bandeau handzone

CDLL M: PSG - Montpellier, l'affiche rêvée d'une finale

Coupe LNH

samedi 12 mars 2016 - © Yves Michel

 7 min 17 de lecture

L'affiche satisfait les organisateurs de la 15ème édition de la Coupe de la Ligue. Ce dimanche, Montpellier, le taulier de l'Arena, 9 fois vainqueur de l'épreuve accueillera le PSG, leader du championnat de France qui lui, ne l'a jamais remportée.
 
par Yves MICHEL

Le PSG en démonstration

Du courage, c'est à peu près tout ce qu'a pu opposer Toulouse dans sa 1ère demi-finale face à Paris. En panne d'efficacité en attaque et trop tendres en défense, les hommes de Philippe Gardent ont subi la loi d'une équipe bien en place, très fluide dans le jeu et propre dans la finition. Le PSG n'a vraiment pas eu à forcer son talent pour faire la différence. En à peine 5 minutes, la cause était entendue (1-6). L'addition va se corsée au fil du temps. Huit buts d'avance à la 13ème, douze à la 23ème, Toulouse va contenir l'hémorragie en fin de 1er acte, lorsque le mal était irrémédiablement fait (15-24 à la pause). Incapable d'évoluer sur la largeur du terrain, le Fénix n'a rivalisé dans aucun secteur de jeu, "Titi" Omeyer se montrant également intraitable sur certaines intentions (9 arrêts lors de ces 30 premières minutes - 15 sur la totalité).

Que dire de l'entame au retour des vestiaires ? Elle se fera sur des bases identiques à la 1ère mi-temps. Un Fénix toujours en souffrance dans son jeu placé, rendant des ballons de contre à un adversaire parisien qui ne va pas oublier de les bonifier. Si bien que le trou déjà creusé à la pause, va prendre des allures d'un fossé impossible à combler (19-33 à la 40ème et seize buts d'écart huit minutes plus tard). Malgré un bon Maxime Gilbert qui sera le seul côté toulousain à sortir la tête de l'eau, la mainmise du PSG va se confirmer et se maintenir jusqu'à la fin (31-45). « On était venu pour prendre du plaisir et surtout ne pas passer pour des abrutis, on s’est bien fait chier et on est passé pour des cons, analysera sans nuance Valentin Porte au micro de beIN. Par rapport à ce qu’on a produit, c’est une honte pour nous, pour le public, pour tout le monde. C’est sûr que Paris a été monstrueux mais nous, nous avons été des spectateurs.»  Même si Paris était donné favori, Toulouse a joué à l'économie notamment en 1ère période, souvent à contretemps. Et comme si la correction au tableau d'affichage ne suffisait pas, Rémi Calvel coupable dans les 30 dernières secondes d'une agression aussi idiote que dangereuse sur Jeffrey M'Tima a écopé d'un carton rouge amplement mérité et qui pourrait avoir quelques conséquences en commission de discipline.

Pour le PSG, tout est bénéfice, "Noka" Serdarusic a fait tourner l'ensemble de son effectif qui à l'image de Luc Abalo et de Mikkel Hansen (8 buts chacun) a répondu présent et le pronostic lui sera encore favorable ce dimanche en finale contre Montpellier (à l'Aréna de Montpellier à 16h00 sur beIN Sports 3).



Nedim Rémili confirmé au... PSG. Nous l'avions évoqué sur Handzone, il y a quelques jours lorsque Nédim Rémili avait survolé la rencontre pourtant perdue par Créteil face à Nantes. C'est son entraîneur Christophe Mazel qui ce samedi, pressé par les questions du sémillant Thomas Villechaize de beIN a reconnu que le jeune arrière droit prenait le chemin de Paris. « Ça semble se décider, a affirmé le coach qui vient de prolonger son aventure cristolienne de trois ans supplémentaires. C’est une très bonne chose pour lui mais c’est dommage pour l’équipe. Mais on ne va pas se lamenter, on va reconstruire. » Il va y avoir embouteillage sur le côté droit de la base arrière parisienne avec Luka Stepancic arrivant de Zagreb et Xavier Barachet qui s'est gravement blessé cette semaine au genou et qui ne pourra pas éviter l'opération.



Montpellier, plus complet passe à l'expérience

Inévitablement, la 2ème demi-finale entre Nantes et Montpellier s'annonçait plus serrée. Et elle l'a été même si côté effectif ligérien, Feliho, Derot, Claire et Salinas manquaient à l'appel. Devant leur public, les Héraultais conduits par Diego Simonet et sécurisés par Vincent Gérard vont d'entrée mettre une certaine intensité à partir d'un enchaînement classique défense-montée de balle. Mais Nantes ne va rien lâcher. Profitant, il est vrai de l'excellent travail de son gardien Gorazd Skof qui va très souvent repousser l'échéance et permettre à ses partenaires de rester au contact (10-10 à la 20ème). Mais Montpellier au complet avec le retour de Mathieu Grébille, sept mois après son opération du genou, a montré un visage différent de ses dernières sorties. C'est d'ailleurs dans ces dix dernières minutes d'une 1ère période très accrochée que les joueurs de Patrice Canayer vont parvenir à faire un break (13-16 à la 27ème) et maintenir une avance jusqu'à la pause (16-18). 

