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LSL: St Raph' sur sa lancée, Dunkerque s'enfonce

LMSL

mercredi 26 octobre 2016 - © Yves Michel

 9 min 35 de lecture

Si St Raphaël, Nantes et Montpellier ont confirmé leurs bonnes intentions en tête de la Lidl Star Ligue, en attendant le résultat ce jeudi de Chambéry-PSG, le ciel de Sélestat et Dunkerque battus à domicile par Cesson et Saran, s'est encore un peu plus assombri. Toulouse est passé entre les gouttes et s'est enfin imposé sur son parquet.

Par Yves MICHEL avec tous les correspondants de Handzone


Il y a cinq ans à St Raphaël, quand ensemble Juricek et Garain s'étaient retrouvés à l'infirmerie, Geoffroy Krantz (notre photo de tête) avait joué le couteau suisse et avait dépanné sur le poste de pivot. Celui qui à 34 ans, a entamé en septembre sa 6ème saison dans le Var s’est, une nouvelle fois sacrifié pour pallier l'absence du Danois Lynggaard qui la semaine dernière, s'est fracturé la main droite et qui donc sera indisponible pendant quelques semaines. Cette défection se rajoutant à celle (encore) de Garain opéré en août d'une hernie discale. « Cela me plait de rendre service à l’équipe et ça me permet aussi de voir le hand sous tous les angles. Quand on arrive à joindre l’utile à l’agréable, ça fait vraiment plaisir et peut-être qu’au fil du temps, je vais m’aguerrir sur le poste et apporter encore plus.» Pour autant, ce qui aurait pu être considéré comme un contretemps chez certains, a été bien compensé. A Ivry, St Raphaël a mené son match avec maîtrise et intelligence. A partir d’une grosse défense sécurisée par Mihai Popescu. C’est par les parades du Roumain et grâce à une montée de balle impeccable que les Varois vont faire à deux reprises le break. Au milieu de la 1ère période (7-12 à la 20ème) et pendant le 1er quart d’heure du second acte (12-21 à la 43ème). Lorsqu’Ivry va prendre des libertés en défense et oublier de soigner sa finition en attaque. A ce moment-là, on ne donnait pas cher du sort des locataires de Delaune qui venaient de passer plus de douze minutes sans inscrire le moindre but. Un mauvais changement, quelques ballons perdus ou mal négociés côté raphaélois, des arrêts de Gervelas vont pourtant entretenir l’espoir des "rouge et noir" (18-21 à la 43ème). « Il ne faut pas se leurrer, soufle Krantz, même si on est dans les objectifs, le doute est toujours présent. Sur cette période lorsqu’Ivry refait une partie de son retard, on a été vraiment mauvais. On s’en est sorti en débloquant la situation au dernier moment. » St Raphaël va en effet laisser passer l’orage et terminer la rencontre avec de meilleures intentions.

Dans l'incubateur raphaélois... Jonathan Mapu

Au-delà de la victoire (21-28), l’autre satisfaction dans les rangs varois a les traits d’un champion d’Europe. A 18 ans Jonathan Mapu, sacré cet été avec France Jeunes, a connu son baptême du feu en attaque sur le poste de pivot. «En début de semaine, quand j’ai su que j’allais jouer, je me suis fait des films, je me suis mis un peu de pression. Mais les "grands", ma famille, mes amis m’ont rassuré. Une fois que le match a démarré, je ne me suis plus posé de questions. » Débuts probants avec un 3/4 à la clé et le revers de la médaille, défaut de ses qualités, une entrée un peu trop rapide qui lui vaudra une exclusion au pire des moments, pendant le temps faible de son équipe. « Dans ma tête, j’étais tellement concentré sur le changement que je n’ai pas vu que "Popé" était encore dans ses cages. Je me suis fait un peu engueuler mais pas tant que ça (sourires). » Le métier commence à entrer. Doté d’un gabarit intéressant (1.81 pour 95 kg), le natif de Fréjus a véritablement pris ses marques au sein du SRVHB. « Au club, tout le monde m’aide, témoigne l’intéressé. Mais c’est Rares (Fortuneanu) qui me pousse le plus. C’est mon 2ème père au centre de formation. Même si je fais un bon match, il va toujours insister sur les points négatifs. Mais j’ai compris que ce n’était que pour mon bien. » Originaire de Polynésie par son père, Jonathan Mapu fait partie avec le Serbe Aleksa Kolakovic entré lui, en fin de rencontre, des dernières trouvailles de l’incubateur varois.



