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LDC M: Coubertin sera une piste aux étoiles

Champion's League

vendredi 11 novembre 2016 - © Yves Michel

 7 min 2 de lecture

Enjeu: 1ère place du groupe. C'est l'affiche de cette 6ème journée de la Ligue des Champions masculine. Le FC Barcelone, leader du groupe A se déplace ce samedi à Paris, défier le PSG, son dauphin. Le public de Coubertin est convié à un rendez-vous de stars. 

par Yves MICHEL

Deux jours de préparation, deux jours à attendre ce rendez-vous que tout le monde a coché sur son agenda. Nul besoin d’être motivé pour accueillir le FC Barcelone, d’autant que les Parisiens connaissent les enjeux d’une telle rencontre. En cas de succès, ils reviendraient au classement à hauteur des Catalans mais surtout, ils auraient un avantage psychologique par rapport à un adversaire que Nikola Karabatic désigne comme le favori pour le titre en Ligue des Champions. L’arrière parisien sait parfaitement de quoi il parle, lui qui a porté pendant deux ans les couleurs "blaugrana"  et qui la dernière saison, a tout gagné sous le maillot catalan, championnat national, coupes, super-coupe et surtout titre européen compris ! « Je suis très heureux de retrouver mes anciens coéquipiers, c’est même plus que ça, ce sont des potes pour une grande majorité, l’année dernière, on ne s’est pas rencontrés alors que cela aurait pu être le cas, bien-sûr que cette fois, cela va être spécial, un grand match qu’on attend tous avec je l’espère, une super ambiance et je pense que tout est réuni pour s’éclater sur le terrain. » Prendre du plaisir mais aussi être efficaces comme ont su l’être les Parisiens lors de leur dernière réception à Coubertin face à Flensburg. Pour le moment, tous les signaux sont positifs. Sans-faute parfait en championnat et en Ligue des Champions, seule une défaite d’entrée à Kiel est venue perturber la progression. Pourtant, au cours de ce mois de novembre qui pourrait être celui de tous les dangers pour le PSG, tout est possible. « Bien-sûr qu’on va tout faire pour gagner mais ce n’est pas un match à élimination directe. Je conçois que le vainqueur de samedi ou sur les deux confrontations pourra prendre une grosse option mais derrière, ça bouge et personne n’est à l’abri.» Preuve en est, pas plus tard que mercredi avec la défaite de Kiel en déplacement chez les Polonais de Plock (24-22).



Dans ce groupe A, où Veszprém que les Parisiens n’ont pas encore rencontré, se tient en embuscade, les écarts sont minimes. Même Barcelone qui jusque-là a réalisé un carton plein (5 victoires en autant de matches) n’est pas infaillible. «Notre principal adversaire c’est nous, n’hésite pas à reconnaître le gardien Gonzalo Perez de Vargas (photo ci-dessus). On peut battre tout le monde mais le contraire est aussi vrai. A Paris, même si on est en tête de la poule, c’est faux de dire qu’on sera dans la peau du favori. » Si mercredi en championnat, le PSG a été convié à une balade de santé face à Ivry, Barcelone même s’il n’a jamais été mené au score, a senti le vent du boulet passer de très près. Ademar Leon a bien failli stopper l’imposante série de 100 victoires d’affilée pour les Catalans en Liga Asobal. Les Castillans ont eu le ballon de la victoire au bout des doigts à 1’35 de la fin mais un arrêt de Gonzalo suivi d’un but de Lasse Andersson ont annihilé leurs espoirs. « On a eu chaud », faisait remarquer sans sourciller l’ancien portier toulousain qui a toujours gardé un œil très attentif sur ce qui se passait de l’autre côté des Pyrénées.

