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LSL: Montpellier bafouille, Paris mouille, Nantes verrouille

LMSL

mercredi 1 mars 2017 - © Yves Michel

 6 min 49 de lecture

Montpellier a su battre Paris mais pas Chambéry. Cela fait désordre pour qui prétend au podium. Le PSG a failli passer près de la catastrophe à Créteil, Nantes a déroulé en déplacement à Toulouse. En bas de classement, Dunkerque et Cesson s'offrent une bouffée d'oxygène. Ivry peut commencer à se poser des questions.  

par Yves MICHEL


L'air de la capitale convient-il mieux à Montpellier que celui des Alpes ? Il y a une semaine, les Héraultais avaient excellé dans leur façon de faire mettre genou à terre au PSG en coupe de France et avaient bluffé les plus sceptiques dans leur manière d'imposer leur leçon. Quelques jours plus tard, changement de décor et surtout d'impression. Ils sont tombés sur un Chambéry complètement métamorphosé notamment par rapport à ses dernières prestations en championnat.

Monstrueux en attaque, au point d'inscrire 23 buts sur la seule 1ère période, les Panic (photo de tête), Marescot, Minel et Melic côté savoyard se sont carrément amusés. A la pause, les dégâts étaient importants dans le camp du MHB, le gardien Nikola Portner n'ayant stoppé que deux tirs ! Dès la reprise, la teneur des débats va sembler changer de physionomie. Montpellier va revenir au score sans pour autant prendre la totale mesure de son adversaire. Les Savoyards ne vont rien lâcher et c'est grâce à leur défense en ordre de marche devant un Julien Meyer impeccable en fin de match qu'ils vont faire la différence et s'imposer (33-30). Ils réalisent une bonne opération puisqu'ils gagnent une place au classement. Pour Montpellier, c’est le premier coup d’arrêt sur l’année 2017. Mais si Chambéry a réalisé ce type de prestation, c'est en raison de la panne défensive des Héraultais en 1ère période. On comprend mieux à ce moment du match, la contreperformance des deux portiers du MHB qui n'ont reçu aucune aide de leurs coéquipiers. Ce n'est qu'ensuite, quand Montpellier a daigné remettre son jeu dans le bon sens et surtout montrer un peu plus de solidarité, qu'on a revu une équipe héraultaise un peu plus conforme à celle qui avait emballé Coubertin, une semaine plus tôt. Mais Chambéry a tenu le rythme même si la rupture n'est pas passée si loin notamment sur une infériorité numérique. Damir Bicanic va se montrer extrêmement précieux dans ces instants-là. Si Chambéry s'incruste à la 5ème place du classement, Montpellier a très certainement enterré en Savoie, son  intention de revenir sur le (quasi imperturbable) duo de tête. Pire même pour les joueurs de Patrice Canayer, en cas de succès ce jeudi face à Nîmes, St Raphaël a une occasion en or de repasser devant et s'installer sur la 3ème marche du podium.



Nantes avait dixit Cyril Dumoulin, « coché le déplacement à Toulouse comme une priorité. » Une confrontation à ne pas perdre pour garder le contact au classement avec le PSG. D’ailleurs pendant quelques minutes, le « H » a été virtuellement leader du championnat de France (voir plus bas). Seule équipe avec St Raphaël engagée sur quatre fronts, elle a donc parfaitement rempli sa mission. Notamment en 1ère période grâce à la prestation de son gardien de buts international (14 arrêts). « C’est anecdotique, tempère Cyril Dumoulin, car on les a forcés à prendre des tirs désespérés, c’est vrai que c’est ce qui a permis de creuser l’écart. » Avec un matelas de 4 longueurs à la reprise, Nantes s’est montré vigilant et a géré son avance, terminant plus frais que son vis-à-vis (24-30). « C’est important d’emmagasiner de la confiance en prévision de ce qui nous attend, dès ce week-end. »  Une échéance capitale en effet, puisque le "H" disputera dimanche le barrage aller de Ligue des Champions en Espagne à Logrono face à La Rioja. Toulouse qui avait eu l’occasion de briller ces dernières semaines, rentre dans le rang.

