bandeau handzone

CDF M: A Cesson, c'est quand l'heure du réveil ?

Coupe de France

jeudi 23 février 2017 - © Yves Michel

 5 min 38 de lecture

Cesson ouvrira le week-end de coupe de France face à Toulouse avec comme objectif, se faire violence et surtout engranger un 1er succès à domicile depuis le 19 octobre. Il est donc temps en Bretagne que l'équipe se réveille avant qu'il ne soit trop tard.

par Yves MICHEL


Disons-le tout net, on a comme l'impression que cette saison dans la banlieue rennaise, les galettes saucisses n'ont plus la même saveur. Que le public vient aussi nombreux au palais des sports de la Valette mais qu'il ne prend plus le même plaisir à voir évoluer les Irréductibles Cessonnais. Habitués à se classer dans la partie haute du tableau de D1 masculine, les partenaires de Sylvain Hochet sont en fâcheuse posture avant l'emballage final. En LSL, ils sont à deux points du 2ème relégable, Créteil, adversaire qu'ils rencontreront d'ailleurs, lors de l'ultime journée, le 7 ou 8 juin. Côté rendement, ce n'est pas très flatteur. Le dernier succès à domicile remonte au 19 octobre face à Créteil et à l'extérieur, au 26 octobre dernier à Sélestat (pour le championnat). Depuis, Cesson n'a récolté que trois points (3 nuls) en 9 rencontres. La Coupe de France est un bon prétexte à la relance. La saison passée, l'épreuve avait plutôt souri aux Bretons puisqu'ils étaient parvenus en demi-finale, battus par l'ogre parisien, après avoir écarté Pontault, Chambéry et Nantes.

Comme la semaine dernière en championnat, Toulouse remet le couvert mais cette fois en Bretagne. Tout est possible d'autant que les Hauts-Garonnais copieusement dominés pendant 55 minutes, n'étaient passés devant qu'au money-time.

Cesson entre deux eaux a du mal à digérer sa 8ème saison parmi l'élite. Il était opportun de se pencher sur le chevet de la belle endormie et de sonder son manager général, Yérime Sylla (notre photo de tête).

Comment expliquer les difficultés de Cesson cette saison ?
On peut évoquer les nombreuses blessures auxquelles on a du faire face et aussi le fait d'avoir une équipe renouvelée avec la perte de quelques joueurs majeurs (Robin, Briffe). Tous ces paramètres expliquent que cela a été plus difficile.

Paradoxalement, le début de saison n'est pas trop mauvais.
On voulait impliquer ceux qui arrivaient progressivement, il a fallu le faire très rapidement. Cela a fonctionné par moments et à d'autres, moins bien. Aujourd'hui, je pense qu'on est sur le mieux même si en terme de résultats, cela ne se voit pas trop.

Le redécollage tarde depuis le 26 octobre et le dernier succès à Sélestat...
Cette période correspond aussi à la blessure de Kévin (Bonnefoi). Il y a eu une série de matches nuls, il y a eu d'autres bobos et comme à Cesson, on n'a pas un banc très profond à tous les postes, on n'a pas eu les résultats escomptés.

La fin de saison promet d'être serrée ?
C'est sûr et il faudra surtout être rigoureux à domicile avec des matches qui sont à notre portée face à des adversaires directs (Ivry, Saran, Dunkerque, Sélestat). Ces matches capitaux sont marqués à l'encre rouge.

Est-ce que ton discours a changé ? La notion d'urgence du résultat va-t-elle intervenir ?
Je ne pense pas que les joueurs aient démissionné ou soient plus attentistes. A l'entraînement, c'est vrai, ce qu'on leur demande avec "Raggi" (Oskarsson), ce n'est pas simple mais je crois qu'ils ont pleinement saisi que notre destin était entre nos mains et qu'il faut aller le chercher plutôt que l'attendre.  


                          A 34 ans, Mathieu Lanfranchi veut partir de Cesson avec les honneurs

Cette parenthèse "coupe de France" est-elle la bienvenue ?
Oui d'autant plus que le match est à la maison. Donc quelque part, il doit engager une bonne dynamique puisque derrière, on recevra Ivry. Si on veut recréer la notion de "bastion chez nous", ça commence par ce match de coupe. J'aimerai bien qu'on tienne 60 minutes et pas seulement 55 contre Toulouse et qu'on présente le même état d'esprit de combattant comme celui affiché à Chambéry (malgré une défaite de 2 buts). On va désormais essayer d'espérer un peu moins, voir ce qui se présente.

Vers la fin janvier, on a appris que vous aviez envisagé de remettre en cause la pérennité du club. Cela parait aussi soudain qu'inattendu !
En fait, c'était compliqué de continuer dans un projet où l'axe de développement majeur qui est la salle, n'arrive pas à se dessiner. On a un budget composé surtout de fonds privés et donc il faut logiquement que nous augmentions notre capacité d'accueil. Sans équipement, on est à flux tendus et quand on parle par exemple de spectateurs, on oublie que quand on a un partenaire potentiel, il faut pouvoir lui donner une place, ce qu'on ne peut même plus faire aujourd'hui.

