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CDF : Cassis-Carnoux fait valoir son expérience

Coupe de France

lundi 16 mai 2016 - © Davy Bodiguel

 5 min 59 de lecture

Finale de la Coupe de France départementale Masculine.
De la patience et une maturité bien supérieures à son adversaire, Cassis-Carnoux a su faire le nécessaire pour se rendre le match facile. Une finale remportée de main de maître face à des Orvaltais dominés par l'enjeu et trop fébriles dans le secteur offensif.

Une finale à Bercy… il s’agit d’une grande première pour joueurs d’Orvault et de Cassis-Carnoux. Il faut d’entrée donne le ton défensivement… quoi de mieux qu’une parade pour se mettre en confiance : Averty côté Orvaltais et Gimenez côté Provençal sont ainsi les premiers à se faire remarquer. Poussée par un public fervent et nombreux, la défense Orvaltaise presse très haut mais Cassis est le plus prompt à prendre l’avantage (5-2, 1’) par l’intermédiaire de Nicolas Badoux. Bien que dominé, Orvault tente de répliquer : premier quart d’heure en forme de round d’observation (6-5, 16’), les deux défenses tissent sereinement leur toile. Peu d’expérience chez les joueurs d’Orvault… en revanche, Cassis-Carnoux possède lui des joueurs ayant évolué au niveau national. Une équipe Provençale qui a su faire abstraction de la polémique née après la demi-finale face à Hilsenheim. A ce titre, la fédération a récemment décidé de légiférer sur les joueurs autorisés à participer à la finale en 2017 : cinq participations en championnat avant le 31 décembre seront désormais nécessaires pour figurer sur la feuille de match en finale. Rectification utile sur le plan réglementaire pour éviter l’arrivée massive et donc suspecte de nouveaux joueurs au moment de disputer les finalités.

Sur le terrain, Cassis-Carnoux ne se pose pas de question… montée de balle gagnante de Julien Leguy qui porte l’avance Cassidaine à + 3 (9-6, 21’). L’ascendant des Provençaux n’est pas exceptionnel dans le jeu mais Nicolas Pedrini et ses coéquipiers gèrent idéalement les ballons chauds. Et pour les conforter, Philippe Maillet prend efficacement le relais de Gimenez dans le but Sudiste. Sur attaque placée, Cassis fait tourner la balle… et trouve les solutions à l’aile : par deux fois, Stéphane Beltrami enfonce le clou et met son équipe sur d’excellents rails (13-7, 28’). Côté HBO, on peine à trouver la solution face à une solide défense Bucco-Rhôdanienne. Le plus logiquement du monde, Cassis-Carnoux termine le premier acte sur un net avantage… Pour saper un peu plus le moral Orvaltais, Frédéric Gimenez fait un retour remarqué en début de seconde période. Face à l’expérience des Cassidains, Orvault a-t-il une chance ? Compliqué en effet de renverser la vapeur lorsque Gilles Coco en rajoute une couche (17-9, 34’). Par quelques parades bien senties, Guillaume Averty exhorte pourtant ses coéquipiers à revenir dans le match. Mais l’attaque Ligérienne est définitivement en échec… aux abords de la 40ème minute (21-10).

Stéphane Beltrami redoutable aux jets de sept mètres ou à dix mètres… et Cassis-Carnoux conserve une avance magistrale de dix à onze buts au tableau d’affichage. Les supporters Orvaltais ont beau soutenir leurs protégés, le HBO ne refera jamais son handicap (23-13, 45’). Et lorsqu’il faut s’arracher au pivot, Rémy Bernard donne l’exemple (24-14, 49’) et Jean-Claude Beltrami rajoute lui sa pierre à l’édifice. A la 52ème minute, Orvault passe par une défense étagée… tentative de la dernière chance pour réduire l’écart à huit buts. Mais le retard est trop conséquent. Sans être flamboyant en seconde période, Cassis-Carnoux gère intelligemment l’écart… +10 au coup de sifflet final, le club Provençal inscrit pour la première fois son nom au palmarès de la Coupe de France.

