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LSL: "Niko" Karabatic affamé, St Raphaël rassasié, Créteil dépité

LMSL

mercredi 23 novembre 2016 - © Yves Michel

 8 min 59 de lecture

En attendant Nantes qui ce jeudi se déplace à Sélestat, le PSG avec un phénoménal Nikola Karabatic s'affirme plus que jamais en tête de la Lidl Star Ligue. St Raphaël tient la distance, Créteil s'enfonce encore un peu plus.

par Yves MICHEL


Si Paris se présentait au complet, Montpellier avait quelques absences à déplorer. Arnaud Bingo (ischio-jambiers) avait été laissé dans l’Hérault, Michaël Guigou (douleur soudaine aux adducteurs et au pubis) avait gardé le costume de ville, invité à suivre le match depuis le banc. Après 25 minutes, l'ennui avait gagné les travées de Coubertin. Les deux équipes avaient adopté uniformément un train de sénateur et ça ronronnait ferme des deux côtés (11-11). Et puis, d’un coup d’un seul, les trentenaires parisiens s’y sont mis et ont sorti les spectateurs d'une certaine torpeur. Nikola Karabatic (notre photo de tête) a allumé la mèche et Daniel Narcisse montrant qu’il savait toujours surfer dans les airs lui a emboité le pas. En cinq minutes, le PSG a creusé un sillon et laissé Montpellier sur place (15-12). Et à la reprise, les deux anciens ont remis le couvert. « En 1ère mi-temps, analyse Daniel Narcisse, leur jeu nous a fait perdre des ballons et en contre attaque, on a pris des tirs faciles. Il fallait tout simplement changer de rythme, montrer un autre visage. C’est ce qu’on a fait, on a mis l’intensité nécessaire même si on a senti énormément de fatigue des deux côtés. Pour ma part, le break que j’ai eu avant le rassemblement de l’équipe de France (genou) m’a permis de me reposer, de me soigner et de me régénérer. Ensuite, quand je suis revenu sur le terrain, j’ai retrouvé beaucoup de fraîcheur » Dès lors, dès que le tractopelle francilien a été enclenché, Montpellier n’a fait que subir et au fil des minutes, évaluer les dégâts. Car au tableau d’affichage, alors que les deux trentenaires auxquels s’étaient joints Gensheimer mais aussi le quadra Titi Omeyer (15 arrêts) réalisaient un festival, l’écart s’amplifiait (24-17 à la 44ème). « On a mal géré le début de la 2ème mi-temps, soufflait Valentin Porte, et contre une équipe comme celle-là, on a beau être très motivé, c’est dur de revenir. Franchement, je ne pense pas qu’on ait craqué physiquement. On s’est trompé en attaque, on était perdu à certains moments alors que le match avait été bien préparé. » Paris a maîtrisé le second acte jusqu’à son terme (31-25) et fait coup double en alignant son 9ème succès de rang en championnat et en brisant la série de Montpellier (7 victoires d’affilée toutes compétitions confondues). Même si le résultat de cette rencontre n’est qu’une péripétie dans les 26 épisodes que compte le roman de la saison 2016-2017 en D1 masculine, Paris a encore un peu plus marqué les esprits.

Le diaporama de PSG - Montpellier par Céline Dély


Nikola Karabatic a mérité ses miles

A croire que les voyages express au tribunal de Montpellier n'ont aucune prise sur Nikola Karabatic. De retour de Hongrie dans la nuit de dimanche à lundi, l'aîné de la fratrie n'a dormi que deux heures pour ne pas rater son rendez-vous à Montpellier et l'ouverture du procès en appel de l'affaire des paris suspects. Flanqué de son frère Luka, l'arrière parisien est rentré dans la capitale le soir même avant de revenir dans l'Hérault dès ce jeudi. Ils doivent être entendus par le juge comme les treize autres prévenus qui défilent à la barre depuis lundi. Pour aborder entre-temps un "clasico", il y avait meilleure préparation. « Ce n'est pas parce qu'il y a un procès que ce soir, c'était particulier. Montpellier est un concurrent direct pour le titre, on voulait les laisser derrière nous. La fatigue, c'est vrai, elle existe mais on essaie tant bien que mal de la surmonter.» La mission est donc parfaitement accomplie avec huit buts au compteur et une dynamique très intéressante, surtout à 4 jours du match retour de Ligue des Champions contre Veszprém.