D’ailleurs le "Barça" n’est-il pas le club espagnol qui attire désormais le plus de joueurs français ? Cette saison, deux d’entre eux, Dika Mem et Timothey N’Guessan ont rejoint Cédric Sorhaindo. Malheureusement pour lui, le pivot tricolore ne pourra pas retrouver Coubertin. Handicapé par une lésion musculaire à la cuisse droite, il est indisponible durant trois semaines. Tout comme Filip Jicha, opéré du genou droit et absent un mois et demi. « Evidemment lorsque deux joueurs de notre défense centrale sont blessés, souffle Xavi Pascual, cela pose un réel problème mais il faut savoir le résoudre. Nous affrontons une des équipes les plus importantes d’Europe qui cette année, s’est encore renforcée. Notre intention est donc de donner le maximum pour réaliser le meilleur résultat possible.» Le technicien barcelonais devra donc revoir ses options. Accordera-t-il un peu plus sa confiance aux deux jeunes Français qui ne demandent que cela, surtout pour leur retour au pays ? Depuis le début de la saison, N’Guessan est dans l’ombre du puissant Tunisien Wael Jallouz (meilleur réalisateur des Catalans en LDC avec 26 buts), Mem lui, dans celle du Macédonien Kiril Lazarov (23 buts en LDC et 36 en Asobal). Mais le  "Barça" dispose d’autres atouts comme ses ailiers Victor Tomas à droite et l’ex Nantais Valero Rivera à gauche sans oublier le pivot polonais Kamil Syprzak et le guerrier inamovible défenseur Viran Morros. C’est donc toute une stratégie que les Parisiens devront trouver pour venir à bout d’un adversaire qui la saison passée, comme eux avaient terminé leaders de leur groupe, qui, comme eux, avaient zappé les 8èmes de finale mais qui avaient calé en quarts face à Kiel.

Noka Serdarusic: "je suis persuadé que Hansen va retrouver le haut niveau" 

Le bilan est plutôt satisfaisant pour le PSG, surtout après le match contre Ivry…
Je dirai simplement que je suis content qu’on ait gagné. Par expérience, je sais qu’il est toujours compliqué après une trêve internationale de conserver les automatismes d’avant, on avait fait 3-4 très bons matches, tout n’est pas parfait.

Quels sont actuellement les points positifs, les points négatifs ?
Je pense que défensivement, on est bien en place même si quelquefois (face à Ivry) on a perdu notre organisation, concernant l’attaque, on a de bonnes phases même si là aussi, il faut également un peu plus s’appliquer.

Barcelone, c’est un très gros morceau qui arrive
(sourires) Mais tous les matches sont de gros morceaux ! Surtout en Ligue des Champions, on a rencontré Kiel, Flensburg, il y a maintenant Barcelone, ensuite Veszprém ! C’est vrai, le calendrier est dense mais on est là pour ça. Si tout le monde est en forme, si on n’a pas de blessés, on a un effectif qui va nous permettre de gagner ces matches. J’espère d’ailleurs pouvoir utiliser Daniel Narcisse (genou) et Mikkel Hansen (épaule) qui étaient blessés.

Comment expliquer la baisse de forme de Mikkel Hansen par rapport  à l’an dernier ?
Il a même été élu joueur européen de l’année, donc quelque part, meilleur du Monde, cela explique bien le niveau qu’il avait la saison dernière. Depuis cet été, il y a beaucoup de joueurs qui sont revenus des Jeux, assez fatigués, lui a eu la chance d’être champion olympique, ça l’a boosté pendant quelques semaines, il a pu garder son niveau mais il a connu ensuite une baisse de forme. Combinée à quelques pépins de santé, cela ne lui a pas permis d’être aussi performant que par le passé mais j’ai confiance en ses qualités et je suis persuadé qu’il va retrouver le haut niveau.

Barcelone a deux points d’avance, que faut-il attendre du match de samedi ?
Le sport n’est pas une question de mathématiques ! Si je pouvais calculer auparavant ce qui va précisément se passer, ce serait trop facile. J’ai une équipe largement capable de rivaliser avec n’importe quelle autre, je ne peux rien garantir mais je suis persuadé que mes joueurs donneront tout sur le terrain pour s’imposer.


Le coin des statistiques

PSG et Barcelone ne se sont rencontrés qu'à deux reprises en Ligue des Champions, au cours de la saison 2013-2014. Les Catalans où évoluait à l'époque, Nikola Karabatic se sont imposés à deux reprises. A l'aller à Carpentier (29-33), au retour au Palau (38-28).

