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EDF M: La France offre un visage plutôt séduisant

Mondial

dimanche 8 janvier 2017 - © Yves Michel

 7 min 51 de lecture

La France monte en puissance et sa 2ème prestation face à la Slovénie a été des plus convaincantes. Non seulement les Tricolores se sont imposés (33-26) mais tout le banc, à l'exception de Titi Omeyer (au repos bien mérité) a pu s'exprimer. A 3 jours du début du Mondial face au Brésil, l'horizon s'est considérablement éclairci pour Didier Dinart et Guillaume Gille qui ont désormais pour mission de composer la liste des seize qui débuteront la compétition. Et William Accambray (notre photo), auteur d'une excellente prestation en 1ère période pourrait en faire partie. 

De notre envoyé spécial à Montpellier, Yves MICHEL

Cette fois a été la bonne et la tandem Dinart-Gille a pu tester les associations travaillées depuis quinze jours à l’entraînement et qu'ils n'avaient pas eu le temps ou l’opportunité de mettre à profit lors du 1er match amical à Toulouse. L'intention est culottée car c'est un Sept totalement inédit qui était aligné dès le coup d'envoi.

Avec Vincent Gérard dans les cages, Rémili et Porte sur le couloir droit, au  pivot Fabregas en défense et Luka Karabatic en attaque, Narcisse à la mène et à gauche, Guigou et... Accambray. A Montpellier dans ce qui a été pendant neuf saisons son jardin, William s’est senti revivre et commencer un match en tant que titulaire, ne lui était pas arrivé depuis bien longtemps. Certainement pas à Paris où Serdarusic le laisse se morfondre au fond du banc. Du coup, il s'est présenté en équipe de France, frais comme un gardon. « J'étais content de commencer le match parce que c'est une marque de confiance. Cela signifie qu’on compte sur moi et si on me met titulaire sur un match comme ça devant 9000 personnes, c'est pour montrer que je peux assumer mon rôle. J'ai vraiment eu de bonnes sensations, j'ai eu l'impression de revivre des moments que j'avais déjà vécus déjà pendant pas mal d'années ici, j'ai été au niveau... » Si Didier Dinart et Guillaume Gille ont choisi d’aligner d’entrée une articulation… atypique, c’est dans un souci de travailler bien-sûr mais aussi de provoquer une réaction chez ceux qui n’avaient pas encore eu l’occasion de le faire. Autant fallait-il qu’ils jouent leur carte et surtout que cela bénéficie au rendement de l’équipe. Et dans ce domaine, William Accambray a trouvé le juste milieu. Il s’est affirmé buteur en percussion et de loin, récupérateur et habile dans la montée de balle mais aussi inspiré dans un rôle de passeur. On a encore en mémoire cette transmission dos tourné vers Guigou qui choisit le renversement d’aile sur Abalo qui n’a plus qu’à marquer. "Willy" a-t-il pour autant rendu une copie suffisamment propre pour convaincre les coaches et se retrouver sur la fameuse liste des seize ? Si cette liste est bien compromise pour certains (Kounkoud, Mem et Dumoulin ont à nouveau suivi le match des tribunes), elle pourrait s’ouvrir pour l’arrière parisien. « Je vis cela sereinement... je ne fais aucune fixation sur cette liste, c'est souvent lorsqu'on attend les choses qu'on peut être déçu. Il y a tellement eu une grosse déception après les J.O qu'aujourd'hui, je n'attends rien, je veux juste prendre du plaisir et ça se traduit dans ma façon de jouer et je pense que ça s'est vu. » Comme d’ailleurs pour son coéquipier du PSG, Nédim Rémili.