Montpellier dans le dur, St Raphaël profite de la soirée en s'imposant à Toulouse (24-26). Les partenaires de Raphaël Caucheteux (notre photo) ont trouvé la lumière en seconde période et même si leur succès est étriqué, il est très important au classement. Toulouse réussit plutôt bien à Joël Da Silva. Outre d'excellents résultats enregistrés lorsqu'il dirigeait le Fénix, c'est la 3ème fois consécutive que son équipe repart de Haute-Garonne avec une victoire en poche. Si les gardiens de chaque côté se sont neutralisés, le bloc défensif des Raphaélois a mieux tenu en seconde période, n'encaissant notamment qu'un but en douze minutes (entre la 35ème et la 47ème). «C’est notre marque de fabrique depuis le début de saison, s'enorgueillit Joël Da Silva et je suis vraiment très satisfait qu’on ait pu récupérer et pousser pas mal de ballons. On s’est retrouvé avec 4 buts d’avance mais on a un peu calé dans les dix dernières minutes car la défense, ça prend beaucoup d’énergie. Cela s’est joué à l’expérience car on a gardé la tête froide. Sincèrement, j’étais en colère après notre défaite à Chambéry car paradoxalement, on avait fait des progrès en attaque et il était nécessaire de se remettre en selle et prendre des points. J’avais demandé aux gars qu’on fasse une semaine positive et cela passait par un bon résultat à Toulouse car pour aborder le match retour contre Minsk, c’était important.» St Raphaël retrouvera en effet les Biélorusses ce samedi sur la Côte d’Azur à l’occasion du 3ème tour retour de la coupe EHF avec comme mission, deux buts à remonter. 



En embuscade, Chambéry a mieux négocié que les deux dernières années, son passage à Cesson. Pourtant au complet, les Bretons sont tout simplement tombés sur plus forts qu'eux. Ils ont résisté un gros quart d'heure avant que les Savoyards passent devant et gonflent leur capital au fil des minutes. Artisan de cet état de grâce, le gardien Julien Meyer (notre photo). Alors que son vis-à-vis Jeff Lettens n'a pas totalement démérité, l'Alsacien arrivé au pied des Alpes l'été dernier a été déterminant (15 arrêts dont un 6 m) notamment en début de second acte (15-22 à la 39ème). Cesson qui va courir après le score sans jamais pouvoir le réduire (22-33) peut se consoler avec un calendrier plutôt clément d'ici la trêve internationale.

Match très curieux à Saran où les joueurs d'Ivry ont du avoir beaucoup d'amertume au buzzer final. Après avoir pris un bel élan d'entrée (1-4 à la 6ème), ils menaient largement à la pause (12-17). Et puis, le trou noir ou plutôt le sursaut d'orgueil des promus qui vont refaire leur retard pour arriver à égalité à l'entrée du money-time (28-28). Bras en coton pour les uns, main palmée pour les autres, deux exclusions définitives dans la dernière minute côté saranais pour le jeune Andrea Guillaume et le buteur croate Vozab, la rencontre va se terminer dans une certaine confusion, la paire arbitrale Bourgeois-Moreno provoquant l'ire de l'assistance. Le résultat ne donne ni vainqueur ni vaincu (32-32). Peut-être un cocu ou deux ?



