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LFH : à Metz, le vent d'ouest a tout emporté !

LBE

mercredi 26 octobre 2016 - © Pierre Menjot

 12 min 32 de lecture

Le champion est tombé. Brest s'est imposé en costaud à Metz (22-21), grâce à une énorme défense et un sang-froid bienvenu en fin de match. Les positions se resserrent en tête puisque le Issy-Paris d'Arnaud Gandais a sauvé sa victoire face à Besançon (26-25). Nantes, dominateur contre Nice (28-22), n'est pas loin non plus.

L'invincibilité n'aura tenu "que" un mois et demi. Après six journées de Championnat, toutes les équipes ont connu la défaite. Metz, souvent royal et parfois en totale réussite en ce début de saison, a donc mordu la poussière, ce mercredi dans ses Arènes, face à un Brest énorme de solidité et solidarité (22-21). Les Brestoises avaient beau arriver émoussées après leurs deux matchs en deux jours face à Volgograd le week-end dernier, elles ont livré une prestation énorme en Moselle. En première période d'abord, avec une Cléopatre Darleux vraiment au top depuis des semaines (8 arrêts en 30 minutes) et une Mangué efficace pour mener de cinq buts (8-13, 26e). Puis en fin de match quand, débordées par un Metz redevenu tranchant et imperméable avec une bonne Laura Glauser (21-19, 51e), elles ont fini en boulet de canon.

Darleux, décidément impressionnante, multipliait les parades  (20 à 50% de réussite au final !), n'encaissait pas un seul but dans les neuf dernières minutes, Stéphanie N'Tsama Akoa égalisait à cinq minutes du terme, puis marquait le but de la gagne dans la dernière minute. Ne restait plus qu'à défendre ce succès, ce que l'arrière garde bretonne réussissait. Arrêt de la gardienne internationale, contre d'Astride N'Gouan sur Tamara Horacek, et voilà le champion de D2 qui s'impose chez le champion de LFH. "Vous ne vous rendez pas compte ?, s'emballe la capitaine. Chez lui, Metz est intouchable. Comment ne pas être fières de notre victoire ?"

Mais les vainqueurs savent garder les pieds sur terre. "Ça ne fait pas de nous les championnes de France, mais ça montre le travail qu'on fournit depuis un moment.", poursuit N'Tsama Akoa "Ce ne sera pas déterminant pour la suite, mais c'est toujours bon pour la confiance", raisonne sa comparse Marion Limal. Bien sûr, cette performance n'augure de rien pour le titre en fin de saison, elle illustre l'incroyable densité de ce Championnat, alors que les Messines avaient frôlé la défaite la semaine passée à Besançon. Cette fois, l'absence de Grace Zaadi, au repos suite au coup reçu au poignet à l'avant-dernière minute du précédent match de Ligue des Champions contre Thüringer, et la contre-performance de Xénia Smits (1/11 au tir), ont pesé trop lourd. "Notre entame n'était pas bonne du tout. On n'était pas dans les conditions optimales pour faire un match de très haut niveau. C'est un gros avertissement", gronde l'entraîneur Emmanuel Mayonnade. Dijon profite donc de ces déchirements pour conserver sa place de leader (avec un match de plus que tous ses poursuivants) tandis que Brest revient à hauteur de son adversaire du soir à la deuxième place en compagnie d'Issy-Paris.

À Issy, Arnaud Gandais réapprend à nager

Pour son retour sur le banc de touche, deux ans et cinq mois après sa défaite en finale du Championnat 2014, Arnaud Gandais a d'abord fait calme. L'échauffement, il l'a regardé sur le côté, faisant quelques pas les bras croisés. Puis il a suivi la présentation des équipes installé dans les sièges de métro qui font office de banc de touche. Mais une fois le match commencé, l'entraîneur d'Issy-Paris a tout de suite repris ses habitudes. Des grands gestes envers ses filles – ou les arbitres parfois –, quelques tapes dans les mains pour les féliciter, pas mal de remontrances, un carton de temps-mort maltraité... "Il paraît que c'est comme le vélo, ça ne s'oublie pas", lâchait sans trop sourire l'homme à la double casquette de directeur général et de coach. "Cela fait 48 heures que je vis assez mal, poursuit-il. D'abord par rapport à Pablo, parce que j'ai vécu sept saisons avec lui au quotidien, je connais la valeur de l'homme et la qualité du technicien. Et je veux lui rendre hommage. Et puis il y a deux jours, je devais préparer une conférence pour cinquante personnes et là, j'ai dû regarder des matchs, préparer la conférence, essayer de gagner, de redonner confiance, de manager. Je me sens un peu dans une grande piscine et je ne suis pas sûr de savoir nager..."