Oui mais de là, tout remettre en cause...
La lassitude de ceux qui se battent depuis très longtemps avait pris le dessus. Il fallait qu'il y ait une prise de conscience de tous les acteurs locaux.

Les sourires sont revenus puisqu'il y aura bien une nouvelle salle...
Oui, une jauge de 4500 places livrée à l'échéance de septembre 2018.

Le visage de l'équipe sera encore modifié la saison prochaine. Suty vous quitte pour Nîmes, Lanfranchi arrête et après la recette islandaise, c'est plutôt une histoire belge que vous allez réciter avec l'arrivée de Qerimi, Ooms et Bolaers.
La Belgique qui je le rappelle, a tenu la France en échec en éliminatoires de l'Euro 2018 (sourires). Les deux premiers joueurs cités ont une véritable qualité de jeu.

Le Portugais Davyes sera-t-il cessonnais la saison prochaine ?
Il est en fin de contrat, il n'a pas été très heureux concernant sa forme physique, il semble bien revenir, on va dialoguer avec lui, on verra bien.

Est-ce inquiétant de perdre chaque année des joueurs majeurs ?
Quand je suis arrivé (en 2014), on nous cantonnait à la 13ème place et on m'a même dit "aujourd'hui, quelle équipe voudrait prendre n'importe quel de tes joueurs ?". Et la seule recrue que j'ai faite à l'époque, c'est Kévin Bonnefoi. Donc voilà, c'est un cycle avec des joueurs qui arrêtent ou qui partent, les nouveaux joueurs que je fais signer, j'y crois sinon je ne les contacterais pas.

Le recrutement est-il terminé ?
On rajoutera Beauregard (arrière gauche Sélestat) aux trois Belges et puis... c'est quasi terminé... enfin, on pourrait avoir un nouveau joueur à annoncer.

Comme le technicien cessonnais n'a pas voulu nous dévoiler le poste qui était visé, on peut aisément penser que le club est à la recherche d'un arrière gaucher sachant qu'Ibou Sall (39 ans) est en perpétuel renouvellement de CDD d'un an.

CESSON RENNES METROPOLE HB - FENIX TOULOUSE

Pronostic : Cesson

Date et Heure :  24/02/2017 A 20:00:00
Lieu : PALAIS DES SPORTS - Allée de Champagne - CESSON SEVIGNE
Lien Google Maps vers la salle

CDF M: A Cesson, c'est quand l'heure du réveil ?  

Coupe de France

jeudi 23 février 2017 - © Yves Michel

 5 min 38 de lecture

Cesson ouvrira le week-end de coupe de France face à Toulouse avec comme objectif, se faire violence et surtout engranger un 1er succès à domicile depuis le 19 octobre. Il est donc temps en Bretagne que l'équipe se réveille avant qu'il ne soit trop tard.

par Yves MICHEL


Disons-le tout net, on a comme l'impression que cette saison dans la banlieue rennaise, les galettes saucisses n'ont plus la même saveur. Que le public vient aussi nombreux au palais des sports de la Valette mais qu'il ne prend plus le même plaisir à voir évoluer les Irréductibles Cessonnais. Habitués à se classer dans la partie haute du tableau de D1 masculine, les partenaires de Sylvain Hochet sont en fâcheuse posture avant l'emballage final. En LSL, ils sont à deux points du 2ème relégable, Créteil, adversaire qu'ils rencontreront d'ailleurs, lors de l'ultime journée, le 7 ou 8 juin. Côté rendement, ce n'est pas très flatteur. Le dernier succès à domicile remonte au 19 octobre face à Créteil et à l'extérieur, au 26 octobre dernier à Sélestat (pour le championnat). Depuis, Cesson n'a récolté que trois points (3 nuls) en 9 rencontres. La Coupe de France est un bon prétexte à la relance. La saison passée, l'épreuve avait plutôt souri aux Bretons puisqu'ils étaient parvenus en demi-finale, battus par l'ogre parisien, après avoir écarté Pontault, Chambéry et Nantes.

Comme la semaine dernière en championnat, Toulouse remet le couvert mais cette fois en Bretagne. Tout est possible d'autant que les Hauts-Garonnais copieusement dominés pendant 55 minutes, n'étaient passés devant qu'au money-time.

Cesson entre deux eaux a du mal à digérer sa 8ème saison parmi l'élite. Il était opportun de se pencher sur le chevet de la belle endormie et de sonder son manager général, Yérime Sylla (notre photo de tête).

Comment expliquer les difficultés de Cesson cette saison ?
On peut évoquer les nombreuses blessures auxquelles on a du faire face et aussi le fait d'avoir une équipe renouvelée avec la perte de quelques joueurs majeurs (Robin, Briffe). Tous ces paramètres expliquent que cela a été plus difficile.

Paradoxalement, le début de saison n'est pas trop mauvais.
On voulait impliquer ceux qui arrivaient progressivement, il a fallu le faire très rapidement. Cela a fonctionné par moments et à d'autres, moins bien. Aujourd'hui, je pense qu'on est sur le mieux même si en terme de résultats, cela ne se voit pas trop.

