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CDF F : les vies brestoises d'Elodie Le Calvé

Coupe de France

mardi 19 avril 2016 - © Pierre Menjot

 8 min 10 de lecture

Demi-finales de Coupe de France féminine.
Il y a quatre ans, le club breton et sa demi-centre devenaient champions de France. Ce qui fut suivi d’un dépôt de bilan et d’un retour en Nationale 1. Aujourd’hui, Brest prépare un retour fracassant en élite et rêve d’une finale à Bercy, alors qu’il reçoit Metz, mercredi, en demi-finale. Elodie Le Calvé-Manach se souvient.


Elodie Le Calvé, en 2008 sous les couleurs de l'Arvor.

La montée en D1 (2007-08) : « Une vraie bande de copines »

Monté en D2 à l’issue d’une saison 2004-05 presque parfaite (21 victoires et un nul en 22 matchs), l’Arvor se maintient sans trop trembler pendant deux ans (9e puis 8e). Arrive la saison 2007-08, que le club entame avec trois défaites en six journées. Puis les bons résultats s’enchaînent, les Bretonnes ne perdent plus un match (13 victoires et 3 nuls) et terminent championnes devant le Toulon de Bettacchini, à égalité de points mais battu deux fois dans la saison.

Elodie Le Calvé, qui a alors 17 ans : « J’étais sur Lesneven en -18 avant d'arriver en 2007. En début de saison, je commence avec la N3, je fais quelques beaux matchs et j’ai l’opportunité de jouer équipe 1. Puis d’y rester toute la saison. On était une vraie bande de copines. La saison se passe normalement, avec l’objectif de se maintenir en faisant du mieux possible. Puis on se prend au jeu, on enchaîne les victoires et on se dit "pourquoi pas ?". Au final on monte, avec un dernier match à Celles où les supporters nous avaient suivi en grand nombre. Ce sont des souvenirs mémorables, sans doute ma plus belle année. »


L'Arvor avant un match face à Nîmes, en 2009.

Les premières années de D1 (2008-10) : « On y allait en tâtonnant »

La première saison est difficile, avec 16 défaites en 20 matchs et la dernière place. Mais l’Arvor 29 ne descend pas en raison de la rétrogradation administrative d’Issy-Paris et se sauve sportivement la saison suivante (9e sur 10).

Elodie Le Calvé : « C’est l’apprentissage de la D1. Je découvrais vraiment ce niveau-là, j’étais jeune. On côtoyait vraiment le très haut niveau. Au début, on y allait en tâtonnant, on jouait contre des très grandes joueuses. C’était difficile car les résultats étaient un peu compliqués mais on prenait plaisir à côtoyer ce beau monde. On est dans la suite logique de l’apprentissage, c’est un truc à vivre au moins une fois. On découvre aussi le professionnalisme, le club se structure. Quand on arrive à ce niveau, on veut y rester le plus longtemps possible. On commence aussi à voir arriver à Brest des filles qui viennent d’ailleurs ou de l’étranger, on s’habitue à de nouvelles visions du hand, de nouvelles façons de jouer. »

Du maintien au titre (2010-12) :
« Brest s’inscrit sur la carte du hand français »

A l’été 2010, le club recrute des joueuses majeures : Biljana Filipovic, Houba, Lacrabère, Guillerme, Stachowska. La mayonnaise prend et l’Arvor termine 2e à 2 points de Metz, le champion, dans une LFH qui se joue sans play-offs. Ce sera pour l’année d’après. Les Brestoises de Laurent Bezeau, renforcées par Ntsama Akoa, Darleux, Goïorani, Le Bihan et Popovic terminent 3es, battent Mios en quart, croquent Metz en demi (avec une victoire de +14 en Bretagne !) et dominent Issy en finale. Le club, également vainqueur de la Coupe de la Ligue, va découvrir s'apprête à découvrir la Ligue des champions.

