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LNH-LDC M: Le PSG a-t-il rempli son contrat ?

Champion's League

dimanche 29 mai 2016 - © Yves Michel

 26 min 48 de lecture

Le verre à moitié plein ou à moitié vide. Au moment du bilan de la saison, le PSG et ses un peu plus de 16 millions de budget, peut-il se satisfaire du titre de champion de France comme seule récompense ? L'euphorie du Final Four de Cologne passée, le début des explications et une projection sur l'avenir succèdent aux regrets. A quoi ressemblera l'équipe la saison prochaine, certains joueurs encore sous contrat seront-ils encore présents ? Paris n'a pas fini d'alimenter la chronique.

D'un de nos envoyés spéciaux à Cologne, Yves MICHEL

Jeudi prochain, après leur match face à Aix, les Parisiens seront officiellement couronnés champions de France 2015-2016. Ce sera (avec celui des Champions qui ne qualifie à rien), le seul trophée qu'ils pourront installer cette saison dans leur vitrine. Ce sera aussi leur 3ème titre national en quatre ans de présence qatarie. Le plus gros portefeuille du hand européen peut-il se contenter d’un tel bilan ? Le titre national est presque un dû. Les coupes étaient quasiment une obligation. Mais cette année, à deux reprises, les Parisiens sont tombés sur un caillou montpelliérain. Battus d’un but sur celle de la Ligue, la leçon reçue sur la coupe de France a véritablement fait désordre. Et contrairement aux déclarations qui ont suivi, ce dernier revers a semé le doute avant la demi-finale de Ligue des Champions, perdue ce samedi contre Kielce, le futur vainqueur. « La perte de la Coupe, c’est vrai, c’est dur à assumer, conçoit Mikkel Hansen. Tu rajoutes le match contre Kielce, c’est si proche… ça fait encore plus mal.  Quand tu repenses à tout ça une fois que c’est fait, c’est dur à encaisser. Les erreurs qu’on a faites, toutes les équipes les font, c’est inévitable. Une 3ème place en Ligue des Champions, c’est clair ce n’est pas la place du PSG.» La parole du Danois est réfléchie, il ne s'attache qu'à l'essentiel et a même oublié qu'il termine cette édition de la Ligue des Champions en tête des meilleurs réalisateurs (141 buts).  Samedi, il a véritablement pesé sur la 1ère mi-temps de la demi-finale (avec 9 buts sur 12 tirs). Et puis inexplicablement, on ne l'a plus revu, ne rentrant que pour trois jets de 7 m (1/3) et pour permettre à Nikola Karabatic de recevoir des soins sur le banc. « Je ne suis pas le coach ! Je pense qu’il a vu quelque chose qui ne convenait pas, peut-être que Daniel et Niko, c’était plus logique de faire des 1 contre 1 avec eux… je ne sais pas… enfin, c’est comme ça ! Il faut respecter son choix… c’est comme ça ! » On peut imaginer que l'entraîneur d'origine croate préserve son artilleur pour le faire souffler mais autant de temps, c'est difficilement compréhensible.



En début de saison, "Noka" Serdarusic avait établi les bases de sa conception du jeu. Spectaculaire et rapide. Ereintant aussi où la baisse de régime est interdite. Mais ne doit-on pas s'interroger lorsque le technicien, sur ces derniers rendez-vous de la plus haute importance a utilisé toujours les mêmes joueurs, ne sollicitant son banc que superficiellement. William Accambray qui revenait de bien loin (voir plus bas) n'a pas eu l'occasion de payer son écot, Robert Gunnarsson lui, quittera le club frais comme un gardon. « Le banc, rétorque Nikola Karabatic, c’est relatif… ce sont les joueurs en forme qui jouent. Sur le banc, certains étaient blessés et c’était compliqué de les utiliser. "Willy" par exemple, revenait d'une longue blessure. Il a pu aider en défense. On ne pouvait pas utiliser Xavier (Barachet) qui était blessé. Aujourd’hui, Benoit (Kounkoud) et Jeff (M’tima) sont rentrés, après… sur le haut niveau, c’est compliqué d’enchaîner des saisons qui sont aussi longues. Tout le monde ne peut pas le faire. Les rythmes sont soutenus, c’est dur physiquement et nous c’est notre façon de jouer. » L’été dernier, à son arrivée, "Noka" Serdarusic avait affirmé vouloir gagner tous les matches auxquels serait conviée son équipe. Le PSG en aura perdu huit dont trois parmi les plus importants. 