Commentaires d'après-match recueillis par Pierre Menjot :

Rafsandjani Madi Moudjrae, arrière d'Orvault
« On est tombés sur une équipe qui a beaucoup d'expérience et produit du très bon handball. Tactiquement, on n'a pas été bons, on n'a pas su jouer sur nos qualités, c'est à dire courir. On aurait dû jouer tout le match comme les dix dernières minutes, mettre de la folie, mais c'était dur de récupérer des ballons. On était dans le match et puis on commet des erreurs mais encore une fois, il faut reconnaître le talent des adversaires. On était clairement le Petit Poucet. »

Frédéric Gimenez, capitaine de Cassis
« C'est une aventure humaine pour nous, les joueurs, qui nous connaissons depuis 20 ans. On est vraiment des amis et j'insiste là-dessus. On avait tous arrêté et puis il s'est passé quelque-chose, on a senti l'envie de se retrouver, de partager quelque-chose à nouveau. Ç'a commencé l'an dernier, on a été battus en 32es de finale, puis on a choisi d'intégrer Cassis dans la durée. On est venu chercher des émotions et vivre ça avec les amis, c'est le top. Depuis le début de la compétition c'est super de se retrouver, de sentir le nœud dans l'estomac avant chaque match de peur que ça s'arrête. Certains ont plus de 50 ans, jouent avec leur fils, c'est vraiment une aventure. Et puis l'équipe 1 de Cassis monte, l'équipe 2 aussi, donc on ne peut pas dire qu'on n'a joué que la Coupe de France. »

A Paris, Accor Hôtels Arena
Le samedi 21 mai 2016 à 12h00
HBS Cassis-Carnoux RLB - Handball Orvault : 30 - 20 (Mi-temps : 14-8)
550 spectateurs
Arbitres :
Mmes DOPPLER Clémence & MARCHAND Mylène

Cassis-Carnoux
Gardiens
: Gimenez (9 arrêts), Maillet (5 arrêts).
Joueurs de champ : Badoux (2/3), J-C. Beltrami (1/1), S. Beltrami (8/11 dont 1/1 pen.), Bernard (1/5), Coco (2/3), Garnier (2/2 dont 2 pen.), Leguy (7/13 dont 3/3 pen.), Mallet (1/1), Mouhoubi (2/4), Pedrini (2/5), Pottier (2/3), Cambriels.
Entraîneur : Giacomelli.

Orvault
Gardiens : Averty (8 arrêts), Derrien (4 arrêts).
Joueurs de champ : Gaudin, Hoellard (1/2 dont 0/1 pen.), Hotte (1/1), Houdeville (0/1), Juton (4/10), Loiseleux (1/1 dont 1/1 pen.), Madi Mroudjae (8/16 dont 1/1 pen.), Peaudeau (0/2), Derval, Audeon (2/2), Rudkiewicz (2/4), Vatier (1/1).
Entraîneur : Boeckler


CDF : Cassis-Carnoux fait valoir son expérience 

Coupe de France

lundi 16 mai 2016 - © Davy Bodiguel

 5 min 59 de lecture

Finale de la Coupe de France départementale Masculine.
De la patience et une maturité bien supérieures à son adversaire, Cassis-Carnoux a su faire le nécessaire pour se rendre le match facile. Une finale remportée de main de maître face à des Orvaltais dominés par l'enjeu et trop fébriles dans le secteur offensif.

Une finale à Bercy… il s’agit d’une grande première pour joueurs d’Orvault et de Cassis-Carnoux. Il faut d’entrée donne le ton défensivement… quoi de mieux qu’une parade pour se mettre en confiance : Averty côté Orvaltais et Gimenez côté Provençal sont ainsi les premiers à se faire remarquer. Poussée par un public fervent et nombreux, la défense Orvaltaise presse très haut mais Cassis est le plus prompt à prendre l’avantage (5-2, 1’) par l’intermédiaire de Nicolas Badoux. Bien que dominé, Orvault tente de répliquer : premier quart d’heure en forme de round d’observation (6-5, 16’), les deux défenses tissent sereinement leur toile. Peu d’expérience chez les joueurs d’Orvault… en revanche, Cassis-Carnoux possède lui des joueurs ayant évolué au niveau national. Une équipe Provençale qui a su faire abstraction de la polémique née après la demi-finale face à Hilsenheim. A ce titre, la fédération a récemment décidé de légiférer sur les joueurs autorisés à participer à la finale en 2017 : cinq participations en championnat avant le 31 décembre seront désormais nécessaires pour figurer sur la feuille de match en finale. Rectification utile sur le plan réglementaire pour éviter l’arrivée massive et donc suspecte de nouveaux joueurs au moment de disputer les finalités.

