bandeau handzone

Mondial 2017 : la Pologne et la Norvège pour les Bleus

Mondial

lundi 20 juin 2016 - Handzone

 24 min 49 de lecture

Pologne, Norvège, Russie, Brésil et Japon seront les adversaires de la France dans le tour préliminaire du Mondial qui se déroulera dans notre pays du 11 au 29 janvier prochain. Et comme un clin d'œil, après être allés aux Jeux de Rio, les Tricolores disputeront leur match d'ouverture à Bercy face au Brésil.


par Pierre MENJOT et Yves MICHEL

A 202 jours de la cérémonie d'ouverture et du 1er match des Bleus à Paris-Bercy, l'organisation du Mondial 2017 en France a franchi ce jeudi une étape importante avec le tirage au sort des quatre poules de six équipes qui composeront le tour préliminaire de la compétition. Hasard ou pas du calendrier, cette date du 23 juin coïncide avec le début de la préparation olympique pour les 20 joueurs que Claude Onesta a retenus en vue des Jeux de Rio (du 5 au 21 août). Le groupe au grand complet ainsi que les représentants des 23 autres nations qualifiées ont assisté à la cérémonie dans les salons de l'Hôtel de Ville de Paris.



Tenante du titre mais surtout pays organisateur, la France avait l'avantage de choisir son groupe. « Je pense qu’on a essayé d’identifier ce qui nous paraissait la poule la plus abordable, explique Claude Onesta. Avant qu’on parte (faire notre choix), il y avait la "C" qui était peut-être relativement faible,  mais par contre croiser avec la D où il y avait déjà Danemark, Suède et Egypte nous semblait assez ardu car quelle que soit la place que tu fais, tu hérites d’un 8ème compliqué donc on a opté pour la poule "A". Le choix de la poule n’a pour seule incidence que d’avoir la visibilité du 8ème de finale. Après, tout se croise et on ne maîtrise plus rien. » Si elle termine 1ère de son groupe, la France pourrait retrouver la Tunisie, une vieille connaissance, l'Islande ou la Macédoine en 8èmes (l'Espagne et la Slovénie étant les favorites de cette poule B), ce qui serait un scénario des plus abordables. Quoi qu'il en soit, les Tricolores sont habitués à tous les défis.  Le 11 janvier pour le match d'ouverture dans une Arena de Bercy certainement pleine à craquer, ils retrouveront le Brésil. Un sacré clin d'œil, eux qui quelques mois auparavant auront disputé les Jeux à Rio.« Une entrée dans la compétition c'est forcément complexe, met en garde Cédric Sorhaindo. Il ne faut jamais sous-estimer le 1er tour car certaines équipes sont prêtes à 100%. Rencontrer le Brésil lors du match d'ouverture c'est une coïncidence. On va aller à Rio, c'est une belle histoire. Et cette histoire sera encore plus belle si on fait comme ceux de 2001 qui ont remporté le championnat à domicile. » Mais chaque échéance en son temps. Car les Bleus n'ont même pas eu le temps de s'attarder sur ce tirage. Sitôt la cérémonie terminée, ils ont sauté dans un avion. Ce jeudi soir, ils prennent leur quartier dans la station savoyarde de la Toussuire pour le début de la préparation olympique.   

Les réactions



Daniel Narcisse, arrière de l'équipe de France
: « On a l'habitude de dire que l'équipe qui reçoit est avantagée, mais on sait bien que c'est sur le terrain que ça se passe, pas en dehors. Après, avoir les Français derrière nous sera un avantage énorme, on va sentir le peuple qui nous pousse pour aller au bout. Mais c'est aussi une pression et il faudra qu'on arrive à faire en sorte qu'elle soit positive. Il n'y a que des groupes assez homogènes, toutes les équipes évoluent et il n'y avait pas de groupe moins difficile. Le nôtre va nous obliger à bien rentrer dans la compétition. »

