Coup de massue pour Palente, le club Franc-Comtois est en effet pénalisé de sept points dans son championnat de Nationale 1 féminine : triste et ultime héritage d'une saison dernière décidément maudite.
Avant le coup d’envoi de l’exercice 2016/17, le PBHB pensait avoir tourné la page d’une saison précédente très compliquée à vivre aussi bien sur le plan sportif qu’au niveau humain. L’important déficit financier avait alors contraint la nouvelle équipe dirigeante à tailler dans le budget et réduire drastiquement les postes de dépenses… les joueuses de l’équipe vedette avaient notamment fait une croix sur les rémunérations de fin de saison. Mais ce début de saison est marqué par un nouveau coup de massue, une pénalité de sept points infligée à l’équipe de N1F en raison des irrégularités constatées durant l’exercice 2015/16.
Sanction confirmée depuis peu et conséquence directe, la seconde équipe Doubiste classée dans la hiérarchie nationale féminine (après l’ESBf) se retrouve dernière de la poule 2 avec à l’heure actuelle -3 points au compteur. Une situation sportive délicate mais qui ne résigne pas Cheikh Seck et ses joueuses… à l’image de la magnifique résistance offerte au Sambre Avesnois cador de la poule (revers initial (32-27) ou encore de la première victoire de la saison obtenue à domicile contre la réserve de Dijon (25-23). Retour sur ce coup du sort avec l’entraîneur Palentais, Cheikh Seck.
Cheikh, comment perçoit-on cette pénalité de 7 points au sein de ton groupe ?
On essaie de faire abstraction par rapport à cette décision. Sportivement, il faut attendre de voir ce qui dessine au niveau des adversaires, du classement… savoir si certaines équipes décrochent. Dans ce cas-là, on pourra légitimement prétendre à les dépasser rapidement.
Après de bons débuts en championnat, vous avez tourné la page d’une saison dernière épouvantable ?
Le discours, c’est de rester sur la dynamique des premiers résultats. Le club a souffert la saison passée, il s’en est sorti et n’a pas déposé le bilan. Il y a pire que cette pénalité… le club aurait pu disparaître.
Ton équipe a étonné en résistant quasiment jusqu’au bout au Sambre Avesnois lors du match d'ouverture ?
On n’a pas à rougir de cette défaite… bien au contraire. C’est un bon match de notre part, une prestation qui nous a donné beaucoup de confiance pour Dijon. C’est vrai qu’on est sur une bonne dynamique sportive. Après, c’est difficile de gommer dans les têtes qu’on a sept points de retard.
Malgré cela, on sent de l’optimisme, une détermination à relever le défi chez tes joueuses ?
Les filles l’ont plutôt bien pris. Elles m’ont fait un petit clin d’œil en me demandant comment on disait « sept » en Sénégalais. De notre côté, on va s’attacher à gagner nos matchs surtout à domicile. Ensuite, on fera un premier bilan à la trêve fin décembre. L’objectif, c’est de grappiller des points pour combler notre retard… je suis persuadé qu’on peut renverser la tendance.
Cette pénalité vous oblige-t-elle à gagner aussi à l’extérieur ?
Bien sûr. Les équipes qui sont à la traîne sont notre cible privilégiée. Aller grappiller des points chez ces équipes est un objectif important. Le scénario idéal pour nous serait que deux à trois adversaires éprouvent de grosses difficultés à gagner et que parallèlement on prenne un maximum de points.
Prochain match de championnat, le derby à Besançon ?
Besançon a eu deux premiers matchs difficiles. Beaucoup de jeunes qui découvrent la N1, un groupe qui n’est pas renforcé. Le contexte sera différent… avec le renfort possible de joueuses de LFH. C’est un match qu’on doit aller gagner et une équipe qu’on doit mettre derrière nous.