Paris et Montpellier ont rendez-vous le 21 mai prochain au POPB en finale de la Coupe de France. Si Cesson et surtout Dunkerque ont lutté pour prendre leur place, force est restée aux deux plus beaux jeux de la LNH en ce moment.
Cesson se prend un mur d’entrée
Toujours présenté comme le petit poucet, les Irréductibles avaient réussi le tour de force de se qualifier pour la première fois de leur histoire en demi-finale de la Coupe de France. Et pour fêter tout cela, les Bretons avaient en plus la chance de recevoir pour l’occasion ce qui se fait de mieux en LNH. Mais tout a très vite tourné au cauchemar en la personne de l’incontournable Thierry Omeyer. En un petit quart d’heure, les Cessonnais avaient déjà buté 8 fois face au monument parisien et la marque était passée à un 3-9 déjà bien compliqué à gérer. Malheureusement pour les Bretons, rien n’allait se calmer côté sa majesté Titi 1er. Le second quart d’heure de la première mi-temps était peu ou prou du même acabit et la pause était sifflée sur un -10 compliqué voire définitif pour conserver un quelconque espoir de victoire.
Bien évidemment, Cesson va se refaire une petite santé en seconde période. Thierry Omeyer sera moins impitoyable, la défense un peu plus solide et Benjamin Briffe et consort vont arriver à rééquilibrer les choses. Mais ils vont traîner leur débours de la première période pendant tout le reste du match et si la fin sera belle pour Patrice Annonay, si William Accambray va montrer qu’il est sur le chemin de la très grande forme et que Nikola Karabatic en a profité pour faire son retour sur les terrains, tout cela va rester anecdotique, Cesson avait pris la foudre trop tôt et trop fort dans cette seconde demi-finale pour que tout espoir breton puisse exister.
Montpellier en habitué
Les Montpellier – Dunkerque en demi-finales des coupes nationales, c’est devenu un classique et si Dunkerque a parfois réussi l’exploit, cette fois en demi-finale de la Coupe de France, les Héraultais ont continué à affirmer leur supériorité dans ces duels. Une petite démonstration de force et de jeu, voilà ce que les joueurs de Patrice Canayer auront réussi tout au long du match. Si Baptiste Butto et Benjamin Afgour allaient mettre les première banderilles, Baptiste Bonnefond et consort n’allaient pas tarder eux aussi à mettre le nez à la fenêtre offensivement et défensivement, la défense vue ces dernières semaines se mettait en branle elle aussi devant un Vincent Gérard qui fermait parfaitement la boutique derrière tout cela. Alors plus les minutes vont passer, plus les choses vont devenir compliquées pour les Nordistes.
Incapables de bloquer la puissance de Baptiste Bonnefond, la vista de Michael Guigou ou la qualité de jeu avec le pivot où Matej Gaber se régalait des offrandes que lui faisaient ses partenaires. Mais le plus dur pour l’USDK va arriver au retour des vestiaires… En 12 minutes, de 13-9 pour le MHB, la marque allait passer à un 22-13 pliant définitivement le match. Trop de pertes de balles, trop d’échecs en attaque et Kavticnik, Dolenec, Toumi en profitaient pour faire passer un gros orage sur les échines nordiques. Les dix dernières minutes de jeu vont permettre à Dunkerque de refaire un peu de leur retard, mais c’était bien trop tard et surtout bien provoqué par une baisse très légitime d’intensité côté MHB.