bandeau handzone

Les Bleues addicts aux Jeux

Jeux Olympiques

lundi 21 mars 2016 - © Laurent Hoppe

 7 min 41 de lecture

Tournoi de qualification olympique (3ème et dernière journée). Gonflées à bloc, à l'image d'une Allison Pineau classieuse, les Bleues n'ont jamais tremblé devant l'épouvantail japonais. Elles s'imposent 25-17 et assurent la deuxième place du tournoi de Metz. La toute dernière disponible pour les Jeux de Rio. Pour la cinquième fois depuis l'an 2000, les deux sélections nationales vivront conjointement l'aventure olympique en août prochain.

On n'imaginait pas Camille Ayglon et Béatrice Edwige aussi fans de Dario Moreno... Face aux micros, en zone mixte, la Nîmoise et la Niçoise ont entonné, spontanément, l'un des plus célèbres refrains du chanteur d'opérette des années 50 et 60. « Si tu vas à Rio, n'oublie pas de monter là-haut... » Le tube de circonstance. L'équipe de France est le douzième et dernier convive du tournoi de hand féminin des Jeux Olympiques, à partir du 6 août. La joute de vérité face au Japon, la seule avec enjeu des trois tournois qualificatifs, s'est révélée moins compliqué que redouté.
Pour rien au monde, les Bleues ne voulaient abandonner l'ultime billet aux vice-championne d'Asie. Leur détermination, leurs attitudes, furent au-dessus de tout soupçon. Dans les entrailles des Arènes, à H-10 minutes, Grace Zaadi frappa de toutes ses forces dans les mains de ses coéquipières. Les « Allez, allez ! » fusèrent de toutes parts, pendant que les Japonaises prenaient des forces en ingurgitant de la compote en tubes. Sur le tarmac azur, Manon Houette sortit son plus beau regard de tueuse pour rentrer deux penaltys. Gnonsiane Niombla, encensée après-coup par Krumbholz, a dégommé un panneau publicitaire sur le deuxième de ses cinq buts (10-7, 29ème). Puis généra une scène surréaliste en escaladant le mont (Shio) Fujii, en seconde période. En tribune, Ailly Luciano, perruque orange made in Nederland, agita un drapeau bleu-blanc-rouge (à bandes verticales) en l'honneur de la Fleuryssoise...

Allison Pineau, elle, fit tout pour exorciser ses malheurs de l'avant-veille, contre les Pays-Bas. « La patronne de l'équipe », dixit Krumbholz, se remit en mode Ligue des Champions, dont elle est la meilleure marqueuse. La stratège de Baia Mare endossa immédiatement ses responsabilités, inscrivant seule les quatre buts français du premier quart d'heure. « Je ne me sentais pas redevable, mais quelque part frustrée, explique-t-elle. Je devais rendre la pièce de la monnaie (sic) ».

Le retour sur investissement vaut aussi pour le socle défensif. Camille Ayglon, touchée à la main droite, contre la Tunisie, y tint sa place normalement. Comme Niombla, l'arrière droit avait affûté les sécateurs pour neutraliser les attaques placées nippones. Avec Amandine Leynaud pour fermer la boutique (deux jets de 7 mètres parés en première période), la France n'eut rien à craindre. Pas même le système 3-2-1 proposé par Masamichi Kuriyama. Les joies, individuelles et collectives, furent un chouïa moins extravagantes que celles des Néerlandaises. Le public chanta « On va à Rio », normal. Niombla attrapa un drapeau brésilien pour la photo de groupe, forcément. Laura Glauser et Grace Zaadi, sortant des sentiers battus, esquissèrent quelques pas de danse. Qui ressemblaient vaguement à de la samba. « Je l'ai en moi » s'esclaffe une Béatrice Edwige exaltée.

