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Quarts CDLL: PSG dans la douleur, St Raphaël sort Montpellier

Coupe LNH

dimanche 11 décembre 2016 - © Yves Michel

 8 min 52 de lecture

Créteil a bien failli créer l'exploit de ces quarts de finale de coupe de la Ligue. Le PSG ne doit sa qualification qu'à un but de Mikkel Hansen inscrit sur le gong. Dans un même temps, St Raphaël sur ses terres a sorti Montpellier, le tenant du trophée. Samedi, Dunkerque et Nantes avaient passé sans trop d'encombres, l'examen pour se retrouver au Final Four en avril prochain.

par Yves Michel (avec François Dasriaux)

Même si l’histoire ne retient que les équipes qualifiées, Créteil aurait mérité mieux que cette élimination à une seconde du buzzer. Au moins avoir le droit de disputer la prolongation et continuer à rêver face à un PSG qui depuis son déplacement à Barcelone semble un peu plus dans le dur. Qui aurait pu imaginer que les Val-de-Marnais avant derniers au classement de la Lidl Star Ligue et privés de leurs deux défenseurs centraux (Pintor et Toto) et du gaucher Petiot livrent un tel combat et offrent une telle résistance ? « C’est vrai qu’on aurait aimé pousser Paris un peu plus dans ses retranchements, soufflait le sage Mohamed Mokrani. Cette égalisation à la dernière seconde est très cruelle mais je crois qu’il faut se servir de ce type de match pour se faire plaisir et trouver de la cohésion dans tout ce qu’on fait. Pour nous, le plus important c’est notre situation en championnat.» Certes Paris est constamment resté au contact mais dans le sillage d’Alexandru Csepreghi auteur de sa meilleure prestation depuis le début de la saison (14 buts), les Val-de-Marnais n’ont jamais baissé les bras, ont mis de l’intensité et de l'agressivité lorsque cela s’imposait. Le PSG a douté, perdu de nombreux duels et a même montré une inhabituelle nervosité (exemple à la 36ème lorsque "Noka" Serdarusic a pris un carton jaune et Titi Omeyer une exclusion temporaire pour avoir trop contesté). «Quand on joue le PSG on essaie de réaliser le meilleur match possible individuellement et collectivement, admet "Momo" Mokrani, on a montré qu’on avait des qualités, certaines valeurs et il faudra retrouver cette énergie et s’appuyer sur ce qu’on a montré pour aborder les matches à enjeu. » On a bien cru que le scénario de cette rencontre basculait à l’entame du dernier quart d’heure. Même si Dylan Soyez, le 3ème gardien de Créteil venait coup sur coup de détourner un pénalty de l’orfèvre Gensheimer et s’interposer face à Nikola Karabatic, le PSG retrouvait le sens de la marche grâce à un Omeyer ressuscité (32-27 à la 48ème). Là où bien des équipes fatalistes se seraient laissées dévorer, la formation de Christophe Mazel n’a pas abdiqué, puisé dans ses réserves et refait surface (37-37 à 19 secondes de la fin). « Dans ces dernières secondes, je ne voulais pas qu’on prenne de risques, avoue Noka Serdarusic. S’il y avait eu prolongation, on l’aurait joué et on aurait eu le temps de gagner et je dois dire qu’on a eu de la chance (sourires) puisqu’on a marqué à la dernière seconde ». Et c’est un des joueurs les plus expérimentés de l’équipe, de sang froid après un enclenchement certainement maintes et maintes fois travaillé qui a pris ses responsabilités. Mikkel Hansen en personne est allé fusiller Mate Sunjic. Alors que le portier cristolien était encore dans sa cage, le PSG exultait déjà et pouvait savourer sa qualification. « On a manqué un peu de tout, d’agressivité, de concentration, reconnaissait stoïque le coach parisien, on n’a pas forcément eu des gardiens dans un bon jour, mais un match doit être joué jusqu’au bout et on s’est qualifié. » C’est ce que donc l’histoire retiendra. Pour participer au Final Four de la Coupe de la Ligue, les 7 et 8 avril 2017, vraisemblablement à Reims, le PSG a préféré l’efficacité à la manière. Et comme les deux formations se retrouvent dans trois jours en championnat, les Parisiens auront très certainement retenu ce coup de semonce.