En retrait et souvent en échec au tir lors du 1er match vendredi, le gaucher a finalement joué un ton au-dessus. Créant des brèches, trouvant des solutions longue portée, bref, tout ce qu’on attend de lui. Ce sept de départ plutôt inédit n’a rien gardé dans ses poches. Et comme pour ne pas être en reste, Luc Abalo s’est mêlé à la fête dans ce qu’il sait faire de mieux, la finition. Si les Slovènes qui n’ont pas utilisé Zarabec blessé lors du 1er match ont éprouvé bien des difficultés à construire, c’est parce qu’ils ont été sous l’éteignoir d’une défense tricolore très efficace devant Vincent Gérard qui  a tenu l’ensemble de la rencontre. Titi a enfin pu souffler ! Le portier montpelliérain a lui aussi mis le bleu de chauffe et prouvé qu’il était prêt à aller défier tous ceux qui voudraient bien se présenter devant lui. Tendance traduite par un score à la pause, largement en faveur des Français.

A la reprise, changement de physionomie. Ceux qui avaient astiqué le banc pendant toute la 1ère période, étaient sur le terrain. Seul Vincent Gérard restait dans ses cages. Si un certain relâchement va se faire sentir, les Tricolores vont toujours garder la maîtrise du tableau d’affichage avec pour souci de ne pas dilapider le confortable matelas de quatre buts (17-13) durant les 30 premières minutes. Les coaches poursuivaient leurs associations. On verra tour à tour alterner Lenne sur l’aile droite, Nyokas glisser dans le couloir gauche, Mahé et Niko Karabatic permuter sur la base arrière. Seule ombre au tableau, la sortie prématurée de Timothey N’Guessan. Après 7 minutes de jeu, l’arrière du FC Barcelone apparemment touché au niveau du talon gauche, a du se résigner à suivre le reste de la rencontre depuis le banc. Il aura pu voir des partenaires totalement investis, Cédric Sorhaindo et l’inévitable Kentin Mahé se mettant le plus souvent en évidence. La 2ème victoire face à la Slovénie (33-26) est cette fois ci, l’œuvre de tout un groupe et c’est ce qu’il faut retenir. Et surtout ne pas s’enflammer. Mais la France a montré le visage séduisant qu’elle devra montrer dès mercredi face au Brésil.

Quatre questions à Didier Dinart…

Il y a du beaucoup mieux, par rapport au match de Toulouse…
Un 1er match de préparation est toujours assez étriqué mais à Toulouse, on a vu des gars sérieux qui ont assuré la victoire. Entre temps, on a pu faire les ajustements nécessaires notamment à la vidéo pour justement entamer cette équipe slovène. On a décidé de mettre vraiment en place les associations qu'on voulait, on a pu voir un joueur comme William Accambray prendre des initiatives, être performant et être dans la durée, Nédim Rémili en défense, il y a pas mal de points positifs, on s'est aussi essayé sur du 7 contre 6, on a même fait du 7 contre 5, je pense sincèrement que la France est dans une position optimale en vu de ce qui va arriver.

Ce 2ème était plus propice pour faire des essais ?
C'est sûr que si on ne fait pas les essais aujourd'hui, on ne les fera jamais. On a pris le parti de commencer avec une équipe... atypique, peut-être pas celle que le public attendait mais avec un +4 à la mi-temps, cela signifie que les joueurs alignés ont mis du coeur à l'ouvrage et se sont complètement investis. Aujourd'hui, je suis complètement satisfait de la prestation d'ensemble. Ce n'est qu'un match amical, on sait que le plus important commence par le Brésil.

William Accambray a-t-il gagné sa place dans les 16 ?
C'est un joueur qui est pétri de qualités, il a connu quelques pépins physiques avec ses croisés, à ce jour il n'a aucune appréhension au niveau du genou, pour ma part, je lui fais entièrement confiance, il est à ce jour un joueur de l'équipe de France, le plus important c'est qu'il a du saisir sa chance, c'est à nous, staff, d'en tirer des enseignements.

Il a peu joué en club…
On n'a pas à avoir des a priori sur le passé. Comme tout le monde d'ailleurs, il a été très sérieux au fil de la préparation et c'est plaisant de voir des joueurs à un tel niveau de compétition même sans avoir joué toute une saison. Charge à nous de faire les bons choix en vue de la liste de mardi.