Psychodrame à Créteil. Les Val-de-Marnais certes handicapés par l'absence de nombreux joueurs (blessés malgré le retour de Mohamed Mokrani), restaient sur quatre défaites de rang. A l'issue du dernier match perdu contre Montpellier, Christophe Mazel s'était plaint du manque d'investissement de certains de ses joueurs à qui il avait reproché d'avoir lâché la cause un peu trop vite. Que va bien pouvoir dire le technicien ce jeudi à ses hommes lorsqu'il va les retrouver sous la halle du palais des sports Robert Oubron ? Face à Nîmes, la faillite est collective. A commencer par les gardiens. Là où Rémi Desbonnet (notre photo) a brillé de mille feux et a réalisé un véritable show (19 arrêts), la performance de Mickaël Robin (7 parades) et encore moins de Sunjic (2 arrêts) n'est pas à la hauteur. Comment aussi expliquer qu'avec 16 pertes de balle (oui 16 !) contre 7 pour les locaux, les Nîmois aient pu s'en sortir ? Tout simplement parce qu'au tir, ils ont été plus efficaces. Face au 3/10 d'un Malinovic à la dérive ou au 1/5 d'Antoine Ferrandier et Guynel Pintor, les Gardois ont été plus homogènes et constants. A Créteil seul Boïba Sissoko, 22 ans (8/11) est resté au dessus de la ligne de flottaison. Nîmes s'est imposé (25-29) et a eu raison de le faire car son calendrier d'avant trêve est plutôt corsé. Créteil, européen en début de saison, est plus que jamais relégable avant de se déplacer à St Raphaël. Jusqu'à preuve du contraire, le travail de Christophe Mazel n'est pas remis en cause et les dirigeants réputés pour perdre vite patience lui conservent a priori, leur confiance.



A l'inverse, Dunkerque est toujours en vie. Les Nordistes qui justement avaient battu Créteil la semaine dernière après cinq revers consécutifs en championnat, ont réalisé un bon coup en allant s'imposer à Aix (31-35) qui sortait d'un succès face à Ivry. Douche froide donc en Provence pour une équipe qui a tenu le choc en 1ère période mais qui a totalement cédé dans les 30 minutes suivantes. Un Aymeric Minne moins en réussite qu'à l'accoutumée, des gardiens en stage d'apnée à l'inverse du Dunkerquois Demaille (14 arrêts), deux pénaltys ratés alors qu'en face, l'orfèvre Guillaume Joli (notre photo) était en réussite totale, tous ces gros détails servent à justifier le manquement aixois. C'est dommage pour les hommes de Jérôme Fernandez qui font du sur place, qui auront un calendrier plutôt propice jusqu'à la trêve mais qui enregistrent leur 3ème défaite à domicile.

Même si Nantes n’a jamais affirmé sa prétention à devenir champion de France (quoique…), la victoire est impérative ce jeudi à Sélestat. Les hommes de Thierry Anti mettront sans doute un point d’honneur à ne pas se laisser distancer par Paris et par St Raphaël. Dans le cas contraire, ce qui serait synonyme d’exploit pour les Alsaciens qui jusque-là n’ont grappillé qu’un malheureux petit point (à Saran), le "H" devrait revoir ses ambitions à la baisse.


                                  Edin Basic, le retour de la Momie dans les rangs chambériens

CESSON RENNES MHB - CHAMBERY SMBHB     22 - 33 (MT:13-16)
Statistiques du match

*****************************

PAYS AIX UC - DUNKERQUE HGL                        31 - 35 (MT:15-16)
Statistiques du match


                             Sissoko, meilleur Cristolien n'a pu éviter le naufrage de son équipe

US CRETEIL - USAM NIMES                               25 - 29 (MT:10-15)
Statistiques du match

*****************************

PSG HANDBALLMONTPELLIER HANDBALL     31 - 25 (MT:15-13)
Statistiques du match

*****************************

USM SARAN HB - US IVRY HANDBALL               32 - 32 (MT:12-17)
Statistiques du match

