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Laurent Puigségur : « Il y a des choses à faire »

International

mercredi 27 juillet 2016 - © Pierre Menjot

 2 min 56 de lecture

Satisfait de la qualification en quarts de finale et, plus globalement, du Mondial livré par ses joueuses, Laurent Puigségur, sélectionneur de l’équipe de France U19, se languit d’affronter la Russie ce jeudi (18h30). « On peut rivaliser », veut croire l’ancien international français.

Face à l’Egypte, vous avez réussi à vous rendre le match facile…
J’aurai bien aimé qu’en première période on soit un peu plus sérieux en défense, mais c’était bien quand même. Et on fait une très bonne deuxième mi-temps en défense. Ce match était à notre portée et il fallait qu’on gagne, maintenant place à la suite.

On constate une progression depuis votre victoire face à la Roumanie.
Oui c’est intéressant, ça avance. On n’avait pas fait de matchs amicaux pendant la préparation donc je savais que les premiers matchs seraient compliqués pour se mettre dans le rythme. Mais c’est mieux depuis la Corée même, on fait un bon match mais on a dix-sept immanquables qui nous plombent un peu la partie. Ce qui est intéressant, c’est que je peux compter sur toutes les joueuses. On a beaucoup tourné et j’espère que ça paiera pour la suite.

"Vraiment tout le monde apporte sa pierre"

Vous avez aussi trouvé votre 7 majeur, non ?
Les ailières oui, car je n’ai pas le choix avec une ailière gauche de métier et une des deux ailières droites blessée (voir plus bas). La 2e pivot a été préservée aussi. Au niveau de la base arrière, ça tourne même si quelques filles sont un peu au-dessus des autres. Mais vraiment tout le monde apporte sa pierre, tout le monde est dans le projet, à fond et c’est bien, cela m’offre différentes stratégies. On a vu la 1-5 en défense face à l’Egypte, on ne l’avait pas encore trop mise en place, ç’a bien marché. Dès qu’on met un peu de volume et qu’on court derrière, c’est intéressant, on peut bien défendre.

Vous voilà maintenant face à la Russie. Comment abordez-vous ce quart de finale ?
La Russie, on connaît sa force, elle est toujours parmi les meilleures équipes depuis 5-6 Mondiaux… Mais il y a des choses à faire. Leur demi-centre (Sabirova) est leur maître à jouer, la clé du match sera notre capacité à la mettre loin, à la faire déjouer. Tout en étant efficaces au niveau de nos shoots. Si on réussit déjà ces deux choses, on peut rivaliser et les embêter.

En étant si près du but, l’objectif est de ramener une médaille ?
L’objectif de départ est d’aller en demi, il nous reste un match pour ça. Une fois dans le dernier carré, il y a trois belles places et celle du con. Si par bonheur on arrive en demi-finale, on essaiera d’éviter la médaille en chocolat (sourire).

Un peu de casse parmi les Bleuettes
Blessée au pied droit lors du match face à la Roumanie, l’ailière droite Melvine Deba marche à nouveau sans béquilles et « sa compétition n’est peut-être pas finie », précise Laurent Puigségur. L’autre blessée, l’arrière Charlotte Kieffer, souffre du pouce droit et n’a été utilisée qu’en défense face aux Egyptiennes. « On la préserve, on essaie de gagner 24 heures, mais c’est une vaillante », rassure le coach. Enfin, la deuxième pivot, Mabana Fofana, a retrouvé avec succès les terrains lors des 8es de finale après une blessure à l’épaule. « Elle s’est bien remise dans le rythme », juge son coach.

Laurent Puigségur : « Il y a des choses à faire » 

International

mercredi 27 juillet 2016 - © Pierre Menjot

 2 min 56 de lecture

Satisfait de la qualification en quarts de finale et, plus globalement, du Mondial livré par ses joueuses, Laurent Puigségur, sélectionneur de l’équipe de France U19, se languit d’affronter la Russie ce jeudi (18h30). « On peut rivaliser », veut croire l’ancien international français.

Face à l’Egypte, vous avez réussi à vous rendre le match facile…
J’aurai bien aimé qu’en première période on soit un peu plus sérieux en défense, mais c’était bien quand même. Et on fait une très bonne deuxième mi-temps en défense. Ce match était à notre portée et il fallait qu’on gagne, maintenant place à la suite.

On constate une progression depuis votre victoire face à la Roumanie.
Oui c’est intéressant, ça avance. On n’avait pas fait de matchs amicaux pendant la préparation donc je savais que les premiers matchs seraient compliqués pour se mettre dans le rythme. Mais c’est mieux depuis la Corée même, on fait un bon match mais on a dix-sept immanquables qui nous plombent un peu la partie. Ce qui est intéressant, c’est que je peux compter sur toutes les joueuses. On a beaucoup tourné et j’espère que ça paiera pour la suite.

"Vraiment tout le monde apporte sa pierre"

Vous avez aussi trouvé votre 7 majeur, non ?
Les ailières oui, car je n’ai pas le choix avec une ailière gauche de métier et une des deux ailières droites blessée (voir plus bas). La 2e pivot a été préservée aussi. Au niveau de la base arrière, ça tourne même si quelques filles sont un peu au-dessus des autres. Mais vraiment tout le monde apporte sa pierre, tout le monde est dans le projet, à fond et c’est bien, cela m’offre différentes stratégies. On a vu la 1-5 en défense face à l’Egypte, on ne l’avait pas encore trop mise en place, ç’a bien marché. Dès qu’on met un peu de volume et qu’on court derrière, c’est intéressant, on peut bien défendre.

Vous voilà maintenant face à la Russie. Comment abordez-vous ce quart de finale ?
La Russie, on connaît sa force, elle est toujours parmi les meilleures équipes depuis 5-6 Mondiaux… Mais il y a des choses à faire. Leur demi-centre (Sabirova) est leur maître à jouer, la clé du match sera notre capacité à la mettre loin, à la faire déjouer. Tout en étant efficaces au niveau de nos shoots. Si on réussit déjà ces deux choses, on peut rivaliser et les embêter.

En étant si près du but, l’objectif est de ramener une médaille ?
L’objectif de départ est d’aller en demi, il nous reste un match pour ça. Une fois dans le dernier carré, il y a trois belles places et celle du con. Si par bonheur on arrive en demi-finale, on essaiera d’éviter la médaille en chocolat (sourire).

Un peu de casse parmi les Bleuettes
Blessée au pied droit lors du match face à la Roumanie, l’ailière droite Melvine Deba marche à nouveau sans béquilles et « sa compétition n’est peut-être pas finie », précise Laurent Puigségur. L’autre blessée, l’arrière Charlotte Kieffer, souffre du pouce droit et n’a été utilisée qu’en défense face aux Egyptiennes. « On la préserve, on essaie de gagner 24 heures, mais c’est une vaillante », rassure le coach. Enfin, la deuxième pivot, Mabana Fofana, a retrouvé avec succès les terrains lors des 8es de finale après une blessure à l’épaule. « Elle s’est bien remise dans le rythme », juge son coach.

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