Le clin d'œil de la journée

Après les Kentin Mahé, Melvyn Richardson, Arthur Anquetil, Elohim Prandi ou autres Clément, Noa et Thomas Gaudin, un autre fils de... est apparu sur la feuille d'un match officiel. Ewan Kervadec (notre photo) dont Guéric le papa a remporté par exemple le championnat du monde 1995 avec l'équipe de France, est arrivé au centre de formation de Créteil cet été alors qu'il venait de fêter ses 18 ans et surtout célébrer avec les moins de 18 tricolores, le titre de champion d'Europe. Incorporé à l'équipe réserve cristolienne, il n'avait jusque-là disputé que quatre rencontres, freiné par une blessure au nez. Le gamin remarqué pour ses qualités défensives a de qui tenir mais la comparaison s'arrête là. Là où son père était un pivot à l'impressionnant gabarit, Ewan est plus longiligne et occupe le poste d'arrière droit. Ce dimanche, Christophe Mazel n'a pas hésité à le lancer dans le bain dans le dernier quart d'heure de la 1ère mi-temps et le "minot" ne s'est pas démonté. Il a du se pincer en retrouvant face à lui ceux dont les posters recouvraient les murs de sa chambre, il n'y a pas si longtemps. Il lui manque encore du coffre, de l'expérience mais l'essentiel est là. Un Kervadec est sur les rails pour perpétuer la tradition !



Saint Raphaël prive Montpellier d’un titre

Vainqueur la saison dernière de cette même coupe de la Ligue, Montpellier ne pourra pas défendre son titre lors du Final Four. Au forceps, Saint Raphaël s’est imposé d’une toute petite unité dans un match où entre tactique et absents, on ne sait quel a été le point le plus important. Si Montpellier devait faire sans Michael Guigou, Matthieu Grébille, Diego Simonet et un Baptiste Bonnefond à peine remis de blessures, côté Saint Raphaël, après Simicu, c’est Aurélien Abily qui devait lâcher au bout de quelques minutes, touché à la cheville. Alors on s’est reposé sur les défenses ! Celle des Varois, fidèle à la 6-0, solide, compacte et qui mettait facilement la base arrière montpelliéraine sur le reculoir. Et celle du MHB, beaucoup plus variable, Patrice Canayer essayant tour à tour, 6-0, 5-1, stricte sur Dani Sarmiento (notre photo) , double stricte, etc… pour tenter de rester en vie dans un match où Saint Raphaël va le plus souvent mener les débats. Pas plus de 2 buts et même quand les Varois vont arriver à prendre 3 buts d’avance à l’entame du dernier quart d'heure, Montpellier trouvait alors les ressources pour revenir à égalité et mettre le doute dans les têtes de leur adversaire et de son public. Montpellier qui avait choisi de sortir son gardien et évoluer à 7 contre 6 va tout simplement cafouiller les deux ballons qui auraient pu lui donner le match. Les Raphaëlois revenaient de loin mais étaient tout heureux de garder sur le fil un tout petit but d’avance.



Dunkerque est allé chercher son cadeau avec les tripes

Dunkerque est aussi un habitué du carré final de la Coupe de la Ligue et les Nordistes ne voulaient certainement pas laisser passer l’occasion d’y participer pour la 4ème fois en cinq ans. Face à Toulouse, le combat a été âpre et très serré pendant les 24 premières minutes (9-8). Mais juste avant la pause, le Fenix moins bien inspiré et surtout un peu moins précis dans ses intentions, s’est fait déborder, la défense dunkerquoise prenant l’ascendant (13-9). Les partenaires de Kornel Nagy (notre photo) vont surfer sur son matelas de 3-4 buts une bonne partie de la seconde période, accusant cependant le coup dans le dernier quart d’heure. « C’est vrai, on a été en souffrance, notamment sur attaque placée, reconnait Patrick Cazal. A un moment, j’ai eu peur qu’on ne tienne pas et qu’on perde patience. Mais dans la difficulté, l’équipe a bien réagi et a eu les nerfs solides pour s’accrocher et s’imposer. » Toulouse peut donc avoir des regrets mais s’incline logiquement (26-24). Pour les Nordistes qui depuis le début de la saison, sont dans le doute et manquent de sérénité, cette qualification est une vraie bouffée d’oxygène. « La roue va bien finir par tourner dans le bon sens ! souffle le technicien dunkerquois. Je suis content que le groupe s’offre un super week-end dans quelques mois mais comme je leur ai dit, c’est encore loin. Il y a des choses bien plus importantes à prendre en compte avant. Là, on va voir ce qui n’a pas fonctionné et se projeter sur la suite, l’objectif c’est le championnat et le match de mercredi. » Hasard du calendrier, Dunkerque retrouvera Toulouse à l’occasion de la 12ème journée de Lidl Star Ligue.