La saison dernière sur le sol national, sans les frères Karabatic, avec un budget légèrement moins élevé et un autre entraîneur, Paris avait inscrit en plus, la coupe de  France à son palmarès.

Alors il y a bien-sûr, une progression en Ligue des Champions. La nouvelle formule a permis à des Parisiens 1ers de leur poule, de directement se retrouver en quarts de finale. Et ils ont franchi une marche supplémentaire par rapport à leurs deux précédentes participations.  Veszprém, candidat malheureux ce dimanche de la finale n'a toujours pas gravé son nom à la longue liste des lauréats. Après 21 participations. Le PSG a donc une sacrée marge.

La progression du PSG depuis 2012

2012-2013

arrivées

Gardent (ent.), Perreux (adj), Bojinovic, Abalo, Garcia Robledo, Gunnarsson

 

Hallgrimsson, Hansen, Honrubia, Kopljar, Sierra

budget

9,2 millions € (Paris handball 2011-2012: 2,45 m €)  (+276%)

palmarès

champion de France (24v/1d/1n) 10 pts d'avance sur Dunkerque

 

Finaliste CDF, 1/4 Fin. CDLL

2013-2014

départs

Claire, Nivore, Clementia, Ortega, Ouksir, Praznik, Dinart (arrêt)

arrivées

Melic, Narcisse, Csaszar, Vori, Gojun

budget

13,6 millions €  (+48%)

palmarès

3ème LNH (19v/5d/2n),  Vainqueur CDF, 1/2 Fin. CDLL, 1/4 Fin. LDC

2014-2015

départs

Sierra, Hallgrimsson, Garcia Robledo, Diaw

arrivées

Barachet, Omeyer, Accambray

budget

14,8 millions €  (+9%)

palmarès

champion de France (22v/3d/1n) 1 pt d'avance sur Montpellier

 

Vainqueur CDF, 1/4 Fin. CDLL, 1/4 Fin. LDC

2015-2016

départs

Gardent (ent.), Gojun, Kopljar, Bojinovic, N'Diaye

arrivées

Serdarusic (ent.), Olsson (adj), Nikola & Luka Karabatic, Mollgaard, Onufryienko

budget

16,5 millions €  (+11,5%)

palmarès

champion de France (23v/2d) 11 pts d'avance sur St Raphaël à la 25è j.

 

Finaliste CDF, Finaliste CDLL, 1/2 Fin. LDC (3ème)



PSG, look 2016-2017

Encore une fois, le PSG va copieusement alimenter l’actualité des transferts de la prochaine intersaison, même si la quasi-totalité des négociations est acquise. Des points d’ombre subsistent.

Cet été, l’ailier gauche allemand Uwe Gensheimer (29 ans - Rhein Neckar Löwen) s’est engagé avec le club parisien jusqu’en 2019. Il remplacera sur le poste Samuel Honrubia (notre photo) en partance pour Tremblay.

Luka Stepancic a signé un contrat de trois saisons. Le Croate âgé de 25 ans arrive gonflé à bloc et avide de sensations puisqu’il n’a plus rejoué depuis de longs mois. Le 11 novembre dernier, à Flensburg, le gaucher de Zagreb s’est gravement blessé au genou (rupture des croisés). Il refoulera officiellement un parquet sous ses nouvelles couleurs.

Il devra d’ailleurs gagner sa place puisque la concurrence s’annonce rude sur ce poste d’arrière droit. Avec tout d’abord Xavier Barachet qui est déjà installé sur Paris depuis 2014. Malheureusement pour le Niçois d’origine, sa progression a été perturbée par des blessures à répétition. Sa saison s’est terminée courant mars après (lui aussi) un problème au genou droit qui a nécessité une opération.

