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N1F : Val d'Orge veut passer la seconde

Nationale 1F

mercredi 6 juillet 2016 - © Davy Bodiguel

 5 min 8 de lecture

Promu en N1F pour la première fois de son histoire, Val d'Orge a réussi son examen de passage à ce niveau. Une première étape qui demande évidemment confirmation... c'est pourquoi le club Essonnien a recruté en conséquence cet été.

Neuvième de la poule 2 de N1 Féminine (cinq victoires, cinq nuls, douze défaites), Val d’Orge aura vécu une saison 2015/16 sereine… bien loin des turpitudes des relégables Vesoul et Ste-Maure Troyes. « Le maintien a été acquis rapidement » indique Thomas Merlin, entraîneur en chef du collectif Essonnien. « Sur les six équipes montées en N1 en 2015, il n’y en a que trois qui se maintiennent, on fait partie de ces trois-là… tout en sachant que les deux autres (Antibes et Rochechouart) ont fait un recrutement très convaincant en professionnalisant quasiment leur effectif. Ça n’était pas le cas de notre côté, et ça c’est forcément encourageant ». Une génération... une équipe et des joueuses certes méconnues mais capables de se mettre rapidement au niveau à l’image de Barbara Bouchebel, Rabab Elouaddaf, Clémentine Turquet ou encore Kimberley Rutil. « Ça force à repousser sans cesse ses limites. Jusqu’à cette année, on ne voyait pas vraiment nos limites parce que ce sont des filles qui n’ont pas fait de parcours de pôle, de sélection et autre… qui se sont révélées sur le tard. A partir de là, il fallait juste trouver la bonne mayonnaise pour mettre ces éléments dans les meilleures dispositions et faire une équipe cohérente ».

On dit que la seconde saison en N1 est souvent la plus difficile, Thomas Merlin opine du chef : « tout à fait d’accord, et d’ailleurs, notre recrutement est fait pour ça. Sur notre dynamique de montée, on se doutait qu’on arriverait à s’en sortir la première saison. Par contre, sur une seconde saison, il fallait se renforcer… ne serait-ce qu’en palliant les arrêts et les départs ». Le binôme de gardiennes Valéria Fasquelle – Sloane Lambeau ainsi que Charlotte Dufayard et Barbara Boughania sont les départs actés durant l’intersaison. « Notre souhait, c’est de recruter des jeunes, de les former… afin qu’elles obtiennent le niveau N1 sur quelques saisons et qu’elles les fassent chez nous. L’idée, c’est aussi que ces recrues m’amènent des solutions sur jeu rapide. Notre budget restera le plus petit de ceux du championnat : il fallait donc recruter des filles Essonniennes… mais qui ne jouaient pas en Essonne, et ce pour diverses raisons soit parce qu’elles ont eu un autre parcours soit parce qu'elles jouaient aux alentours du 91 ».

L’objectif de l’exercice 2016/17 est toujours le maintien, comme le souligne le coach Essonnien. « Si jamais le maintien est acquis rapidement, alors on essaiera de viser au-dessus de la 8ème place ». Val d’Orge ne quitte pas la poule 2… une poule au sein de laquelle l’ATH Achenheim et le Sambre Avesnois se préparent déjà à un duel homérique pour accéder en D2. « Il n’y a pas vraiment de surprises… à trois équipes près, c’est quasiment la même que celle de la saison passée. Le duel de tête est effectivement attendu entre ces deux équipes. Derrière, je pense aussi que la poule sera plus dense que l’an passé : on n’avait trois tableaux la saison dernière… désormais, de la 4ème à la dernière place, la lutte sera plus âpre ». Quatre départs… pour cinq jeunes recrues, l’occasion pour Thomas Merlin de nous les présenter :

Madelyne Grossepièce (Issy Paris II) :
« Madelyne est une Essonnienne de souche… elle a joué à Morsang, Palaiseau puis Issy-Paris. Elle a malheureusement été bloquée à Issy-Paris par les autres gardiennes qui ont plus le profil D1. On en a donc profité… une jeune gardienne qui a énormément progressé à l’IPH et qui peut encore progresser chez nous, elle ne sera plus au pôle. Elle va pouvoir nous apporter ce petit plus sur le jeu intermédiaire et rapide ».

