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CDF F : Un exploit Brestois retentissant

Coupe de France

mercredi 20 avril 2016 - Handzone

 5 min 18 de lecture

Demi-finales de Coupe de France féminine.
Le BBH, ce jeune club Breton, vient de signer un exploit sans précédent en dominant, finalement sans véritable contestation, une équipe de Metz qui n’a jamais sorti la tête de l’eau, étouffée par une défense de fer et un public de l’Arena tout simplement hallucinant.

à Brest, Philippe Merer

L’entrée des joueuses brestoises se fait d’ailleurs dans un vacarme assourdissant, une ambiance indescriptible à la hauteur de l’énorme engouement qui a précédé la rencontre, dans la presse, comme sur les réseaux sociaux. Galvanisées par leur public, les noires et blanches sont également bien aidées par des Messines pour le moins fébriles. Heureusement que Glauser est présente avec déjà 3 arrêts en l’espace de 8 mn car, en attaque, les Lorraines enchaînent les maladresses, à l’image de ce 7 m de Gros qui trouve le poteau à la 6e. Il faut ainsi attendre 9 mn pour que cette même Ana Gros ne débloque le compteur des visiteuses (2 à 1 pour le BBH).

Laurent Bezeau a commencé à faire tourner avec une belle ligne espagnole Mangué / Alberto drivée de main de maitre par une Elodie Le Calvé déconcertante de sérénité.  Kanto signe son premier but mais n’arrête pas de râler, visiblement agacée par la main mise défensive du BBH. Le corps arbitral n’est pas insensible à ses arguments et commence à se montrer. Les locales se retrouvent ainsi à  4 sur le terrain après les exclusions  de Copy et Desgrolard alors qu’il reste un peu plus de 2 mn à jouer. Mais, décidément, il en faut plus pour le BBH. Un 7 m de Zaadi arrêté par Pereira puis un exceptionnel Kung Fu de Durand posent le ton et c’est Brest qui vire en tête à la pause avec un avantage d’une unité (8 à 7). On se dit que le contrat est rempli et que le Petit Poucet de la compétition a rempli son contrat en tenant tête à l’ogre du handball féminin pendant 30 mn. Sauf que les Brestoises ne l’entendent pas de cette oreille. Pereira nous claque un arrêt sur 7 m dès la reprise (10 arrêts au total) et Elodie Le Calvé se joue de la défense messine. Sauf que pendant 8 mn le BBH devient muet et que Metz passe devant avec 2 buts d’avance… Et c’est là que le public de l’Arena joue à plein son rôle poussant son équipe à repartir au combat. Metz, décidément, n’y est plus et cet immanquable d’Ana Gros en contre-attaque à 6 m en fin de match est à l’image du Metz de cette demi-finale : déboussolé, débordé de tous les côtés, muselé par des joueuses bretonnes avec une envie démesurée.

Le BBH l’emporte 21 à 18 et se met à rêver maintenant à la suite : une finale à Bercy et, pourquoi pas, un premier titre… ça ferait parler dans le Landerneau du handball.

La fiche technique
Demi-finale de Coupe de France.
Brest Bretagne Handball - Metz Handball : 21 – 18
Spectateurs : 4200 spectateurs
Arbitres : MM. Langevin et Ragaine

Brest : Pereira (10 arrêts), Dangueuger, Durand (4 buts), Ntsama Akoa(1), Limal, Manach-Le Calvé (5), Copy (2), Tissier, Alberto (3), Mangué (2), Le Maire, Desgrolard (2), Marie-Joseph, Le Hir (2)
Metz : Glauzer (3 arrêts), Rajcic (7), Kanto (2 buts), Gros (2), Zaadi, Flippes (3), Horacek (2),Pop-Lazic (1), Levêque, Smits (2), Maubon (2), Luciano (4), Aoustin, Burlet.



Toulon de retour en finale !