Elodie Le Calvé : « Au fur et à mesure, on veut monter dans le classement, prouver qu’on a notre place. La ville de Brest et la région brestoise s’inscrivent sur la carte du hand français. La première saison, on finit 2e et comme on cherche toujours à progresser, l’objectif devient de ramener au moins un titre. Là c’est génial, il y en a deux. Notre nom est inscrit au palmarès. Dans une carrière, on n’a pas forcément beaucoup, beaucoup de titres, donc être championnes plus la Coupe, c’est énorme. On va découvrir la Coupe d’Europe, on ne la connaissait pas pour la plupart mais c’est dans la continuité pour devenir un grand club. On se dit alors qu’il rester régulières car le plus dur n’est pas d’arriver en haut mais d’y rester, comme Metz pendant des années. »


Saison 2012-13, Elodie Le Calvé affronte Pessac, dans le quasi-anonymat de Nationale 1.

Dépôt de bilan et retour en N1 (2012-14) : « Il faut retomber »

Au lendemain de son titre, l’Arvor dépose le bilan en raison d’un énorme trou financier. Toutes les professionnelles quittent le club à l’exception d’Elodie Le Calvé, qui reste en Nationale 1 avec celles qui composaient la réserve (fraîchement promue en N1). Dès la première saison, le Brest Penn Ar Bed termine deuxième, puis champion la saison suivante avec des joueuses comme Ivana Filipovic, Mbang, Pereira, Tizi ou Pidpalova, arrivée en cours de saison.

Elodie Le Calvé : « Forcément, il faut retomber et repartir sur quelque-chose, alors qu’on s’était projetées sur la saison suivante. C’est un nouveau projet, un nouveau club. Moi, je restais dans le coin et il y a eu l’opportunité de repartir avec le club du Brest Penn Ar Bed. J’y suis allée pour pour aider les jeunes, en changeant complètement de statut puisque je deviens une des anciennes de l’équipe. C’est un nouveau pari très intéressant. L’équipe est jeune, les trois quarts avaient acquis la montée en N1 mais c’est une découverte, aucune ne connaît ce niveau. On s’est vite rendu compte qu’on avait quelque-chose à jouer, on fait le maximum et on termine à une très belle 2e place alors qu’on n’avait aucun objectif. On fait aussi un parcours sympa en Coupe de France où on reçoit Le Havre. »

Un retour express en LFH (2014-16) : « Le club s’est structuré »

Dès son arrivée en D2, Brest se place parmi les favoris pour la montée mais termine 2e derrière Besançon, tout juste descendu de LFH. A l’été 2015, les dirigeants construisent une équipe de niveau D1 tandis que le club se structure en interne et bénéficie, surtout de son Arena flambant neuve. Celle-ci sera pleine, mercredi, en demi-finale de la Coupe de France. Lors de la prochaine journée, à Yutz, le BBH peut aussi valider son titre de champion de France de D2.

Elodie Le Calvé : « On échoue de peu l’an dernier, on était un peu déçues mais Besançon méritait largement sa montée. Nous on a fait le maximum. Le club est jeune, il fallait apprendre. On a travaillé sereinement pour cette année, ça nous a permis de construire le groupe et l’ensemble du club s’est structuré. Cette année, c’est vraiment que du bonheur. Il nous reste pas mal d’objectif, notamment rester invaincues en D2. Et puis il y a cette demi-finale, on a l’honneur de recevoir Metz, LE gros club, c’est la cerise sur le gâteau. On va essayer de faire au mieux. »

La suite : « Inscrire le club au palmarès »

Le recrutement pour la saison prochaine est impressionnant (N’Gouan, Prouvensier, Darleux, Pineau et sans doute Geiger) et s’ajoute à un effectif de qualité. Au point que certains imaginent déjà un duel entre Brest et Metz pour le titre l’an prochain. Il est certain que le club revient ambitieux en élite.