Dans l'euphorie du moment, le soulagement collectif d'avoir évité l'accident industriel, n'oublions surtout pas les faits bruts. Malgré les secousses (extra)sportives post-Mondial, le retour au pied levé d'Olivier Krumbholz, la France reste membre permanente du concert international. Elle participera à ses cinquièmes JO consécutifs depuis Sydney 2000, améliore son record du monde (23 grands championnats de rang depuis 1999, Euro de fin d'année inclus). « On a fait ce qu'on avait à faire » assène Allison Pineau. Sauf catastrophe, elle sera parmi les quatorze qui comtempleront le Corcovado dans cinq mois. Etaient-elles toutes présentes en Moselle ce week-end ? A chaud, Olivier Krumbholz suggère qu'il est prématuré de répondre. « J'ai eu des réponses pendant ces quinze jours, pendant ce week-end, mais on ne fera pas l'impasse d'un raisonnement approfondi. Beaucoup de filles ont prouvé qu'elles étaient solides, que l'équipe de France avait besoin d'elles. On n'est pas très loin du casting, mais ce n'est pas le sujet du jour. » Il touche davantage à la discographie de Dario Moreno...

Les réactions
Siraba Dembélé (ailière gauche et capitaine des Bleues) : « On savait que la qualification allait se jouer sur ce dernier match. On a été récompensées. Il y avait énormément de volonté et de détermination à obtenir ce ticket pour les JO. On a imposé notre impact physique, on n'a pas laissé le Japon développer son jeu d'attaque. Au bout d'un moment, elles étaient complètement épuisées. On est toujours là, mais on ne veut pas faire qu'acte de présence. On veut remporter des médailles. »
Gnonsiane Niombla (demi-centre) : « Il ne fallait pas lâcher les ballons, comme on a l'habitude de faire. On a encore eu des périodes d'hésitation, mais on a bien défendu, et Doudou (Leynaud) a tenu la cage. On a pris un ticket pour l'enfer avec Pierre Terzi, parce que la prépa va être salée... On veut se donner les moyens de faire quelque chose. On sera jusqu'au-boutistes. J'espère que ce n'est que le début d'une aventure. »
Amandine Leynaud (gardienne) : « C'est un soulagement. Pour moi, c'était inenvisageable de ne pas aller (aux Jeux Olympiques). J'aime la compétition, j'aime gagner, alors je ne compte pas y aller pour rien. Je suis sûre que tout le monde pense la même chose. »
Chloé Bulleux (ailière droit) : « On est hyper contentes. Tout redescend, parce qu'on a passé deux semaines de qualifs intenses, les plus longues de notre vie... On a fait une bonne entame de match, bien défendu, maîtrisé notre sujet pendant soixante minutes. »
Emmanuel Mayonnade (entraîneur de Metz) : « Sur ce TQO, il fallait gagner deux matches. Etre cohérent, ne pas se désunir après un premier match un peu compliqué. La France l'a fait avec pas mal de brio, sur le dernier match. Il fallait être patient, en capacité de récupérer les ballons, assez disciplinés. Elles ont fait le match qu'il fallait faire pour passer aujourd'hui. Le plus dur reste à venir. On leur souhaite sincèrement d'aller chercher une médaille. »

FRANCE – JAPON : 25-17 (11-7)
Arènes de Metz. 4298 spectateurs.
Arbitres : MM. Nachevski et Nikolov (MCD).

FRANCE : Ayglon ; Bulleux 0/1 ; S. Dembélé 4/5 ; Landre 3/3 ; Niombla 5/6 ; Pineau 7/10 (1/3 penaltys) ; puis Dancette 1/3 ; Edwige ; Houette 2/2 (sur penalty) ; Kanto ; C. Lassource ; Nze Minko 4/6 ; Zaadi.
Gardienne : Leynaud (60 mn, 13/30 arrêts dont 2/5 penaltys).
2 minutes : Nze Minko (59').
Sélectionneur : O. Krumbholz.

JAPON : Fujii 7/10 ; Hara 1/2 ; Ikehara 3/4 ; Ishitate 1/3 ; Matsumura 4/8 ; K. Yokoshima ; puis Aizawa 0/1 ; Arihama ; Shiota 0/1 ; Tanabe 0/1.
Gardienne : Kametani (60 mn, 6/31 arrêts dont 0/3 penaltys).
2 minutes : Hara (16'), Ishitate (43').
Sélectionneur : M. Kuriyama.

Evolution du score : 1-2 (4') ; 2-3 (8') ; 8-3 (20') ; 8-7 (27') ; 12-9 (35') ; 17-11 (44') ; 19-12 (47') ; 21-15 (51') ; 25-15 (57').

