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CDF F : Nice s’en sort, la D1 au complet

Coupe de France

lundi 21 novembre 2016 - © Pierre Menjot

 6 min 28 de lecture

Certains ont souffert, comme Nice (30-29 à Plan de Cuques), Celles-sur-Belle (28-25 à Mérignac) ou Besançon (31-25 à Bourg-de-Péage). Mais tous les clubs de l’élite seront bien au rendez-vous des 8es de finale. Les belles perfs viennent des clubs des N1 comme Rochechouart, Landi/Lampaul et Bouillargues.

Personne n’est tombé dans le piège. Dans des 16es de finale annoncés difficiles pour certaines équipes de première division, la logique a toujours été respectée pour les six clubs non-européens. Avec difficulté néanmoins, à l’image de Nice, court vainqueur à Plan-de-Cuques. Il a en fait fallu un dernier but de Diénaba Sy, à 19 secondes du terme, pour que l’OGCN arrache sa qualification chez le 3e de D2 (30-29), qui a joué sa chance à fond jusqu’au bout. Face à un adversaire privé de cinq joueuses majeures (Abdelmalek, Cissé, Colic, Knutsdottir, Palsdottir) et qui a donc largement fait appel à ses jeunes, les Plandecuquoises ont joué les yeux dans les yeux et menaient à la pause grâce à leur réussite en attaque (18-17). Puis Nice, qui avait toujours mené jusque-là, a creusé un petit écart au cœur de la seconde période à la faveur d’un doublé de Marie François (23-26, 43e). Pas suffisant pour écarter les locales, qui enflammaient tout en repassant devant à quatre minutes du terme grâce à Laura Gherbaoui (28-27 puis 29-28). Mais la défense azuréenne se montrait impeccable dans le money time et Marie Prudhomme (6 buts) égalisait avant la libération venue de Sy.

 

Besançon aussi a connu les difficultés attendues dans la salle de Bourg-de-Péage. Pendant 49 minutes, ce sont les joueuses de Camille Comte qui ont mené, comptant même six unités d’avance (21-16, 40e). Et puis la défense bisontine s’est mise en place pour contrer Romane Frécon (6 buts) et les leaders de D2, qui ne marquaient plus que quatre buts dans les vingt dernières minutes. A l’inverse, les filles de Raphaëlle Tervel multipliaient les solutions (six joueuses à trois buts ou plus). Julie Dazet (meilleure marqueuse du match avec 7 buts) égalisait (22-22, 49e), Bourg résistait trois minutes de plus (24-24) puis craquait et encaissait un 3-0 en 90 secondes (24-27). Toujours gaillard en défense, l’ESBF ne lâchait pas sa qualification et pouvait souffler.

Pendant un peu plus d’une mi-temps, Celles-sur-Belle a été malmené à Mérignac. Les Girondines ont dominé la première période, qu’elles ont terminée avec trois unités d’avance (13-10). Un avantage qu’elles accentuaient même à la reprise (17-13, 37e). Puis les Celloises se sont vite relancées et ont passé un 8-2 (19-21, 46e), sous l’impulsion de Lesly Briémant (7 buts). Et malgré la résistance de Maëva Bilbao (6 buts) et de son équipe (20-21, 48e), Maja Son et Nuria Gracia (5 buts chacune) préservaient la victoire celloise. La première cette saison en match officiel.

