Le PSG se projette sur l'avenir et pour la saison 2017-2018 attire dans son effectif, la pépite norvégienne Sander Sagosen. Le demi-centre de 20 ans a signé un contrat jusqu'en 2020 avec le club de la capitale.
En janvier, il aurait sans doute préféré que son équipe, la Norvège, monte sur le podium de l’Euro 2016 mais Sander Sagosen a pu se consoler en recevant à seulement 20 ans, le titre symbolique de meilleur demi-centre de la compétition. Et c’est cette pépite que le PSG a réussi a attiré dans son effectif, dès 2017 et pour un bail de trois ans.
Convoité par d’autres grands clubs comme le FC Barcelone, étroitement surveillé par toute la planète handball, le jeune nordique effectuera donc sa dernière saison à Aalborg. Très en avance pour son âge, joueur complet, altruiste, il va arriver dans un club qui va lui permettre de progresser encore un peu plus. Interrogé sur une éventuelle destination avant l’Euro, son agent islandais avait indiqué que le Norvégien choisirait une structure avec «un entraîneur qui le motive, des coéquipiers qui le stimulent et un environnement qui ne soit pas trop confortable pour lui et où il ait du temps de jeu. » Rajoutant qu’il « n’en ferait pas une affaire d’argent. » Preuve à l’appui, la saison passée lorsque Vardar lui avait fait une proposition de plus de 2 millions d’euros annuel, l’intéressé a préféré rester au Danemark parce qu’il s’y sentait bien.
Sander Sagosen aurait pu tout aussi bien s’orienter vers le foot et le hockey mais avec Erlend, son papa, ancien gardien de buts aux 17 sélections en équipe nationale, c’est tout naturellement qu’il a choisi le handball. Très tôt, le gamin dévoile des qualités exceptionnelles et tout s’enchaîne. Il y a encore trois ans à Kolstad, il évoluait en 2ème division norvégienne. Il n’y restera qu’une saison avant de passer par Haslum et de franchir le pas vers le Danemark.
D'autres attaches à Paris que le PSG
A 18 ans, il se retrouve à Aalborg, à la pointe du Jutland. A son arrivée en 2014, il est accueilli par son compatriote, l’ancien international Harvard Tvedten et son épouse. Sander fait véritablement partie de la famille et joue même parfois les baby-sitters auprès de Daniel et Luka, les deux enfants du couple. La complicité est totale avec son aîné de 17 ans. Juste avant de quitter le pays, il a croisé la route de Hanna Oftedal. Grâce à des amis communs, ils se sont rapprochés et une idylle est née. Depuis, la gauchère a rejoint sa sœur Stine à Issy-Paris dans le championnat de France féminin. Toutes les deux ont rempilé une saison de plus dans le club francilien et si elles poursuivent encore leur aventure, les 1340 kilomètres ne seront plus un obstacle pour la réunion des deux amoureux.
Mais que ses fans actuels et futurs se rassurent, c’est véritablement pour le handball que Sagosen est à Paris. L’ancien international danois Jesper Jensen, son coach à Aalborg n’a que de l’admiration pour le jeune Norvégien qui l’an passé en Ligue des Champions a inscrit 45 buts. « Sander est le meilleur de sa génération. C’est un garçon très concentré et déterminé sur ce qu’il veut réaliser, il a toutes les qualités humaines pour réussir. Il lui manque peut-être encore quelques kilos pour étoffer son physique. Ça lui servira surtout en défense. Il peut aussi gagner en explosivité. » L’homme est résistant au mal. En janvier, un journal norvégien avait révélé qu’il avait joué ses deux derniers matches de l'Euro polonais avec une main blessée après un contact avec Luka Karabatic. Pendant toute la compétition en Pologne, il a su mettre à profit toutes ses qualités. On comprend mieux maintenant que tous les grands clubs lui aient fait une cour démesurée. Et c’est tant mieux que le PSG ait pu emporter la décision !