L'autre match de dimanche
TUNISIE – PAYS-BAS : 20-46 (10-27)
2800 spectateurs. Arbitres : Mmes Arntsen et Roen (NOR).

TUNISIE : Amiche 2/2 ; S. Ben Abdallah ; Dardour 3/8 ; Hamrouni 1/1 (sur penalty) ; Jouini 2/5 ; Kouki 3/6 ; puis A. Ben Abdallah 1/1 ; Dhaouadi 1/2 ; Farhani 3/5 (1/1 penalty) ; Kouraichi 2/4 ; M. Rezgui 1/2 (1/1 penalty) ; R. Rezgui 1/3. Gardiennes : Omrani (30 mn, 2 arrêts) puis Hamza (30 mn, 5 arrêts).

PAYS-BAS : Abbingh 8/10 (2/2 penaltys) ; Broch 7/7 ; Knippenborg 7/9 ; Luciano 6/6 ; Smeets 3/4 ; Van Olphen 5/7 ; puis Dulfer 4/6 ; Goos 1/2 ; Malestein 3/7 ; Snelder 2/3. Gardienne : Van der Wal (60 mn, 10 arrêts).

Sanne Van Olphen (arrière droit des Pays-Bas et de Toulon/Saint-Cyr) : « La fête a continué, oui... C'était important de rester concentrées et sérieuses jusqu'au bout, pour tous les Néerlandais qui sont venus nous voir. Aux Jeux Olympiques, il faudra commencer fort tous nos matches. Contre le Japon (samedi), ce n'était pas le cas. »

Classement final
1. PAYS-BAS, 6 points
2. FRANCE, 4

3. Japon, 2
4. Tunisie, 0.
Les qualifiés pour les Jeux Olympiques en majuscules.

Le plateau olympique
Angola, Argentine, Brésil (organisateur), Corée du Sud, Espagne (vice-championne d'Europe), France, Monténégro, Norvège (championne du monde et d'Europe), Pays-Bas, Roumanie, Russie, Suède.

Les Bleues addicts aux Jeux 

Jeux Olympiques

lundi 21 mars 2016 - © Laurent Hoppe

 7 min 41 de lecture

Tournoi de qualification olympique (3ème et dernière journée). Gonflées à bloc, à l'image d'une Allison Pineau classieuse, les Bleues n'ont jamais tremblé devant l'épouvantail japonais. Elles s'imposent 25-17 et assurent la deuxième place du tournoi de Metz. La toute dernière disponible pour les Jeux de Rio. Pour la cinquième fois depuis l'an 2000, les deux sélections nationales vivront conjointement l'aventure olympique en août prochain.

On n'imaginait pas Camille Ayglon et Béatrice Edwige aussi fans de Dario Moreno... Face aux micros, en zone mixte, la Nîmoise et la Niçoise ont entonné, spontanément, l'un des plus célèbres refrains du chanteur d'opérette des années 50 et 60. « Si tu vas à Rio, n'oublie pas de monter là-haut... » Le tube de circonstance. L'équipe de France est le douzième et dernier convive du tournoi de hand féminin des Jeux Olympiques, à partir du 6 août. La joute de vérité face au Japon, la seule avec enjeu des trois tournois qualificatifs, s'est révélée moins compliqué que redouté.
Pour rien au monde, les Bleues ne voulaient abandonner l'ultime billet aux vice-championne d'Asie. Leur détermination, leurs attitudes, furent au-dessus de tout soupçon. Dans les entrailles des Arènes, à H-10 minutes, Grace Zaadi frappa de toutes ses forces dans les mains de ses coéquipières. Les « Allez, allez ! » fusèrent de toutes parts, pendant que les Japonaises prenaient des forces en ingurgitant de la compote en tubes. Sur le tarmac azur, Manon Houette sortit son plus beau regard de tueuse pour rentrer deux penaltys. Gnonsiane Niombla, encensée après-coup par Krumbholz, a dégommé un panneau publicitaire sur le deuxième de ses cinq buts (10-7, 29ème). Puis généra une scène surréaliste en escaladant le mont (Shio) Fujii, en seconde période. En tribune, Ailly Luciano, perruque orange made in Nederland, agita un drapeau bleu-blanc-rouge (à bandes verticales) en l'honneur de la Fleuryssoise...

