Les Bleues se sont rassurées en battant le Danemark ce dimanche (20-19). Toujours très solide, la défense est en place. Mais les faiblesses offensives, encore criantes, doivent être corrigées.
Samedi, les Françaises, au retour des vestiaires, n’avaient marqué qu’une fois en 19 minutes à la Norvège. Ce dimanche, c’est en début de match que l’attaque a tiqué : un but marqué en… 16 minutes. N’allez pas trouver qu’il y a du mieux, car pendant cette période où seule Allison Pineau a trouvé la cible (au bout de cinq minutes de jeu), ce fut un florilège de balles perdues, de tirs loupés face à la solide Sandra Toft (11 arrêts), de fautes techniques, et plus globalement de manque de volonté alors qu’Olivier Krumbholz avait une nouvelle fois commencé avec son 7 majeur, Camille Ayglon remplaçant Alexandra Lacrabère à droite. Mise autant en échec, la France se traînait au score (1-4, 16e) sans exploser pour autant. Car si tout allait de travers en attaque, la défense, elle, se montrait à nouveau très costaude devant une excellente Laura Glauser (7 arrêts en 30 minutes). Et puisque les Danoises faisaient elle aussi dans la maladresse en attaque (22 balles perdues à la pause en cumulé pour les deux équipes…), tout restait possible.
Le sang neuf lancé par le sélectionneur allait alors s’avérer précieux. Derrière, Estelle Nze Minko apportait son punch et débloquait le compteur avec un doublé (4-3, 19e). Sur les ailes, Manon Houette et Marie Prouvensier faisaient aussi beaucoup de bien et les Françaises égalisaient (5-5, 25e) puis passaient devant pour la première fois sur un doublé de l’ex-Fleuryssoise, dont un but dans la cage vide (7-6 28e). La réaction danoise en début de seconde période faisait du mal aux Bleues (11-13, 38e) qui restaient néanmoins sereines, toujours grâce à leur défense et à la bonne entrée de Julie Foggea. La gardienne loirétaine, déjà impeccable la veille, enchaînait une nouvelle belle prestation (9 arrêts) qui pourrait, sait-on jamais, inciter Olivier Krumbholz à emmener trois gardiennes en Suède.
Un 3-0 plus tard, les Bleues reprenaient les commandes (14-13, 45e) et les cadres accéléraient pour sceller la victoire française (de 17-17 à 20-17, 58e). Pas un triomphe, mais un succès qui permet tout du moins d’avancer le cœur un peu plus léger. Il reste une dernière semaine de travail, avec un match face à la Suède, avant d’entamer l’Euro face à la Pologne. Cette fois, il faudra être d’attaque.
A Stavanger, DnB Arena
Le dimanche 27 novembre 2016 à 16 heures
Golden League Féminine
France - Danemark : 20 - 19 (Mi-temps : 7-7)
Arbitres : Mmes Arntsen et Roen (NOR)
France
Gardiennes : Glauser (30 min, 7 arrêts dt ½ pen) et Foggea (30 min, 9 arrêts).
Joueuses : C. Lassource, Kolczynski (0/1), Ayglon (0/1), Pineau (2/5 dt 0/1 pen), Landre (3/3), Prouvensier (1/2), Houette (5/7 dt 1/1 pen), Dembele, N’Gouan, Flippes, Horacek, Edwige (1/1), Nze Minko (4/6), Gnabouyou, Niombla (1/3 dt ½ pen), Lacrabere (3/7 dt 0/1 pen).
Sélectionneur : O. Krumbholz.
Danemark
Gardiennes : S. Toft (11 arrêts dt 3/5 pen) et Reinhardt.
Joueuses : Okkels (1/3), Fisker (0/2), Anne Mette (2/3), Woller (3/3 dt 1/1 pen), Heindahl (2/5), Böhme, Grigel, Nielsen (2/3), Tranborg (1/6), K. Kristiansen, De La Cour (1/4), T. Jensen (2/2), Spellerberg (1/2), Jorgensen (3/4 dt 0/1 pen), Haugsted (1/3), L. Jensen.
Sélectionneur : K. Jorgensen.