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Igor Anic : "Saran... un nouveau challenge"

LMSL

samedi 11 juin 2016 - © Yves Michel

 3 min 54 de lecture

Saran met la main sur le pivot international et réalise un des meilleurs coups du mercato handball. Après une saison en Bundesliga, Igor Anic relance sa carrière dans ce championnat français qu'il connait si bien. L'ex-Parisien "Ibou" Diaw pourrait lui emboîter le pas. 

par Yves Michel 

Igor Anic est de retour dans le championnat français et c'est le promu Saran qui a réussi à attirer le pivot international dans son effectif... pour la saison à venir. « C’est un très bon joueur et je n’aurais jamais pensé qu’il puisse être disponible à cette époque, se félicite Fabien Courtial, le manager général du club loiretain. Je cherchais un pivot qui joue en attaque et en défense. Aujourd’hui, on a conclu avec Igor et j’en suis très content. » Le plaisir est véritablement partagé par l'intéressé qui aura connu une année plutôt mouvementée. Entre Nantes où il pensait poursuivre sa carrière et Kiel qui a fait appel à lui en novembre suite à la grave blessure de Patrick Wiencek. 

Igor, ta volonté de rester en Allemagne n'a pas pu être exaucée ? 
En Bundesliga, il y a eu très peu de mouvements au poste de pivot. La seule opportunité qui m'était offerte, c'était de signer à Erlangen qui accède de la D2 à l'élite. Ils voulaient que je leur donne une réponse en janvier, j'ai jugé que c'était un peu tôt. Donc cela ne s'est pas fait. Du coup, j'ai bien fait d'attendre et je suis content de rentrer en France. 

C'est un sacré défi que tu vas essayer de relever...
C'est exactement ce qu'on m'avait dit lorsque il y a 4 ans, j'avais déjà quitté l'Allemagne mais j'estime que ma meilleure période, c'est à Cesson que je l'ai faite avec notamment un trophée de meilleur pivot en 2014. Et le fait que ce soit un challenge personnel et collectif avec l'équipe, me pousse à travailler plus et à vouloir mieux jouer. C'est certes un challenge mais on pourra être fiers, si tous ensemble à Saran, on assure le maintien. 

En tout cas, tu seras parmi les plus expérimentés de l'équipe...
Matthieu Drouhin est pour beaucoup dans la réussite de Saran et tenter cette aventure était un défi bien plus important que celui que je tente maintenant. Pour ma part, je vais apporter toute l'expérience acquise au cours de ces dernières années et le fait que Saran soit sur le schéma de Cesson, une équipe familiale où les valeurs humaines prédominent, cela me plait beaucoup.  

Pour toi, c'est un peu "ça passe ou ça casse"...
Dans la vie, il y a des moments où tu dois faire des choix de carrière. Je vais être honnête, avec tout le respect que j'ai pour Saran, si j'avais eu l'opportunité d'aller dans un club plus "prestigieux", je l'aurais fait. Mais je suis persuadé que ce n'est pas un mauvais choix et c'est une opportunité de rejouer au plus haut niveau dans un championnat de plus en plus relevé.

La jauge de Saran sera différente de celle de la Sparkassen Arena !
Qu'il y ait 2 000 ou 10 000 spectateurs, pour moi cela ne change pas grand chose. Cette saison avec Kiel on a joué à Istanbul devant 73 spectateurs dans une salle qui aurait pu en contenir 15 000. L'équation est la même, il faut gagner. Et puis, cela dépasse ce cadre. C'est important de revenir au pays, pour ma famille, pour ma carrière... mon fils aîné par exemple entre en maternelle cette année, bref, je suis ravi de ce qu'il m'arrive.



Et si Igor Anic était rejoint par Ibou Diaw ?

De l'expérience de l'élite... c'est assurément ce dont cette équipe de Saran risque de manquer le plus. Le coach Fabien Courtial peut déjà compter sur Gheysen (ex Dunkerque) et Drouhin (ex Istres et Tremblay) qui ont déjà goûté à la D1. Et le recrutement avec donc Igor Anic donc mais aussi le gardien serbe Kocic, l'ailier gauche Jallamion et l'arrière droit slovène Papez est séduisant mais pas encore bouclé. Le dernier profil recherché est celui d'un arrière gauche-défenseur.

Et l'heureux élu pourrait être... Ibrahima Diaw. L'ancien Parisien, champion de France avec le PSG en 2013 avait quitté le territoire national un an plus tard pour tenter une expérience en Roumanie avec le Dinamo Bucarest. A 36 ans, "Ibou" qui est en contact avec les dirigeants saranais pourraient ainsi renouer avec un championnat qu'il connait très bien.