Le dernier but parisien inscrit à moins de deux minutes du terme par le pivot suédois Jesper Nielsen (notre photo) pourrait peser lourd au jugement final. Il permet surtout au PSG de s’imposer à Créteil au terme d’un scénario qui le plus souvent a paru bien compliqué pour les joueurs de la capitale. L’engagement et la volonté étaient côté cristolien. Et cette détermination s’est concrétisée au tableau d’affichage peu avant la pause (18-14 à la 29ème). Jusque-là, les Val-de-Marnais bien inspirés sur leurs ailes avaient joué juste et surtout avaient bénéficié du manque de réussite des gardiens adverses. Avec seulement 2 arrêts au cours de ces trente premières minutes, le bilan de Titi Omeyer était carrément catastrophique.  A la reprise, Paris va resserrer les rangs et surtout bénéficier du sursaut d’orgueil de son portier champion du Monde. L’écart s’était réduit et Créteil allait défendre sa maigre avance (pas plus d’une longueur) avec acharnement. Omeyer et Sunjic rivalisaient d’adresse, les pertes de balle agrémentaient les mauvaises statistiques des deux camps, Paris parvenait à égaliser et pour la 1ère fois de la rencontre, prendre les commandes (24-25 à la 49ème) et même accroître la distance sur une équipe cristolienne qui payait sa débauche d’énergie (24-27). Pourtant, il était écrit que le suspense devait durer jusqu’au buzzer. Les hommes de Christophe Mazel vont profiter des erreurs parisiennes et des arrêts de Sunjic pour repasser devant (28-27) mais Paris va mieux exploiter le money-time et coup sur coup, le revenant Barachet et donc Nielsen ne vont pas trembler. Les Parisiens ont eu très chaud, ce mercredi, ils auraient pu tout simplement se retrouver à la 2ème place derrière Nantes. Pour Créteil, il y aura les regrets d’être passé à côté d’un petit exploit et surtout de 2 voire d’un point supplémentaires au classement. D’autant que devant, à l’exception d’Ivry, les deux adversaires directs pour le maintien ont gagné.


                               Wilson Davyes, un des artisans de la victoire cessonnaise

Cesson en effet, n’avait pas le droit d’encaisser un nouveau revers à domicile. Surtout face à Ivry. Les Bretons ont maîtrisé leur sujet pendant 60 minutes, ont connu par moments quelques sueurs froides (23-22 à la 46ème) avant de se rassurer et terminer de la manière la plus tranquille qui soit (31-25).

Même impératif pour Dunkerque qui se devait de passer Sélestat. Pour les Nordistes guidés par un excellent William Annotel, après vingt bonnes minutes de rodage, la machine à marquer et surtout à faire l’écart s’est enclenchée au bon moment, juste avant la pause (14-9). La seconde période a ressemblé à une démonstration avec à la baguette, un Guillaume Joli intraitable à 7 mètres (29-21).

Par arrêté municipal, la mairie de Saran envisage de fermer sa salle jusqu’à la fin de la saison et décentraliser les matches… à l’extérieur ! Les statistiques sont implacables. En 16 journées de LSL, le promu n’a remporté qu’un seul match à domicile (contre Cesson, le 14 décembre dernier) et a surtout capitalisé loin de ses bases (10 pts sur les 14 acquis). Face à Pays d’Aix qui a vite pris le large (5-10 à la 17ème), l’écart a joué au yoyo mais les Provençaux n’ont jamais été pris en défaut. Si le money-time aurait pu leur être défavorable, le pivot aixois Mohamed Mamdouh a mis tout le monde d’accord (26-28). 



CESSON RENNES MHB - US IVRY HANDBALL       31 - 25  (MT: 17-13)

Statistiques du match

*****************************

CHAMBERY SMBHB -  MONTPELLIER HANDBALL  33 - 30  (MT: 23-16)

Statistiques du match

Le diaporama de Chambéry - Montpellier par Jean Pierre Riboli

US CRETEIL HANDBALL - PSG HANDBALL            28 - 29  (MT: 18-15)

Statistiques du match

Le diaporama Créteil - PSG par Lorie Couvillers

DUNKERQUE HGL -  SELESTAT ALSACE             29 - 21  (MT: 14-9)

Statistiques du match

*****************************

USM SARAN HBPAYS AIX UC                           26 - 28  (MT: 12-13)

Statistiques du match

Le diaporama de Toulouse - Nantes par Anne Champion

FENIX TOULOUSE -  HBC NANTES                     24 - 30  (MT: 13-17)