Elodie Le Calvé : « On va essayer de jouer le haut de tableau, mais il faudra le prouver tout au long de la saison. Beaucoup de noms arrivent, il faut maintenant réussir quelque-chose ensemble, d’autant que les autres se renforcent aussi. On vise la première moitié de tableau, on verra bien ce qu’il en est. La D1 et la D2 sont complètement différentes niveau intensité et physique, on va devoir réapprendre. C’est la même configuration qu’en 2008, c'est la première montée dans l’histoire du nouveau club. On veut inscrire le nom du club dans le palmarès du hand français et qu’il soit là pendant de longues années. »

Le match : Metz est prévenu

Fleury, tombé en 8e de finale à l’Arena, peut en témoigner : affronter Brest n’est pas un cadeau, même quand on vient du niveau du dessus. D’autant que les Bretonnes ne pensent qu’à ça depuis plusieurs semaines et ont pu se préparer avec des matchs pas simples à Bourg-de-Péage (28-22) et à St-Maur (25-22). Mais Metz a aussi eu le temps de se préparer. Le dernier match des filles de Manu Mayonnade remonte à il y a un mois et la défaite, en demi-finale de la Coupe de la Ligue, face à Fleury. Pour espérer un doublé, les Lorraines, tenantes du titre, doivent donc réussir un match solide à Brest. Ce qui annonce un vrai match de Coupe.

L’autre demi-finale : Toulon n’a plus que ça

A l’exception d’un dernier match de classement face à Dijon, Toulon a terminé sa saison. C’est peu dire que les Varoises ont donc d’énormes projets pour cette Coupe de France, qu’elles ont en tête depuis longtemps. Après avoir sorti Issy-Paris au tour précédent, les filles de Thierry Vincent sont en danger à Nice, récent finaliste de la Coupe de la Ligue et qui a réussi deux belles performances face à Besançon, en quart de finale. Si les Azuréennes devraient être toujours privées d’Alexandra Lacrabère, Cléopâtre Darleux, désignée meilleure joueuse du mois de mars, sera bien là, et de sa prestation dépendra l’issue du match.

Le programme des demi-finales
Mercredi, 18h30 : Nice – Toulon (beIN Sports 3) ; 20h45 : Brest (D2) – Metz (beIN Sports max 4).

CDF F : les vies brestoises d'Elodie Le Calvé 

Coupe de France

mardi 19 avril 2016 - © Pierre Menjot

 8 min 10 de lecture

Demi-finales de Coupe de France féminine.
Il y a quatre ans, le club breton et sa demi-centre devenaient champions de France. Ce qui fut suivi d’un dépôt de bilan et d’un retour en Nationale 1. Aujourd’hui, Brest prépare un retour fracassant en élite et rêve d’une finale à Bercy, alors qu’il reçoit Metz, mercredi, en demi-finale. Elodie Le Calvé-Manach se souvient.


Elodie Le Calvé, en 2008 sous les couleurs de l'Arvor.

La montée en D1 (2007-08) : « Une vraie bande de copines »

Monté en D2 à l’issue d’une saison 2004-05 presque parfaite (21 victoires et un nul en 22 matchs), l’Arvor se maintient sans trop trembler pendant deux ans (9e puis 8e). Arrive la saison 2007-08, que le club entame avec trois défaites en six journées. Puis les bons résultats s’enchaînent, les Bretonnes ne perdent plus un match (13 victoires et 3 nuls) et terminent championnes devant le Toulon de Bettacchini, à égalité de points mais battu deux fois dans la saison.

Elodie Le Calvé, qui a alors 17 ans : « J’étais sur Lesneven en -18 avant d'arriver en 2007. En début de saison, je commence avec la N3, je fais quelques beaux matchs et j’ai l’opportunité de jouer équipe 1. Puis d’y rester toute la saison. On était une vraie bande de copines. La saison se passe normalement, avec l’objectif de se maintenir en faisant du mieux possible. Puis on se prend au jeu, on enchaîne les victoires et on se dit "pourquoi pas ?". Au final on monte, avec un dernier match à Celles où les supporters nous avaient suivi en grand nombre. Ce sont des souvenirs mémorables, sans doute ma plus belle année. »


L'Arvor avant un match face à Nîmes, en 2009.