Luka Karabatic, pivot de l'équipe de France : « C'est un tirage équilibré, il y avait des bonnes équipes dans tous les groupes. Moi-même, je me suis posé la question du groupe dans lequel j'aurais aimé être et j'ai eu du mal à trouver la réponse (sourire). Pour l'instant, on ne sent pas encore la pression de l'événement mais il y a un engouement qui monte petit à petit. On voit bien avec l'Euro de foot, c'est un super bel événement et même si le hand est moins populaire, on a envie de vivre des moments similaires. Mais là, on pense surtout à Rio, notre objectif, donc on a du mal à se projeter. »

Nedim Rémili, arrière droit de l'équipe de France : « C'est un Championnat du monde, toutes les équipes progressent chaque année et il n'y avait que des groupes très relevés. Il faudra être très concentrés dès le premier math de poule et dès les 8es, on n'aura plus le droit à l'erreur. Pour être champion du monde, il faut bien battre les meilleures équipes du monde à un moment. »

Les adversaires



Brésil
A la remorque de l'Argentine lors des trois championnats panaméricains précédents, le Brésil a pris sa revanche cette année en montant sur la plus haute marche du podium en battant en finale (dimanche dernier) le Chili. Les partenaires du désormais ancien Montpelliérain Felipe Borgès participeront au 13ème Mondial de leur histoire, au 12ème d'affilée. En compétition officielle, ils retrouveront les Bleus quatre ans après le championnat du Monde en Espagne (succès des hommes d'Onesta dans le tour préliminaire 27-22) et neuf ans après les Jeux de Pékin (34-26).

Le Brésil en LNH: Joao Pedro Da Silva (notre photo - DC Chambéry)



Pologne
Organiser le dernier Euro et ne pas se retrouver sur le podium a de quoi être frustrant. Fin janvier, les partenaires de Michal Jurecki (notre photo) sont tombés de haut lorsqu'ils n'ont du se contenter que de la 7ème place de l'épreuve. Conséquence immédiate, l'entraîneur allemand Michael Biegler a démissionné de son poste et il a été remplacé par le charismatique Talant Dujshebaev qui dès qu'il a pris la sélection en mains lui a donné un nouveau souffle. En remportant son TQO en avril et en se qualifiant pour les Jeux de Rio, et il y a une semaine, lors des barrages, malgré un effectif remanié et amputé de quelques cadres, la Pologne a réalisé un carton plein en obtenant son billet pour la France. Les Bleus de Claude Onesta auront à faire face à un sacré client qui les a battus à l'Euro de janvier (31-25). Les Polonais participeront à leur 15ème compétition après être monté sur le podium et décroché le bronze, en 2015 au Qatar. Sans un arbitrage plutôt complaisant à l'égard de l'équipe hôte, ils auraient très bien pu se retrouver en finale... face aux Français. 



Russie
Pour sa 20ème participation à un Mondial, où en est la sélection russe ? Des six podiums (dont trois sur la plus haute marche) dans les années 80-90, il ne reste plus grand chose. Vladimir Maksimov n'est plus qu'un vieux monsieur de 70 ans qui a passé un relais qui n'a pas été bien repris. La 19ème place lors du dernier championnat du Monde au Qatar en atteste. Pourtant, lors du dernier Euro polonais et malgré son 9ème rang, la Russie n'est pas passée très loin de l'exploit, s'inclinant d'à peine un but face aux futurs champions allemands ou de deux face aux finalistes espagnols. La reprise en mains par le légendaire duo Torgovanov-Voronin n'est sans doute pas étrangère à ce renouveau. Les partenaires du pivot ivryen Mikhail Chipurin ont acquis leur billet pour la France en s'imposant très largement en barrages face au Monténégro (+17). Leur dernière confrontation officielle face aux Bleus remonte à l'Euro 2014 et ils s'étaient inclinés 28-35.