A Dunkerque, la situation est grave mais pas désespérée

A Dunkerque, les semaines se suivent et se ressemblent. Après la déconvenue d'Ivry, tout le monde, joueurs, entraîneurs et dirigeants étaient repartis avec les meilleurs intentions du monde. En se disant que les coups durs, l'USDK en avait connus par le passé, qu'elles les avait encaissés et qu'elle s'était vite relevée. Que cette entame ressemblait tant à celle de 2011 où après cinq journées, elle n'avait que deux maigres points au compteur. La situation est semblable et ce mercredi, Dunkerque a perdu à domicile, le match qu'il ne fallait face au promu Saran. Cueillis à froid dès l'entame, obligés de courir après le score pendant 25 minutes et remonter au plus fort un handicap de 5 longueurs, les Nordistes ne vont refaire surface que peu avant la pause (14-14). Le scénario de la 2ème période va s'inverser. Les partenaires de Benjamin Afgour seront devant pendant 22 minutes avant que Saran dans le sillage d'un phénoménal Miroslav Kocic dans ses cages (20 arrêts) s'impose dans le money-time (27-29). Il y a une semaine, Patrick Cazal avait tenu des propos assez durs envers certains de ses joueurs. Ce mercredi, l'entraîneur dunkerquois ne pouvait que constater les nouveaux dégâts. « Il va falloir être très courageux dans les jours qui viennent. La situation est critique mais si on veut redresser la tête, cela passe par le travail. Après, c’est vrai que c’est un problème mental. Quand on voit Koko (Kornel Nagy), sortir du terrain de son propre chef, j’ai du mal à comprendre. On menait de quatre buts mais on se fragilise vite. On va devoir mettre tout en œuvre pour se sortir d’une situation difficile. » A contrario, Saran, tout en restant digne et sans trop d'effusion malsaine, savourait sa 1ère victoire dans l'histoire de la Lidl Star Ligue. Les Loiretains ramassent des points qu'ils n'avaient sans doute pas prévu de collecter. « Il faut quand même être lucides sur notre niveau de jeu, tempère l'entraîneur Fabien Courtial. On est une équipe de bas de tableau qui a réussi à arracher des points grâce à des mecs incroyables qui ne lâchent jamais. On va essayer d'en reprendre contre Sélestat mais cela ne change pas du tout notre statut.» On l'aura compris, Saran se veut humble mais va en enquiquiner plus d'un cette saison ! Et c'est tant mieux !



Les gardiens ont toujours leur mot à dire

Aix espérait jouer ce rôle d'enquiquineur à Nantes. Sauf que les joueurs de Thierry Anti se sont fixés des objectifs bien précis cette saison. Le premier consiste à rester invaincus à la Trocardière. Et même si les Provençaux n'ont jamais baissé les bras et ont tenté d'y croire longtemps (22-20 à la 40ème), le "H" a fait véritablement la décision dans le dernier quart notamment grâce au duo Balaguer-Claire (7 buts chacun) et aux 18 arrêts de Cyril Dumoulin.

Des arrêts de gardien, il y en a également eu à Toulouse. Et le lauréat du jour s'appelle Yassine Idrissi (notre photo) qui excelle notamment face aux clubs dont il a gardé les cages. 24 arrêts recensés à Nîmes où il était resté 10 ans, le portier toulousain a tenu à briller face à Créteil où il a passé deux saisons. Il a été moins prolifique que dans le Gard mais ses 20 parades ont permis au Fénix de gagner son 1er match à la maison. Une victoire qui fait énormément de bien au classement puisqu'elle permet aux hommes de Philippe Gardent de s'éloigner de la zone dangereuse. Créteil et son ambulance pleine de blessés n'en est en revanche, plus très loin.