Priscillia Kehou (Paris SG) :
« Une arrière que l’on connaît depuis la prénationale… puisqu’elle jouait alors avec Montgeron face à nous pour une place en N3. Elle est ensuite partie au PSG, une fille que j’ai contacté dès janvier… une joueuse costaud, grande, capable de tirer à mi-distance : c’est un profil qui nous manque, une Essonnienne qui ne jouait pas en Essonne et qui voudra montrer qu’elle peut accéder à ce niveau N1 ».

Amélie Braconnier (Palaiseau) :
« Ça a été la révélation de l’année à Palaiseau, elle a fait une très bonne saison pour sa première année en Nationale 3 avec cette équipe… échouant à quelques points du barrage. La meilleure buteuse de Palaiseau ».

Clélia Loutoby (Montigny-le-Bretonneux) :
« Une étudiante à la fac d’Orsay qui  jouait à Montigny. Elle a débuté la saison passée avec la réserve et a fini avec la N1 à Montigny. Elle cherchait à changer d’air pour pouvoir évoluer et lorsqu’on veut évoluer dans le coin… c’est forcément Val d’Orge. Une jeune joueuse qui doit montrer qu’elle a le niveau N1… comme toutes les autres recrues ».

Thérésa Ayong (réserve) :
« Elle a joué à Chambray et a rejoint le Val d’Orge en janvier dernier. Elle a montré toute sa capacité au niveau prénationale avec la réserve. Maintenant, ce sera à elle de franchir le pallier et d’arriver à s’imposer en N1 même si la marche est importante. Globalement, on aime bien donner la chance aux joueuses de la réserve ».

N1F : Val d'Orge veut passer la seconde 

Nationale 1F

mercredi 6 juillet 2016 - © Davy Bodiguel

 5 min 8 de lecture

Promu en N1F pour la première fois de son histoire, Val d'Orge a réussi son examen de passage à ce niveau. Une première étape qui demande évidemment confirmation... c'est pourquoi le club Essonnien a recruté en conséquence cet été.

Neuvième de la poule 2 de N1 Féminine (cinq victoires, cinq nuls, douze défaites), Val d’Orge aura vécu une saison 2015/16 sereine… bien loin des turpitudes des relégables Vesoul et Ste-Maure Troyes. « Le maintien a été acquis rapidement » indique Thomas Merlin, entraîneur en chef du collectif Essonnien. « Sur les six équipes montées en N1 en 2015, il n’y en a que trois qui se maintiennent, on fait partie de ces trois-là… tout en sachant que les deux autres (Antibes et Rochechouart) ont fait un recrutement très convaincant en professionnalisant quasiment leur effectif. Ça n’était pas le cas de notre côté, et ça c’est forcément encourageant ». Une génération... une équipe et des joueuses certes méconnues mais capables de se mettre rapidement au niveau à l’image de Barbara Bouchebel, Rabab Elouaddaf, Clémentine Turquet ou encore Kimberley Rutil. « Ça force à repousser sans cesse ses limites. Jusqu’à cette année, on ne voyait pas vraiment nos limites parce que ce sont des filles qui n’ont pas fait de parcours de pôle, de sélection et autre… qui se sont révélées sur le tard. A partir de là, il fallait juste trouver la bonne mayonnaise pour mettre ces éléments dans les meilleures dispositions et faire une équipe cohérente ».