A Montpellier, Park&Suites Arena
dimanche 8 janvier à 17h00
2ème match de préparation au championnat du Monde
France - Slovénie:   33-26      (MT: 17-13)

8750 spectateurs
Arbitres :  I. Boualloucha & R. Khenissi (Tun)

Evolution du score: 4-2 5°, 8-4 10°, 10-6 15°, 12-8 20°, 16-10 25°, 17-13 MT - 18-14 35°, 22-18 40°, 23-19 45°, 26-22 50°, 30-23 55°, 33-26 FT.

FRANCE
Gardiens: Omeyer, Gérard 60' 11 arrêts sur 37 tirs dont 2/5 pen. 0/1 tirs
Joueurs de champ: Abalo 3/4, Accambray 3/3, Claire 1/1, Dipanda 1/1, Fabregas 1/1, Guigou 3/4 dont 0/1 pen., Karabatic L. 1/3, Karabatic N. 2/2, Lenne 2/2, Mahé 4/4 dont 1/1 pen., N'Guessan, Narcisse, Nyokas O. 1/2, Porte 5/7, Remili 4/6, Sorhaindo 3/5.


SLOVENIE
Gardiens: Skok, Lesjak 40' 4 arrêts sur 28 tirs dont 0/1 pen. 0/1 tirs, Kastelic 20' 4 arrêts sur 13 tirs dont 1/1 pen. et 1/1 tirs
Joueurs de champ: Blagotinsek 0/1, Henigman 3/6, Marguc 5/7 dont 2/3 pen., Kavticnik 3/5 dont 0/1 pen., Janc 1/3, Dolenec 2/2, Cingesar 1/2, Poteko 1/1, Miklavcic 0/1, Kodrin 2/3, Gaber 2/2, Bezjak 1/2, Mackovsek 4/7

Le diaporama France - Slovénie par Patrick Davignon

EDF M: La France offre un visage plutôt séduisant 

Mondial

dimanche 8 janvier 2017 - © Yves Michel

 7 min 51 de lecture

La France monte en puissance et sa 2ème prestation face à la Slovénie a été des plus convaincantes. Non seulement les Tricolores se sont imposés (33-26) mais tout le banc, à l'exception de Titi Omeyer (au repos bien mérité) a pu s'exprimer. A 3 jours du début du Mondial face au Brésil, l'horizon s'est considérablement éclairci pour Didier Dinart et Guillaume Gille qui ont désormais pour mission de composer la liste des seize qui débuteront la compétition. Et William Accambray (notre photo), auteur d'une excellente prestation en 1ère période pourrait en faire partie. 

De notre envoyé spécial à Montpellier, Yves MICHEL

Cette fois a été la bonne et la tandem Dinart-Gille a pu tester les associations travaillées depuis quinze jours à l’entraînement et qu'ils n'avaient pas eu le temps ou l’opportunité de mettre à profit lors du 1er match amical à Toulouse. L'intention est culottée car c'est un Sept totalement inédit qui était aligné dès le coup d'envoi.