A Sélestat, la cigogne qui avait retardé son départ vers des régions plus chaudes pour attendre un 1er succès de l'équipe locale ne sait plus comment faire. 6ème match de championnat, le 4ème à la maison et toujours pas de résultat probant. On ne parle même pas de victoire mais de point, au moins un, histoire d'éloigner le spectre récurrent de Billère dont on ne va pas rappeler le fiasco durant l'exercice 2012-2013.
Cesson s'est refait la cerise et les Bretons enchaînent un 3ème succès d'affilée. A l'issue d'un match où la seule satisfaction pour Christian Gaudin, l'entraîneur alsacien a été d'apprécier la prestation des deux gardiens. Le sien, Bart Ravensbergen (15 arrêts) et celui qu'il avait eu sous sa direction à St Raphaël, un certain Kévin Bonnefoi (16 parades) qui va bien finir un jour par éveiller la curiosité de messieurs Dinart, Gilles et Onesta. Non ?



Si Montpellier l'a emporté, Nîmes n'a pas démérité

Pour paraphraser Franck Maurice qui à la question de BeIn Sport sur la façon de jouer contre Montpellier avec une telle avalanche de blessés (Gallego, Salou, Podsiadlo, Hallgrimsson, Ferreiro), avait répondu « il vaut mieux arriver tout nu qu’avec un slip sale », force est de constater que les Nîmois sont sortis du match "les fesses propres" ! Face à Montpellier qui a mis encore un bon quart d’heure pour entrer dans le match, jamais les "petits hommes verts" ne vont baisser les bras. Répondant avec toute leur énergie, leur envie et parfois avec beaucoup de malice aux démonstrations des hommes forts de l’Hérault. Mathieu Grébille était tout autre que face à Saint Raphaël. Valentin Porte percutait comme à ses plus belles heures toulousaines. Vid Kavticnik mettait tout ce beau monde en musique. Jure Dolenec s’offrait quelques envolées chaloupées à vous déstabiliser un menhir tandis qu’Aymen Toumi faisait le show sur l’aile droite. Alors face à la furia offensive montpelliéraine, Snorri Gudjonsson va apporter sa science du jeu et du shoot, Luc Thobie sa percussion, Jean Philippe Haon va aller dans la machine à laver héraultaise pour faire le boulot sur un poste de pivot et bon an mal an, l’USAM va arriver à limiter la casse face à un Montpellier de plus en plus solide. C'est à l'usure que les locataires de l'Arena vont venir à bout du crocodile nîmois (37-30).



US IVRY HANDBALL -  ST RAPHAEL VHB    21 - 28  (MT: 12-14)
Statistiques du match

*****************************

DUNKERQUE HGL - USM SARAN HB          27 - 29  (MT: 14-14)
Statistiques du match

*****************************

FENIX TOULOUSE - US CRETEIL HANDBALL   30 - 27  (MT: 11-11)
Statistiques du match


Le diaporama de Toulouse - Créteil par Mélody Ramirez


MONTPELLIER HANDBALL -  USAM NIMES   37 - 30  (MT: 21-17)
Statistiques du match

*****************************

HBC NANTESPAYS AIX UC      34 - 28  (MT: 18-15)
Statistiques du match

Le diaporama de Nantes - Pays d'Aix par Philippe Padioleau


SELESTAT ALSACE - CESSON RENNES MHB   19 - 21  (MT: 10-10)
Statistiques du match



Ce jeudi, à la faveur d'un succès à Chambéry, le PSG a l'occasion de reprendre la tête du classement. Mais les Parisiens devront se méfier d'une équipe savoyarde qui toujours privée de Quentin Minel, s'alignera quasiment au complet. Durant les quatre dernières saisons, les joueurs de la capitale ont connu des fortunes diverses au Phare. Conquérants l'année de l'arrivée des Qataris, ils s'étaient inclinés lors des deux suivantes, avant de reprendre la main, en février dernier assez largement (25-30).