Sur le terrain, Cassis-Carnoux ne se pose pas de question… montée de balle gagnante de Julien Leguy qui porte l’avance Cassidaine à + 3 (9-6, 21’). L’ascendant des Provençaux n’est pas exceptionnel dans le jeu mais Nicolas Pedrini et ses coéquipiers gèrent idéalement les ballons chauds. Et pour les conforter, Philippe Maillet prend efficacement le relais de Gimenez dans le but Sudiste. Sur attaque placée, Cassis fait tourner la balle… et trouve les solutions à l’aile : par deux fois, Stéphane Beltrami enfonce le clou et met son équipe sur d’excellents rails (13-7, 28’). Côté HBO, on peine à trouver la solution face à une solide défense Bucco-Rhôdanienne. Le plus logiquement du monde, Cassis-Carnoux termine le premier acte sur un net avantage… Pour saper un peu plus le moral Orvaltais, Frédéric Gimenez fait un retour remarqué en début de seconde période. Face à l’expérience des Cassidains, Orvault a-t-il une chance ? Compliqué en effet de renverser la vapeur lorsque Gilles Coco en rajoute une couche (17-9, 34’). Par quelques parades bien senties, Guillaume Averty exhorte pourtant ses coéquipiers à revenir dans le match. Mais l’attaque Ligérienne est définitivement en échec… aux abords de la 40ème minute (21-10).

Stéphane Beltrami redoutable aux jets de sept mètres ou à dix mètres… et Cassis-Carnoux conserve une avance magistrale de dix à onze buts au tableau d’affichage. Les supporters Orvaltais ont beau soutenir leurs protégés, le HBO ne refera jamais son handicap (23-13, 45’). Et lorsqu’il faut s’arracher au pivot, Rémy Bernard donne l’exemple (24-14, 49’) et Jean-Claude Beltrami rajoute lui sa pierre à l’édifice. A la 52ème minute, Orvault passe par une défense étagée… tentative de la dernière chance pour réduire l’écart à huit buts. Mais le retard est trop conséquent. Sans être flamboyant en seconde période, Cassis-Carnoux gère intelligemment l’écart… +10 au coup de sifflet final, le club Provençal inscrit pour la première fois son nom au palmarès de la Coupe de France.

Commentaires d'après-match recueillis par Pierre Menjot :

Rafsandjani Madi Moudjrae, arrière d'Orvault
« On est tombés sur une équipe qui a beaucoup d'expérience et produit du très bon handball. Tactiquement, on n'a pas été bons, on n'a pas su jouer sur nos qualités, c'est à dire courir. On aurait dû jouer tout le match comme les dix dernières minutes, mettre de la folie, mais c'était dur de récupérer des ballons. On était dans le match et puis on commet des erreurs mais encore une fois, il faut reconnaître le talent des adversaires. On était clairement le Petit Poucet. »

Frédéric Gimenez, capitaine de Cassis
« C'est une aventure humaine pour nous, les joueurs, qui nous connaissons depuis 20 ans. On est vraiment des amis et j'insiste là-dessus. On avait tous arrêté et puis il s'est passé quelque-chose, on a senti l'envie de se retrouver, de partager quelque-chose à nouveau. Ç'a commencé l'an dernier, on a été battus en 32es de finale, puis on a choisi d'intégrer Cassis dans la durée. On est venu chercher des émotions et vivre ça avec les amis, c'est le top. Depuis le début de la compétition c'est super de se retrouver, de sentir le nœud dans l'estomac avant chaque match de peur que ça s'arrête. Certains ont plus de 50 ans, jouent avec leur fils, c'est vraiment une aventure. Et puis l'équipe 1 de Cassis monte, l'équipe 2 aussi, donc on ne peut pas dire qu'on n'a joué que la Coupe de France. »

A Paris, Accor Hôtels Arena
Le samedi 21 mai 2016 à 12h00
HBS Cassis-Carnoux RLB - Handball Orvault : 30 - 20 (Mi-temps : 14-8)
550 spectateurs
Arbitres :
Mmes DOPPLER Clémence & MARCHAND Mylène

Cassis-Carnoux
Gardiens
: Gimenez (9 arrêts), Maillet (5 arrêts).
Joueurs de champ : Badoux (2/3), J-C. Beltrami (1/1), S. Beltrami (8/11 dont 1/1 pen.), Bernard (1/5), Coco (2/3), Garnier (2/2 dont 2 pen.), Leguy (7/13 dont 3/3 pen.), Mallet (1/1), Mouhoubi (2/4), Pedrini (2/5), Pottier (2/3), Cambriels.
Entraîneur : Giacomelli.

Orvault
Gardiens : Averty (8 arrêts), Derrien (4 arrêts).
Joueurs de champ : Gaudin, Hoellard (1/2 dont 0/1 pen.), Hotte (1/1), Houdeville (0/1), Juton (4/10), Loiseleux (1/1 dont 1/1 pen.), Madi Mroudjae (8/16 dont 1/1 pen.), Peaudeau (0/2), Derval, Audeon (2/2), Rudkiewicz (2/4), Vatier (1/1).
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