Avec Vincent Gérard dans les cages, Rémili et Porte sur le couloir droit, au  pivot Fabregas en défense et Luka Karabatic en attaque, Narcisse à la mène et à gauche, Guigou et... Accambray. A Montpellier dans ce qui a été pendant neuf saisons son jardin, William s’est senti revivre et commencer un match en tant que titulaire, ne lui était pas arrivé depuis bien longtemps. Certainement pas à Paris où Serdarusic le laisse se morfondre au fond du banc. Du coup, il s'est présenté en équipe de France, frais comme un gardon. « J'étais content de commencer le match parce que c'est une marque de confiance. Cela signifie qu’on compte sur moi et si on me met titulaire sur un match comme ça devant 9000 personnes, c'est pour montrer que je peux assumer mon rôle. J'ai vraiment eu de bonnes sensations, j'ai eu l'impression de revivre des moments que j'avais déjà vécus déjà pendant pas mal d'années ici, j'ai été au niveau... » Si Didier Dinart et Guillaume Gille ont choisi d’aligner d’entrée une articulation… atypique, c’est dans un souci de travailler bien-sûr mais aussi de provoquer une réaction chez ceux qui n’avaient pas encore eu l’occasion de le faire. Autant fallait-il qu’ils jouent leur carte et surtout que cela bénéficie au rendement de l’équipe. Et dans ce domaine, William Accambray a trouvé le juste milieu. Il s’est affirmé buteur en percussion et de loin, récupérateur et habile dans la montée de balle mais aussi inspiré dans un rôle de passeur. On a encore en mémoire cette transmission dos tourné vers Guigou qui choisit le renversement d’aile sur Abalo qui n’a plus qu’à marquer. "Willy" a-t-il pour autant rendu une copie suffisamment propre pour convaincre les coaches et se retrouver sur la fameuse liste des seize ? Si cette liste est bien compromise pour certains (Kounkoud, Mem et Dumoulin ont à nouveau suivi le match des tribunes), elle pourrait s’ouvrir pour l’arrière parisien. « Je vis cela sereinement... je ne fais aucune fixation sur cette liste, c'est souvent lorsqu'on attend les choses qu'on peut être déçu. Il y a tellement eu une grosse déception après les J.O qu'aujourd'hui, je n'attends rien, je veux juste prendre du plaisir et ça se traduit dans ma façon de jouer et je pense que ça s'est vu. » Comme d’ailleurs pour son coéquipier du PSG, Nédim Rémili.



En retrait et souvent en échec au tir lors du 1er match vendredi, le gaucher a finalement joué un ton au-dessus. Créant des brèches, trouvant des solutions longue portée, bref, tout ce qu’on attend de lui. Ce sept de départ plutôt inédit n’a rien gardé dans ses poches. Et comme pour ne pas être en reste, Luc Abalo s’est mêlé à la fête dans ce qu’il sait faire de mieux, la finition. Si les Slovènes qui n’ont pas utilisé Zarabec blessé lors du 1er match ont éprouvé bien des difficultés à construire, c’est parce qu’ils ont été sous l’éteignoir d’une défense tricolore très efficace devant Vincent Gérard qui  a tenu l’ensemble de la rencontre. Titi a enfin pu souffler ! Le portier montpelliérain a lui aussi mis le bleu de chauffe et prouvé qu’il était prêt à aller défier tous ceux qui voudraient bien se présenter devant lui. Tendance traduite par un score à la pause, largement en faveur des Français.

A la reprise, changement de physionomie. Ceux qui avaient astiqué le banc pendant toute la 1ère période, étaient sur le terrain. Seul Vincent Gérard restait dans ses cages. Si un certain relâchement va se faire sentir, les Tricolores vont toujours garder la maîtrise du tableau d’affichage avec pour souci de ne pas dilapider le confortable matelas de quatre buts (17-13) durant les 30 premières minutes. Les coaches poursuivaient leurs associations. On verra tour à tour alterner Lenne sur l’aile droite, Nyokas glisser dans le couloir gauche, Mahé et Niko Karabatic permuter sur la base arrière. Seule ombre au tableau, la sortie prématurée de Timothey N’Guessan. Après 7 minutes de jeu, l’arrière du FC Barcelone apparemment touché au niveau du talon gauche, a du se résigner à suivre le reste de la rencontre depuis le banc. Il aura pu voir des partenaires totalement investis, Cédric Sorhaindo et l’inévitable Kentin Mahé se mettant le plus souvent en évidence. La 2ème victoire face à la Slovénie (33-26) est cette fois ci, l’œuvre de tout un groupe et c’est ce qu’il faut retenir. Et surtout ne pas s’enflammer. Mais la France a montré le visage séduisant qu’elle devra montrer dès mercredi face au Brésil.