LSL: St Raph' sur sa lancée, Dunkerque s'enfonce 

LMSL

mercredi 26 octobre 2016 - © Yves Michel

 9 min 35 de lecture

Si St Raphaël, Nantes et Montpellier ont confirmé leurs bonnes intentions en tête de la Lidl Star Ligue, en attendant le résultat ce jeudi de Chambéry-PSG, le ciel de Sélestat et Dunkerque battus à domicile par Cesson et Saran, s'est encore un peu plus assombri. Toulouse est passé entre les gouttes et s'est enfin imposé sur son parquet.

Par Yves MICHEL avec tous les correspondants de Handzone


Il y a cinq ans à St Raphaël, quand ensemble Juricek et Garain s'étaient retrouvés à l'infirmerie, Geoffroy Krantz (notre photo de tête) avait joué le couteau suisse et avait dépanné sur le poste de pivot. Celui qui à 34 ans, a entamé en septembre sa 6ème saison dans le Var s’est, une nouvelle fois sacrifié pour pallier l'absence du Danois Lynggaard qui la semaine dernière, s'est fracturé la main droite et qui donc sera indisponible pendant quelques semaines. Cette défection se rajoutant à celle (encore) de Garain opéré en août d'une hernie discale. « Cela me plait de rendre service à l’équipe et ça me permet aussi de voir le hand sous tous les angles. Quand on arrive à joindre l’utile à l’agréable, ça fait vraiment plaisir et peut-être qu’au fil du temps, je vais m’aguerrir sur le poste et apporter encore plus.» Pour autant, ce qui aurait pu être considéré comme un contretemps chez certains, a été bien compensé. A Ivry, St Raphaël a mené son match avec maîtrise et intelligence. A partir d’une grosse défense sécurisée par Mihai Popescu. C’est par les parades du Roumain et grâce à une montée de balle impeccable que les Varois vont faire à deux reprises le break. Au milieu de la 1ère période (7-12 à la 20ème) et pendant le 1er quart d’heure du second acte (12-21 à la 43ème). Lorsqu’Ivry va prendre des libertés en défense et oublier de soigner sa finition en attaque. A ce moment-là, on ne donnait pas cher du sort des locataires de Delaune qui venaient de passer plus de douze minutes sans inscrire le moindre but. Un mauvais changement, quelques ballons perdus ou mal négociés côté raphaélois, des arrêts de Gervelas vont pourtant entretenir l’espoir des "rouge et noir" (18-21 à la 43ème). « Il ne faut pas se leurrer, soufle Krantz, même si on est dans les objectifs, le doute est toujours présent. Sur cette période lorsqu’Ivry refait une partie de son retard, on a été vraiment mauvais. On s’en est sorti en débloquant la situation au dernier moment. » St Raphaël va en effet laisser passer l’orage et terminer la rencontre avec de meilleures intentions.

Dans l'incubateur raphaélois... Jonathan Mapu

Au-delà de la victoire (21-28), l’autre satisfaction dans les rangs varois a les traits d’un champion d’Europe. A 18 ans Jonathan Mapu, sacré cet été avec France Jeunes, a connu son baptême du feu en attaque sur le poste de pivot. «En début de semaine, quand j’ai su que j’allais jouer, je me suis fait des films, je me suis mis un peu de pression. Mais les "grands", ma famille, mes amis m’ont rassuré. Une fois que le match a démarré, je ne me suis plus posé de questions. » Débuts probants avec un 3/4 à la clé et le revers de la médaille, défaut de ses qualités, une entrée un peu trop rapide qui lui vaudra une exclusion au pire des moments, pendant le temps faible de son équipe. « Dans ma tête, j’étais tellement concentré sur le changement que je n’ai pas vu que "Popé" était encore dans ses cages. Je me suis fait un peu engueuler mais pas tant que ça (sourires). » Le métier commence à entrer. Doté d’un gabarit intéressant (1.81 pour 95 kg), le natif de Fréjus a véritablement pris ses marques au sein du SRVHB. « Au club, tout le monde m’aide, témoigne l’intéressé. Mais c’est Rares (Fortuneanu) qui me pousse le plus. C’est mon 2ème père au centre de formation. Même si je fais un bon match, il va toujours insister sur les points négatifs. Mais j’ai compris que ce n’était que pour mon bien. » Originaire de Polynésie par son père, Jonathan Mapu fait partie avec le Serbe Aleksa Kolakovic entré lui, en fin de rencontre, des dernières trouvailles de l’incubateur varois.