Allison Pineau, elle, fit tout pour exorciser ses malheurs de l'avant-veille, contre les Pays-Bas. « La patronne de l'équipe », dixit Krumbholz, se remit en mode Ligue des Champions, dont elle est la meilleure marqueuse. La stratège de Baia Mare endossa immédiatement ses responsabilités, inscrivant seule les quatre buts français du premier quart d'heure. « Je ne me sentais pas redevable, mais quelque part frustrée, explique-t-elle. Je devais rendre la pièce de la monnaie (sic) ».

Le retour sur investissement vaut aussi pour le socle défensif. Camille Ayglon, touchée à la main droite, contre la Tunisie, y tint sa place normalement. Comme Niombla, l'arrière droit avait affûté les sécateurs pour neutraliser les attaques placées nippones. Avec Amandine Leynaud pour fermer la boutique (deux jets de 7 mètres parés en première période), la France n'eut rien à craindre. Pas même le système 3-2-1 proposé par Masamichi Kuriyama. Les joies, individuelles et collectives, furent un chouïa moins extravagantes que celles des Néerlandaises. Le public chanta « On va à Rio », normal. Niombla attrapa un drapeau brésilien pour la photo de groupe, forcément. Laura Glauser et Grace Zaadi, sortant des sentiers battus, esquissèrent quelques pas de danse. Qui ressemblaient vaguement à de la samba. « Je l'ai en moi » s'esclaffe une Béatrice Edwige exaltée.

Dans l'euphorie du moment, le soulagement collectif d'avoir évité l'accident industriel, n'oublions surtout pas les faits bruts. Malgré les secousses (extra)sportives post-Mondial, le retour au pied levé d'Olivier Krumbholz, la France reste membre permanente du concert international. Elle participera à ses cinquièmes JO consécutifs depuis Sydney 2000, améliore son record du monde (23 grands championnats de rang depuis 1999, Euro de fin d'année inclus). « On a fait ce qu'on avait à faire » assène Allison Pineau. Sauf catastrophe, elle sera parmi les quatorze qui comtempleront le Corcovado dans cinq mois. Etaient-elles toutes présentes en Moselle ce week-end ? A chaud, Olivier Krumbholz suggère qu'il est prématuré de répondre. « J'ai eu des réponses pendant ces quinze jours, pendant ce week-end, mais on ne fera pas l'impasse d'un raisonnement approfondi. Beaucoup de filles ont prouvé qu'elles étaient solides, que l'équipe de France avait besoin d'elles. On n'est pas très loin du casting, mais ce n'est pas le sujet du jour. » Il touche davantage à la discographie de Dario Moreno...

Les réactions
Siraba Dembélé (ailière gauche et capitaine des Bleues) : « On savait que la qualification allait se jouer sur ce dernier match. On a été récompensées. Il y avait énormément de volonté et de détermination à obtenir ce ticket pour les JO. On a imposé notre impact physique, on n'a pas laissé le Japon développer son jeu d'attaque. Au bout d'un moment, elles étaient complètement épuisées. On est toujours là, mais on ne veut pas faire qu'acte de présence. On veut remporter des médailles. »
Gnonsiane Niombla (demi-centre) : « Il ne fallait pas lâcher les ballons, comme on a l'habitude de faire. On a encore eu des périodes d'hésitation, mais on a bien défendu, et Doudou (Leynaud) a tenu la cage. On a pris un ticket pour l'enfer avec Pierre Terzi, parce que la prépa va être salée... On veut se donner les moyens de faire quelque chose. On sera jusqu'au-boutistes. J'espère que ce n'est que le début d'une aventure. »
Amandine Leynaud (gardienne) : « C'est un soulagement. Pour moi, c'était inenvisageable de ne pas aller (aux Jeux Olympiques). J'aime la compétition, j'aime gagner, alors je ne compte pas y aller pour rien. Je suis sûre que tout le monde pense la même chose. »
Chloé Bulleux (ailière droit) : « On est hyper contentes. Tout redescend, parce qu'on a passé deux semaines de qualifs intenses, les plus longues de notre vie... On a fait une bonne entame de match, bien défendu, maîtrisé notre sujet pendant soixante minutes. »
Emmanuel Mayonnade (entraîneur de Metz) : « Sur ce TQO, il fallait gagner deux matches. Etre cohérent, ne pas se désunir après un premier match un peu compliqué. La France l'a fait avec pas mal de brio, sur le dernier match. Il fallait être patient, en capacité de récupérer les ballons, assez disciplinés. Elles ont fait le match qu'il fallait faire pour passer aujourd'hui. Le plus dur reste à venir. On leur souhaite sincèrement d'aller chercher une médaille. »