Les trois autres clubs de D1 ont moins tremblé. En Normandie, Le Havre a résisté 27 minutes à Chambray (12-13) grâce à une bonne défense et une doublette Arrighino-Dorson efficace en pivot (10 buts à elles deux). Puis les Chambraisiennes ont accéléré avec un 5-1 qui les détachait au score (13-18, 32e) et l’écart a enflé jusqu’à atteindre les dix buts (18-28, 49e) et finir à onze (34-23), ce qui confirme la belle forme des promues après deux succès en Championnat. D’Achenheim (Nationale 1), Dijon ramène aussi une qualification pour les 8es de finale. Et si les Bourguignonnes ont très bien géré le match en prenant les commandes tôt (2-5, 8e) et en maintenant un écart de trois à cinq buts, les Alsaciennes ont livré une superbe prestation. Plutôt que de craquer comme c’est souvent le cas quand l’écart de niveau est tel, les joueuses d’Aurélien Duraffourg se sont accrochées et ont même relancé un peu le suspense à un quart d’heure du terme (19-22, 46e). Plus costaud, Dijon terminait mieux et l’emportait sans trembler (32-25) au terme d’une belle rencontre. Même cas de figure pour Toulon, en déplacement au Pouzin (Nationale 1) : un break fait au quart d’heure (8-12), confirmé ensuite (12-19 au repos) et puis des Ardéchoises qui s’accrochent et reviennent même un peu (15-20, 37e) sous l’impulsion de Laura Ceccaldi (9 buts, meilleure marqueuse du match). Mais là encore, un succès toulonnais logique (33-25) à l’issue d’un bon match des deux équipes.

S’il n’y a pas eu de casse chez les équipes de l’élite, c’est différent pour celles de D2. La surprise vient de l’élimination d’Aunis, auteur d’un bon début de saison (4e) et qui est tombé à St-Junien (26-24). Et les Rochelaises avaient amené toutes leurs joueuses, ce qui n’a pas empêché les pensionnaires de N1 de faire l’essentiel du match en tête (6-3, 12-10, 17-15). Au cœur de la seconde période, Solenne Delorme (6 buts) et Aunis passaient enfin en tête (18-20, 47e) et on pouvait penser qu’elles allaient tuer le match. Au lieu de quoi les locales réagissaient parfaitement, en resserrant leur défense, pour passer un 4-0 qui les emmenait vers la victoire (25-22, 55e). La doublette Granet-Varinot faisait des étincelles (16 buts à elles deux) et malgré un rapproché de Léa Diharce et des siennes (25-24, 56e), c’est bien Rochechouart St-Junien qui l’emportait (26-24). Un an après la réception de Nice en 8es de finale, les Haut-Viennoises peuvent espérer une nouvelle rencontre de gala.

Avec des équipes sérieusement remaniées, deux autres équipes de D2 ont été surprises : Vaulx-en-Velin et St-Grégoire. L’ASUL n’a jamais vraiment mené à Bouillargues (N1), chez un candidat à la montée en D2, et l’efficacité de Charlène Campos (6 buts) et des siennes a fait la différence en seconde période (30-25). Même chose pour les Rennaises à Landi/Lampaul, où elles furent contenues à 18 buts et se sont inclinées logiquement (23-18 après avoir été menées 17-8 au repos). L’ASUL et St-Grégoire n’auront pas à disputer de 8e de finale le premier week-end de janvier, ce qui les arrange peut-être…

Enfin, la logique a été respectée pour St-Amand, qui s’est montré sérieux jusqu’au bout sur le terrain de Val d’Orge (40-21, 11 buts de Sanz, 10 de Malina), et pour St-Maur, qui le fut tout autant à Montigny-lès-Metz (44-28). Les pensionnaires de Nationale 2, petit poucet de la compétition, ont tenu le rythme onze minutes (7-9) avant de céder devant l’allant offensif des Franciliennes, qui se font du bien après une demi-saison compliquée en Championnat (dernières ; une victoire pour huit défaites).

Tour 1 | Phase 1
Equipe ReceveuseEquipe VisiteuseScoreDateStats
RochechouartAunis262419/11 
MérignacCelles s/Belle252819/11 
Montigny-lès-MetzSt Maur284419/11 
Le HavreChambray233419/11 
Landi LampaulSt Grégoire231819/11 
Val d'OrgeSt Amand les Eaux214020/11 
Bourg de PéageBesançon253119/11 
AchenheimDijon253219/11 
BouillarguesVaulx-en-Velin302519/11 
Plan de CuquesNice293019/11 
Le PouzinToulon St-Cyr253319/11 



CDF F : Nice s’en sort, la D1 au complet 

Coupe de France

lundi 21 novembre 2016 - © Pierre Menjot

 6 min 28 de lecture

Certains ont souffert, comme Nice (30-29 à Plan de Cuques), Celles-sur-Belle (28-25 à Mérignac) ou Besançon (31-25 à Bourg-de-Péage). Mais tous les clubs de l’élite seront bien au rendez-vous des 8es de finale. Les belles perfs viennent des clubs des N1 comme Rochechouart, Landi/Lampaul et Bouillargues.