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FENIX TOULOUSE - ST RAPHAEL VHB                24 - 26 (MT:15-15)
Statistiques du match

LSL: "Niko" Karabatic affamé, St Raphaël rassasié, Créteil dépité 

LMSL

mercredi 23 novembre 2016 - © Yves Michel

 8 min 59 de lecture

En attendant Nantes qui ce jeudi se déplace à Sélestat, le PSG avec un phénoménal Nikola Karabatic s'affirme plus que jamais en tête de la Lidl Star Ligue. St Raphaël tient la distance, Créteil s'enfonce encore un peu plus.

par Yves MICHEL


Si Paris se présentait au complet, Montpellier avait quelques absences à déplorer. Arnaud Bingo (ischio-jambiers) avait été laissé dans l’Hérault, Michaël Guigou (douleur soudaine aux adducteurs et au pubis) avait gardé le costume de ville, invité à suivre le match depuis le banc. Après 25 minutes, l'ennui avait gagné les travées de Coubertin. Les deux équipes avaient adopté uniformément un train de sénateur et ça ronronnait ferme des deux côtés (11-11). Et puis, d’un coup d’un seul, les trentenaires parisiens s’y sont mis et ont sorti les spectateurs d'une certaine torpeur. Nikola Karabatic (notre photo de tête) a allumé la mèche et Daniel Narcisse montrant qu’il savait toujours surfer dans les airs lui a emboité le pas. En cinq minutes, le PSG a creusé un sillon et laissé Montpellier sur place (15-12). Et à la reprise, les deux anciens ont remis le couvert. « En 1ère mi-temps, analyse Daniel Narcisse, leur jeu nous a fait perdre des ballons et en contre attaque, on a pris des tirs faciles. Il fallait tout simplement changer de rythme, montrer un autre visage. C’est ce qu’on a fait, on a mis l’intensité nécessaire même si on a senti énormément de fatigue des deux côtés. Pour ma part, le break que j’ai eu avant le rassemblement de l’équipe de France (genou) m’a permis de me reposer, de me soigner et de me régénérer. Ensuite, quand je suis revenu sur le terrain, j’ai retrouvé beaucoup de fraîcheur » Dès lors, dès que le tractopelle francilien a été enclenché, Montpellier n’a fait que subir et au fil des minutes, évaluer les dégâts. Car au tableau d’affichage, alors que les deux trentenaires auxquels s’étaient joints Gensheimer mais aussi le quadra Titi Omeyer (15 arrêts) réalisaient un festival, l’écart s’amplifiait (24-17 à la 44ème). « On a mal géré le début de la 2ème mi-temps, soufflait Valentin Porte, et contre une équipe comme celle-là, on a beau être très motivé, c’est dur de revenir. Franchement, je ne pense pas qu’on ait craqué physiquement. On s’est trompé en attaque, on était perdu à certains moments alors que le match avait été bien préparé. » Paris a maîtrisé le second acte jusqu’à son terme (31-25) et fait coup double en alignant son 9ème succès de rang en championnat et en brisant la série de Montpellier (7 victoires d’affilée toutes compétitions confondues). Même si le résultat de cette rencontre n’est qu’une péripétie dans les 26 épisodes que compte le roman de la saison 2016-2017 en D1 masculine, Paris a encore un peu plus marqué les esprits.