La Russie en LNH: Mikhail Chipurin (photo ci-dessus - pivot Ivry)



Norvège
Quatrièmes du dernier Euro mais écarté du Mondial en barrages par la Slovénie, les Nordiques reviennent de loin et ont été repêchés in extremis par la Fédération Internationale. En plein renouveau et constitué de talents prometteurs comme le futur Parisien (en 2017) Sander Sagosen, la Norvège qui participera à sa 14ème compétition mondiale, a raté les deux précédentes éditions au Qatar et en Espagne. Ce qui ne l'a pas empêché de retrouver la France à plusieurs reprises. Au tour principal de l'Euro polonais où elle avait battu les Tricolores (29-24) mais également à l'occasion de la Golden League où elle s'est inclinée à quatre reprises sur cinq confrontations. Les Norvégiens ont en effet remporté la manche organisée en novembre 2015 (32-29), chez eux à Oslo.

La Norvège en LNH: Ole Erevik (notre photo - gardien Pays d'Aix)



Japon
Lors du siècle dernier, le Japon parvenait régulièrement à valider son billet pour le championnat du Monde. Le cap de l'année 2000 franchi, la présence des Nippons s'est faite plus rare. Deux participations en 2005 et 2011. Le déclic intervient cette année. Avec l'arrivée de Carlos Ortega qui quelques mois plus tôt a été écarté de l'équipe de Veszprém et qui accepte de relever le défi japonais. Avec des joueurs issus d'un championnat national équivalent de la N1 française mais aussi de quelques pièces rapportées de l'étranger comme l'ailier chambérien Rémi Feutrier, le technicien espagnol est parvenu à son objectif. Classée 3ème du championnat d'Asie (en battant en petite finale l'Arabie Saoudite), la sélection participera à son 13ème Mondial. Sa dernière confrontation officielle avec la France ne remonte pas d'hier. Il faut aller chercher du côté du... Japon et du championnat du Monde 1997 (victoire de la bande à Costantini 22-21 en huitièmes de finale).

Le Japon en LNH: Rémi Feutrier (photo ci-dessus avec n°32 - ail gauche Chambéry)


                           Le hall XXL à Nantes prêt à accueillir le Mondial et l'équipe de France

Les groupes du Tour Préliminaire du Mondial 2017

Paris/Nantes

Metz

Rouen

Paris

Groupe A

Groupe B

Groupe C

Groupe D

1

France 

Espagne

Allemagne 

Qatar 

2

 Pologne

Slovénie 

Croatie

Danemark 

3

 Russie

Macédoine 

Biélorussie 

Suède

4

 Brésil

Islande

Hongrie

Egypte 

5

 Japon

Tunisie

Chili 

Bahreïn 

6

Norvège

Angola 

Arabie Saoudite 

Argentine 

Ordre des matches du tour préliminaire

La cérémonie d'ouverture, le 11 janvier 2017 à Paris-Bercy sera suivie de la rencontre France - Brésil. Ensuite les Tricolores rejoindront Nantes (Hall XXL - 10 800 places) pour les quatre autres matches de la phase de groupes. Dans l'ordre, ils seront opposés au Japon, à la Norvège, à la Russie et en clôture, à la Pologne.

J1

1-4     2-6      3-5

J2

4-2     5-1     6-3

J3

1-6     2-3     4-5

J4

2-5     3-1     6-4

J5

5-6     3-4     1-2



Si la France termine dans les quatre premiers, elle sera qualifiée pour les 8èmes de finale qu'elle disputera le 21 ou le 22 janvier, à Lille (Villeneuve d'Ascq - Stade Pierre Mauroy - 27 000 places). Et en cas de nouvelle qualification, elle restera dans le Nord pour son quart de finale (le 24 janvier). Les demi-finales (26 et 27 janvier)et les finales (29 janvier) se déroulant à Paris-Bercy (15 700 places).

les autres villes:

Metz (Arènes: 4700 places) - Rouen (Kindarena: 5800) - Albertville (Halle olympique: 6500) - Montpellier (Arena: 9000) - Brest (Arena: 4000).