Nantes en toute logique

A la Trocardière, Nantes a fait le match qu’il fallait pour écarter Billère, le seul représentant de la Proligue. Une défense en acier trempée qui gratte des ballons importants, un gardien, Arnaud Siffert en état de grâce (14 arrêts au total), tous les ingrédients étaient réunis pour que les hommes de Thierry Anti prennent la conduite des opérations. Et quand sur le front de l’attaque, le pivot bosnien Senjamin Buric (notre photo) est à 100%, l’addition peut être salée (7-1 en 8’).  Dès lors, pour les Béarnais, à vouloir courir après le score avec des rotations un peu plus limitées que son adversaire, la mission s’avère quasi impossible. Le "H" a géré son avance au fil des minutes et a réalisé un match très sérieux. Loin d’être résigné, Billère s’est pourtant accroché, a mis un peu plus d’agressivité défensive mais le retard était trop important pour être comblé. En fin de rencontre, lorsque le score était largement acquis (27-19 à la 53ème), que Nantes a relâché sa pression et utilisé la profondeur de son banc et que le jeune Kévin Baige (au relais de l’excellent Arnaud Tabarand) a sorti 4 tirs en moins de trois minutes, l’écart s’est réduit (29-24). Billère n’a vraiment pas à rougir de cette élimination, l’équipe la plus forte s’est imposée. Nantes vainqueur de l’épreuve en 2015 et demi-finaliste l’an dernier confirme ses bonnes dispositions du moment.

Le diaporama de Nantes - Billère par Philippe Padioleau


HBC NANTES - BILLERE                                       29 - 24  (MT: 16-11)
Statistiques du match

DUNKERQUE HGL - FENIX TOULOUSE                 26 - 24  (MT: 13-9)
Statistiques du match

ST RAPHAËL VHB - MONTPELLIER HB                 26 - 25  (MT: 12-11)
Statistiques du match

PSG HANDBALL - US CRETEIL HANDBALL           38 - 37  (MT: 19-19)
Statistiques du match
  

Le diaporama de Paris - Créteil par Lorie Couvillers

Quarts CDLL: PSG dans la douleur, St Raphaël sort Montpellier 

Coupe LNH

dimanche 11 décembre 2016 - © Yves Michel

 8 min 52 de lecture

Créteil a bien failli créer l'exploit de ces quarts de finale de coupe de la Ligue. Le PSG ne doit sa qualification qu'à un but de Mikkel Hansen inscrit sur le gong. Dans un même temps, St Raphaël sur ses terres a sorti Montpellier, le tenant du trophée. Samedi, Dunkerque et Nantes avaient passé sans trop d'encombres, l'examen pour se retrouver au Final Four en avril prochain.

par Yves Michel (avec François Dasriaux)