Stepancic, Barachet… le PSG qui suivait le joueur depuis un petit moment a sauté sur l’occasion lorsque la cote de Nédim Rémili a commencé à exploser ou du moins, prendre un peu plus de valeur. Pas question de se laisser griller la politesse par Barcelone, Paris voulait le Cristolien et l’a obtenu ! Avec un contrat jusqu’en 2020, celui qui pourrait participer à ses 1ers Jeux Olympiques en août, n’arrive pas à Coubertin pour cirer le banc. Il va donc y avoir embouteillage au portillon. Ou à moins que Xavier Barachet ne se rappelle qu'il a évolué à Chambéry ou... St Raphaël.

L’autre dossier concerne le poste de pivot. Alors qu’il lui reste une année de contrat à honorer, Igor Vori (36 ans) est sur le point de trouver un accord avec le PSG pour être libre de ses mouvements. Le Croate va rentrer au pays et signer pour la 4ème fois dans sa carrière en faveur du club de Zagreb. Paris qui perdra également l’Islandais Robert Gunnarsson (attendu à Aarhus au Danemark) pourra enfin officialiser jusqu’en 2019, l’arrivée du Suédois de Berlin, Jesper Nielsen (bientôt 27 ans). Il partagera la position avec Luka Karabatic. Sur ce secteur, le recrutement est-il totalement bouclé ? Les dirigeants parisiens surveillent-ils la situation de Cédric Sorhaindo du côté de Barcelone ? Le Français qui est encore sous contrat jusqu’en 2017 n’a jamais caché qu’il aimerait revenir dans son club de cœur, volonté renforcée depuis l’arrivée de son grand ami Nikola Karabatic.

Reste le chantier des gardiens. Derrière Thierry Omeyer (sous contrat jusqu’en juin 2017) et avec le départ de Patrice Annonay (pour Tremblay), le PSG était confronté à une double exigence. Palier l’urgence et assurer l’avenir. L’Espagnol Rodrigo Corralès, 25 ans lié au FC Barcelone jusqu’à nouvel ordre mais prêté à Plock (depuis 2014) n’arrivera qu’en 2017. Paris a bien tenté de trouver un accord pour accélérer sa venue mais les Catalans qui se sont sentis écartés de la négociation, ont mis la barre très haute. Les Parisiens ont trouvé une solution alternative en s’attachant pour un an les services du très expérimenté Slovène (futur ex Nantais) Gorazd Skof (bientôt 39 ans).

départs officiels

Honrubia (Tremblay D2), Melic (Chambéry), Onufryienko (Pays d'Aix)

2016

Annonay (Tremblay D2), Gunnarsson (Aarhus, Dan)



Doit-on parler d'un "problème Accambray" ?

Au cours de la conférence de presse qui suivait la demi-finale perdue face à Kielce, un journaliste s'est risqué à demander à "Noka" Serdarusic si William Accambray était blessé ou malade ? L'entraîneur parisien a répondu par la négative, argumentant que l'arrière gauche n'entrait pas dans ses options tactiques face aux Polonais et qu'en fonction du scénario du match, il n'avait pas pris le risque de le lancer. Sauf que "Willy" gravement blessé fin avril 2015 (luxation du ménisque et rupture du croisé antérieur) et qui avait repris la compétition, 340 jours plus tard, n'est plus du tout sollicité. Certes, il a obtenu du temps de jeu, lors du déplacement à Créteil (5 titulaires avaient été laissés au repos) mais depuis, il fait banquette. Zéro minute en finale de coupe contre Montpellier, pas plus donc, contre Kielce. L'intéressé nous avait confié son énorme frustration il y a quelques jours, se sentant pourtant prêt à remplir son rôle malgré quelques douleurs dorsales. Ce dimanche, en petite finale, "Willy" a été furtivement utilisé, en deux fois et pas plus de la minute ! Le malaise est donc évident et il n'y a pas que la barrière de la langue qui l'a encore un peu plus éloigné de son entraîneur. Il est engagé avec le PSG encore une saison. Si la situation devait persister, il pourrait demander à son agent de voir si l'air n'est pas plus pur ailleurs. Selon nos informations, Nantes serait dans les tuyaux. Tout dépend des prétentions du joueur et de la propension du PSG à le laisser partir.

