Samira Rocha, l’arme à gauche

LBE

vendredi 5 février 2016 - © Pierre Menjot

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Présentation de la 15° Journée de LFH.
Demi-finaliste des deux Coupes nationales, en lice pour une qualification en play-offs, l’OGC Nice va bien en 2016. Et si le retour de Cléopâtre Darleux y est pour beaucoup, la championne du monde brésilienne, enfin libérée de ses blessures, apporte un équilibre nécessaire.

C’est certain qu’à côté de Cléopâtre Darleux, talentueuse, souriante, adorée du public et déjà candidate au titre de meilleure joueuse du mois de janvier, le reste passe au second plan. Et pourtant. Si Nice va mieux en ce début 2016, avec une qualification en demi-finale de la Coupe de la Ligue glanée à Nîmes, une autre en demi-finale de Coupe de France arrachée contre Nantes, et un succès face à Issy-Paris en Championnat, il le doit, bien sûr, à son collectif. Qui est autrement plus équilibré depuis quatre semaines. Jusqu’ici, l’attaque niçoise penchait outrageusement à droite et le bras armé de Lacrabère, ou dans l’axe central avec des demi-centres très portées sur le tir et des pivots solides. Le retour de Samira Rocha, de son poing rageur et de ses tatouages sur les parquets ne peut être minimisé.

Il y a ses performances, bien sûr. Sept buts face à Issy-Paris, cinq à Nîmes, autant en Coupe à Rochechouart. Son importance dans le jeu, elle qui est capable de jouer une heure. Son expérience (elle vient de fêter ses 27 ans), au sein d’un collectif très jeune derrière le 7 majeur. Et son esprit guerrier, donc, qui lui a permis de surmonter les longues semaines loin des terrains cette saison. « J’étais blessée au tibia, j’avais même du mal à marcher », se souvient la Brésilienne, déjà blessée à plusieurs reprises les deux précédents exercices à Mios-Bègles puis à Nice. Cette saison, elle ne dispute son premier match que le 6 novembre face à Dijon. « Trop tôt. » Elle rechute. Adieu le Mondial alors qu’elle espérait défendre son titre de championne du monde avec le Brésil. « Un mal pour un bien, veut croire Rocha. Ça m’a permis de travailler seule pour revenir à 100%. Et de rentrer au Brésil voir ma famille, mes amis, me régénérer pendant les fêtes. » Depuis, ses bonnes résolutions ont visiblement payé, pour preuve sa moyenne de buts (3,3) et son pourcentage (62), les meilleurs de sa carrière française. « Je me sens bien, l’équipe va bien, on a appris à se connaître avec les nouvelles joueuses qui sont arrivées cet été. Maintenant ça se passe bien, on est contentes mais on prend vraiment match après match en espérant tous les gagner, sans voir trop loin. »

Le prochain emmènera les Azuréennes à Nantes, déjà dominé cette semaine en Coupe, dans une rencontre aux allures de 8e de finale, puisque les deux équipes se disputent le dernier billet pour les play-offs. Un succès lancerait alors définitivement cette équipe en fin de cycle (voir plus bas) vers des derniers mois plein d’enjeu, et Samira Rocha vers un été 2016 qu’elle espère radieux, avec en point d’orgue les Jeux olympiques chez elle, à Rio. « Un titre avec l'équipe cette année, bien sûr ce serait très bien pour nous. Et ensuite, il y aura les Jeux. On a un stage en mars avec le Brésil, on va se retrouver à Hypo (en Autriche, ndlr) et affronter la Norvège. On va se préparer, commencer la dernière ligne droite vers le tournoi olympique. On vise une médaille, c’est sûr, après on verra quel métal. Oui, un titre avec Nice et une médaille au Brésil, ce serait merveilleux. Ah, et que je ne me blesse plus cette année aussi (sourire). » Samira Rocha le sait, ses blessures l’ont tellement ralenti depuis six mois que sa préparation à elle a déjà débuté.

Un avenir entre la France et le Brésil
On l’a dit, aucune des joueuses de Nice en fin de contrat à Nice (Daquin, Darleux, Edwige, Knutsdottir) ne va prolonger sur la Côte d’Azur. Lacrabère s’est déjà engagée avec le Vardar Skopje (Macédoine). De son côté, Samira Rocha « aimerait bien rester en France si je trouve un club ». Son absence lors des cinq premiers mois de la saison ne l’a pas aidée à se faire remarquer, mais elle ne désespère pas de rester dans un pays qu’elle apprécie, même si elle n’en maîtrise pas tout à fait la langue. En attendant, la championne du monde 2013 ne s’inquiète pas outre mesure. « Si je ne trouve pas en France, c’est clair, je rentre au Brésil, affirme-t-elle. Cela me fera du bien de revoir ma famille, mes amis, de recharger les batteries. Et je reviendrai peut-être au bout de six mois ! C’est simple : si je trouve un club en France c’est bien, si je ne trouve pas et que je rentre au Brésil, c’est bien aussi ! »

Issy-Paris veut se reprendre

Dans les autres rencontres, Issy-Paris s’attend à un nouveau déplacement périlleux à Besançon, une équipe qu’il a déjà dominée deux fois cette saison à domicile, à chaque fois d’un but en étant mené largement. Les vice-championnes de France vont-elles refaire le coup ? Cette fois, leurs batteries semblent très usées et l’histoire s’annonce bien différente chez des Bisontines en bonne forme. Metz et Nîmes vont jouer une revanche, trois jours après un match de Coupe de France remporté aux tirs au but par les Lorraines. A voir si les filles de Manu Mayonnade répondront mieux aux problèmes posés par la défense gardoise mercredi. Enfin, Fleury accueillera Dijon mercredi prochain en clôture de cette journée.

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NANTES LOIRE ATLANTIQUE HB - OGC NICE COTE D'AZUR HANDBALL

Pronostic : Nantes

Date et Heure :
Le 06/02/2016 A 20:30:00
Lieu :
LE VIGNEAU
BD SALAVADOR ALLIENDE
ST HERBLAIN

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METZ HANDBALL - HANDBALL CERCLE NIMES

Pronostic : Metz

Date et Heure :
Le 07/02/2016 A 17:00:00
Lieu :
Les Arènes
5 , avenue Louis le Débonnaire
METZ

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FLEURY LOIRET HANDBALL - CERCLE DIJON BOURGOGNE 21