23). Du travail bien fait.

Metz après la pause
Opposé à des Nantaises qui lui avaient donné une sacrée sueur froide en LFH, à l'automne (34-33), Metz a éprouvé moins de difficultés pour l'emporter (30-22) et compléter le carré final angevin. Les coéquipières d'Ana Gros, royale en première période (8 buts, 10/16 au final) ont procédé sur le même mode opératoire qu'en Coupe de France, face à Dijon. Une mi-temps pour installer son jeu (10-6 à la 20ème, 14-14 à la 30ème), une autre pour ratiboiser les visiteuses à grands coups de montée de balle et de parades de Marina Rajcic (8/16, dont 2/2 penaltys). « On a su imposer notre rythme, et Nantes a craqué, apprécie Marion Maubon. On a mis un peu de temps à se mettre dedans. Mais une fois lancées, c'était parti. On se sent toujours bien physiquement. L'objectif reste toujours de gagner tous les matches. » Jovana Stoiljkovic (4/8) et les Ligériennes ont plafonné à huit réalisations dans la seconde demi-heure, et surtout terminé en en encaissant six à la file (24-21, 49ème puis 30-21, 60ème). 

Résultats

Nîmes - Nice, 24-31

Issy-Paris - Besançon, 23-22

Fleury - Dijon, 34-23

Metz - Nantes, 30-22

Statistiques à venir...

Laurent Hoppe (à Metz) et

CDL F: Nice s'invite au Final Four 

Coupe LFH

mercredi 27 janvier 2016 - © Pierre Menjot

 5 min 12 de lecture

Les Azuréennes ont réussi la performance de s'imposer à Nîmes (31-24), mercredi, et créent la seule surprise des quarts de finale. Elles s'invitent au Final 4 de Trélazé (26 et 27 mars) en compagnie de Fleury, Metz et Issy-Paris, qui a eu très chaud face à Besançon.

Nice a saisi l'opportunité
C'est un Nîmes fatigué par l'enchaînement des matchs et privé de Chebbah, Ayglon et Dancette qui s'est présenté face à Nice ce mercredi. Les Azuréennes ne se sont pas fait prier pour sauter sur l'occasion et remporter leur première victoire à l'extérieur depuis septembre (hors Coupe de France). Avec Bulleux en position inhabituelle d'arrière, les Gardoises ont fait le match pendant un quart d'heure (7-6). Avant de craquer face aux assauts répétés de Hornyak, Rocha et Lacrabère, qui passaient un 6-0 en même pas cinq minutes (7-12, 19e). Nice conservait son avance jusqu'à ce que Bulleux et Jericek (13 buts à elles deux) ramènent Nîmes à deux longueurs (15-17, 35e). Mais avec une Darleux excellente dans ses buts (16 arrêts) et un duo Lacrabère-Rocha toujours intenable, l'OGCN reprenait aussitôt ses aises (16-22, 43e).

Malgré un nouveau retour de Goïorani et des siennes (23-27, 55e), Nice voulait trop cette qualification pour lâcher et terminait finalement sur un 4 à 1. Vainqueurs d'Issy-Paris en Championnat il y a une semaine, qualifiées en quart de finale de la Coupe de France et désormais pour le Final 4 de la Coupe de la Ligue, les Sudistes voient une fin de saison pleine d'enjeux. Elles seront certainement outsiders, fin mars, à Trélazé. Un vrai poil à gratter, surtout, pour leurs futures adversaires.

Issy-Paris revient de très loin
Il n'y avait pas grand monde pour pronostiquer une qualification parisienne au quart d'heure de jeu. Avec une Gabriel impressionnante (8 arrêts à 53%), des contre-attaques efficaces, un jeu collectif toujours plaisant et, surtout, un adversaire totalement méconnaissable, Besançon dominait largement (3-10, 16e) et, malgré un léger réveil de l'attaque locale, menait tranquillement sa barque jusqu'à la pause (8-14). « On a perdu de vue ce qu'on devait faire, souffle Armelle Attingré. Oui, on est fatiguées, les déplacements s'enchaînent et on puise dans nos réserves, mais on doit jouer plus avec notre tête. En première mi-temps, elles ont récité leur jeu, elles nous ont fait courir. » Et puis tout a changé après la pause.