Statistiques du match

LSL: Montpellier bafouille, Paris mouille, Nantes verrouille  

LMSL

mercredi 1 mars 2017 - © Yves Michel

 6 min 49 de lecture

Montpellier a su battre Paris mais pas Chambéry. Cela fait désordre pour qui prétend au podium. Le PSG a failli passer près de la catastrophe à Créteil, Nantes a déroulé en déplacement à Toulouse. En bas de classement, Dunkerque et Cesson s'offrent une bouffée d'oxygène. Ivry peut commencer à se poser des questions.  

par Yves MICHEL


L'air de la capitale convient-il mieux à Montpellier que celui des Alpes ? Il y a une semaine, les Héraultais avaient excellé dans leur façon de faire mettre genou à terre au PSG en coupe de France et avaient bluffé les plus sceptiques dans leur manière d'imposer leur leçon. Quelques jours plus tard, changement de décor et surtout d'impression. Ils sont tombés sur un Chambéry complètement métamorphosé notamment par rapport à ses dernières prestations en championnat.

Monstrueux en attaque, au point d'inscrire 23 buts sur la seule 1ère période, les Panic (photo de tête), Marescot, Minel et Melic côté savoyard se sont carrément amusés. A la pause, les dégâts étaient importants dans le camp du MHB, le gardien Nikola Portner n'ayant stoppé que deux tirs ! Dès la reprise, la teneur des débats va sembler changer de physionomie. Montpellier va revenir au score sans pour autant prendre la totale mesure de son adversaire. Les Savoyards ne vont rien lâcher et c'est grâce à leur défense en ordre de marche devant un Julien Meyer impeccable en fin de match qu'ils vont faire la différence et s'imposer (33-30). Ils réalisent une bonne opération puisqu'ils gagnent une place au classement. Pour Montpellier, c’est le premier coup d’arrêt sur l’année 2017. Mais si Chambéry a réalisé ce type de prestation, c'est en raison de la panne défensive des Héraultais en 1ère période. On comprend mieux à ce moment du match, la contreperformance des deux portiers du MHB qui n'ont reçu aucune aide de leurs coéquipiers. Ce n'est qu'ensuite, quand Montpellier a daigné remettre son jeu dans le bon sens et surtout montrer un peu plus de solidarité, qu'on a revu une équipe héraultaise un peu plus conforme à celle qui avait emballé Coubertin, une semaine plus tôt. Mais Chambéry a tenu le rythme même si la rupture n'est pas passée si loin notamment sur une infériorité numérique. Damir Bicanic va se montrer extrêmement précieux dans ces instants-là. Si Chambéry s'incruste à la 5ème place du classement, Montpellier a très certainement enterré en Savoie, son  intention de revenir sur le (quasi imperturbable) duo de tête. Pire même pour les joueurs de Patrice Canayer, en cas de succès ce jeudi face à Nîmes, St Raphaël a une occasion en or de repasser devant et s'installer sur la 3ème marche du podium.



Nantes avait dixit Cyril Dumoulin, « coché le déplacement à Toulouse comme une priorité. » Une confrontation à ne pas perdre pour garder le contact au classement avec le PSG. D’ailleurs pendant quelques minutes, le « H » a été virtuellement leader du championnat de France (voir plus bas). Seule équipe avec St Raphaël engagée sur quatre fronts, elle a donc parfaitement rempli sa mission. Notamment en 1ère période grâce à la prestation de son gardien de buts international (14 arrêts). « C’est anecdotique, tempère Cyril Dumoulin, car on les a forcés à prendre des tirs désespérés, c’est vrai que c’est ce qui a permis de creuser l’écart. » Avec un matelas de 4 longueurs à la reprise, Nantes s’est montré vigilant et a géré son avance, terminant plus frais que son vis-à-vis (24-30). « C’est important d’emmagasiner de la confiance en prévision de ce qui nous attend, dès ce week-end. »  Une échéance capitale en effet, puisque le "H" disputera dimanche le barrage aller de Ligue des Champions en Espagne à Logrono face à La Rioja. Toulouse qui avait eu l’occasion de briller ces dernières semaines, rentre dans le rang.