Les premières années de D1 (2008-10) : « On y allait en tâtonnant »

La première saison est difficile, avec 16 défaites en 20 matchs et la dernière place. Mais l’Arvor 29 ne descend pas en raison de la rétrogradation administrative d’Issy-Paris et se sauve sportivement la saison suivante (9e sur 10).

Elodie Le Calvé : « C’est l’apprentissage de la D1. Je découvrais vraiment ce niveau-là, j’étais jeune. On côtoyait vraiment le très haut niveau. Au début, on y allait en tâtonnant, on jouait contre des très grandes joueuses. C’était difficile car les résultats étaient un peu compliqués mais on prenait plaisir à côtoyer ce beau monde. On est dans la suite logique de l’apprentissage, c’est un truc à vivre au moins une fois. On découvre aussi le professionnalisme, le club se structure. Quand on arrive à ce niveau, on veut y rester le plus longtemps possible. On commence aussi à voir arriver à Brest des filles qui viennent d’ailleurs ou de l’étranger, on s’habitue à de nouvelles visions du hand, de nouvelles façons de jouer. »

Du maintien au titre (2010-12) :
« Brest s’inscrit sur la carte du hand français »

A l’été 2010, le club recrute des joueuses majeures : Biljana Filipovic, Houba, Lacrabère, Guillerme, Stachowska. La mayonnaise prend et l’Arvor termine 2e à 2 points de Metz, le champion, dans une LFH qui se joue sans play-offs. Ce sera pour l’année d’après. Les Brestoises de Laurent Bezeau, renforcées par Ntsama Akoa, Darleux, Goïorani, Le Bihan et Popovic terminent 3es, battent Mios en quart, croquent Metz en demi (avec une victoire de +14 en Bretagne !) et dominent Issy en finale. Le club, également vainqueur de la Coupe de la Ligue, va découvrir s'apprête à découvrir la Ligue des champions.

Elodie Le Calvé : « Au fur et à mesure, on veut monter dans le classement, prouver qu’on a notre place. La ville de Brest et la région brestoise s’inscrivent sur la carte du hand français. La première saison, on finit 2e et comme on cherche toujours à progresser, l’objectif devient de ramener au moins un titre. Là c’est génial, il y en a deux. Notre nom est inscrit au palmarès. Dans une carrière, on n’a pas forcément beaucoup, beaucoup de titres, donc être championnes plus la Coupe, c’est énorme. On va découvrir la Coupe d’Europe, on ne la connaissait pas pour la plupart mais c’est dans la continuité pour devenir un grand club. On se dit alors qu’il rester régulières car le plus dur n’est pas d’arriver en haut mais d’y rester, comme Metz pendant des années. »


Saison 2012-13, Elodie Le Calvé affronte Pessac, dans le quasi-anonymat de Nationale 1.

Dépôt de bilan et retour en N1 (2012-14) : « Il faut retomber »

Au lendemain de son titre, l’Arvor dépose le bilan en raison d’un énorme trou financier. Toutes les professionnelles quittent le club à l’exception d’Elodie Le Calvé, qui reste en Nationale 1 avec celles qui composaient la réserve (fraîchement promue en N1). Dès la première saison, le Brest Penn Ar Bed termine deuxième, puis champion la saison suivante avec des joueuses comme Ivana Filipovic, Mbang, Pereira, Tizi ou Pidpalova, arrivée en cours de saison.

Elodie Le Calvé : « Forcément, il faut retomber et repartir sur quelque-chose, alors qu’on s’était projetées sur la saison suivante. C’est un nouveau projet, un nouveau club. Moi, je restais dans le coin et il y a eu l’opportunité de repartir avec le club du Brest Penn Ar Bed. J’y suis allée pour pour aider les jeunes, en changeant complètement de statut puisque je deviens une des anciennes de l’équipe. C’est un nouveau pari très intéressant. L’équipe est jeune, les trois quarts avaient acquis la montée en N1 mais c’est une découverte, aucune ne connaît ce niveau. On s’est vite rendu compte qu’on avait quelque-chose à jouer, on fait le maximum et on termine à une très belle 2e place alors qu’on n’avait aucun objectif. On fait aussi un parcours sympa en Coupe de France où on reçoit Le Havre. »