Même si l’histoire ne retient que les équipes qualifiées, Créteil aurait mérité mieux que cette élimination à une seconde du buzzer. Au moins avoir le droit de disputer la prolongation et continuer à rêver face à un PSG qui depuis son déplacement à Barcelone semble un peu plus dans le dur. Qui aurait pu imaginer que les Val-de-Marnais avant derniers au classement de la Lidl Star Ligue et privés de leurs deux défenseurs centraux (Pintor et Toto) et du gaucher Petiot livrent un tel combat et offrent une telle résistance ? « C’est vrai qu’on aurait aimé pousser Paris un peu plus dans ses retranchements, soufflait le sage Mohamed Mokrani. Cette égalisation à la dernière seconde est très cruelle mais je crois qu’il faut se servir de ce type de match pour se faire plaisir et trouver de la cohésion dans tout ce qu’on fait. Pour nous, le plus important c’est notre situation en championnat.» Certes Paris est constamment resté au contact mais dans le sillage d’Alexandru Csepreghi auteur de sa meilleure prestation depuis le début de la saison (14 buts), les Val-de-Marnais n’ont jamais baissé les bras, ont mis de l’intensité et de l'agressivité lorsque cela s’imposait. Le PSG a douté, perdu de nombreux duels et a même montré une inhabituelle nervosité (exemple à la 36ème lorsque "Noka" Serdarusic a pris un carton jaune et Titi Omeyer une exclusion temporaire pour avoir trop contesté). «Quand on joue le PSG on essaie de réaliser le meilleur match possible individuellement et collectivement, admet "Momo" Mokrani, on a montré qu’on avait des qualités, certaines valeurs et il faudra retrouver cette énergie et s’appuyer sur ce qu’on a montré pour aborder les matches à enjeu. » On a bien cru que le scénario de cette rencontre basculait à l’entame du dernier quart d’heure. Même si Dylan Soyez, le 3ème gardien de Créteil venait coup sur coup de détourner un pénalty de l’orfèvre Gensheimer et s’interposer face à Nikola Karabatic, le PSG retrouvait le sens de la marche grâce à un Omeyer ressuscité (32-27 à la 48ème). Là où bien des équipes fatalistes se seraient laissées dévorer, la formation de Christophe Mazel n’a pas abdiqué, puisé dans ses réserves et refait surface (37-37 à 19 secondes de la fin). « Dans ces dernières secondes, je ne voulais pas qu’on prenne de risques, avoue Noka Serdarusic. S’il y avait eu prolongation, on l’aurait joué et on aurait eu le temps de gagner et je dois dire qu’on a eu de la chance (sourires) puisqu’on a marqué à la dernière seconde ». Et c’est un des joueurs les plus expérimentés de l’équipe, de sang froid après un enclenchement certainement maintes et maintes fois travaillé qui a pris ses responsabilités. Mikkel Hansen en personne est allé fusiller Mate Sunjic. Alors que le portier cristolien était encore dans sa cage, le PSG exultait déjà et pouvait savourer sa qualification. « On a manqué un peu de tout, d’agressivité, de concentration, reconnaissait stoïque le coach parisien, on n’a pas forcément eu des gardiens dans un bon jour, mais un match doit être joué jusqu’au bout et on s’est qualifié. » C’est ce que donc l’histoire retiendra. Pour participer au Final Four de la Coupe de la Ligue, les 7 et 8 avril 2017, vraisemblablement à Reims, le PSG a préféré l’efficacité à la manière. Et comme les deux formations se retrouvent dans trois jours en championnat, les Parisiens auront très certainement retenu ce coup de semonce.



Le clin d'œil de la journée

Après les Kentin Mahé, Melvyn Richardson, Arthur Anquetil, Elohim Prandi ou autres Clément, Noa et Thomas Gaudin, un autre fils de... est apparu sur la feuille d'un match officiel. Ewan Kervadec (notre photo) dont Guéric le papa a remporté par exemple le championnat du monde 1995 avec l'équipe de France, est arrivé au centre de formation de Créteil cet été alors qu'il venait de fêter ses 18 ans et surtout célébrer avec les moins de 18 tricolores, le titre de champion d'Europe. Incorporé à l'équipe réserve cristolienne, il n'avait jusque-là disputé que quatre rencontres, freiné par une blessure au nez. Le gamin remarqué pour ses qualités défensives a de qui tenir mais la comparaison s'arrête là. Là où son père était un pivot à l'impressionnant gabarit, Ewan est plus longiligne et occupe le poste d'arrière droit. Ce dimanche, Christophe Mazel n'a pas hésité à le lancer dans le bain dans le dernier quart d'heure de la 1ère mi-temps et le "minot" ne s'est pas démonté. Il a du se pincer en retrouvant face à lui ceux dont les posters recouvraient les murs de sa chambre, il n'y a pas si longtemps. Il lui manque encore du coffre, de l'expérience mais l'essentiel est là. Un Kervadec est sur les rails pour perpétuer la tradition !



Saint Raphaël prive Montpellier d’un titre

Vainqueur la saison dernière de cette même coupe de la Ligue, Montpellier ne pourra pas défendre son titre lors du Final Four. Au forceps, Saint Raphaël s’est imposé d’une toute petite unité dans un match où entre tactique et absents, on ne sait quel a été le point le plus important. Si Montpellier devait faire sans Michael Guigou, Matthieu Grébille, Diego Simonet et un Baptiste Bonnefond à peine remis de blessures, côté Saint Raphaël, après Simicu, c’est Aurélien Abily qui devait lâcher au bout de quelques minutes, touché à la cheville. Alors on s’est reposé sur les défenses ! Celle des Varois, fidèle à la 6-0, solide, compacte et qui mettait facilement la base arrière montpelliéraine sur le reculoir. Et celle du MHB, beaucoup plus variable, Patrice Canayer essayant tour à tour, 6-0, 5-1, stricte sur Dani Sarmiento (notre photo) , double stricte, etc… pour tenter de rester en vie dans un match où Saint Raphaël va le plus souvent mener les débats. Pas plus de 2 buts et même quand les Varois vont arriver à prendre 3 buts d’avance à l’entame du dernier quart d'heure, Montpellier trouvait alors les ressources pour revenir à égalité et mettre le doute dans les têtes de leur adversaire et de son public. Montpellier qui avait choisi de sortir son gardien et évoluer à 7 contre 6 va tout simplement cafouiller les deux ballons qui auraient pu lui donner le match. Les Raphaëlois revenaient de loin mais étaient tout heureux de garder sur le fil un tout petit but d’avance.