Il reste 2’30 à jouer quand Knutsdottir, jusqu’ici parfaite à 7 mètres (5/5), a une nouvelle tentative pour ramener Nice à -1 (17-19). Mais cette fois, c’est Bettacchini qui s’impose et, dans la foulée, les Niçoises perdent la balle. C’est donc grâce à ce dernier arrêt de leur gardienne et, plus globalement, à une excellente défense en seconde période (3 buts pris dans les 20 dernières minutes) que les Toulonnaises ont arraché leur qualification pour la finale à Nice, mercredi (20-17). De ce match, on retiendra surtout le courage des Varoises, leur sang-froid aussi, alors qu’elles étaient proches de craquer avant la pause (10-7, 27e). Pour ce qui est du niveau de jeu, en revanche, on repassera, tant l’enjeu de voir Bercy a pris le pas sur le reste. 2-1 après 11 minutes, des balles perdues en pagaille (15 pour Nice, 10 pour Toulon), quelques arrêts de gardiennes et des tirs à côté. « Des maladresses dues à la pression que les deux équipes avaient, et nous doublement car il ne nous reste que ça cette saison », s’excusait presque Thierry Vincent, l’entraîneur toulonnais. Avec une Van Olphen défaillante (3/7), une Catani et une Wallen plus en difficulté que d’habitude, son équipe a donc compensé par son cœur et son collectif où les Tandjan, Serna et Puleri se sont avérées précieuses. « On savait que ce serait dur, que le score serait super serrée, expliquait Alexandra Bettacchini sur beIN Sports à la fin du match. Ça s’est un peu dégagé à la fin, ça aurait pu être le scénario inverse, finalement c’est pour nous. »

Cela aurait en effet pu basculer pour Nice, mais les taulières ont péché en fin de match. Darleux, auteur d’un match solide auparavant, fut moins en réussite, comme Knutsdottir et Rocha, et c’est la jeune Kouyaté qui a tenu les siennes à bout de bras après la pause (4 des 7 buts azuréens). Pas suffisant pour que l’OGCN s’offre, après la Coupe de la Ligue, une deuxième finale cette année. « On fait beaucoup trop d’erreurs individuelles, Toulon a mieux joué que nous », reconnaissant Cléopatre Darleux. Son équipe a encore une demi-finale à jouer, face à Metz, dès samedi en Championnat. Pour Toulon, la fin de saison sera égaillée par cette finale à Bercy, que les Sudistes retrouveront avec plaisir puisqu’elles s’y sont imposées en 2011 et 2012 pour leurs deux finales de Coupe de France. « Aller à Bercy, c’est une chose, dit Thierry Vincent. On va se préparer pour gagner. La saison est embellie par cette finale mais pas extraordinaire. Si on gagne la Coupe de France, alors elle sera extraordinaire. »

OGC NICE HANDBALL – TOULON SAINT-CYR VAR HANDBALL
17 – 20 (10-9)

Statistiques du match 

CDF F : Un exploit Brestois retentissant 

Coupe de France

mercredi 20 avril 2016 - Handzone

 5 min 18 de lecture

Demi-finales de Coupe de France féminine.
Le BBH, ce jeune club Breton, vient de signer un exploit sans précédent en dominant, finalement sans véritable contestation, une équipe de Metz qui n’a jamais sorti la tête de l’eau, étouffée par une défense de fer et un public de l’Arena tout simplement hallucinant.

à Brest, Philippe Merer

L’entrée des joueuses brestoises se fait d’ailleurs dans un vacarme assourdissant, une ambiance indescriptible à la hauteur de l’énorme engouement qui a précédé la rencontre, dans la presse, comme sur les réseaux sociaux. Galvanisées par leur public, les noires et blanches sont également bien aidées par des Messines pour le moins fébriles. Heureusement que Glauser est présente avec déjà 3 arrêts en l’espace de 8 mn car, en attaque, les Lorraines enchaînent les maladresses, à l’image de ce 7 m de Gros qui trouve le poteau à la 6e. Il faut ainsi attendre 9 mn pour que cette même Ana Gros ne débloque le compteur des visiteuses (2 à 1 pour le BBH).

Laurent Bezeau a commencé à faire tourner avec une belle ligne espagnole Mangué / Alberto drivée de main de maitre par une Elodie Le Calvé déconcertante de sérénité.  Kanto signe son premier but mais n’arrête pas de râler, visiblement agacée par la main mise défensive du BBH. Le corps arbitral n’est pas insensible à ses arguments et commence à se montrer. Les locales se retrouvent ainsi à  4 sur le terrain après les exclusions  de Copy et Desgrolard alors qu’il reste un peu plus de 2 mn à jouer. Mais, décidément, il en faut plus pour le BBH. Un 7 m de Zaadi arrêté par Pereira puis un exceptionnel Kung Fu de Durand posent le ton et c’est Brest qui vire en tête à la pause avec un avantage d’une unité (8 à 7). On se dit que le contrat est rempli et que le Petit Poucet de la compétition a rempli son contrat en tenant tête à l’ogre du handball féminin pendant 30 mn. Sauf que les Brestoises ne l’entendent pas de cette oreille. Pereira nous claque un arrêt sur 7 m dès la reprise (10 arrêts au total) et Elodie Le Calvé se joue de la défense messine. Sauf que pendant 8 mn le BBH devient muet et que Metz passe devant avec 2 buts d’avance… Et c’est là que le public de l’Arena joue à plein son rôle poussant son équipe à repartir au combat. Metz, décidément, n’y est plus et cet immanquable d’Ana Gros en contre-attaque à 6 m en fin de match est à l’image du Metz de cette demi-finale : déboussolé, débordé de tous les côtés, muselé par des joueuses bretonnes avec une envie démesurée.