Mondial 2017 : la Pologne et la Norvège pour les Bleus 

Mondial

lundi 20 juin 2016 - Handzone

 24 min 49 de lecture

Pologne, Norvège, Russie, Brésil et Japon seront les adversaires de la France dans le tour préliminaire du Mondial qui se déroulera dans notre pays du 11 au 29 janvier prochain. Et comme un clin d'œil, après être allés aux Jeux de Rio, les Tricolores disputeront leur match d'ouverture à Bercy face au Brésil.


par Pierre MENJOT et Yves MICHEL

A 202 jours de la cérémonie d'ouverture et du 1er match des Bleus à Paris-Bercy, l'organisation du Mondial 2017 en France a franchi ce jeudi une étape importante avec le tirage au sort des quatre poules de six équipes qui composeront le tour préliminaire de la compétition. Hasard ou pas du calendrier, cette date du 23 juin coïncide avec le début de la préparation olympique pour les 20 joueurs que Claude Onesta a retenus en vue des Jeux de Rio (du 5 au 21 août). Le groupe au grand complet ainsi que les représentants des 23 autres nations qualifiées ont assisté à la cérémonie dans les salons de l'Hôtel de Ville de Paris.



Tenante du titre mais surtout pays organisateur, la France avait l'avantage de choisir son groupe. « Je pense qu’on a essayé d’identifier ce qui nous paraissait la poule la plus abordable, explique Claude Onesta. Avant qu’on parte (faire notre choix), il y avait la "C" qui était peut-être relativement faible,  mais par contre croiser avec la D où il y avait déjà Danemark, Suède et Egypte nous semblait assez ardu car quelle que soit la place que tu fais, tu hérites d’un 8ème compliqué donc on a opté pour la poule "A". Le choix de la poule n’a pour seule incidence que d’avoir la visibilité du 8ème de finale. Après, tout se croise et on ne maîtrise plus rien. » Si elle termine 1ère de son groupe, la France pourrait retrouver la Tunisie, une vieille connaissance, l'Islande ou la Macédoine en 8èmes (l'Espagne et la Slovénie étant les favorites de cette poule B), ce qui serait un scénario des plus abordables. Quoi qu'il en soit, les Tricolores sont habitués à tous les défis.  Le 11 janvier pour le match d'ouverture dans une Arena de Bercy certainement pleine à craquer, ils retrouveront le Brésil. Un sacré clin d'œil, eux qui quelques mois auparavant auront disputé les Jeux à Rio.« Une entrée dans la compétition c'est forcément complexe, met en garde Cédric Sorhaindo. Il ne faut jamais sous-estimer le 1er tour car certaines équipes sont prêtes à 100%. Rencontrer le Brésil lors du match d'ouverture c'est une coïncidence. On va aller à Rio, c'est une belle histoire. Et cette histoire sera encore plus belle si on fait comme ceux de 2001 qui ont remporté le championnat à domicile. » Mais chaque échéance en son temps. Car les Bleus n'ont même pas eu le temps de s'attarder sur ce tirage. Sitôt la cérémonie terminée, ils ont sauté dans un avion. Ce jeudi soir, ils prennent leur quartier dans la station savoyarde de la Toussuire pour le début de la préparation olympique.   

Les réactions



Daniel Narcisse, arrière de l'équipe de France
: « On a l'habitude de dire que l'équipe qui reçoit est avantagée, mais on sait bien que c'est sur le terrain que ça se passe, pas en dehors. Après, avoir les Français derrière nous sera un avantage énorme, on va sentir le peuple qui nous pousse pour aller au bout. Mais c'est aussi une pression et il faudra qu'on arrive à faire en sorte qu'elle soit positive. Il n'y a que des groupes assez homogènes, toutes les équipes évoluent et il n'y avait pas de groupe moins difficile. Le nôtre va nous obliger à bien rentrer dans la compétition. »

