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LFH : Arnaud Gandais revient sur le banc d'Issy-Paris

LBE

lundi 24 octobre 2016 - © Pierre Menjot

 2 min 36 de lecture

L’élimination en Coupe d’Europe dimanche ne reste pas sans conséquences. Entraîneur jusqu’en 2014, l’actuel directeur général redevient l’entraîneur d’Issy-Paris jusqu’à fin 2016 au moins, à la place de Pablo Morel. Le président Jean-Marie Sifre s'en explique.

Le président d’Issy-Paris était apparu agacé, dimanche, après l’élimination de son équipe dès le 2e tour de la Coupe EHF par les Hongroises d’Érd (30-26 à l’aller, 29-26 au retour). La réaction ne s’est pas fait attendre. Lundi, Jean-Marie Sifre a acté le retour d’Arnaud Gandais sur le banc de l’équipe de LFH, lequel remplace donc Pablo Morel, entraîneur depuis l’été 2014 et le recul pris par ce même Arnaud Gandais, passé directeur général (il conserve d’ailleurs ses fonctions). « C’est une décision de la direction », soutient le prési, qui assure ne pas avoir eu un retour des joueuses pour justifier le départ du technicien. « C’est la suite des deux matches de Coupe d’Europe. Elle faisait partie de nos objectifs et on sort au deuxième tour, c’est forcément un échec. Le club construit, joue les phases finales depuis cinq ans, alors ce n’est pas bien pour notre projet, pour les partenaires, pour le public. »

Mais l’échec n’est pas seulement celui de l’entraîneur. « On souhaitait qu’il reste au sein de la structure », précise Sifre, mais Morel a décliné. Ces contre-performances sont aussi celles d’une équipe encore loin de tourner à plein régime, à l’exception de Stine Oftedal, déjà percutante. La défense n’est pas en place, la Néerlandaise Lois Abbingh n’apporte pas ce qu’elle devrait, le niveau de jeu reste inconstant sur un match. En Championnat, Issy-Paris compte néanmoins une seule défaite, face à Metz, pour trois victoires. « L’équipe doit se sentir responsable de ce changement d’entraîneur, souligne Jean-Marie Sifre. En tant que professionnelles, les joueuses doivent réagir. Depuis le début, on n’a pas montré de très bonnes choses. Je veux que l’on retrouve une équipe qui joue au niveau auquel on l’attend. Car je crois qu’on a fait ce qu’il fallait pour avoir de l’ambition. »

Les deux saisons de Pablo Morel à Issy-Paris ont été prometteuses mais, comme c'était déjà le cas avant, marquées par des échecs au moment de rafler les trophées : troisième du Championnat et demi-finaliste de la C2 l'an passé ; vice-champion de France et quart-finaliste de C3 en 2014-2015. Le jeu d'attaque avait été développé, autour notamment de la maître à jouer Stine Oftedal, et une ambiance relativement bonne régnait au sein de l'équipe. Sur les réseaux sociaux, les joueuses l'ont d'ailleurs remercié. Il reste salarié de la structure pour l'instant.

Arnaud Gandais, vainqueur du seul titre du club en élite (Coupe de la Ligue 2013), revient donc sur le banc, au moins jusqu’à la trêve de décembre. Réputé pour la défense rugueuse qu’il prônait et son intransigeance, il devra remettre de l’ordre dans la maison isséenne, peu habituée à être secouée comme ça en cours de saison. A commencer par la réception de Besançon, mercredi.

LFH : Arnaud Gandais revient sur le banc d'Issy-Paris 

LBE

lundi 24 octobre 2016 - © Pierre Menjot

 2 min 36 de lecture

L’élimination en Coupe d’Europe dimanche ne reste pas sans conséquences. Entraîneur jusqu’en 2014, l’actuel directeur général redevient l’entraîneur d’Issy-Paris jusqu’à fin 2016 au moins, à la place de Pablo Morel. Le président Jean-Marie Sifre s'en explique.

Le président d’Issy-Paris était apparu agacé, dimanche, après l’élimination de son équipe dès le 2e tour de la Coupe EHF par les Hongroises d’Érd (30-26 à l’aller, 29-26 au retour). La réaction ne s’est pas fait attendre. Lundi, Jean-Marie Sifre a acté le retour d’Arnaud Gandais sur le banc de l’équipe de LFH, lequel remplace donc Pablo Morel, entraîneur depuis l’été 2014 et le recul pris par ce même Arnaud Gandais, passé directeur général (il conserve d’ailleurs ses fonctions). « C’est une décision de la direction », soutient le prési, qui assure ne pas avoir eu un retour des joueuses pour justifier le départ du technicien. « C’est la suite des deux matches de Coupe d’Europe. Elle faisait partie de nos objectifs et on sort au deuxième tour, c’est forcément un échec. Le club construit, joue les phases finales depuis cinq ans, alors ce n’est pas bien pour notre projet, pour les partenaires, pour le public. »

Mais l’échec n’est pas seulement celui de l’entraîneur. « On souhaitait qu’il reste au sein de la structure », précise Sifre, mais Morel a décliné. Ces contre-performances sont aussi celles d’une équipe encore loin de tourner à plein régime, à l’exception de Stine Oftedal, déjà percutante. La défense n’est pas en place, la Néerlandaise Lois Abbingh n’apporte pas ce qu’elle devrait, le niveau de jeu reste inconstant sur un match. En Championnat, Issy-Paris compte néanmoins une seule défaite, face à Metz, pour trois victoires. « L’équipe doit se sentir responsable de ce changement d’entraîneur, souligne Jean-Marie Sifre. En tant que professionnelles, les joueuses doivent réagir. Depuis le début, on n’a pas montré de très bonnes choses. Je veux que l’on retrouve une équipe qui joue au niveau auquel on l’attend. Car je crois qu’on a fait ce qu’il fallait pour avoir de l’ambition. »

Les deux saisons de Pablo Morel à Issy-Paris ont été prometteuses mais, comme c'était déjà le cas avant, marquées par des échecs au moment de rafler les trophées : troisième du Championnat et demi-finaliste de la C2 l'an passé ; vice-champion de France et quart-finaliste de C3 en 2014-2015. Le jeu d'attaque avait été développé, autour notamment de la maître à jouer Stine Oftedal, et une ambiance relativement bonne régnait au sein de l'équipe. Sur les réseaux sociaux, les joueuses l'ont d'ailleurs remercié. Il reste salarié de la structure pour l'instant.

Arnaud Gandais, vainqueur du seul titre du club en élite (Coupe de la Ligue 2013), revient donc sur le banc, au moins jusqu’à la trêve de décembre. Réputé pour la défense rugueuse qu’il prônait et son intransigeance, il devra remettre de l’ordre dans la maison isséenne, peu habituée à être secouée comme ça en cours de saison. A commencer par la réception de Besançon, mercredi.