Personne n’est tombé dans le piège. Dans des 16es de finale annoncés difficiles pour certaines équipes de première division, la logique a toujours été respectée pour les six clubs non-européens. Avec difficulté néanmoins, à l’image de Nice, court vainqueur à Plan-de-Cuques. Il a en fait fallu un dernier but de Diénaba Sy, à 19 secondes du terme, pour que l’OGCN arrache sa qualification chez le 3e de D2 (30-29), qui a joué sa chance à fond jusqu’au bout. Face à un adversaire privé de cinq joueuses majeures (Abdelmalek, Cissé, Colic, Knutsdottir, Palsdottir) et qui a donc largement fait appel à ses jeunes, les Plandecuquoises ont joué les yeux dans les yeux et menaient à la pause grâce à leur réussite en attaque (18-17). Puis Nice, qui avait toujours mené jusque-là, a creusé un petit écart au cœur de la seconde période à la faveur d’un doublé de Marie François (23-26, 43e). Pas suffisant pour écarter les locales, qui enflammaient tout en repassant devant à quatre minutes du terme grâce à Laura Gherbaoui (28-27 puis 29-28). Mais la défense azuréenne se montrait impeccable dans le money time et Marie Prudhomme (6 buts) égalisait avant la libération venue de Sy.

 

Besançon aussi a connu les difficultés attendues dans la salle de Bourg-de-Péage. Pendant 49 minutes, ce sont les joueuses de Camille Comte qui ont mené, comptant même six unités d’avance (21-16, 40e). Et puis la défense bisontine s’est mise en place pour contrer Romane Frécon (6 buts) et les leaders de D2, qui ne marquaient plus que quatre buts dans les vingt dernières minutes. A l’inverse, les filles de Raphaëlle Tervel multipliaient les solutions (six joueuses à trois buts ou plus). Julie Dazet (meilleure marqueuse du match avec 7 buts) égalisait (22-22, 49e), Bourg résistait trois minutes de plus (24-24) puis craquait et encaissait un 3-0 en 90 secondes (24-27). Toujours gaillard en défense, l’ESBF ne lâchait pas sa qualification et pouvait souffler.

Pendant un peu plus d’une mi-temps, Celles-sur-Belle a été malmené à Mérignac. Les Girondines ont dominé la première période, qu’elles ont terminée avec trois unités d’avance (13-10). Un avantage qu’elles accentuaient même à la reprise (17-13, 37e). Puis les Celloises se sont vite relancées et ont passé un 8-2 (19-21, 46e), sous l’impulsion de Lesly Briémant (7 buts). Et malgré la résistance de Maëva Bilbao (6 buts) et de son équipe (20-21, 48e), Maja Son et Nuria Gracia (5 buts chacune) préservaient la victoire celloise. La première cette saison en match officiel.