Luka Karabatic, pivot de l'équipe de France : « C'est un tirage équilibré, il y avait des bonnes équipes dans tous les groupes. Moi-même, je me suis posé la question du groupe dans lequel j'aurais aimé être et j'ai eu du mal à trouver la réponse (sourire). Pour l'instant, on ne sent pas encore la pression de l'événement mais il y a un engouement qui monte petit à petit. On voit bien avec l'Euro de foot, c'est un super bel événement et même si le hand est moins populaire, on a envie de vivre des moments similaires. Mais là, on pense surtout à Rio, notre objectif, donc on a du mal à se projeter. »

Nedim Rémili, arrière droit de l'équipe de France : « C'est un Championnat du monde, toutes les équipes progressent chaque année et il n'y avait que des groupes très relevés. Il faudra être très concentrés dès le premier math de poule et dès les 8es, on n'aura plus le droit à l'erreur. Pour être champion du monde, il faut bien battre les meilleures équipes du monde à un moment. »

Les adversaires



Brésil
A la remorque de l'Argentine lors des trois championnats panaméricains précédents, le Brésil a pris sa revanche cette année en montant sur la plus haute marche du podium en battant en finale (dimanche dernier) le Chili. Les partenaires du désormais ancien Montpelliérain Felipe Borgès participeront au 13ème Mondial de leur histoire, au 12ème d'affilée. En compétition officielle, ils retrouveront les Bleus quatre ans après le championnat du Monde en Espagne (succès des hommes d'Onesta dans le tour préliminaire 27-22) et neuf ans après les Jeux de Pékin (34-26).

Le Brésil en LNH: Joao Pedro Da Silva (notre photo - DC Chambéry)



Pologne
Organiser le dernier Euro et ne pas se retrouver sur le podium a de quoi être frustrant. Fin janvier, les partenaires de Michal Jurecki (notre photo) sont tombés de haut lorsqu'ils n'ont du se contenter que de la 7ème place de l'épreuve. Conséquence immédiate, l'entraîneur allemand Michael Biegler a démissionné de son poste et il a été remplacé par le charismatique Talant Dujshebaev qui dès qu'il a pris la sélection en mains lui a donné un nouveau souffle. En remportant son TQO en avril et en se qualifiant pour les Jeux de Rio, et il y a une semaine, lors des barrages, malgré un effectif remanié et amputé de quelques cadres, la Pologne a réalisé un carton plein en obtenant son billet pour la France. Les Bleus de Claude Onesta auront à faire face à un sacré client qui les a battus à l'Euro de janvier (31-25). Les Polonais participeront à leur 15ème compétition après être monté sur le podium et décroché le bronze, en 2015 au Qatar. Sans un arbitrage plutôt complaisant à l'égard de l'équipe hôte, ils auraient très bien pu se retrouver en finale... face aux Français. 



Russie
Pour sa 20ème participation à un Mondial, où en est la sélection russe ? Des six podiums (dont trois sur la plus haute marche) dans les années 80-90, il ne reste plus grand chose. Vladimir Maksimov n'est plus qu'un vieux monsieur de 70 ans qui a passé un relais qui n'a pas été bien repris. La 19ème place lors du dernier championnat du Monde au Qatar en atteste. Pourtant, lors du dernier Euro polonais et malgré son 9ème rang, la Russie n'est pas passée très loin de l'exploit, s'inclinant d'à peine un but face aux futurs champions allemands ou de deux face aux finalistes espagnols. La reprise en mains par le légendaire duo Torgovanov-Voronin n'est sans doute pas étrangère à ce renouveau. Les partenaires du pivot ivryen Mikhail Chipurin ont acquis leur billet pour la France en s'imposant très largement en barrages face au Monténégro (+17). Leur dernière confrontation officielle face aux Bleus remonte à l'Euro 2014 et ils s'étaient inclinés 28-35.