Dunkerque est allé chercher son cadeau avec les tripes

Dunkerque est aussi un habitué du carré final de la Coupe de la Ligue et les Nordistes ne voulaient certainement pas laisser passer l’occasion d’y participer pour la 4ème fois en cinq ans. Face à Toulouse, le combat a été âpre et très serré pendant les 24 premières minutes (9-8). Mais juste avant la pause, le Fenix moins bien inspiré et surtout un peu moins précis dans ses intentions, s’est fait déborder, la défense dunkerquoise prenant l’ascendant (13-9). Les partenaires de Kornel Nagy (notre photo) vont surfer sur son matelas de 3-4 buts une bonne partie de la seconde période, accusant cependant le coup dans le dernier quart d’heure. « C’est vrai, on a été en souffrance, notamment sur attaque placée, reconnait Patrick Cazal. A un moment, j’ai eu peur qu’on ne tienne pas et qu’on perde patience. Mais dans la difficulté, l’équipe a bien réagi et a eu les nerfs solides pour s’accrocher et s’imposer. » Toulouse peut donc avoir des regrets mais s’incline logiquement (26-24). Pour les Nordistes qui depuis le début de la saison, sont dans le doute et manquent de sérénité, cette qualification est une vraie bouffée d’oxygène. « La roue va bien finir par tourner dans le bon sens ! souffle le technicien dunkerquois. Je suis content que le groupe s’offre un super week-end dans quelques mois mais comme je leur ai dit, c’est encore loin. Il y a des choses bien plus importantes à prendre en compte avant. Là, on va voir ce qui n’a pas fonctionné et se projeter sur la suite, l’objectif c’est le championnat et le match de mercredi. » Hasard du calendrier, Dunkerque retrouvera Toulouse à l’occasion de la 12ème journée de Lidl Star Ligue.

Nantes en toute logique

A la Trocardière, Nantes a fait le match qu’il fallait pour écarter Billère, le seul représentant de la Proligue. Une défense en acier trempée qui gratte des ballons importants, un gardien, Arnaud Siffert en état de grâce (14 arrêts au total), tous les ingrédients étaient réunis pour que les hommes de Thierry Anti prennent la conduite des opérations. Et quand sur le front de l’attaque, le pivot bosnien Senjamin Buric (notre photo) est à 100%, l’addition peut être salée (7-1 en 8’).  Dès lors, pour les Béarnais, à vouloir courir après le score avec des rotations un peu plus limitées que son adversaire, la mission s’avère quasi impossible. Le "H" a géré son avance au fil des minutes et a réalisé un match très sérieux. Loin d’être résigné, Billère s’est pourtant accroché, a mis un peu plus d’agressivité défensive mais le retard était trop important pour être comblé. En fin de rencontre, lorsque le score était largement acquis (27-19 à la 53ème), que Nantes a relâché sa pression et utilisé la profondeur de son banc et que le jeune Kévin Baige (au relais de l’excellent Arnaud Tabarand) a sorti 4 tirs en moins de trois minutes, l’écart s’est réduit (29-24). Billère n’a vraiment pas à rougir de cette élimination, l’équipe la plus forte s’est imposée. Nantes vainqueur de l’épreuve en 2015 et demi-finaliste l’an dernier confirme ses bonnes dispositions du moment.

Le diaporama de Nantes - Billère par Philippe Padioleau


HBC NANTES - BILLERE                                       29 - 24  (MT: 16-11)
Statistiques du match

DUNKERQUE HGL - FENIX TOULOUSE                 26 - 24  (MT: 13-9)
Statistiques du match

ST RAPHAËL VHB - MONTPELLIER HB                 26 - 25  (MT: 12-11)
Statistiques du match

PSG HANDBALL - US CRETEIL HANDBALL           38 - 37  (MT: 19-19)
Statistiques du match
  

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