Andarya

LNH-LDC M: Le PSG a-t-il rempli son contrat ?  

Champion's League

dimanche 29 mai 2016 - © Yves Michel

 26 min 48 de lecture

Le verre à moitié plein ou à moitié vide. Au moment du bilan de la saison, le PSG et ses un peu plus de 16 millions de budget, peut-il se satisfaire du titre de champion de France comme seule récompense ? L'euphorie du Final Four de Cologne passée, le début des explications et une projection sur l'avenir succèdent aux regrets. A quoi ressemblera l'équipe la saison prochaine, certains joueurs encore sous contrat seront-ils encore présents ? Paris n'a pas fini d'alimenter la chronique.

D'un de nos envoyés spéciaux à Cologne, Yves MICHEL

Jeudi prochain, après leur match face à Aix, les Parisiens seront officiellement couronnés champions de France 2015-2016. Ce sera (avec celui des Champions qui ne qualifie à rien), le seul trophée qu'ils pourront installer cette saison dans leur vitrine. Ce sera aussi leur 3ème titre national en quatre ans de présence qatarie. Le plus gros portefeuille du hand européen peut-il se contenter d’un tel bilan ? Le titre national est presque un dû. Les coupes étaient quasiment une obligation. Mais cette année, à deux reprises, les Parisiens sont tombés sur un caillou montpelliérain. Battus d’un but sur celle de la Ligue, la leçon reçue sur la coupe de France a véritablement fait désordre. Et contrairement aux déclarations qui ont suivi, ce dernier revers a semé le doute avant la demi-finale de Ligue des Champions, perdue ce samedi contre Kielce, le futur vainqueur. « La perte de la Coupe, c’est vrai, c’est dur à assumer, conçoit Mikkel Hansen. Tu rajoutes le match contre Kielce, c’est si proche… ça fait encore plus mal.  Quand tu repenses à tout ça une fois que c’est fait, c’est dur à encaisser. Les erreurs qu’on a faites, toutes les équipes les font, c’est inévitable. Une 3ème place en Ligue des Champions, c’est clair ce n’est pas la place du PSG.» La parole du Danois est réfléchie, il ne s'attache qu'à l'essentiel et a même oublié qu'il termine cette édition de la Ligue des Champions en tête des meilleurs réalisateurs (141 buts).  Samedi, il a véritablement pesé sur la 1ère mi-temps de la demi-finale (avec 9 buts sur 12 tirs). Et puis inexplicablement, on ne l'a plus revu, ne rentrant que pour trois jets de 7 m (1/3) et pour permettre à Nikola Karabatic de recevoir des soins sur le banc. « Je ne suis pas le coach ! Je pense qu’il a vu quelque chose qui ne convenait pas, peut-être que Daniel et Niko, c’était plus logique de faire des 1 contre 1 avec eux… je ne sais pas… enfin, c’est comme ça ! Il faut respecter son choix… c’est comme ça ! » On peut imaginer que l'entraîneur d'origine croate préserve son artilleur pour le faire souffler mais autant de temps, c'est difficilement compréhensible.



En début de saison, "Noka" Serdarusic avait établi les bases de sa conception du jeu. Spectaculaire et rapide. Ereintant aussi où la baisse de régime est interdite. Mais ne doit-on pas s'interroger lorsque le technicien, sur ces derniers rendez-vous de la plus haute importance a utilisé toujours les mêmes joueurs, ne sollicitant son banc que superficiellement. William Accambray qui revenait de bien loin (voir plus bas) n'a pas eu l'occasion de payer son écot, Robert Gunnarsson lui, quittera le club frais comme un gardon. « Le banc, rétorque Nikola Karabatic, c’est relatif… ce sont les joueurs en forme qui jouent. Sur le banc, certains étaient blessés et c’était compliqué de les utiliser. "Willy" par exemple, revenait d'une longue blessure. Il a pu aider en défense. On ne pouvait pas utiliser Xavier (Barachet) qui était blessé. Aujourd’hui, Benoit (Kounkoud) et Jeff (M’tima) sont rentrés, après… sur le haut niveau, c’est compliqué d’enchaîner des saisons qui sont aussi longues. Tout le monde ne peut pas le faire. Les rythmes sont soutenus, c’est dur physiquement et nous c’est notre façon de jouer. » L’été dernier, à son arrivée, "Noka" Serdarusic avait affirmé vouloir gagner tous les matches auxquels serait conviée son équipe. Le PSG en aura perdu huit dont trois parmi les plus importants. 