Le dernier but parisien inscrit à moins de deux minutes du terme par le pivot suédois Jesper Nielsen (notre photo) pourrait peser lourd au jugement final. Il permet surtout au PSG de s’imposer à Créteil au terme d’un scénario qui le plus souvent a paru bien compliqué pour les joueurs de la capitale. L’engagement et la volonté étaient côté cristolien. Et cette détermination s’est concrétisée au tableau d’affichage peu avant la pause (18-14 à la 29ème). Jusque-là, les Val-de-Marnais bien inspirés sur leurs ailes avaient joué juste et surtout avaient bénéficié du manque de réussite des gardiens adverses. Avec seulement 2 arrêts au cours de ces trente premières minutes, le bilan de Titi Omeyer était carrément catastrophique.  A la reprise, Paris va resserrer les rangs et surtout bénéficier du sursaut d’orgueil de son portier champion du Monde. L’écart s’était réduit et Créteil allait défendre sa maigre avance (pas plus d’une longueur) avec acharnement. Omeyer et Sunjic rivalisaient d’adresse, les pertes de balle agrémentaient les mauvaises statistiques des deux camps, Paris parvenait à égaliser et pour la 1ère fois de la rencontre, prendre les commandes (24-25 à la 49ème) et même accroître la distance sur une équipe cristolienne qui payait sa débauche d’énergie (24-27). Pourtant, il était écrit que le suspense devait durer jusqu’au buzzer. Les hommes de Christophe Mazel vont profiter des erreurs parisiennes et des arrêts de Sunjic pour repasser devant (28-27) mais Paris va mieux exploiter le money-time et coup sur coup, le revenant Barachet et donc Nielsen ne vont pas trembler. Les Parisiens ont eu très chaud, ce mercredi, ils auraient pu tout simplement se retrouver à la 2ème place derrière Nantes. Pour Créteil, il y aura les regrets d’être passé à côté d’un petit exploit et surtout de 2 voire d’un point supplémentaires au classement. D’autant que devant, à l’exception d’Ivry, les deux adversaires directs pour le maintien ont gagné.


                               Wilson Davyes, un des artisans de la victoire cessonnaise

Cesson en effet, n’avait pas le droit d’encaisser un nouveau revers à domicile. Surtout face à Ivry. Les Bretons ont maîtrisé leur sujet pendant 60 minutes, ont connu par moments quelques sueurs froides (23-22 à la 46ème) avant de se rassurer et terminer de la manière la plus tranquille qui soit (31-25).

Même impératif pour Dunkerque qui se devait de passer Sélestat. Pour les Nordistes guidés par un excellent William Annotel, après vingt bonnes minutes de rodage, la machine à marquer et surtout à faire l’écart s’est enclenchée au bon moment, juste avant la pause (14-9). La seconde période a ressemblé à une démonstration avec à la baguette, un Guillaume Joli intraitable à 7 mètres (29-21).

Par arrêté municipal, la mairie de Saran envisage de fermer sa salle jusqu’à la fin de la saison et décentraliser les matches… à l’extérieur ! Les statistiques sont implacables. En 16 journées de LSL, le promu n’a remporté qu’un seul match à domicile (contre Cesson, le 14 décembre dernier) et a surtout capitalisé loin de ses bases (10 pts sur les 14 acquis). Face à Pays d’Aix qui a vite pris le large (5-10 à la 17ème), l’écart a joué au yoyo mais les Provençaux n’ont jamais été pris en défaut. Si le money-time aurait pu leur être défavorable, le pivot aixois Mohamed Mamdouh a mis tout le monde d’accord (26-28). 



CESSON RENNES MHB - US IVRY HANDBALL       31 - 25  (MT: 17-13)

Statistiques du match

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CHAMBERY SMBHB -  MONTPELLIER HANDBALL  33 - 30  (MT: 23-16)

Statistiques du match

Le diaporama de Chambéry - Montpellier par Jean Pierre Riboli

US CRETEIL HANDBALL - PSG HANDBALL            28 - 29  (MT: 18-15)

Statistiques du match

Le diaporama Créteil - PSG par Lorie Couvillers

DUNKERQUE HGL -  SELESTAT ALSACE             29 - 21  (MT: 14-9)

Statistiques du match

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USM SARAN HBPAYS AIX UC                           26 - 28  (MT: 12-13)

Statistiques du match

Le diaporama de Toulouse - Nantes par Anne Champion

FENIX TOULOUSE -  HBC NANTES                     24 - 30  (MT: 13-17)

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