Un retour express en LFH (2014-16) : « Le club s’est structuré »

Dès son arrivée en D2, Brest se place parmi les favoris pour la montée mais termine 2e derrière Besançon, tout juste descendu de LFH. A l’été 2015, les dirigeants construisent une équipe de niveau D1 tandis que le club se structure en interne et bénéficie, surtout de son Arena flambant neuve. Celle-ci sera pleine, mercredi, en demi-finale de la Coupe de France. Lors de la prochaine journée, à Yutz, le BBH peut aussi valider son titre de champion de France de D2.

Elodie Le Calvé : « On échoue de peu l’an dernier, on était un peu déçues mais Besançon méritait largement sa montée. Nous on a fait le maximum. Le club est jeune, il fallait apprendre. On a travaillé sereinement pour cette année, ça nous a permis de construire le groupe et l’ensemble du club s’est structuré. Cette année, c’est vraiment que du bonheur. Il nous reste pas mal d’objectif, notamment rester invaincues en D2. Et puis il y a cette demi-finale, on a l’honneur de recevoir Metz, LE gros club, c’est la cerise sur le gâteau. On va essayer de faire au mieux. »

La suite : « Inscrire le club au palmarès »

Le recrutement pour la saison prochaine est impressionnant (N’Gouan, Prouvensier, Darleux, Pineau et sans doute Geiger) et s’ajoute à un effectif de qualité. Au point que certains imaginent déjà un duel entre Brest et Metz pour le titre l’an prochain. Il est certain que le club revient ambitieux en élite.

Elodie Le Calvé : « On va essayer de jouer le haut de tableau, mais il faudra le prouver tout au long de la saison. Beaucoup de noms arrivent, il faut maintenant réussir quelque-chose ensemble, d’autant que les autres se renforcent aussi. On vise la première moitié de tableau, on verra bien ce qu’il en est. La D1 et la D2 sont complètement différentes niveau intensité et physique, on va devoir réapprendre. C’est la même configuration qu’en 2008, c'est la première montée dans l’histoire du nouveau club. On veut inscrire le nom du club dans le palmarès du hand français et qu’il soit là pendant de longues années. »

Le match : Metz est prévenu

Fleury, tombé en 8e de finale à l’Arena, peut en témoigner : affronter Brest n’est pas un cadeau, même quand on vient du niveau du dessus. D’autant que les Bretonnes ne pensent qu’à ça depuis plusieurs semaines et ont pu se préparer avec des matchs pas simples à Bourg-de-Péage (28-22) et à St-Maur (25-22). Mais Metz a aussi eu le temps de se préparer. Le dernier match des filles de Manu Mayonnade remonte à il y a un mois et la défaite, en demi-finale de la Coupe de la Ligue, face à Fleury. Pour espérer un doublé, les Lorraines, tenantes du titre, doivent donc réussir un match solide à Brest. Ce qui annonce un vrai match de Coupe.

L’autre demi-finale : Toulon n’a plus que ça

A l’exception d’un dernier match de classement face à Dijon, Toulon a terminé sa saison. C’est peu dire que les Varoises ont donc d’énormes projets pour cette Coupe de France, qu’elles ont en tête depuis longtemps. Après avoir sorti Issy-Paris au tour précédent, les filles de Thierry Vincent sont en danger à Nice, récent finaliste de la Coupe de la Ligue et qui a réussi deux belles performances face à Besançon, en quart de finale. Si les Azuréennes devraient être toujours privées d’Alexandra Lacrabère, Cléopâtre Darleux, désignée meilleure joueuse du mois de mars, sera bien là, et de sa prestation dépendra l’issue du match.

Le programme des demi-finales
Mercredi, 18h30 : Nice – Toulon (beIN Sports 3) ; 20h45 : Brest (D2) – Metz (beIN Sports max 4).

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