Le diaporama de PSG - Montpellier par Céline Dély


Nikola Karabatic a mérité ses miles

A croire que les voyages express au tribunal de Montpellier n'ont aucune prise sur Nikola Karabatic. De retour de Hongrie dans la nuit de dimanche à lundi, l'aîné de la fratrie n'a dormi que deux heures pour ne pas rater son rendez-vous à Montpellier et l'ouverture du procès en appel de l'affaire des paris suspects. Flanqué de son frère Luka, l'arrière parisien est rentré dans la capitale le soir même avant de revenir dans l'Hérault dès ce jeudi. Ils doivent être entendus par le juge comme les treize autres prévenus qui défilent à la barre depuis lundi. Pour aborder entre-temps un "clasico", il y avait meilleure préparation. « Ce n'est pas parce qu'il y a un procès que ce soir, c'était particulier. Montpellier est un concurrent direct pour le titre, on voulait les laisser derrière nous. La fatigue, c'est vrai, elle existe mais on essaie tant bien que mal de la surmonter.» La mission est donc parfaitement accomplie avec huit buts au compteur et une dynamique très intéressante, surtout à 4 jours du match retour de Ligue des Champions contre Veszprém.



Montpellier dans le dur, St Raphaël profite de la soirée en s'imposant à Toulouse (24-26). Les partenaires de Raphaël Caucheteux (notre photo) ont trouvé la lumière en seconde période et même si leur succès est étriqué, il est très important au classement. Toulouse réussit plutôt bien à Joël Da Silva. Outre d'excellents résultats enregistrés lorsqu'il dirigeait le Fénix, c'est la 3ème fois consécutive que son équipe repart de Haute-Garonne avec une victoire en poche. Si les gardiens de chaque côté se sont neutralisés, le bloc défensif des Raphaélois a mieux tenu en seconde période, n'encaissant notamment qu'un but en douze minutes (entre la 35ème et la 47ème). «C’est notre marque de fabrique depuis le début de saison, s'enorgueillit Joël Da Silva et je suis vraiment très satisfait qu’on ait pu récupérer et pousser pas mal de ballons. On s’est retrouvé avec 4 buts d’avance mais on a un peu calé dans les dix dernières minutes car la défense, ça prend beaucoup d’énergie. Cela s’est joué à l’expérience car on a gardé la tête froide. Sincèrement, j’étais en colère après notre défaite à Chambéry car paradoxalement, on avait fait des progrès en attaque et il était nécessaire de se remettre en selle et prendre des points. J’avais demandé aux gars qu’on fasse une semaine positive et cela passait par un bon résultat à Toulouse car pour aborder le match retour contre Minsk, c’était important.» St Raphaël retrouvera en effet les Biélorusses ce samedi sur la Côte d’Azur à l’occasion du 3ème tour retour de la coupe EHF avec comme mission, deux buts à remonter. 



En embuscade, Chambéry a mieux négocié que les deux dernières années, son passage à Cesson. Pourtant au complet, les Bretons sont tout simplement tombés sur plus forts qu'eux. Ils ont résisté un gros quart d'heure avant que les Savoyards passent devant et gonflent leur capital au fil des minutes. Artisan de cet état de grâce, le gardien Julien Meyer (notre photo). Alors que son vis-à-vis Jeff Lettens n'a pas totalement démérité, l'Alsacien arrivé au pied des Alpes l'été dernier a été déterminant (15 arrêts dont un 6 m) notamment en début de second acte (15-22 à la 39ème). Cesson qui va courir après le score sans jamais pouvoir le réduire (22-33) peut se consoler avec un calendrier plutôt clément d'ici la trêve internationale.

Match très curieux à Saran où les joueurs d'Ivry ont du avoir beaucoup d'amertume au buzzer final. Après avoir pris un bel élan d'entrée (1-4 à la 6ème), ils menaient largement à la pause (12-17). Et puis, le trou noir ou plutôt le sursaut d'orgueil des promus qui vont refaire leur retard pour arriver à égalité à l'entrée du money-time (28-28). Bras en coton pour les uns, main palmée pour les autres, deux exclusions définitives dans la dernière minute côté saranais pour le jeune Andrea Guillaume et le buteur croate Vozab, la rencontre va se terminer dans une certaine confusion, la paire arbitrale Bourgeois-Moreno provoquant l'ire de l'assistance. Le résultat ne donne ni vainqueur ni vaincu (32-32). Peut-être un cocu ou deux ?



