En recevant, samedi soir, la réserve d'Issy-Paris, les Sambriennes tenaient à se relever de la claque reçue en Alsace. Et cela s'est réalisé presque dans la facilité face à des Parisiennes plus âpres d'année en année : 34-26 (18-12).
"Il fallait qu'on se relance après la défaite à Strasbourg mais il y avait une réelle volonté de mes joueuses de rebondir", soulignait le barbu et entraîneur du SAHB Thierry Micolon dès l'issue de la rencontre. Il est vrai que même si Issy-Paris ouvrait le score par Océane Sercien-Ugolin (12 buts durant la rencontre), qui tenait à marquer sa présence de son empreinte comme à chacune de ses apparitions en équipe réserve, ce sont les Sambriennes, à l'image d'Amandine Delvallée, de Jenna Desmaris mais surtout d'Édyta Kucharska, qui ont pris les choses en main n'autorisant les Parisiennes à mener qu'une petite minute sur l'heure de jeu, Amandine Delvallée (5 buts) reprenant le relais (8e ; 5-5). Tandis qu'Adeline Bournez (8 buts) prenait son rythme de croisière et qu'Édyta kucharska (10 buts) enfilait de nouveau les buts comme les perles (14e ; 10-7 - 15e ; 11-7), Élodie Évrard (11 arrêts) entrait progressivement dans le match. Malgré Victoria Alric dans les buts adverses, le SAHB regagnait ainsi les vestiaires avec six longueurs d'avance : 18 à 12.
En seconde période, le scénario s'amplifiat même puis qu'Ivana Lovric, Anne-Laure Nadaud et Édyta kucharska, par deux fois, permettaient aux Sambriennes d'avoir dix buts d'avance (39e ; 27-17). Le traditionnel coup de barre intervenait alors et Issy-Paris revenait au score avec l'emblématique Océane Sercien-Ugolin qui en avait gardé sous les semelles mais le SAHB se reprenait à temps pour redresser la tête grâce à Adeline Bournez et à Amandine Delvallée tandis que Popovici multipliait les arrêts. Finalement, les Sambriennes s'imposaient 34 à 26, reprenant de fait la tête de la poule 2 de N1F.
L'entraîneur de la réserve d'Issy-Paris, Clément Petit, reconnaissait que "les erreurs de jeunesse se paient cash. On n'arrive pas à être à notre meilleur niveau pendant les 60 minutes. Ça se ressent tout de suite sur le score. Il faut bosser, être constant et tenter de gommer les erreurs de chacune. Ça fait 2-3 conneries fois 12. Ça fait beaucoup. De toutes façons, on est là pour travailler !"
Quant à Thierry Micolon, il se félicitait de la maturité de son groupe et de la variété de jeu proposé : "Les vingt premières minutes ont démontré du bon handball. Il fallait trouver le bon réglage. On fait une bonne première mi-temps en marquant 18 buts et en variant beaucoup les combinaisons." Il regrette néanmoins un coup de moins bien en seconde période : "Cela était sûrement dû à un coup de fatigue."