PSG - FC Barcelone, ce samedi 12 novembre au stade Pierre de Coubertin
A suivre à partir de 18h15 sur beIN Sports 2

LDC M: Coubertin sera une piste aux étoiles  

Champion's League

vendredi 11 novembre 2016 - © Yves Michel

 7 min 2 de lecture

Enjeu: 1ère place du groupe. C'est l'affiche de cette 6ème journée de la Ligue des Champions masculine. Le FC Barcelone, leader du groupe A se déplace ce samedi à Paris, défier le PSG, son dauphin. Le public de Coubertin est convié à un rendez-vous de stars. 

par Yves MICHEL

Deux jours de préparation, deux jours à attendre ce rendez-vous que tout le monde a coché sur son agenda. Nul besoin d’être motivé pour accueillir le FC Barcelone, d’autant que les Parisiens connaissent les enjeux d’une telle rencontre. En cas de succès, ils reviendraient au classement à hauteur des Catalans mais surtout, ils auraient un avantage psychologique par rapport à un adversaire que Nikola Karabatic désigne comme le favori pour le titre en Ligue des Champions. L’arrière parisien sait parfaitement de quoi il parle, lui qui a porté pendant deux ans les couleurs "blaugrana"  et qui la dernière saison, a tout gagné sous le maillot catalan, championnat national, coupes, super-coupe et surtout titre européen compris ! « Je suis très heureux de retrouver mes anciens coéquipiers, c’est même plus que ça, ce sont des potes pour une grande majorité, l’année dernière, on ne s’est pas rencontrés alors que cela aurait pu être le cas, bien-sûr que cette fois, cela va être spécial, un grand match qu’on attend tous avec je l’espère, une super ambiance et je pense que tout est réuni pour s’éclater sur le terrain. » Prendre du plaisir mais aussi être efficaces comme ont su l’être les Parisiens lors de leur dernière réception à Coubertin face à Flensburg. Pour le moment, tous les signaux sont positifs. Sans-faute parfait en championnat et en Ligue des Champions, seule une défaite d’entrée à Kiel est venue perturber la progression. Pourtant, au cours de ce mois de novembre qui pourrait être celui de tous les dangers pour le PSG, tout est possible. « Bien-sûr qu’on va tout faire pour gagner mais ce n’est pas un match à élimination directe. Je conçois que le vainqueur de samedi ou sur les deux confrontations pourra prendre une grosse option mais derrière, ça bouge et personne n’est à l’abri.» Preuve en est, pas plus tard que mercredi avec la défaite de Kiel en déplacement chez les Polonais de Plock (24-22).



Dans ce groupe A, où Veszprém que les Parisiens n’ont pas encore rencontré, se tient en embuscade, les écarts sont minimes. Même Barcelone qui jusque-là a réalisé un carton plein (5 victoires en autant de matches) n’est pas infaillible. «Notre principal adversaire c’est nous, n’hésite pas à reconnaître le gardien Gonzalo Perez de Vargas (photo ci-dessus). On peut battre tout le monde mais le contraire est aussi vrai. A Paris, même si on est en tête de la poule, c’est faux de dire qu’on sera dans la peau du favori. » Si mercredi en championnat, le PSG a été convié à une balade de santé face à Ivry, Barcelone même s’il n’a jamais été mené au score, a senti le vent du boulet passer de très près. Ademar Leon a bien failli stopper l’imposante série de 100 victoires d’affilée pour les Catalans en Liga Asobal. Les Castillans ont eu le ballon de la victoire au bout des doigts à 1’35 de la fin mais un arrêt de Gonzalo suivi d’un but de Lasse Andersson ont annihilé leurs espoirs. « On a eu chaud », faisait remarquer sans sourciller l’ancien portier toulousain qui a toujours gardé un œil très attentif sur ce qui se passait de l’autre côté des Pyrénées.

