Si la Macédoine a réussi à tenir en respect la Norvège pendant 30 minutes en usant et abusant du jeu en supériorité numérique, la seconde période aura été un long calvaire pour les hommes de Lino Cervar qui ont fini leur 8° de finale à 10 longueurs (34-24) des Norvégiens.
Une chose est sure, que ce soit le Danemark ou la Hongrie, le futur adversaire des Norvégiens en quart de finale, il leur faudra être extrêmement vigilants et appliqués pour ne pas louper le rendez-vous à Bercy. Certes, la première mi-temps a été équilibrée au score. Mais dans les intentions et dans le jeu proposé, on sentait bien que la Macédoine jouait en permanence sur la corde raide. Leur jeu avec les 2 pivots payait, surtout avec un Kiril Lazarov capable de tirer ou passer sans distinction, mais la Norvège était 100 fois plus dynamique et Sanders Sagosen planait sur le jeu. Et quand on possède deux ailiers du calibre de Jondal et Bjorgsen, on peut voyager et pousser les ballons. Ces deux-là n’ont quasiment rien raté du match. Même les tirs les plus compliqués auront fini au fond des filets de gardiens macédoniens en pleine galère face à eux. Comme Bjarte Myrhol se permettait de retrouver ses jambes de 20 ans et qu’il enchaînait défense et montées de balles comme à ses plus belles heures allemandes, la Macédoine n’arrivait pas à installer son jeu lent et fait de changement de rythme.
Tout va basculer en début de seconde période. Une ajustement défensif du meilleur effet de Christian Berge qui demandait à ses ailiers de faire des montées inversées pour couper les trajectoires de balles demi-centre – arrière et les deux flèches comme à la parade enquillaient les buts sans gardien et tout cela faisait un premier gros écart qui va être aussi définitif… Jamais plus la Macédoine ne va voir le jour dans la partie et peu à peu la Norvège va augmenter son avance au point de finir avec la dizaine et tous les remplaçants sur le terrain. Retour à la maison pour la Macédoine où la base arrière aura été en pleine faillite hormis ce diable de Kiril Lazarov mais qui atteint tout de même les 37 printemps et dont la date de péremption arrive à grand pas… Pour les Norvégiens l’aventure continue, avec une journée de repos de plus que leur futur adversaire, il y a peut-être un gros quelque chose à espérer pour eux ?
Le diaporama du match par Jean Pierre Riboli
Le résumé du match en vidéo