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Frédéric Bougeant nommé entraîneur de Rostov

International

mardi 20 décembre 2016 - © Pierre Menjot

 2 min 50 de lecture

L’ancien coach de Fleury va reprendre du service dans un club puisqu’il s’est engagé avec les Russes de Rostov où évolue Siraba Dembélé. « Quand tu y vas, c’est pour tout gagner », espère-t-il.

L’homme est décidé autant qu’ambitieux. Six mois après son départ de Fleury, Frédéric Bougeant, 42 ans, a officiellement été nommé entraîneur de Rostov, où son prédécesseur Jan Leslie a été limogé il y a quelques semaines. Un costaud du handball européen aux ambitions claires depuis deux ans maintenant : remporter au plus vite la Ligue des champions, en s’appuyant sur un effectif pléthorique (dix-neuf joueuses) et de qualité (Barbosa, Dembele, Grigel, Ilina, Lunde, Rodrigues, Vyakhireva…). Leader invaincu de son Championnat, Rostov a pourtant coincé dans la plus prestigieuse des compétitions (4e du groupe C) et se retrouve reversé en Coupe EHF. Et il compte désormais sur le Français, qui vient de terminer son aventure avec la sélection sénégalaise, pour atteindre ses objectifs très haut. A court comme à moyen terme puisque le Havrais s’est engagé pour un an et demi au moins. Il pourrait entamer l’aventure dès le 22 décembre, à Astrakhan, 2e, si son visa de travail est délivré à temps. Sa compagne Maakan Tounkara et leur fils le rejoindront courant janvier.

Comment se sont passées les discussions avec Rostov ?
Les contacts remontent à un petit moment, cela s’est accéléré parce que le club est en crise sportive ce début de saison. C’est compliqué pour eux car beaucoup de joueuses ont participé aux Jeux et au Championnat d’Europe, donc elles sont fatiguées. De mon côté, ma situation était claire : je ne voulais pas prendre un club avant la naissance de mon fils Rafael (le 13 septembre). Rostov a tenu compte de cette situation et les choses ont bougé avec les résultats sportifs.

Quelles sont vos ambitions ?
Quand tu vas à Rostov, tu dois tout gagner donc j’y vais avec l’envie de remporter les trois trophées en jeu, la Coupe de Russie, le Championnat et la Coupe EHF. Je voulais être dans cette situation car j’aurais pu choisir un projet plus tranquille. Mais quand j’ai arrêté à Fleury j’étais clair sur mes motivations, je voulais être dos au mur, réussir à l’étranger là où personne n’a osé aller. J’ai hâte que ça démarre.

Combien de temps vous engagez-vous ?
Les Russes ne communiquent pas trop sur les aspects contractuels, ils sont assez confidentiels sur ça. Mais cela va au-delà de la fin de saison, c’est un contrat à moyen terme pour tenter une belle performance.

Quel est le projet à moyen terme ?
Rostov est un club qui a grandi très, très vite, et dans ce cas on a parfois tendance à oublier un peu les fondamentaux. Je trouve qu’ils se sont un peu laissé aspirer par la communication, en disant qu’ils voulaient vite gagner la Ligue des champions. Je vais essayer de redonner une santé sportive à l’équipe car elle est en difficulté, essayer d’avoir une organisation car avec dix-neuf contrats pro, on doit avoir une utilisation plus globale de l’effectif. Aujourd’hui, Rostov attend sa première participation au Final 4 et il faut acquérir une expérience collective pour ça. Le club est super ambitieux donc je n’aurai pas beaucoup de temps, il ne faut pas se le cacher, mais l’idée est de ne pas brûler les étapes dans la construction de l’équipe.

Frédéric Bougeant nommé entraîneur de Rostov 

International

mardi 20 décembre 2016 - © Pierre Menjot

 2 min 50 de lecture

L’ancien coach de Fleury va reprendre du service dans un club puisqu’il s’est engagé avec les Russes de Rostov où évolue Siraba Dembélé. « Quand tu y vas, c’est pour tout gagner », espère-t-il.

L’homme est décidé autant qu’ambitieux. Six mois après son départ de Fleury, Frédéric Bougeant, 42 ans, a officiellement été nommé entraîneur de Rostov, où son prédécesseur Jan Leslie a été limogé il y a quelques semaines. Un costaud du handball européen aux ambitions claires depuis deux ans maintenant : remporter au plus vite la Ligue des champions, en s’appuyant sur un effectif pléthorique (dix-neuf joueuses) et de qualité (Barbosa, Dembele, Grigel, Ilina, Lunde, Rodrigues, Vyakhireva…). Leader invaincu de son Championnat, Rostov a pourtant coincé dans la plus prestigieuse des compétitions (4e du groupe C) et se retrouve reversé en Coupe EHF. Et il compte désormais sur le Français, qui vient de terminer son aventure avec la sélection sénégalaise, pour atteindre ses objectifs très haut. A court comme à moyen terme puisque le Havrais s’est engagé pour un an et demi au moins. Il pourrait entamer l’aventure dès le 22 décembre, à Astrakhan, 2e, si son visa de travail est délivré à temps. Sa compagne Maakan Tounkara et leur fils le rejoindront courant janvier.

Comment se sont passées les discussions avec Rostov ?
Les contacts remontent à un petit moment, cela s’est accéléré parce que le club est en crise sportive ce début de saison. C’est compliqué pour eux car beaucoup de joueuses ont participé aux Jeux et au Championnat d’Europe, donc elles sont fatiguées. De mon côté, ma situation était claire : je ne voulais pas prendre un club avant la naissance de mon fils Rafael (le 13 septembre). Rostov a tenu compte de cette situation et les choses ont bougé avec les résultats sportifs.

Quelles sont vos ambitions ?
Quand tu vas à Rostov, tu dois tout gagner donc j’y vais avec l’envie de remporter les trois trophées en jeu, la Coupe de Russie, le Championnat et la Coupe EHF. Je voulais être dans cette situation car j’aurais pu choisir un projet plus tranquille. Mais quand j’ai arrêté à Fleury j’étais clair sur mes motivations, je voulais être dos au mur, réussir à l’étranger là où personne n’a osé aller. J’ai hâte que ça démarre.

Combien de temps vous engagez-vous ?
Les Russes ne communiquent pas trop sur les aspects contractuels, ils sont assez confidentiels sur ça. Mais cela va au-delà de la fin de saison, c’est un contrat à moyen terme pour tenter une belle performance.

Quel est le projet à moyen terme ?
Rostov est un club qui a grandi très, très vite, et dans ce cas on a parfois tendance à oublier un peu les fondamentaux. Je trouve qu’ils se sont un peu laissé aspirer par la communication, en disant qu’ils voulaient vite gagner la Ligue des champions. Je vais essayer de redonner une santé sportive à l’équipe car elle est en difficulté, essayer d’avoir une organisation car avec dix-neuf contrats pro, on doit avoir une utilisation plus globale de l’effectif. Aujourd’hui, Rostov attend sa première participation au Final 4 et il faut acquérir une expérience collective pour ça. Le club est super ambitieux donc je n’aurai pas beaucoup de temps, il ne faut pas se le cacher, mais l’idée est de ne pas brûler les étapes dans la construction de l’équipe.

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