La saison dernière sur le sol national, sans les frères Karabatic, avec un budget légèrement moins élevé et un autre entraîneur, Paris avait inscrit en plus, la coupe de  France à son palmarès.

Alors il y a bien-sûr, une progression en Ligue des Champions. La nouvelle formule a permis à des Parisiens 1ers de leur poule, de directement se retrouver en quarts de finale. Et ils ont franchi une marche supplémentaire par rapport à leurs deux précédentes participations.  Veszprém, candidat malheureux ce dimanche de la finale n'a toujours pas gravé son nom à la longue liste des lauréats. Après 21 participations. Le PSG a donc une sacrée marge.

La progression du PSG depuis 2012

2012-2013

arrivées

Gardent (ent.), Perreux (adj), Bojinovic, Abalo, Garcia Robledo, Gunnarsson

 

Hallgrimsson, Hansen, Honrubia, Kopljar, Sierra

budget

9,2 millions € (Paris handball 2011-2012: 2,45 m €)  (+276%)

palmarès

champion de France (24v/1d/1n) 10 pts d'avance sur Dunkerque

 

Finaliste CDF, 1/4 Fin. CDLL

2013-2014

départs

Claire, Nivore, Clementia, Ortega, Ouksir, Praznik, Dinart (arrêt)

arrivées

Melic, Narcisse, Csaszar, Vori, Gojun

budget

13,6 millions €  (+48%)

palmarès

3ème LNH (19v/5d/2n),  Vainqueur CDF, 1/2 Fin. CDLL, 1/4 Fin. LDC

2014-2015

départs

Sierra, Hallgrimsson, Garcia Robledo, Diaw

arrivées

Barachet, Omeyer, Accambray

budget

14,8 millions €  (+9%)

palmarès

champion de France (22v/3d/1n) 1 pt d'avance sur Montpellier

 

Vainqueur CDF, 1/4 Fin. CDLL, 1/4 Fin. LDC

2015-2016

départs

Gardent (ent.), Gojun, Kopljar, Bojinovic, N'Diaye

arrivées

Serdarusic (ent.), Olsson (adj), Nikola & Luka Karabatic, Mollgaard, Onufryienko

budget

16,5 millions €  (+11,5%)

palmarès

champion de France (23v/2d) 11 pts d'avance sur St Raphaël à la 25è j.

 

Finaliste CDF, Finaliste CDLL, 1/2 Fin. LDC (3ème)



PSG, look 2016-2017

Encore une fois, le PSG va copieusement alimenter l’actualité des transferts de la prochaine intersaison, même si la quasi-totalité des négociations est acquise. Des points d’ombre subsistent.

Cet été, l’ailier gauche allemand Uwe Gensheimer (29 ans - Rhein Neckar Löwen) s’est engagé avec le club parisien jusqu’en 2019. Il remplacera sur le poste Samuel Honrubia (notre photo) en partance pour Tremblay.

Luka Stepancic a signé un contrat de trois saisons. Le Croate âgé de 25 ans arrive gonflé à bloc et avide de sensations puisqu’il n’a plus rejoué depuis de longs mois. Le 11 novembre dernier, à Flensburg, le gaucher de Zagreb s’est gravement blessé au genou (rupture des croisés). Il refoulera officiellement un parquet sous ses nouvelles couleurs.

Il devra d’ailleurs gagner sa place puisque la concurrence s’annonce rude sur ce poste d’arrière droit. Avec tout d’abord Xavier Barachet qui est déjà installé sur Paris depuis 2014. Malheureusement pour le Niçois d’origine, sa progression a été perturbée par des blessures à répétition. Sa saison s’est terminée courant mars après (lui aussi) un problème au genou droit qui a nécessité une opération.