A Dunkerque, la situation est grave mais pas désespérée

A Dunkerque, les semaines se suivent et se ressemblent. Après la déconvenue d'Ivry, tout le monde, joueurs, entraîneurs et dirigeants étaient repartis avec les meilleurs intentions du monde. En se disant que les coups durs, l'USDK en avait connus par le passé, qu'elles les avait encaissés et qu'elle s'était vite relevée. Que cette entame ressemblait tant à celle de 2011 où après cinq journées, elle n'avait que deux maigres points au compteur. La situation est semblable et ce mercredi, Dunkerque a perdu à domicile, le match qu'il ne fallait face au promu Saran. Cueillis à froid dès l'entame, obligés de courir après le score pendant 25 minutes et remonter au plus fort un handicap de 5 longueurs, les Nordistes ne vont refaire surface que peu avant la pause (14-14). Le scénario de la 2ème période va s'inverser. Les partenaires de Benjamin Afgour seront devant pendant 22 minutes avant que Saran dans le sillage d'un phénoménal Miroslav Kocic dans ses cages (20 arrêts) s'impose dans le money-time (27-29). Il y a une semaine, Patrick Cazal avait tenu des propos assez durs envers certains de ses joueurs. Ce mercredi, l'entraîneur dunkerquois ne pouvait que constater les nouveaux dégâts. « Il va falloir être très courageux dans les jours qui viennent. La situation est critique mais si on veut redresser la tête, cela passe par le travail. Après, c’est vrai que c’est un problème mental. Quand on voit Koko (Kornel Nagy), sortir du terrain de son propre chef, j’ai du mal à comprendre. On menait de quatre buts mais on se fragilise vite. On va devoir mettre tout en œuvre pour se sortir d’une situation difficile. » A contrario, Saran, tout en restant digne et sans trop d'effusion malsaine, savourait sa 1ère victoire dans l'histoire de la Lidl Star Ligue. Les Loiretains ramassent des points qu'ils n'avaient sans doute pas prévu de collecter. « Il faut quand même être lucides sur notre niveau de jeu, tempère l'entraîneur Fabien Courtial. On est une équipe de bas de tableau qui a réussi à arracher des points grâce à des mecs incroyables qui ne lâchent jamais. On va essayer d'en reprendre contre Sélestat mais cela ne change pas du tout notre statut.» On l'aura compris, Saran se veut humble mais va en enquiquiner plus d'un cette saison ! Et c'est tant mieux !



Les gardiens ont toujours leur mot à dire

Aix espérait jouer ce rôle d'enquiquineur à Nantes. Sauf que les joueurs de Thierry Anti se sont fixés des objectifs bien précis cette saison. Le premier consiste à rester invaincus à la Trocardière. Et même si les Provençaux n'ont jamais baissé les bras et ont tenté d'y croire longtemps (22-20 à la 40ème), le "H" a fait véritablement la décision dans le dernier quart notamment grâce au duo Balaguer-Claire (7 buts chacun) et aux 18 arrêts de Cyril Dumoulin.

Des arrêts de gardien, il y en a également eu à Toulouse. Et le lauréat du jour s'appelle Yassine Idrissi (notre photo) qui excelle notamment face aux clubs dont il a gardé les cages. 24 arrêts recensés à Nîmes où il était resté 10 ans, le portier toulousain a tenu à briller face à Créteil où il a passé deux saisons. Il a été moins prolifique que dans le Gard mais ses 20 parades ont permis au Fénix de gagner son 1er match à la maison. Une victoire qui fait énormément de bien au classement puisqu'elle permet aux hommes de Philippe Gardent de s'éloigner de la zone dangereuse. Créteil et son ambulance pleine de blessés n'en est en revanche, plus très loin.