On dit que la seconde saison en N1 est souvent la plus difficile, Thomas Merlin opine du chef : « tout à fait d’accord, et d’ailleurs, notre recrutement est fait pour ça. Sur notre dynamique de montée, on se doutait qu’on arriverait à s’en sortir la première saison. Par contre, sur une seconde saison, il fallait se renforcer… ne serait-ce qu’en palliant les arrêts et les départs ». Le binôme de gardiennes Valéria Fasquelle – Sloane Lambeau ainsi que Charlotte Dufayard et Barbara Boughania sont les départs actés durant l’intersaison. « Notre souhait, c’est de recruter des jeunes, de les former… afin qu’elles obtiennent le niveau N1 sur quelques saisons et qu’elles les fassent chez nous. L’idée, c’est aussi que ces recrues m’amènent des solutions sur jeu rapide. Notre budget restera le plus petit de ceux du championnat : il fallait donc recruter des filles Essonniennes… mais qui ne jouaient pas en Essonne, et ce pour diverses raisons soit parce qu’elles ont eu un autre parcours soit parce qu'elles jouaient aux alentours du 91 ».

L’objectif de l’exercice 2016/17 est toujours le maintien, comme le souligne le coach Essonnien. « Si jamais le maintien est acquis rapidement, alors on essaiera de viser au-dessus de la 8ème place ». Val d’Orge ne quitte pas la poule 2… une poule au sein de laquelle l’ATH Achenheim et le Sambre Avesnois se préparent déjà à un duel homérique pour accéder en D2. « Il n’y a pas vraiment de surprises… à trois équipes près, c’est quasiment la même que celle de la saison passée. Le duel de tête est effectivement attendu entre ces deux équipes. Derrière, je pense aussi que la poule sera plus dense que l’an passé : on n’avait trois tableaux la saison dernière… désormais, de la 4ème à la dernière place, la lutte sera plus âpre ». Quatre départs… pour cinq jeunes recrues, l’occasion pour Thomas Merlin de nous les présenter :

Madelyne Grossepièce (Issy Paris II) :
« Madelyne est une Essonnienne de souche… elle a joué à Morsang, Palaiseau puis Issy-Paris. Elle a malheureusement été bloquée à Issy-Paris par les autres gardiennes qui ont plus le profil D1. On en a donc profité… une jeune gardienne qui a énormément progressé à l’IPH et qui peut encore progresser chez nous, elle ne sera plus au pôle. Elle va pouvoir nous apporter ce petit plus sur le jeu intermédiaire et rapide ».

Priscillia Kehou (Paris SG) :
« Une arrière que l’on connaît depuis la prénationale… puisqu’elle jouait alors avec Montgeron face à nous pour une place en N3. Elle est ensuite partie au PSG, une fille que j’ai contacté dès janvier… une joueuse costaud, grande, capable de tirer à mi-distance : c’est un profil qui nous manque, une Essonnienne qui ne jouait pas en Essonne et qui voudra montrer qu’elle peut accéder à ce niveau N1 ».

Amélie Braconnier (Palaiseau) :
« Ça a été la révélation de l’année à Palaiseau, elle a fait une très bonne saison pour sa première année en Nationale 3 avec cette équipe… échouant à quelques points du barrage. La meilleure buteuse de Palaiseau ».

Clélia Loutoby (Montigny-le-Bretonneux) :
« Une étudiante à la fac d’Orsay qui  jouait à Montigny. Elle a débuté la saison passée avec la réserve et a fini avec la N1 à Montigny. Elle cherchait à changer d’air pour pouvoir évoluer et lorsqu’on veut évoluer dans le coin… c’est forcément Val d’Orge. Une jeune joueuse qui doit montrer qu’elle a le niveau N1… comme toutes les autres recrues ».

Thérésa Ayong (réserve) :
« Elle a joué à Chambray et a rejoint le Val d’Orge en janvier dernier. Elle a montré toute sa capacité au niveau prénationale avec la réserve. Maintenant, ce sera à elle de franchir le pallier et d’arriver à s’imposer en N1 même si la marche est importante. Globalement, on aime bien donner la chance aux joueuses de la réserve ».

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