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Bougeant et Fleury, c’est fini

LBE

vendredi 29 avril 2016 - © Pierre Menjot

 1 min 47 de lecture

Frédéric Bougeant, arrivé en 2012 dans le Loiret, va quitter le club à la fin de la saison malgré un contrat courant jusqu’en 2020.

L’amour dure trois ans, selon le titre d’un film de Frédéric Beigbeder. Pour un autre Frédéric B., en l’occurrence Fred Bougeant, la belle histoire aura duré quelques mois de plus. Comme révélé par La République du Centre, le coach de Fleury va quitter ses fonctions à la fin de la saison, peut-être par la très grande porte avec un titre de champion de France conservé. Mais le divorce a bien été acté, comme nous l’a confirmé l’intéressé, alors qu’une prolongation de contrat signée il y a à peine un an le liait jusqu’en 2020. « Mais je préfère attendre le match (la demi-finale retour, samedi) pour m’exprimer, poursuit-il. L’équipe a bien travaillé, on reste concentrés sur cette échéance. »

Cette saison 2015-2016 aurait dû être le couronnement d’un premier cycle vertueux pour le club, vainqueur de la Coupe de France 2014, de la Coupe de la Ligue et champion en 2015, et qui s’apprêtait à découvrir la Ligue des champions avec un effectif et des moyens à la hauteur de ses ambitions. Et puis patatras. Des résultats en dents de scie, caractéristiques des équipes qui jouent l’Europe, ont courroucé le président Gontier cet hiver. Les problèmes de salle ont pollué l’environnement autour du club. Enfin, le changement de politique, avec une baisse de moitié (au moins) de la participation du prési et, par conséquent, le départ de nombreuses joueuses, a modifié les plans prévus. Résultat : Fleury, club phare de la dernière olympiade, semble destiné à boxer dans la catégorie en-dessous de Metz ou de Brest, annoncés comme les cadors la saison prochaine.

L’accord à l’amiable arrange donc tout le monde. Le nom du prochain coach n’a pas encore été révélé, tandis que la solution interne avec Christophe Cassan, l’adjoint de Bougeant, semble la plus simple. Mais Fleury, qui avait tout pour réussir, a déjà montré que les choses peuvent vite s'avérer moins simple qu’il n’y paraît.

Bougeant et Fleury, c’est fini 

LBE

vendredi 29 avril 2016 - © Pierre Menjot

 1 min 47 de lecture

Frédéric Bougeant, arrivé en 2012 dans le Loiret, va quitter le club à la fin de la saison malgré un contrat courant jusqu’en 2020.

L’amour dure trois ans, selon le titre d’un film de Frédéric Beigbeder. Pour un autre Frédéric B., en l’occurrence Fred Bougeant, la belle histoire aura duré quelques mois de plus. Comme révélé par La République du Centre, le coach de Fleury va quitter ses fonctions à la fin de la saison, peut-être par la très grande porte avec un titre de champion de France conservé. Mais le divorce a bien été acté, comme nous l’a confirmé l’intéressé, alors qu’une prolongation de contrat signée il y a à peine un an le liait jusqu’en 2020. « Mais je préfère attendre le match (la demi-finale retour, samedi) pour m’exprimer, poursuit-il. L’équipe a bien travaillé, on reste concentrés sur cette échéance. »

Cette saison 2015-2016 aurait dû être le couronnement d’un premier cycle vertueux pour le club, vainqueur de la Coupe de France 2014, de la Coupe de la Ligue et champion en 2015, et qui s’apprêtait à découvrir la Ligue des champions avec un effectif et des moyens à la hauteur de ses ambitions. Et puis patatras. Des résultats en dents de scie, caractéristiques des équipes qui jouent l’Europe, ont courroucé le président Gontier cet hiver. Les problèmes de salle ont pollué l’environnement autour du club. Enfin, le changement de politique, avec une baisse de moitié (au moins) de la participation du prési et, par conséquent, le départ de nombreuses joueuses, a modifié les plans prévus. Résultat : Fleury, club phare de la dernière olympiade, semble destiné à boxer dans la catégorie en-dessous de Metz ou de Brest, annoncés comme les cadors la saison prochaine.

L’accord à l’amiable arrange donc tout le monde. Le nom du prochain coach n’a pas encore été révélé, tandis que la solution interne avec Christophe Cassan, l’adjoint de Bougeant, semble la plus simple. Mais Fleury, qui avait tout pour réussir, a déjà montré que les choses peuvent vite s'avérer moins simple qu’il n’y paraît.