Il a pourtant vite fallu retrouver l'instinct de survie, car Besançon a causé les plus grands soucis à Issy-Paris. En attaquant à sept, d'abord, ce qui a permis de mener après 17 minutes (9-10). Puis en serrant les rangs en défense devant une Catherine Gabriel fantastique, auteure de huit arrêts sur les dix premiers tirs entre la 30e et la 40e minutes (17-17). Plus adroites, les filles de Raphaëlle Tervel l'auraient emporté, et un dernier tir de Frécon passa au-dessus au lieu d'arracher le nul pour les visiteuses (26-25). "Ça casse les cou***** parce que ça fait deux matchs qu'on perd d'un but, pestait Alice Lévêque. On travaille mais malheureusement, ça ne paye pas. C'est vraiment rageant. On a encore des échecs au shoot, des pertes de balle qu'il ne faut pas avoir. Il y avait la place de faire bien mieux."

Mais la réussite était parisienne et c'est déjà un début pour cette équipe qui a pas mal à se faire pardonner. "Pour moi, dit Stine Oftedal, quand un coach se fait virer, c'est parce que les joueuses ont mal joué. Donc on a notre part de responsabilités. C'est très sérieux ! Pablo est une personne remarquable et un très bon coach, qui m'a beaucoup aidé ces dernières années. Mais on a manqué de petites choses, peut-être est-ce pour ça que les dirigeants ont voulu changer quelque-chose. Ce soir, j'ai senti qu'on s'était un peu plus battues, maintenant il faut continuer. On veut construire une grande équipe, on... On veut être championnes ! On a l'équipe pour mais ce n'est pas parce qu'on l'a sur le papier qu'on y arrivera. On doit travailler toujours plus."

La MVP norvégienne peut compter sur son néo-coach pour ça. Sous Pablo Morel, les joueuses avaient une grande part d'autonomie dans l'entraînement quotidien. Ce sera toujours le cas avec Arnaud Gandais mais ce dernier ne laissera rien passer. "Ce serait prétentieux de dire que j'ai changé des choses en deux jours, répond-il. A un moment, il faut que les filles se sentent responsables, sinon il faut changer de métier. Elles ne pourront gagner que si elles travaillent plus que les autres. C'est elles qui ont les clés du camion, pas les personnes autour." Le déplacement à Brest, samedi, constituera un sacré test de personnalité(s).

Nantes sans faire de bruit...

Derrière Dijon et le trio de costauds, voilà que Nantes vient se faufiler après son net succès face à Nice (28-22). Net car acquis sans trembler, à la faveur d'un deuxième quart d'heure impeccable (de 6-6 à 13-7), où la défense-montée de balle a fait merveille. Malin Holta, Pauline Coatanéa et Isabell Klein s'illustraient pour faire gonfler le score et les locales tuaient le match en début de seconde période (19-11, 39e) pour ne pas se donner de frayeurs en fin de rencontre. Du travail bien fait, nouvelle preuve que cette équipe avance, grandit, et mérite sa qualification en Coupe d'Europe et sa 5e place en Championnat. Une belle prestation qui ravit Jan Basny, l'entraîneur nantais : "On a maîtrisé le match à compter de la 15-16e minute. Ça n’était pas un match extraordinaire mais on a su le gagner avec un bel écart… et sans trop de danger. Sur le plan défensif, c’est dans la continuité des matchs qu’on a fait contre Debrecen ou Fleury. L’équipe est en confiance et les jeunes en bénéficient : Laurine Chesneau a marqué les buts  décisifs à Debrecen, Julie Soulard a été convaincante, posé dans le jeu… elle a fait jouer les autres et c’était bien. Et je n'oublie pas qu'on a un match samedi (à Celles s/Belle), ce soir il fallait faire jouer tout le monde et en préserver certaines."


Dernière Journée | Journée 6
Equipe ReceveuseEquipe VisiteuseScoreDateStats
ChambrayToulon St-Cyr262723/10 
DijonCelles s/Belle272521/10>>
Issy ParisBesançon262526/10>>
NantesNice282226/10>>
MetzBrest212226/10>>
Prochaine Journée | Journée 7
Equipe ReceveuseEquipe VisiteuseScoreDateStats
Toulon St-CyrDijon 29/10 
BesançonChambray 29/10 
Celles s/BelleNantes 29/10 
BrestIssy Paris 29/10 
Fleury les AubraisMetz 29/10 
PlEquipePtsMJVicDefNulBut +But -SérGAP
1Dijon1564111621583 
2Brest13541013411241
-Metz135410141100-1 
4Issy Paris1354101431313-1
5Nantes1263301581512 
6Fleury les Aubr.115320120122-25
7Toulon St-Cyr1162311291532-1
8Nice116231143155-2-4
9Besançon105221130128-2 
10Celles s/Belle66060149170-6 
11Chambray55050110139-5 

Avec Laurent Hoppe (à Metz) et Davy Bodiguel (à Nantes)

LFH : à Metz, le vent d'ouest a tout emporté ! 