Stepancic, Barachet… le PSG qui suivait le joueur depuis un petit moment a sauté sur l’occasion lorsque la cote de Nédim Rémili a commencé à exploser ou du moins, prendre un peu plus de valeur. Pas question de se laisser griller la politesse par Barcelone, Paris voulait le Cristolien et l’a obtenu ! Avec un contrat jusqu’en 2020, celui qui pourrait participer à ses 1ers Jeux Olympiques en août, n’arrive pas à Coubertin pour cirer le banc. Il va donc y avoir embouteillage au portillon. Ou à moins que Xavier Barachet ne se rappelle qu'il a évolué à Chambéry ou... St Raphaël.

L’autre dossier concerne le poste de pivot. Alors qu’il lui reste une année de contrat à honorer, Igor Vori (36 ans) est sur le point de trouver un accord avec le PSG pour être libre de ses mouvements. Le Croate va rentrer au pays et signer pour la 4ème fois dans sa carrière en faveur du club de Zagreb. Paris qui perdra également l’Islandais Robert Gunnarsson (attendu à Aarhus au Danemark) pourra enfin officialiser jusqu’en 2019, l’arrivée du Suédois de Berlin, Jesper Nielsen (bientôt 27 ans). Il partagera la position avec Luka Karabatic. Sur ce secteur, le recrutement est-il totalement bouclé ? Les dirigeants parisiens surveillent-ils la situation de Cédric Sorhaindo du côté de Barcelone ? Le Français qui est encore sous contrat jusqu’en 2017 n’a jamais caché qu’il aimerait revenir dans son club de cœur, volonté renforcée depuis l’arrivée de son grand ami Nikola Karabatic.

Reste le chantier des gardiens. Derrière Thierry Omeyer (sous contrat jusqu’en juin 2017) et avec le départ de Patrice Annonay (pour Tremblay), le PSG était confronté à une double exigence. Palier l’urgence et assurer l’avenir. L’Espagnol Rodrigo Corralès, 25 ans lié au FC Barcelone jusqu’à nouvel ordre mais prêté à Plock (depuis 2014) n’arrivera qu’en 2017. Paris a bien tenté de trouver un accord pour accélérer sa venue mais les Catalans qui se sont sentis écartés de la négociation, ont mis la barre très haute. Les Parisiens ont trouvé une solution alternative en s’attachant pour un an les services du très expérimenté Slovène (futur ex Nantais) Gorazd Skof (bientôt 39 ans).

départs officiels

Honrubia (Tremblay D2), Melic (Chambéry), Onufryienko (Pays d'Aix)

2016

Annonay (Tremblay D2), Gunnarsson (Aarhus, Dan)



Doit-on parler d'un "problème Accambray" ?

Au cours de la conférence de presse qui suivait la demi-finale perdue face à Kielce, un journaliste s'est risqué à demander à "Noka" Serdarusic si William Accambray était blessé ou malade ? L'entraîneur parisien a répondu par la négative, argumentant que l'arrière gauche n'entrait pas dans ses options tactiques face aux Polonais et qu'en fonction du scénario du match, il n'avait pas pris le risque de le lancer. Sauf que "Willy" gravement blessé fin avril 2015 (luxation du ménisque et rupture du croisé antérieur) et qui avait repris la compétition, 340 jours plus tard, n'est plus du tout sollicité. Certes, il a obtenu du temps de jeu, lors du déplacement à Créteil (5 titulaires avaient été laissés au repos) mais depuis, il fait banquette. Zéro minute en finale de coupe contre Montpellier, pas plus donc, contre Kielce. L'intéressé nous avait confié son énorme frustration il y a quelques jours, se sentant pourtant prêt à remplir son rôle malgré quelques douleurs dorsales. Ce dimanche, en petite finale, "Willy" a été furtivement utilisé, en deux fois et pas plus de la minute ! Le malaise est donc évident et il n'y a pas que la barrière de la langue qui l'a encore un peu plus éloigné de son entraîneur. Il est engagé avec le PSG encore une saison. Si la situation devait persister, il pourrait demander à son agent de voir si l'air n'est pas plus pur ailleurs. Selon nos informations, Nantes serait dans les tuyaux. Tout dépend des prétentions du joueur et de la propension du PSG à le laisser partir.

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