Igor Anic : "Saran... un nouveau challenge" 

LMSL

samedi 11 juin 2016 - © Yves Michel

 3 min 54 de lecture

Saran met la main sur le pivot international et réalise un des meilleurs coups du mercato handball. Après une saison en Bundesliga, Igor Anic relance sa carrière dans ce championnat français qu'il connait si bien. L'ex-Parisien "Ibou" Diaw pourrait lui emboîter le pas. 

par Yves Michel 

Igor Anic est de retour dans le championnat français et c'est le promu Saran qui a réussi à attirer le pivot international dans son effectif... pour la saison à venir. « C’est un très bon joueur et je n’aurais jamais pensé qu’il puisse être disponible à cette époque, se félicite Fabien Courtial, le manager général du club loiretain. Je cherchais un pivot qui joue en attaque et en défense. Aujourd’hui, on a conclu avec Igor et j’en suis très content. » Le plaisir est véritablement partagé par l'intéressé qui aura connu une année plutôt mouvementée. Entre Nantes où il pensait poursuivre sa carrière et Kiel qui a fait appel à lui en novembre suite à la grave blessure de Patrick Wiencek. 

Igor, ta volonté de rester en Allemagne n'a pas pu être exaucée ? 
En Bundesliga, il y a eu très peu de mouvements au poste de pivot. La seule opportunité qui m'était offerte, c'était de signer à Erlangen qui accède de la D2 à l'élite. Ils voulaient que je leur donne une réponse en janvier, j'ai jugé que c'était un peu tôt. Donc cela ne s'est pas fait. Du coup, j'ai bien fait d'attendre et je suis content de rentrer en France. 

C'est un sacré défi que tu vas essayer de relever...
C'est exactement ce qu'on m'avait dit lorsque il y a 4 ans, j'avais déjà quitté l'Allemagne mais j'estime que ma meilleure période, c'est à Cesson que je l'ai faite avec notamment un trophée de meilleur pivot en 2014. Et le fait que ce soit un challenge personnel et collectif avec l'équipe, me pousse à travailler plus et à vouloir mieux jouer. C'est certes un challenge mais on pourra être fiers, si tous ensemble à Saran, on assure le maintien. 

En tout cas, tu seras parmi les plus expérimentés de l'équipe...
Matthieu Drouhin est pour beaucoup dans la réussite de Saran et tenter cette aventure était un défi bien plus important que celui que je tente maintenant. Pour ma part, je vais apporter toute l'expérience acquise au cours de ces dernières années et le fait que Saran soit sur le schéma de Cesson, une équipe familiale où les valeurs humaines prédominent, cela me plait beaucoup.  

Pour toi, c'est un peu "ça passe ou ça casse"...
Dans la vie, il y a des moments où tu dois faire des choix de carrière. Je vais être honnête, avec tout le respect que j'ai pour Saran, si j'avais eu l'opportunité d'aller dans un club plus "prestigieux", je l'aurais fait. Mais je suis persuadé que ce n'est pas un mauvais choix et c'est une opportunité de rejouer au plus haut niveau dans un championnat de plus en plus relevé.

La jauge de Saran sera différente de celle de la Sparkassen Arena !
Qu'il y ait 2 000 ou 10 000 spectateurs, pour moi cela ne change pas grand chose. Cette saison avec Kiel on a joué à Istanbul devant 73 spectateurs dans une salle qui aurait pu en contenir 15 000. L'équation est la même, il faut gagner. Et puis, cela dépasse ce cadre. C'est important de revenir au pays, pour ma famille, pour ma carrière... mon fils aîné par exemple entre en maternelle cette année, bref, je suis ravi de ce qu'il m'arrive.



Et si Igor Anic était rejoint par Ibou Diaw ?

De l'expérience de l'élite... c'est assurément ce dont cette équipe de Saran risque de manquer le plus. Le coach Fabien Courtial peut déjà compter sur Gheysen (ex Dunkerque) et Drouhin (ex Istres et Tremblay) qui ont déjà goûté à la D1. Et le recrutement avec donc Igor Anic donc mais aussi le gardien serbe Kocic, l'ailier gauche Jallamion et l'arrière droit slovène Papez est séduisant mais pas encore bouclé. Le dernier profil recherché est celui d'un arrière gauche-défenseur.

Et l'heureux élu pourrait être... Ibrahima Diaw. L'ancien Parisien, champion de France avec le PSG en 2013 avait quitté le territoire national un an plus tard pour tenter une expérience en Roumanie avec le Dinamo Bucarest. A 36 ans, "Ibou" qui est en contact avec les dirigeants saranais pourraient ainsi renouer avec un championnat qu'il connait très bien.

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