Les trois autres clubs de D1 ont moins tremblé. En Normandie, Le Havre a résisté 27 minutes à Chambray (12-13) grâce à une bonne défense et une doublette Arrighino-Dorson efficace en pivot (10 buts à elles deux). Puis les Chambraisiennes ont accéléré avec un 5-1 qui les détachait au score (13-18, 32e) et l’écart a enflé jusqu’à atteindre les dix buts (18-28, 49e) et finir à onze (34-23), ce qui confirme la belle forme des promues après deux succès en Championnat. D’Achenheim (Nationale 1), Dijon ramène aussi une qualification pour les 8es de finale. Et si les Bourguignonnes ont très bien géré le match en prenant les commandes tôt (2-5, 8e) et en maintenant un écart de trois à cinq buts, les Alsaciennes ont livré une superbe prestation. Plutôt que de craquer comme c’est souvent le cas quand l’écart de niveau est tel, les joueuses d’Aurélien Duraffourg se sont accrochées et ont même relancé un peu le suspense à un quart d’heure du terme (19-22, 46e). Plus costaud, Dijon terminait mieux et l’emportait sans trembler (32-25) au terme d’une belle rencontre. Même cas de figure pour Toulon, en déplacement au Pouzin (Nationale 1) : un break fait au quart d’heure (8-12), confirmé ensuite (12-19 au repos) et puis des Ardéchoises qui s’accrochent et reviennent même un peu (15-20, 37e) sous l’impulsion de Laura Ceccaldi (9 buts, meilleure marqueuse du match). Mais là encore, un succès toulonnais logique (33-25) à l’issue d’un bon match des deux équipes.

S’il n’y a pas eu de casse chez les équipes de l’élite, c’est différent pour celles de D2. La surprise vient de l’élimination d’Aunis, auteur d’un bon début de saison (4e) et qui est tombé à St-Junien (26-24). Et les Rochelaises avaient amené toutes leurs joueuses, ce qui n’a pas empêché les pensionnaires de N1 de faire l’essentiel du match en tête (6-3, 12-10, 17-15). Au cœur de la seconde période, Solenne Delorme (6 buts) et Aunis passaient enfin en tête (18-20, 47e) et on pouvait penser qu’elles allaient tuer le match. Au lieu de quoi les locales réagissaient parfaitement, en resserrant leur défense, pour passer un 4-0 qui les emmenait vers la victoire (25-22, 55e). La doublette Granet-Varinot faisait des étincelles (16 buts à elles deux) et malgré un rapproché de Léa Diharce et des siennes (25-24, 56e), c’est bien Rochechouart St-Junien qui l’emportait (26-24). Un an après la réception de Nice en 8es de finale, les Haut-Viennoises peuvent espérer une nouvelle rencontre de gala.

Avec des équipes sérieusement remaniées, deux autres équipes de D2 ont été surprises : Vaulx-en-Velin et St-Grégoire. L’ASUL n’a jamais vraiment mené à Bouillargues (N1), chez un candidat à la montée en D2, et l’efficacité de Charlène Campos (6 buts) et des siennes a fait la différence en seconde période (30-25). Même chose pour les Rennaises à Landi/Lampaul, où elles furent contenues à 18 buts et se sont inclinées logiquement (23-18 après avoir été menées 17-8 au repos). L’ASUL et St-Grégoire n’auront pas à disputer de 8e de finale le premier week-end de janvier, ce qui les arrange peut-être…

Enfin, la logique a été respectée pour St-Amand, qui s’est montré sérieux jusqu’au bout sur le terrain de Val d’Orge (40-21, 11 buts de Sanz, 10 de Malina), et pour St-Maur, qui le fut tout autant à Montigny-lès-Metz (44-28). Les pensionnaires de Nationale 2, petit poucet de la compétition, ont tenu le rythme onze minutes (7-9) avant de céder devant l’allant offensif des Franciliennes, qui se font du bien après une demi-saison compliquée en Championnat (dernières ; une victoire pour huit défaites).

Tour 1 | Phase 1
Equipe ReceveuseEquipe VisiteuseScoreDateStats
RochechouartAunis262419/11 
MérignacCelles s/Belle252819/11 
Montigny-lès-MetzSt Maur284419/11 
Le HavreChambray233419/11 
Landi LampaulSt Grégoire231819/11 
Val d'OrgeSt Amand les Eaux214020/11 
Bourg de PéageBesançon253119/11 
AchenheimDijon253219/11 
BouillarguesVaulx-en-Velin302519/11 
Plan de CuquesNice293019/11 
Le PouzinToulon St-Cyr253319/11 



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