FRANCE – JAPON : 25-17 (11-7)
Arènes de Metz. 4298 spectateurs.
Arbitres : MM. Nachevski et Nikolov (MCD).

FRANCE : Ayglon ; Bulleux 0/1 ; S. Dembélé 4/5 ; Landre 3/3 ; Niombla 5/6 ; Pineau 7/10 (1/3 penaltys) ; puis Dancette 1/3 ; Edwige ; Houette 2/2 (sur penalty) ; Kanto ; C. Lassource ; Nze Minko 4/6 ; Zaadi.
Gardienne : Leynaud (60 mn, 13/30 arrêts dont 2/5 penaltys).
2 minutes : Nze Minko (59').
Sélectionneur : O. Krumbholz.

JAPON : Fujii 7/10 ; Hara 1/2 ; Ikehara 3/4 ; Ishitate 1/3 ; Matsumura 4/8 ; K. Yokoshima ; puis Aizawa 0/1 ; Arihama ; Shiota 0/1 ; Tanabe 0/1.
Gardienne : Kametani (60 mn, 6/31 arrêts dont 0/3 penaltys).
2 minutes : Hara (16'), Ishitate (43').
Sélectionneur : M. Kuriyama.

Evolution du score : 1-2 (4') ; 2-3 (8') ; 8-3 (20') ; 8-7 (27') ; 12-9 (35') ; 17-11 (44') ; 19-12 (47') ; 21-15 (51') ; 25-15 (57').

L'autre match de dimanche
TUNISIE – PAYS-BAS : 20-46 (10-27)
2800 spectateurs. Arbitres : Mmes Arntsen et Roen (NOR).

TUNISIE : Amiche 2/2 ; S. Ben Abdallah ; Dardour 3/8 ; Hamrouni 1/1 (sur penalty) ; Jouini 2/5 ; Kouki 3/6 ; puis A. Ben Abdallah 1/1 ; Dhaouadi 1/2 ; Farhani 3/5 (1/1 penalty) ; Kouraichi 2/4 ; M. Rezgui 1/2 (1/1 penalty) ; R. Rezgui 1/3. Gardiennes : Omrani (30 mn, 2 arrêts) puis Hamza (30 mn, 5 arrêts).

PAYS-BAS : Abbingh 8/10 (2/2 penaltys) ; Broch 7/7 ; Knippenborg 7/9 ; Luciano 6/6 ; Smeets 3/4 ; Van Olphen 5/7 ; puis Dulfer 4/6 ; Goos 1/2 ; Malestein 3/7 ; Snelder 2/3. Gardienne : Van der Wal (60 mn, 10 arrêts).

Sanne Van Olphen (arrière droit des Pays-Bas et de Toulon/Saint-Cyr) : « La fête a continué, oui... C'était important de rester concentrées et sérieuses jusqu'au bout, pour tous les Néerlandais qui sont venus nous voir. Aux Jeux Olympiques, il faudra commencer fort tous nos matches. Contre le Japon (samedi), ce n'était pas le cas. »

Classement final
1. PAYS-BAS, 6 points
2. FRANCE, 4

3. Japon, 2
4. Tunisie, 0.
Les qualifiés pour les Jeux Olympiques en majuscules.

Le plateau olympique
Angola, Argentine, Brésil (organisateur), Corée du Sud, Espagne (vice-championne d'Europe), France, Monténégro, Norvège (championne du monde et d'Europe), Pays-Bas, Roumanie, Russie, Suède.

Dans la même rubrique

Jeux Olympiques
mardi 16 avril 2024
  
Jeux Olympiques
mardi 9 avril 2024
  
Jeux Olympiques
dimanche 17 mars 2024
  
Jeux Olympiques
dimanche 5 novembre 2023
  
  1 2 3 4