Psychodrame à Créteil. Les Val-de-Marnais certes handicapés par l'absence de nombreux joueurs (blessés malgré le retour de Mohamed Mokrani), restaient sur quatre défaites de rang. A l'issue du dernier match perdu contre Montpellier, Christophe Mazel s'était plaint du manque d'investissement de certains de ses joueurs à qui il avait reproché d'avoir lâché la cause un peu trop vite. Que va bien pouvoir dire le technicien ce jeudi à ses hommes lorsqu'il va les retrouver sous la halle du palais des sports Robert Oubron ? Face à Nîmes, la faillite est collective. A commencer par les gardiens. Là où Rémi Desbonnet (notre photo) a brillé de mille feux et a réalisé un véritable show (19 arrêts), la performance de Mickaël Robin (7 parades) et encore moins de Sunjic (2 arrêts) n'est pas à la hauteur. Comment aussi expliquer qu'avec 16 pertes de balle (oui 16 !) contre 7 pour les locaux, les Nîmois aient pu s'en sortir ? Tout simplement parce qu'au tir, ils ont été plus efficaces. Face au 3/10 d'un Malinovic à la dérive ou au 1/5 d'Antoine Ferrandier et Guynel Pintor, les Gardois ont été plus homogènes et constants. A Créteil seul Boïba Sissoko, 22 ans (8/11) est resté au dessus de la ligne de flottaison. Nîmes s'est imposé (25-29) et a eu raison de le faire car son calendrier d'avant trêve est plutôt corsé. Créteil, européen en début de saison, est plus que jamais relégable avant de se déplacer à St Raphaël. Jusqu'à preuve du contraire, le travail de Christophe Mazel n'est pas remis en cause et les dirigeants réputés pour perdre vite patience lui conservent a priori, leur confiance.



A l'inverse, Dunkerque est toujours en vie. Les Nordistes qui justement avaient battu Créteil la semaine dernière après cinq revers consécutifs en championnat, ont réalisé un bon coup en allant s'imposer à Aix (31-35) qui sortait d'un succès face à Ivry. Douche froide donc en Provence pour une équipe qui a tenu le choc en 1ère période mais qui a totalement cédé dans les 30 minutes suivantes. Un Aymeric Minne moins en réussite qu'à l'accoutumée, des gardiens en stage d'apnée à l'inverse du Dunkerquois Demaille (14 arrêts), deux pénaltys ratés alors qu'en face, l'orfèvre Guillaume Joli (notre photo) était en réussite totale, tous ces gros détails servent à justifier le manquement aixois. C'est dommage pour les hommes de Jérôme Fernandez qui font du sur place, qui auront un calendrier plutôt propice jusqu'à la trêve mais qui enregistrent leur 3ème défaite à domicile.

Même si Nantes n’a jamais affirmé sa prétention à devenir champion de France (quoique…), la victoire est impérative ce jeudi à Sélestat. Les hommes de Thierry Anti mettront sans doute un point d’honneur à ne pas se laisser distancer par Paris et par St Raphaël. Dans le cas contraire, ce qui serait synonyme d’exploit pour les Alsaciens qui jusque-là n’ont grappillé qu’un malheureux petit point (à Saran), le "H" devrait revoir ses ambitions à la baisse.


                                  Edin Basic, le retour de la Momie dans les rangs chambériens

CESSON RENNES MHB - CHAMBERY SMBHB     22 - 33 (MT:13-16)
Statistiques du match

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PAYS AIX UC - DUNKERQUE HGL                        31 - 35 (MT:15-16)
Statistiques du match


                             Sissoko, meilleur Cristolien n'a pu éviter le naufrage de son équipe

US CRETEIL - USAM NIMES                               25 - 29 (MT:10-15)
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PSG HANDBALLMONTPELLIER HANDBALL     31 - 25 (MT:15-13)
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USM SARAN HB - US IVRY HANDBALL               32 - 32 (MT:12-17)
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