D’ailleurs le "Barça" n’est-il pas le club espagnol qui attire désormais le plus de joueurs français ? Cette saison, deux d’entre eux, Dika Mem et Timothey N’Guessan ont rejoint Cédric Sorhaindo. Malheureusement pour lui, le pivot tricolore ne pourra pas retrouver Coubertin. Handicapé par une lésion musculaire à la cuisse droite, il est indisponible durant trois semaines. Tout comme Filip Jicha, opéré du genou droit et absent un mois et demi. « Evidemment lorsque deux joueurs de notre défense centrale sont blessés, souffle Xavi Pascual, cela pose un réel problème mais il faut savoir le résoudre. Nous affrontons une des équipes les plus importantes d’Europe qui cette année, s’est encore renforcée. Notre intention est donc de donner le maximum pour réaliser le meilleur résultat possible.» Le technicien barcelonais devra donc revoir ses options. Accordera-t-il un peu plus sa confiance aux deux jeunes Français qui ne demandent que cela, surtout pour leur retour au pays ? Depuis le début de la saison, N’Guessan est dans l’ombre du puissant Tunisien Wael Jallouz (meilleur réalisateur des Catalans en LDC avec 26 buts), Mem lui, dans celle du Macédonien Kiril Lazarov (23 buts en LDC et 36 en Asobal). Mais le  "Barça" dispose d’autres atouts comme ses ailiers Victor Tomas à droite et l’ex Nantais Valero Rivera à gauche sans oublier le pivot polonais Kamil Syprzak et le guerrier inamovible défenseur Viran Morros. C’est donc toute une stratégie que les Parisiens devront trouver pour venir à bout d’un adversaire qui la saison passée, comme eux avaient terminé leaders de leur groupe, qui, comme eux, avaient zappé les 8èmes de finale mais qui avaient calé en quarts face à Kiel.

Noka Serdarusic: "je suis persuadé que Hansen va retrouver le haut niveau" 

Le bilan est plutôt satisfaisant pour le PSG, surtout après le match contre Ivry…
Je dirai simplement que je suis content qu’on ait gagné. Par expérience, je sais qu’il est toujours compliqué après une trêve internationale de conserver les automatismes d’avant, on avait fait 3-4 très bons matches, tout n’est pas parfait.

Quels sont actuellement les points positifs, les points négatifs ?
Je pense que défensivement, on est bien en place même si quelquefois (face à Ivry) on a perdu notre organisation, concernant l’attaque, on a de bonnes phases même si là aussi, il faut également un peu plus s’appliquer.

Barcelone, c’est un très gros morceau qui arrive
(sourires) Mais tous les matches sont de gros morceaux ! Surtout en Ligue des Champions, on a rencontré Kiel, Flensburg, il y a maintenant Barcelone, ensuite Veszprém ! C’est vrai, le calendrier est dense mais on est là pour ça. Si tout le monde est en forme, si on n’a pas de blessés, on a un effectif qui va nous permettre de gagner ces matches. J’espère d’ailleurs pouvoir utiliser Daniel Narcisse (genou) et Mikkel Hansen (épaule) qui étaient blessés.

Comment expliquer la baisse de forme de Mikkel Hansen par rapport  à l’an dernier ?
Il a même été élu joueur européen de l’année, donc quelque part, meilleur du Monde, cela explique bien le niveau qu’il avait la saison dernière. Depuis cet été, il y a beaucoup de joueurs qui sont revenus des Jeux, assez fatigués, lui a eu la chance d’être champion olympique, ça l’a boosté pendant quelques semaines, il a pu garder son niveau mais il a connu ensuite une baisse de forme. Combinée à quelques pépins de santé, cela ne lui a pas permis d’être aussi performant que par le passé mais j’ai confiance en ses qualités et je suis persuadé qu’il va retrouver le haut niveau.

Barcelone a deux points d’avance, que faut-il attendre du match de samedi ?
Le sport n’est pas une question de mathématiques ! Si je pouvais calculer auparavant ce qui va précisément se passer, ce serait trop facile. J’ai une équipe largement capable de rivaliser avec n’importe quelle autre, je ne peux rien garantir mais je suis persuadé que mes joueurs donneront tout sur le terrain pour s’imposer.


Le coin des statistiques

PSG et Barcelone ne se sont rencontrés qu'à deux reprises en Ligue des Champions, au cours de la saison 2013-2014. Les Catalans où évoluait à l'époque, Nikola Karabatic se sont imposés à deux reprises. A l'aller à Carpentier (29-33), au retour au Palau (38-28).

PSG - FC Barcelone, ce samedi 12 novembre au stade Pierre de Coubertin
A suivre à partir de 18h15 sur beIN Sports 2

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