D'abord plaisant, le match est devenu une vraie bouillie, entre tirs loupés (dont beaucoup à côté), pertes de balle et deux minutes, parfois sévères d'ailleurs. « Cinq minutes d'inattention, on relâche un peu la pression et elles reprennent confiance », souffle Catherine Gabriel. Car dans cette médiocrité ambiante, Attingré apportait la lumière en multipliant les arrêts (10 à 63% en seconde période !) et son équipe grignotait (13-16, 40e puis 16-18, 45e). Trop d'occasions manquées permettaient aux Bisontines de garder leur avantage (18-21, 49e). Hanna Oftedal, d'un tir en pleine lucarne, rapprochait les locales à -1 (20-21, 51e), Dazet remettait le compteur à +2 (20-22). Plus solide en défense, Issy-Paris égalisait enfin sur un pénalty de Zalewski (22-22, 57e) et Jovanovic, d'un superbe schwenker, plaçait son équipe aux commandes pour la première fois du match (59e). La seule, mais la plus importante, puisque le score ne bougeait plus jusqu'au bout. « C'est une déception, une déception (elle répète quatre fois), lâche Gabriel. On est allé chercher notre qualification en quart aux tirs au but à Toulon, là on est arrivé guerrières et voilà... » « On n'a pas bien défendu et, surtout, on ne gère pas bien nos supériorités numériques, c'est le plus grave, regrette Jessica Alonso (ci-dessous). A la fin, on perd d'un but et c'est la merde. »

Dernière équipe française engagée sur quatre tableaux, Issy-Paris ne se refuse rien malgré un effectif qui s'amenuise. « Pourquoi pas un titre ? Ce serait bien, répond Attingré. Moi, j'ai envie des titres, comme beaucoup de filles ici après les finales perdues ces dernières années. Même si ça va être compliqué. » Pour l'instant, le vice-champion de France s'en sort avec sa défense et ses jeunes, à l'image de Melvine Deba (18 ans) et Déborah Lassource (16 ans) ce mercredi. La réception de Metz, leader du Championnat, dimanche, sera une autre affaire tout aussi compliqué.

Vite fait, bien fait pour Fleury
Quatre jours après son élimination surprise en Coupe de France, Fleury s'est montré très sérieux. Pour la réception de Dijon, le tenant du titre a réussi une entame parfaite : 5-0 après 7 minutes de jeu. Et l'affaire était pliée... Car ensuite, les Bourguignonnes, bien que volontaires, n'ont jamais pu revenir à moins de trois buts (5-2), d'autant qu'une nouvelle accélération loirétaine les envoyait dans les cordes (12-5, 18e), avec une Bruneau remarquable (5/5 en première période, photo ci-dessus). La suite permettait à Frédéric Bougeant de faire tourner son effectif tout en creusant un écart qui atteint 11 buts au final (34-23). Du travail bien fait.

Metz après la pause
Opposé à des Nantaises qui lui avaient donné une sacrée sueur froide en LFH, à l'automne (34-33), Metz a éprouvé moins de difficultés pour l'emporter (30-22) et compléter le carré final angevin. Les coéquipières d'Ana Gros, royale en première période (8 buts, 10/16 au final) ont procédé sur le même mode opératoire qu'en Coupe de France, face à Dijon. Une mi-temps pour installer son jeu (10-6 à la 20ème, 14-14 à la 30ème), une autre pour ratiboiser les visiteuses à grands coups de montée de balle et de parades de Marina Rajcic (8/16, dont 2/2 penaltys). « On a su imposer notre rythme, et Nantes a craqué, apprécie Marion Maubon. On a mis un peu de temps à se mettre dedans. Mais une fois lancées, c'était parti. On se sent toujours bien physiquement. L'objectif reste toujours de gagner tous les matches. » Jovana Stoiljkovic (4/8) et les Ligériennes ont plafonné à huit réalisations dans la seconde demi-heure, et surtout terminé en en encaissant six à la file (24-21, 49ème puis 30-21, 60ème). 

Résultats

Nîmes - Nice, 24-31

Issy-Paris - Besançon, 23-22

Fleury - Dijon, 34-23

Metz - Nantes, 30-22

Statistiques à venir...

Laurent Hoppe (à Metz) et

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