LBE

mercredi 26 octobre 2016 - © Pierre Menjot

 12 min 32 de lecture

Le champion est tombé. Brest s'est imposé en costaud à Metz (22-21), grâce à une énorme défense et un sang-froid bienvenu en fin de match. Les positions se resserrent en tête puisque le Issy-Paris d'Arnaud Gandais a sauvé sa victoire face à Besançon (26-25). Nantes, dominateur contre Nice (28-22), n'est pas loin non plus.

L'invincibilité n'aura tenu "que" un mois et demi. Après six journées de Championnat, toutes les équipes ont connu la défaite. Metz, souvent royal et parfois en totale réussite en ce début de saison, a donc mordu la poussière, ce mercredi dans ses Arènes, face à un Brest énorme de solidité et solidarité (22-21). Les Brestoises avaient beau arriver émoussées après leurs deux matchs en deux jours face à Volgograd le week-end dernier, elles ont livré une prestation énorme en Moselle. En première période d'abord, avec une Cléopatre Darleux vraiment au top depuis des semaines (8 arrêts en 30 minutes) et une Mangué efficace pour mener de cinq buts (8-13, 26e). Puis en fin de match quand, débordées par un Metz redevenu tranchant et imperméable avec une bonne Laura Glauser (21-19, 51e), elles ont fini en boulet de canon.

Darleux, décidément impressionnante, multipliait les parades  (20 à 50% de réussite au final !), n'encaissait pas un seul but dans les neuf dernières minutes, Stéphanie N'Tsama Akoa égalisait à cinq minutes du terme, puis marquait le but de la gagne dans la dernière minute. Ne restait plus qu'à défendre ce succès, ce que l'arrière garde bretonne réussissait. Arrêt de la gardienne internationale, contre d'Astride N'Gouan sur Tamara Horacek, et voilà le champion de D2 qui s'impose chez le champion de LFH. "Vous ne vous rendez pas compte ?, s'emballe la capitaine. Chez lui, Metz est intouchable. Comment ne pas être fières de notre victoire ?"

Mais les vainqueurs savent garder les pieds sur terre. "Ça ne fait pas de nous les championnes de France, mais ça montre le travail qu'on fournit depuis un moment.", poursuit N'Tsama Akoa "Ce ne sera pas déterminant pour la suite, mais c'est toujours bon pour la confiance", raisonne sa comparse Marion Limal. Bien sûr, cette performance n'augure de rien pour le titre en fin de saison, elle illustre l'incroyable densité de ce Championnat, alors que les Messines avaient frôlé la défaite la semaine passée à Besançon. Cette fois, l'absence de Grace Zaadi, au repos suite au coup reçu au poignet à l'avant-dernière minute du précédent match de Ligue des Champions contre Thüringer, et la contre-performance de Xénia Smits (1/11 au tir), ont pesé trop lourd. "Notre entame n'était pas bonne du tout. On n'était pas dans les conditions optimales pour faire un match de très haut niveau. C'est un gros avertissement", gronde l'entraîneur Emmanuel Mayonnade. Dijon profite donc de ces déchirements pour conserver sa place de leader (avec un match de plus que tous ses poursuivants) tandis que Brest revient à hauteur de son adversaire du soir à la deuxième place en compagnie d'Issy-Paris.

À Issy, Arnaud Gandais réapprend à nager

Pour son retour sur le banc de touche, deux ans et cinq mois après sa défaite en finale du Championnat 2014, Arnaud Gandais a d'abord fait calme. L'échauffement, il l'a regardé sur le côté, faisant quelques pas les bras croisés. Puis il a suivi la présentation des équipes installé dans les sièges de métro qui font office de banc de touche. Mais une fois le match commencé, l'entraîneur d'Issy-Paris a tout de suite repris ses habitudes. Des grands gestes envers ses filles – ou les arbitres parfois –, quelques tapes dans les mains pour les féliciter, pas mal de remontrances, un carton de temps-mort maltraité... "Il paraît que c'est comme le vélo, ça ne s'oublie pas", lâchait sans trop sourire l'homme à la double casquette de directeur général et de coach. "Cela fait 48 heures que je vis assez mal, poursuit-il. D'abord par rapport à Pablo, parce que j'ai vécu sept saisons avec lui au quotidien, je connais la valeur de l'homme et la qualité du technicien. Et je veux lui rendre hommage. Et puis il y a deux jours, je devais préparer une conférence pour cinquante personnes et là, j'ai dû regarder des matchs, préparer la conférence, essayer de gagner, de redonner confiance, de manager. Je me sens un peu dans une grande piscine et je ne suis pas sûr de savoir nager..."

