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Mondial Gr. B : Raul Entrerrios, un retour pas si discret

Mondial

jeudi 19 janvier 2017 - © Laurent Hoppe

 2 min 44 de lecture

A la veille du face-à-face avec la Slovénie, décisif pour la première place finale, le capitaine de l'Espagne est revenu aux affaires. Sans épater la galerie, à la différence de Valero Rivera (onze buts). Mais en se sacrifiant pour offrir la victoire aux siens, qui ont débordé la Macédoine en infériorité numérique (25-29). Les battus du soir, quoiqu'eux aussi assurés des huitièmes, devront absolument vaincre l'Islande ce jeudi s'ils ne veulent pas se coltiner l'équipe de France samedi...

Ses trois premières victoires à Metz, l'Espagne les avait obtenues sans Raul Enterrios. La quatrième, aussi. Pourtant, aucun spectateur ou téléspectateur n'a halluciné. Le capitaine et doyen du collectif (35 ans, 217 sélections), parti comme dix-septième homme car touché aux adducteurs juste avant de passer les Pyrénées, a bien joué ses quinze premières minutes du tournoi. Le fait est que ses deux minutes d'exclusion, à la 52ème minute, pour une charge sur Mirkulovski, ont occis la Macédoine. En supériorité numérique, et déjà un peu avant, les Slaves ont piqué du nez. Des deux côtés du terrain (22-23, 50' puis 22-28, 55').

Jusqu'à ce tournant majuscule, le stratège Barcelonais avait tenu un rôle d'appoint. Lancé à cinq minutes de la pause pour les seules tâches défensives, en poste 2, le champion du monde 2013 a ensuite officié au poste d'arrière gauche. En alternance avec le porteur de brassard par intérim, Viran Morros. S'il n'a pas encore recouvré toutes ses facultés au shoot, trouvant deux fois le petit filet, le revenant a délivré trois passes décisives. Dont deux, essentielles, pour Alex Dujshebaev lorsqu'il y avait promiscuité entre les duellistes (16-17, 38' et 17-18, 41').

Ecot modeste, mais facile à comprendre. Le sélectionneur ibérique, Jordi Ribera, n'entendait pas le griller trop tôt, trop vite. Simplement le mettre en jambes, dans la perspective de la finale du groupe. Cet Espagne – Slovénie de jeudi soir, lourd d'incidences sur le tableau final. « Il n'est pas au top en ce moment, c'est évident, sait son coéquipier blaugrana, Gonzalo Perez de Vargas (13 arrêts). Il faut qu'il prenne le rythme, mais on sait qu'on peut compter sur lui. C'est un joueur important pour nous. Quand tu le vois, ça te rassure. » « C'est l'âme de l'équipe, enchérit Valero Rivera, matador en chef ce mercredi (11/14). Son retour nous fait beaucoup de bien. »

Un Entrerrios en état de marche est d'autant plus précieux à la Roja que cette dernière aura vingt-quatre heures de récupération en moins que les Slovènes. « On le savait avant de venir, signale le gardien. Ca peut avoir un impact, mais on ne mettra pas ça comme excuse. On va réagir, essayer de se reposer. » L'ex-Toulousain a l'intime conviction qu'un autre « gros combat », au moins aussi intense que le précédent, se profile. D'où l'intérêt de disposer de tous ses fantassins.

MACEDOINE – ESPAGNE : 25-29 (14-14)
Arènes de Metz. 3951 spectateurs. Arbitres : MM. Gatelis et Mazeika (LIT).
Evolution du score : 1-2 (5') ; 4-4 (9') ; 5-8 (16') ; 8-9 (19') ; 12-11 (25') ; 16-16 (38') ; 18-18 (41') ; 18-21 (45') ; 22-23 (50') ; 22-28 (55').

Mondial Gr. B : Raul Entrerrios, un retour pas si discret 

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jeudi 19 janvier 2017 - © Laurent Hoppe

 2 min 44 de lecture

A la veille du face-à-face avec la Slovénie, décisif pour la première place finale, le capitaine de l'Espagne est revenu aux affaires. Sans épater la galerie, à la différence de Valero Rivera (onze buts). Mais en se sacrifiant pour offrir la victoire aux siens, qui ont débordé la Macédoine en infériorité numérique (25-29). Les battus du soir, quoiqu'eux aussi assurés des huitièmes, devront absolument vaincre l'Islande ce jeudi s'ils ne veulent pas se coltiner l'équipe de France samedi...

Ses trois premières victoires à Metz, l'Espagne les avait obtenues sans Raul Enterrios. La quatrième, aussi. Pourtant, aucun spectateur ou téléspectateur n'a halluciné. Le capitaine et doyen du collectif (35 ans, 217 sélections), parti comme dix-septième homme car touché aux adducteurs juste avant de passer les Pyrénées, a bien joué ses quinze premières minutes du tournoi. Le fait est que ses deux minutes d'exclusion, à la 52ème minute, pour une charge sur Mirkulovski, ont occis la Macédoine. En supériorité numérique, et déjà un peu avant, les Slaves ont piqué du nez. Des deux côtés du terrain (22-23, 50' puis 22-28, 55').

Jusqu'à ce tournant majuscule, le stratège Barcelonais avait tenu un rôle d'appoint. Lancé à cinq minutes de la pause pour les seules tâches défensives, en poste 2, le champion du monde 2013 a ensuite officié au poste d'arrière gauche. En alternance avec le porteur de brassard par intérim, Viran Morros. S'il n'a pas encore recouvré toutes ses facultés au shoot, trouvant deux fois le petit filet, le revenant a délivré trois passes décisives. Dont deux, essentielles, pour Alex Dujshebaev lorsqu'il y avait promiscuité entre les duellistes (16-17, 38' et 17-18, 41').

Ecot modeste, mais facile à comprendre. Le sélectionneur ibérique, Jordi Ribera, n'entendait pas le griller trop tôt, trop vite. Simplement le mettre en jambes, dans la perspective de la finale du groupe. Cet Espagne – Slovénie de jeudi soir, lourd d'incidences sur le tableau final. « Il n'est pas au top en ce moment, c'est évident, sait son coéquipier blaugrana, Gonzalo Perez de Vargas (13 arrêts). Il faut qu'il prenne le rythme, mais on sait qu'on peut compter sur lui. C'est un joueur important pour nous. Quand tu le vois, ça te rassure. » « C'est l'âme de l'équipe, enchérit Valero Rivera, matador en chef ce mercredi (11/14). Son retour nous fait beaucoup de bien. »

Un Entrerrios en état de marche est d'autant plus précieux à la Roja que cette dernière aura vingt-quatre heures de récupération en moins que les Slovènes. « On le savait avant de venir, signale le gardien. Ca peut avoir un impact, mais on ne mettra pas ça comme excuse. On va réagir, essayer de se reposer. » L'ex-Toulousain a l'intime conviction qu'un autre « gros combat », au moins aussi intense que le précédent, se profile. D'où l'intérêt de disposer de tous ses fantassins.

MACEDOINE – ESPAGNE : 25-29 (14-14)
Arènes de Metz. 3951 spectateurs. Arbitres : MM. Gatelis et Mazeika (LIT).
Evolution du score : 1-2 (5') ; 4-4 (9') ; 5-8 (16') ; 8-9 (19') ; 12-11 (25') ; 16-16 (38') ; 18-18 (41') ; 18-21 (45') ; 22-23 (50') ; 22-28 (55').

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