A Sélestat, la cigogne qui avait retardé son départ vers des régions plus chaudes pour attendre un 1er succès de l'équipe locale ne sait plus comment faire. 6ème match de championnat, le 4ème à la maison et toujours pas de résultat probant. On ne parle même pas de victoire mais de point, au moins un, histoire d'éloigner le spectre récurrent de Billère dont on ne va pas rappeler le fiasco durant l'exercice 2012-2013.
Cesson s'est refait la cerise et les Bretons enchaînent un 3ème succès d'affilée. A l'issue d'un match où la seule satisfaction pour Christian Gaudin, l'entraîneur alsacien a été d'apprécier la prestation des deux gardiens. Le sien, Bart Ravensbergen (15 arrêts) et celui qu'il avait eu sous sa direction à St Raphaël, un certain Kévin Bonnefoi (16 parades) qui va bien finir un jour par éveiller la curiosité de messieurs Dinart, Gilles et Onesta. Non ?



Si Montpellier l'a emporté, Nîmes n'a pas démérité

Pour paraphraser Franck Maurice qui à la question de BeIn Sport sur la façon de jouer contre Montpellier avec une telle avalanche de blessés (Gallego, Salou, Podsiadlo, Hallgrimsson, Ferreiro), avait répondu « il vaut mieux arriver tout nu qu’avec un slip sale », force est de constater que les Nîmois sont sortis du match "les fesses propres" ! Face à Montpellier qui a mis encore un bon quart d’heure pour entrer dans le match, jamais les "petits hommes verts" ne vont baisser les bras. Répondant avec toute leur énergie, leur envie et parfois avec beaucoup de malice aux démonstrations des hommes forts de l’Hérault. Mathieu Grébille était tout autre que face à Saint Raphaël. Valentin Porte percutait comme à ses plus belles heures toulousaines. Vid Kavticnik mettait tout ce beau monde en musique. Jure Dolenec s’offrait quelques envolées chaloupées à vous déstabiliser un menhir tandis qu’Aymen Toumi faisait le show sur l’aile droite. Alors face à la furia offensive montpelliéraine, Snorri Gudjonsson va apporter sa science du jeu et du shoot, Luc Thobie sa percussion, Jean Philippe Haon va aller dans la machine à laver héraultaise pour faire le boulot sur un poste de pivot et bon an mal an, l’USAM va arriver à limiter la casse face à un Montpellier de plus en plus solide. C'est à l'usure que les locataires de l'Arena vont venir à bout du crocodile nîmois (37-30).



US IVRY HANDBALL -  ST RAPHAEL VHB    21 - 28  (MT: 12-14)
Statistiques du match

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DUNKERQUE HGL - USM SARAN HB          27 - 29  (MT: 14-14)
Statistiques du match

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FENIX TOULOUSE - US CRETEIL HANDBALL   30 - 27  (MT: 11-11)
Statistiques du match


Le diaporama de Toulouse - Créteil par Mélody Ramirez


MONTPELLIER HANDBALL -  USAM NIMES   37 - 30  (MT: 21-17)
Statistiques du match

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HBC NANTESPAYS AIX UC      34 - 28  (MT: 18-15)
Statistiques du match

Le diaporama de Nantes - Pays d'Aix par Philippe Padioleau


SELESTAT ALSACE - CESSON RENNES MHB   19 - 21  (MT: 10-10)
Statistiques du match



Ce jeudi, à la faveur d'un succès à Chambéry, le PSG a l'occasion de reprendre la tête du classement. Mais les Parisiens devront se méfier d'une équipe savoyarde qui toujours privée de Quentin Minel, s'alignera quasiment au complet. Durant les quatre dernières saisons, les joueurs de la capitale ont connu des fortunes diverses au Phare. Conquérants l'année de l'arrivée des Qataris, ils s'étaient inclinés lors des deux suivantes, avant de reprendre la main, en février dernier assez largement (25-30).

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