Au retour des vestiaires, Montpellier perd quelques ballons, Valero Rivera et Romain Lagarde remettent le "H" sur les rails (20-20 à la 34ème). Nantes est plus présent, en attaque notamment et pousse le duo Gaber-Dolenec à la faute. Privé des deux Slovènes, le MHB parvient à rester dans le match mais passe un mauvais moment. Mais l'expérience va primer et le vent va tourner dans le dernier quart d'heure. Nantes perd Balaguer exclu définitivement pour une manchette sur Diego Simonet, puis sur une montée de Guigou, Toumi saluera au passage ses anciens coéquipiers (23-26 à la 44ème). Michaël Guigou encore lui, sera également à l'origine du 1er but de la saison du revenant Mathieu Grébille (notre photo ci-dessus). «Cela fait plaisir d’être là, en plus à domicile. Le match était rugueux mais avec une équipe au complet et même si tout le monde n’est pas à 100%, on est plus présent. »  Une présence encore plus évidente lorsque l'arrière international à la réception d'un kung-fu amorcé par Dolenec et que Toumi, encore une fois servi par... l'omniprésent Guigou aggraveront l'écart (26-31 à la 50ème). Cette avance permettra à Montpellier de terminer la rencontre en toute décontraction, Nantes ne se faisant plus aucune illusion (31-33). 

Montpellier rejoint donc le PSG en finale. La 1ère dans l'épreuve pour l'équipe parisienne version qatarie. Le seul trophée qui manque dans sa vitrine. Cette saison, les deux formations ne se sont rencontrées qu'à une reprise. Le 29 octobre dernier... à l'Arena. Les Héraultais sont les seuls à avoir infligé au PSG une défaite (32-31) sur le sol français. Ce sera donc une revanche. Pour une finale de coupe de la Ligue... rêvée.

LES PHOTOS DE PATRICK DAVIGNON, depuis Montpellier




CDLL M: PSG - Montpellier, l'affiche rêvée d'une finale 

Coupe LNH

samedi 12 mars 2016 - © Yves Michel

 7 min 17 de lecture

L'affiche satisfait les organisateurs de la 15ème édition de la Coupe de la Ligue. Ce dimanche, Montpellier, le taulier de l'Arena, 9 fois vainqueur de l'épreuve accueillera le PSG, leader du championnat de France qui lui, ne l'a jamais remportée.
 
par Yves MICHEL

Le PSG en démonstration

Du courage, c'est à peu près tout ce qu'a pu opposer Toulouse dans sa 1ère demi-finale face à Paris. En panne d'efficacité en attaque et trop tendres en défense, les hommes de Philippe Gardent ont subi la loi d'une équipe bien en place, très fluide dans le jeu et propre dans la finition. Le PSG n'a vraiment pas eu à forcer son talent pour faire la différence. En à peine 5 minutes, la cause était entendue (1-6). L'addition va se corsée au fil du temps. Huit buts d'avance à la 13ème, douze à la 23ème, Toulouse va contenir l'hémorragie en fin de 1er acte, lorsque le mal était irrémédiablement fait (15-24 à la pause). Incapable d'évoluer sur la largeur du terrain, le Fénix n'a rivalisé dans aucun secteur de jeu, "Titi" Omeyer se montrant également intraitable sur certaines intentions (9 arrêts lors de ces 30 premières minutes - 15 sur la totalité).

Que dire de l'entame au retour des vestiaires ? Elle se fera sur des bases identiques à la 1ère mi-temps. Un Fénix toujours en souffrance dans son jeu placé, rendant des ballons de contre à un adversaire parisien qui ne va pas oublier de les bonifier. Si bien que le trou déjà creusé à la pause, va prendre des allures d'un fossé impossible à combler (19-33 à la 40ème et seize buts d'écart huit minutes plus tard). Malgré un bon Maxime Gilbert qui sera le seul côté toulousain à sortir la tête de l'eau, la mainmise du PSG va se confirmer et se maintenir jusqu'à la fin (31-45). « On était venu pour prendre du plaisir et surtout ne pas passer pour des abrutis, on s’est bien fait chier et on est passé pour des cons, analysera sans nuance Valentin Porte au micro de beIN. Par rapport à ce qu’on a produit, c’est une honte pour nous, pour le public, pour tout le monde. C’est sûr que Paris a été monstrueux mais nous, nous avons été des spectateurs.»  Même si Paris était donné favori, Toulouse a joué à l'économie notamment en 1ère période, souvent à contretemps. Et comme si la correction au tableau d'affichage ne suffisait pas, Rémi Calvel coupable dans les 30 dernières secondes d'une agression aussi idiote que dangereuse sur Jeffrey M'Tima a écopé d'un carton rouge amplement mérité et qui pourrait avoir quelques conséquences en commission de discipline.