Le redécollage tarde depuis le 26 octobre et le dernier succès à Sélestat...
Cette période correspond aussi à la blessure de Kévin (Bonnefoi). Il y a eu une série de matches nuls, il y a eu d'autres bobos et comme à Cesson, on n'a pas un banc très profond à tous les postes, on n'a pas eu les résultats escomptés.

La fin de saison promet d'être serrée ?
C'est sûr et il faudra surtout être rigoureux à domicile avec des matches qui sont à notre portée face à des adversaires directs (Ivry, Saran, Dunkerque, Sélestat). Ces matches capitaux sont marqués à l'encre rouge.

Est-ce que ton discours a changé ? La notion d'urgence du résultat va-t-elle intervenir ?
Je ne pense pas que les joueurs aient démissionné ou soient plus attentistes. A l'entraînement, c'est vrai, ce qu'on leur demande avec "Raggi" (Oskarsson), ce n'est pas simple mais je crois qu'ils ont pleinement saisi que notre destin était entre nos mains et qu'il faut aller le chercher plutôt que l'attendre.  


                          A 34 ans, Mathieu Lanfranchi veut partir de Cesson avec les honneurs

Cette parenthèse "coupe de France" est-elle la bienvenue ?
Oui d'autant plus que le match est à la maison. Donc quelque part, il doit engager une bonne dynamique puisque derrière, on recevra Ivry. Si on veut recréer la notion de "bastion chez nous", ça commence par ce match de coupe. J'aimerai bien qu'on tienne 60 minutes et pas seulement 55 contre Toulouse et qu'on présente le même état d'esprit de combattant comme celui affiché à Chambéry (malgré une défaite de 2 buts). On va désormais essayer d'espérer un peu moins, voir ce qui se présente.

Vers la fin janvier, on a appris que vous aviez envisagé de remettre en cause la pérennité du club. Cela parait aussi soudain qu'inattendu !
En fait, c'était compliqué de continuer dans un projet où l'axe de développement majeur qui est la salle, n'arrive pas à se dessiner. On a un budget composé surtout de fonds privés et donc il faut logiquement que nous augmentions notre capacité d'accueil. Sans équipement, on est à flux tendus et quand on parle par exemple de spectateurs, on oublie que quand on a un partenaire potentiel, il faut pouvoir lui donner une place, ce qu'on ne peut même plus faire aujourd'hui.

Oui mais de là, tout remettre en cause...
La lassitude de ceux qui se battent depuis très longtemps avait pris le dessus. Il fallait qu'il y ait une prise de conscience de tous les acteurs locaux.

Les sourires sont revenus puisqu'il y aura bien une nouvelle salle...
Oui, une jauge de 4500 places livrée à l'échéance de septembre 2018.

Le visage de l'équipe sera encore modifié la saison prochaine. Suty vous quitte pour Nîmes, Lanfranchi arrête et après la recette islandaise, c'est plutôt une histoire belge que vous allez réciter avec l'arrivée de Qerimi, Ooms et Bolaers.
La Belgique qui je le rappelle, a tenu la France en échec en éliminatoires de l'Euro 2018 (sourires). Les deux premiers joueurs cités ont une véritable qualité de jeu.

Le Portugais Davyes sera-t-il cessonnais la saison prochaine ?
Il est en fin de contrat, il n'a pas été très heureux concernant sa forme physique, il semble bien revenir, on va dialoguer avec lui, on verra bien.

Est-ce inquiétant de perdre chaque année des joueurs majeurs ?
Quand je suis arrivé (en 2014), on nous cantonnait à la 13ème place et on m'a même dit "aujourd'hui, quelle équipe voudrait prendre n'importe quel de tes joueurs ?". Et la seule recrue que j'ai faite à l'époque, c'est Kévin Bonnefoi. Donc voilà, c'est un cycle avec des joueurs qui arrêtent ou qui partent, les nouveaux joueurs que je fais signer, j'y crois sinon je ne les contacterais pas.

Le recrutement est-il terminé ?
On rajoutera Beauregard (arrière gauche Sélestat) aux trois Belges et puis... c'est quasi terminé... enfin, on pourrait avoir un nouveau joueur à annoncer.

Comme le technicien cessonnais n'a pas voulu nous dévoiler le poste qui était visé, on peut aisément penser que le club est à la recherche d'un arrière gaucher sachant qu'Ibou Sall (39 ans) est en perpétuel renouvellement de CDD d'un an.

CESSON RENNES METROPOLE HB - FENIX TOULOUSE

Pronostic : Cesson

Date et Heure :  24/02/2017 A 20:00:00
Lieu : PALAIS DES SPORTS - Allée de Champagne - CESSON SEVIGNE
Lien Google Maps vers la salle

Dans la même rubrique

Coupe de France
samedi 20 avril 2024
  
Coupe de France
samedi 20 avril 2024
  
Coupe de France
samedi 20 avril 2024
  
Coupe de France
samedi 20 avril 2024
  
Coupe de France
samedi 20 avril 2024
  
  1 2 3 4