Le BBH l’emporte 21 à 18 et se met à rêver maintenant à la suite : une finale à Bercy et, pourquoi pas, un premier titre… ça ferait parler dans le Landerneau du handball.

La fiche technique
Demi-finale de Coupe de France.
Brest Bretagne Handball - Metz Handball : 21 – 18
Spectateurs : 4200 spectateurs
Arbitres : MM. Langevin et Ragaine

Brest : Pereira (10 arrêts), Dangueuger, Durand (4 buts), Ntsama Akoa(1), Limal, Manach-Le Calvé (5), Copy (2), Tissier, Alberto (3), Mangué (2), Le Maire, Desgrolard (2), Marie-Joseph, Le Hir (2)
Metz : Glauzer (3 arrêts), Rajcic (7), Kanto (2 buts), Gros (2), Zaadi, Flippes (3), Horacek (2),Pop-Lazic (1), Levêque, Smits (2), Maubon (2), Luciano (4), Aoustin, Burlet.



Toulon de retour en finale !

Il reste 2’30 à jouer quand Knutsdottir, jusqu’ici parfaite à 7 mètres (5/5), a une nouvelle tentative pour ramener Nice à -1 (17-19). Mais cette fois, c’est Bettacchini qui s’impose et, dans la foulée, les Niçoises perdent la balle. C’est donc grâce à ce dernier arrêt de leur gardienne et, plus globalement, à une excellente défense en seconde période (3 buts pris dans les 20 dernières minutes) que les Toulonnaises ont arraché leur qualification pour la finale à Nice, mercredi (20-17). De ce match, on retiendra surtout le courage des Varoises, leur sang-froid aussi, alors qu’elles étaient proches de craquer avant la pause (10-7, 27e). Pour ce qui est du niveau de jeu, en revanche, on repassera, tant l’enjeu de voir Bercy a pris le pas sur le reste. 2-1 après 11 minutes, des balles perdues en pagaille (15 pour Nice, 10 pour Toulon), quelques arrêts de gardiennes et des tirs à côté. « Des maladresses dues à la pression que les deux équipes avaient, et nous doublement car il ne nous reste que ça cette saison », s’excusait presque Thierry Vincent, l’entraîneur toulonnais. Avec une Van Olphen défaillante (3/7), une Catani et une Wallen plus en difficulté que d’habitude, son équipe a donc compensé par son cœur et son collectif où les Tandjan, Serna et Puleri se sont avérées précieuses. « On savait que ce serait dur, que le score serait super serrée, expliquait Alexandra Bettacchini sur beIN Sports à la fin du match. Ça s’est un peu dégagé à la fin, ça aurait pu être le scénario inverse, finalement c’est pour nous. »

Cela aurait en effet pu basculer pour Nice, mais les taulières ont péché en fin de match. Darleux, auteur d’un match solide auparavant, fut moins en réussite, comme Knutsdottir et Rocha, et c’est la jeune Kouyaté qui a tenu les siennes à bout de bras après la pause (4 des 7 buts azuréens). Pas suffisant pour que l’OGCN s’offre, après la Coupe de la Ligue, une deuxième finale cette année. « On fait beaucoup trop d’erreurs individuelles, Toulon a mieux joué que nous », reconnaissant Cléopatre Darleux. Son équipe a encore une demi-finale à jouer, face à Metz, dès samedi en Championnat. Pour Toulon, la fin de saison sera égaillée par cette finale à Bercy, que les Sudistes retrouveront avec plaisir puisqu’elles s’y sont imposées en 2011 et 2012 pour leurs deux finales de Coupe de France. « Aller à Bercy, c’est une chose, dit Thierry Vincent. On va se préparer pour gagner. La saison est embellie par cette finale mais pas extraordinaire. Si on gagne la Coupe de France, alors elle sera extraordinaire. »

OGC NICE HANDBALL – TOULON SAINT-CYR VAR HANDBALL
17 – 20 (10-9)

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