Pour le PSG, tout est bénéfice, "Noka" Serdarusic a fait tourner l'ensemble de son effectif qui à l'image de Luc Abalo et de Mikkel Hansen (8 buts chacun) a répondu présent et le pronostic lui sera encore favorable ce dimanche en finale contre Montpellier (à l'Aréna de Montpellier à 16h00 sur beIN Sports 3).



Nedim Rémili confirmé au... PSG. Nous l'avions évoqué sur Handzone, il y a quelques jours lorsque Nédim Rémili avait survolé la rencontre pourtant perdue par Créteil face à Nantes. C'est son entraîneur Christophe Mazel qui ce samedi, pressé par les questions du sémillant Thomas Villechaize de beIN a reconnu que le jeune arrière droit prenait le chemin de Paris. « Ça semble se décider, a affirmé le coach qui vient de prolonger son aventure cristolienne de trois ans supplémentaires. C’est une très bonne chose pour lui mais c’est dommage pour l’équipe. Mais on ne va pas se lamenter, on va reconstruire. » Il va y avoir embouteillage sur le côté droit de la base arrière parisienne avec Luka Stepancic arrivant de Zagreb et Xavier Barachet qui s'est gravement blessé cette semaine au genou et qui ne pourra pas éviter l'opération.



Montpellier, plus complet passe à l'expérience

Inévitablement, la 2ème demi-finale entre Nantes et Montpellier s'annonçait plus serrée. Et elle l'a été même si côté effectif ligérien, Feliho, Derot, Claire et Salinas manquaient à l'appel. Devant leur public, les Héraultais conduits par Diego Simonet et sécurisés par Vincent Gérard vont d'entrée mettre une certaine intensité à partir d'un enchaînement classique défense-montée de balle. Mais Nantes ne va rien lâcher. Profitant, il est vrai de l'excellent travail de son gardien Gorazd Skof qui va très souvent repousser l'échéance et permettre à ses partenaires de rester au contact (10-10 à la 20ème). Mais Montpellier au complet avec le retour de Mathieu Grébille, sept mois après son opération du genou, a montré un visage différent de ses dernières sorties. C'est d'ailleurs dans ces dix dernières minutes d'une 1ère période très accrochée que les joueurs de Patrice Canayer vont parvenir à faire un break (13-16 à la 27ème) et maintenir une avance jusqu'à la pause (16-18). 

Au retour des vestiaires, Montpellier perd quelques ballons, Valero Rivera et Romain Lagarde remettent le "H" sur les rails (20-20 à la 34ème). Nantes est plus présent, en attaque notamment et pousse le duo Gaber-Dolenec à la faute. Privé des deux Slovènes, le MHB parvient à rester dans le match mais passe un mauvais moment. Mais l'expérience va primer et le vent va tourner dans le dernier quart d'heure. Nantes perd Balaguer exclu définitivement pour une manchette sur Diego Simonet, puis sur une montée de Guigou, Toumi saluera au passage ses anciens coéquipiers (23-26 à la 44ème). Michaël Guigou encore lui, sera également à l'origine du 1er but de la saison du revenant Mathieu Grébille (notre photo ci-dessus). «Cela fait plaisir d’être là, en plus à domicile. Le match était rugueux mais avec une équipe au complet et même si tout le monde n’est pas à 100%, on est plus présent. »  Une présence encore plus évidente lorsque l'arrière international à la réception d'un kung-fu amorcé par Dolenec et que Toumi, encore une fois servi par... l'omniprésent Guigou aggraveront l'écart (26-31 à la 50ème). Cette avance permettra à Montpellier de terminer la rencontre en toute décontraction, Nantes ne se faisant plus aucune illusion (31-33). 

Montpellier rejoint donc le PSG en finale. La 1ère dans l'épreuve pour l'équipe parisienne version qatarie. Le seul trophée qui manque dans sa vitrine. Cette saison, les deux formations ne se sont rencontrées qu'à une reprise. Le 29 octobre dernier... à l'Arena. Les Héraultais sont les seuls à avoir infligé au PSG une défaite (32-31) sur le sol français. Ce sera donc une revanche. Pour une finale de coupe de la Ligue... rêvée.

LES PHOTOS DE PATRICK DAVIGNON, depuis Montpellier




Dans la même rubrique

  1 2 3 4