La Russie en LNH: Mikhail Chipurin (photo ci-dessus - pivot Ivry)



Norvège
Quatrièmes du dernier Euro mais écarté du Mondial en barrages par la Slovénie, les Nordiques reviennent de loin et ont été repêchés in extremis par la Fédération Internationale. En plein renouveau et constitué de talents prometteurs comme le futur Parisien (en 2017) Sander Sagosen, la Norvège qui participera à sa 14ème compétition mondiale, a raté les deux précédentes éditions au Qatar et en Espagne. Ce qui ne l'a pas empêché de retrouver la France à plusieurs reprises. Au tour principal de l'Euro polonais où elle avait battu les Tricolores (29-24) mais également à l'occasion de la Golden League où elle s'est inclinée à quatre reprises sur cinq confrontations. Les Norvégiens ont en effet remporté la manche organisée en novembre 2015 (32-29), chez eux à Oslo.

La Norvège en LNH: Ole Erevik (notre photo - gardien Pays d'Aix)



Japon
Lors du siècle dernier, le Japon parvenait régulièrement à valider son billet pour le championnat du Monde. Le cap de l'année 2000 franchi, la présence des Nippons s'est faite plus rare. Deux participations en 2005 et 2011. Le déclic intervient cette année. Avec l'arrivée de Carlos Ortega qui quelques mois plus tôt a été écarté de l'équipe de Veszprém et qui accepte de relever le défi japonais. Avec des joueurs issus d'un championnat national équivalent de la N1 française mais aussi de quelques pièces rapportées de l'étranger comme l'ailier chambérien Rémi Feutrier, le technicien espagnol est parvenu à son objectif. Classée 3ème du championnat d'Asie (en battant en petite finale l'Arabie Saoudite), la sélection participera à son 13ème Mondial. Sa dernière confrontation officielle avec la France ne remonte pas d'hier. Il faut aller chercher du côté du... Japon et du championnat du Monde 1997 (victoire de la bande à Costantini 22-21 en huitièmes de finale).

Le Japon en LNH: Rémi Feutrier (photo ci-dessus avec n°32 - ail gauche Chambéry)


                           Le hall XXL à Nantes prêt à accueillir le Mondial et l'équipe de France

Les groupes du Tour Préliminaire du Mondial 2017

Paris/Nantes

Metz

Rouen

Paris

Groupe A

Groupe B

Groupe C

Groupe D

1

France 

Espagne

Allemagne 

Qatar 

2

 Pologne

Slovénie 

Croatie

Danemark 

3

 Russie

Macédoine 

Biélorussie 

Suède

4

 Brésil

Islande

Hongrie

Egypte 

5

 Japon

Tunisie

Chili 

Bahreïn 

6

Norvège

Angola 

Arabie Saoudite 

Argentine 

Ordre des matches du tour préliminaire

La cérémonie d'ouverture, le 11 janvier 2017 à Paris-Bercy sera suivie de la rencontre France - Brésil. Ensuite les Tricolores rejoindront Nantes (Hall XXL - 10 800 places) pour les quatre autres matches de la phase de groupes. Dans l'ordre, ils seront opposés au Japon, à la Norvège, à la Russie et en clôture, à la Pologne.

J1

1-4     2-6      3-5

J2

4-2     5-1     6-3

J3

1-6     2-3     4-5

J4

2-5     3-1     6-4

J5

5-6     3-4     1-2



Si la France termine dans les quatre premiers, elle sera qualifiée pour les 8èmes de finale qu'elle disputera le 21 ou le 22 janvier, à Lille (Villeneuve d'Ascq - Stade Pierre Mauroy - 27 000 places). Et en cas de nouvelle qualification, elle restera dans le Nord pour son quart de finale (le 24 janvier). Les demi-finales (26 et 27 janvier)et les finales (29 janvier) se déroulant à Paris-Bercy (15 700 places).

les autres villes:

Metz (Arènes: 4700 places) - Rouen (Kindarena: 5800) - Albertville (Halle olympique: 6500) - Montpellier (Arena: 9000) - Brest (Arena: 4000).

Dans la même rubrique

  1 2 3 4