Des Argentins pourtant accrocheurs n’ont pas fait le poids face à la Suède, largement vainqueur (35-17) et qui squatte la première place avec le Danemark. Dans l’autre match, le Qatar s’est rassuré face au Bahreïn (32-22).
On les avait quittés partis en catimini de Rio, éliminés dans la phase de poules des Jeux olympiques avec un petit succès, face au Brésil. Les Suédois semblent revanchards en ce Mondial 2017. Dimanche, pour leur deuxième match de poule, ils ont remporté un second succès, cette fois plus signifiant que celui acquis contre le Bahreïn. Car c’était en face l’Argentine, qui vise une place en huitièmes de finale – voire mieux – et qui a d’ailleurs mieux entamé le match (5-3, 8e). Puis les Sud-Américains ont été emportés, annihilés par le bloc nordiste qui ne leur a accordé que… six buts en seconde période. Et si Andreas Palicka s’est illustré (11 arrêts à 42%), les attaquants suédois ont également montré tout leur talent pour enfiler 35 buts à une Albiceleste finalement loin du compte (17-35). De Tollbring à l’aile gauche (encore 5 buts) à Zachrisson (8) côté droit, onze Scandinaves ont marqué, preuve de la belle force de frappe des hommes de Kristjan Andresson. Les voilà leaders de leur groupe en compagnie du Danemark, qu’ils affrontent lundi soir pour un match qui promet.
Le Qatar s’est repris
Dans la dernière rencontre de cette 2e journée, le Qatar s’est rattrapé après sa défaite inaugurale en dominant le faible Bahreïn (32-22). Très tôt, Mallash (6 buts) et les siens ont prisles devants (4-1, 7e) et ont creusé leur avance jusqu’au repos, où le match était déjà plié (19-9). Mais la suite fut beaucoup moins évidente, à tel point que le Bahreïn a fait jeu égal pendant la seconde demi-heure de la rencontre (13-13), sans pouvoir néanmoins rattraper son retard donc (32-22). Mais le Qatar ne dégage plus du tout la même impression qu’il y a deux ans, pas même la solidité encore affichée aux Jeux olympiques (éliminé en quarts de finale). Et les hommes de Valero Rivera auront un match décisif, mardi, face à l’Argentine, qui n’a plus le choix si elle veut croire en la qualification.