Il a pourtant vite fallu retrouver l'instinct de survie, car Besançon a causé les plus grands soucis à Issy-Paris. En attaquant à sept, d'abord, ce qui a permis de mener après 17 minutes (9-10). Puis en serrant les rangs en défense devant une Catherine Gabriel fantastique, auteure de huit arrêts sur les dix premiers tirs entre la 30e et la 40e minutes (17-17). Plus adroites, les filles de Raphaëlle Tervel l'auraient emporté, et un dernier tir de Frécon passa au-dessus au lieu d'arracher le nul pour les visiteuses (26-25). "Ça casse les cou***** parce que ça fait deux matchs qu'on perd d'un but, pestait Alice Lévêque. On travaille mais malheureusement, ça ne paye pas. C'est vraiment rageant. On a encore des échecs au shoot, des pertes de balle qu'il ne faut pas avoir. Il y avait la place de faire bien mieux."

Mais la réussite était parisienne et c'est déjà un début pour cette équipe qui a pas mal à se faire pardonner. "Pour moi, dit Stine Oftedal, quand un coach se fait virer, c'est parce que les joueuses ont mal joué. Donc on a notre part de responsabilités. C'est très sérieux ! Pablo est une personne remarquable et un très bon coach, qui m'a beaucoup aidé ces dernières années. Mais on a manqué de petites choses, peut-être est-ce pour ça que les dirigeants ont voulu changer quelque-chose. Ce soir, j'ai senti qu'on s'était un peu plus battues, maintenant il faut continuer. On veut construire une grande équipe, on... On veut être championnes ! On a l'équipe pour mais ce n'est pas parce qu'on l'a sur le papier qu'on y arrivera. On doit travailler toujours plus."

La MVP norvégienne peut compter sur son néo-coach pour ça. Sous Pablo Morel, les joueuses avaient une grande part d'autonomie dans l'entraînement quotidien. Ce sera toujours le cas avec Arnaud Gandais mais ce dernier ne laissera rien passer. "Ce serait prétentieux de dire que j'ai changé des choses en deux jours, répond-il. A un moment, il faut que les filles se sentent responsables, sinon il faut changer de métier. Elles ne pourront gagner que si elles travaillent plus que les autres. C'est elles qui ont les clés du camion, pas les personnes autour." Le déplacement à Brest, samedi, constituera un sacré test de personnalité(s).

Nantes sans faire de bruit...

Derrière Dijon et le trio de costauds, voilà que Nantes vient se faufiler après son net succès face à Nice (28-22). Net car acquis sans trembler, à la faveur d'un deuxième quart d'heure impeccable (de 6-6 à 13-7), où la défense-montée de balle a fait merveille. Malin Holta, Pauline Coatanéa et Isabell Klein s'illustraient pour faire gonfler le score et les locales tuaient le match en début de seconde période (19-11, 39e) pour ne pas se donner de frayeurs en fin de rencontre. Du travail bien fait, nouvelle preuve que cette équipe avance, grandit, et mérite sa qualification en Coupe d'Europe et sa 5e place en Championnat. Une belle prestation qui ravit Jan Basny, l'entraîneur nantais : "On a maîtrisé le match à compter de la 15-16e minute. Ça n’était pas un match extraordinaire mais on a su le gagner avec un bel écart… et sans trop de danger. Sur le plan défensif, c’est dans la continuité des matchs qu’on a fait contre Debrecen ou Fleury. L’équipe est en confiance et les jeunes en bénéficient : Laurine Chesneau a marqué les buts  décisifs à Debrecen, Julie Soulard a été convaincante, posé dans le jeu… elle a fait jouer les autres et c’était bien. Et je n'oublie pas qu'on a un match samedi (à Celles s/Belle), ce soir il fallait faire jouer tout le monde et en préserver certaines."


Dernière Journée | Journée 6
Equipe ReceveuseEquipe VisiteuseScoreDateStats
ChambrayToulon St-Cyr262723/10 
DijonCelles s/Belle272521/10>>
Issy ParisBesançon262526/10>>
NantesNice282226/10>>
MetzBrest212226/10>>
Prochaine Journée | Journée 7
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Toulon St-CyrDijon 29/10 
BesançonChambray 29/10 
Celles s/BelleNantes 29/10 
BrestIssy Paris 29/10 
Fleury les AubraisMetz 29/10 
PlEquipePtsMJVicDefNulBut +But -SérGAP
1Dijon1564111621583 
2Brest13541013411241
-Metz135410141100-1 
4Issy Paris1354101431313-1
5Nantes1263301581512 
6Fleury les Aubr.115320120122-25
7Toulon St-Cyr1162311291532-1
8Nice116231143155-2-4
9Besançon105221130128-2 
10Celles s/Belle66060149170-6 
11Chambray55050110139-5 

Avec Laurent Hoppe (à Metz) et Davy Bodiguel (à Nantes)