Quatre questions à Didier Dinart…

Il y a du beaucoup mieux, par rapport au match de Toulouse…
Un 1er match de préparation est toujours assez étriqué mais à Toulouse, on a vu des gars sérieux qui ont assuré la victoire. Entre temps, on a pu faire les ajustements nécessaires notamment à la vidéo pour justement entamer cette équipe slovène. On a décidé de mettre vraiment en place les associations qu'on voulait, on a pu voir un joueur comme William Accambray prendre des initiatives, être performant et être dans la durée, Nédim Rémili en défense, il y a pas mal de points positifs, on s'est aussi essayé sur du 7 contre 6, on a même fait du 7 contre 5, je pense sincèrement que la France est dans une position optimale en vu de ce qui va arriver.

Ce 2ème était plus propice pour faire des essais ?
C'est sûr que si on ne fait pas les essais aujourd'hui, on ne les fera jamais. On a pris le parti de commencer avec une équipe... atypique, peut-être pas celle que le public attendait mais avec un +4 à la mi-temps, cela signifie que les joueurs alignés ont mis du coeur à l'ouvrage et se sont complètement investis. Aujourd'hui, je suis complètement satisfait de la prestation d'ensemble. Ce n'est qu'un match amical, on sait que le plus important commence par le Brésil.

William Accambray a-t-il gagné sa place dans les 16 ?
C'est un joueur qui est pétri de qualités, il a connu quelques pépins physiques avec ses croisés, à ce jour il n'a aucune appréhension au niveau du genou, pour ma part, je lui fais entièrement confiance, il est à ce jour un joueur de l'équipe de France, le plus important c'est qu'il a du saisir sa chance, c'est à nous, staff, d'en tirer des enseignements.

Il a peu joué en club…
On n'a pas à avoir des a priori sur le passé. Comme tout le monde d'ailleurs, il a été très sérieux au fil de la préparation et c'est plaisant de voir des joueurs à un tel niveau de compétition même sans avoir joué toute une saison. Charge à nous de faire les bons choix en vue de la liste de mardi.

A Montpellier, Park&Suites Arena
dimanche 8 janvier à 17h00
2ème match de préparation au championnat du Monde
France - Slovénie:   33-26      (MT: 17-13)

8750 spectateurs
Arbitres :  I. Boualloucha & R. Khenissi (Tun)

Evolution du score: 4-2 5°, 8-4 10°, 10-6 15°, 12-8 20°, 16-10 25°, 17-13 MT - 18-14 35°, 22-18 40°, 23-19 45°, 26-22 50°, 30-23 55°, 33-26 FT.

FRANCE
Gardiens: Omeyer, Gérard 60' 11 arrêts sur 37 tirs dont 2/5 pen. 0/1 tirs
Joueurs de champ: Abalo 3/4, Accambray 3/3, Claire 1/1, Dipanda 1/1, Fabregas 1/1, Guigou 3/4 dont 0/1 pen., Karabatic L. 1/3, Karabatic N. 2/2, Lenne 2/2, Mahé 4/4 dont 1/1 pen., N'Guessan, Narcisse, Nyokas O. 1/2, Porte 5/7, Remili 4/6, Sorhaindo 3/5.


SLOVENIE
Gardiens: Skok, Lesjak 40' 4 arrêts sur 28 tirs dont 0/1 pen. 0/1 tirs, Kastelic 20' 4 arrêts sur 13 tirs dont 1/1 pen. et 1/1 tirs
Joueurs de champ: Blagotinsek 0/1, Henigman 3/6, Marguc 5/7 dont 2/3 pen., Kavticnik 3/5 dont 0/1 pen., Janc 1/3, Dolenec 2/2, Cingesar 1/2, Poteko 1/1, Miklavcic 0/1, Kodrin 2/3, Gaber 2/2, Bezjak 1/2, Mackovsek 4/7

Le diaporama France - Slovénie par Patrick Davignon

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