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CDF M: St Raphaël tombe de haut face à Chambéry

Coupe de France

dimanche 19 mars 2017 - © Yves Michel

 8 min 43 de lecture

A domicile, Saint Raphaël n'a pas fait le poids face à Chambéry et sort de la Coupe de France par la petite porte. Dunkerque qui a réussi l'exploit de s'imposer à Toulouse, mais aussi Montpellier et Nantes se sont en revanche qualifiés pour les demi-finales. Des demi-finales qui opposeront Montpellier à Dunkerque et Nantes à Chambéry.

par Yves MICHEL

Voilà presqu’un an (et un succès du PSG en championnat) que St Raphaël était invaincu à domicile face à un adversaire français. Ce samedi, même s’ils étaient privés de Geoffroy Krantz et Adrien Dipanda (dont les retours sont prévus lundi pour le 1er et la semaine suivante pour le second), les Varois n’ont pas existé face à Chambéry qui a saisi la bonne occasion de largement s’imposer (24-31). « Ils ont pris l’ascendant tout de suite sur nous, autant moralement que physiquement, constate le défenseur Wissem Hmam. On n’a pas su répondre en défense, on n’était pas très motivés. L’accumulation des matches n’est pas une excuse, d’autres équipes jouent aussi beaucoup. Un match de plus ou de moins ne change rien. Notre seule excuse actuellement, c'est peut-être de manquer de rotations sur la base arrière. »  Les Savoyards ont géré le tableau d’affichage de la 1ère à l’ultime minute dans le sillage d’un duo Marescot-Briffe irréprochable et souverain. St Raphaël a bien cru pouvoir renverser la tendance peu avant la pause sans y parvenir. C’est notamment sur des contre-attaques facilitées en 2ème période par de nombreuses pertes de balle adverses (17 au total) que Chambéry va trouver la faille et creuser l’écart. « A chaque fois qu'on aurait pu revenir, peste Joël Da Silva, on a été punis parce qu'on leur rendait les ballons facilement. A la mi-temps, j’avais dit aux joueurs de se calmer parce qu’ils explosaient chaque fois qu’il se passait quelque chose sur le terrain. Mais on a fait les mauvais choix et ça nous coûte le match. »



Saint Raphaël est fâché avec la Coupe de France et ce n’est pas encore cette année que les Varois accèderont au carré final de la compétition, ce qu’ils n’ont d’ailleurs jamais atteint. Pourtant, en évoluant à domicile où cette année, ils demeuraient invaincus (excepté en coupe EHF), le pronostic leur était favorable. Cette désillusion n’est que la conséquence d’une saison qui à l’inverse de la dernière (l’équipe s’est classée 2ème) semble moins maîtrisée. Battre Nantes ou Montpellier en championnat fait partie des exploits récents mais le club n’a toujours pas inscrit son nom à un quelconque palmarès depuis sa montée parmi l’élite. « Les joueurs vont avoir un week-end, ils vont pouvoir souffler un peu, précise le technicien azuréen. On a deux matchs importants, le premier en championnat pour garder le contact avec Montpellier au classement et l’autre en EHF pour rester dans la course. C’est une finale par rapport aux résultats de la poule donc à nous de répondre présents en espérant que cette rencontre contre Chambéry nous serve de leçon, sinon la semaine qui arrive risque d’être difficile. » Le Final Four de la Coupe de la Ligue (7 et 8 avril) peut être aussi une sortie honorable mais l’adversaire en demi-finale n’est autre que le PSG. Si sur un match tout est possible, ce n’est pas le piètre St Raphaël de ce samedi avec une défense bien faible qui sera en mesure de causer des soucis aux joueurs de la capitale.



Côté savoyard, cette qualification pour le carré final de coupe de France est presque  inattendue tant cette saison les résultats notamment en championnat sont chaotiques. Les Savoyards sont en fin de cycle et l’été prochain, l’équipe va changer d’allure avec de nombreux départs. Ce succès en terre raphaéloise, elle le doit à son attaque et répétons-le, aux erreurs varoises. « C’est vrai, on a réussi à les faire déjouer, se régale le gardien Yann Genty, et face à la meilleure défense du championnat, on marque quand même pas mal de buts. J'ai les arrêts qu'il faut (7/31) sans faire un gros match. L’état de fatigue générale de Saint-Raphaël qui est encore engagé dans toutes les compétitions a certainement joué. Ce serait dommage quand même pour eux, d’être éliminé ailleurs. Quant à nous, j’espère qu'on gagnera un trophée en fin de saison et surtout une qualification en coupe d’Europe en allant chercher une 5ème place. » Ce qui semble bien parti avec deux longueurs d’avance sur Pays d’Aix qui sera mercredi au Phare, le prochain adversaire des hommes d'Obrvan.

avec Anne Champion à St Raphaël


Nantes facile

Pas de suspense à Nantes où le "H" a vite pris l'ascendant sur Créteil (39-29) dont l'esprit actuellement est tourné vers le maintien parmi l'élite. Ayant fait le déplacement en Loire-Atlantique avec 12 joueurs dont un seul gardien (Sunjic), les Val-de-Marnais ont perdu pied après seulement dix minutes (9-5) et Nantes a tranquillement déployé sa toile au point de terminer en boulet de canon et infliger une véritable correction. Avant la coupe de la Ligue dans trois semaines, les hommes de Thierry Anti qui sont en embuscade du PSG autant en championnat qu'en Ligue des Champions, auront de véritables arguments à opposer (ce samedi la carte jeune Lagarde (notre photo) - Tournat a été très efficace / 7 buts chacun) pour remporter enfin cette saison un trophée. Mais comme chacun le sait, ce sont les deux dernières marches qui sont le plus souvent les plus difficiles à gravir.



Les deux rencontres dominicales ont été très disputées. Dunkerque a réussi l'exploit de se qualifier à l'ultime seconde, Montpellier a fait la différence dans les dix dernières minutes.

Montpellier offre un beau final

Nikola Portner (notre photo) et Michael Guigou déterminants dans le dernier quart d'heure, Jure Dolenec précieux sur l'ensemble du match, Montpellier sur ses terres a toutefois sué à grosses gouttes pour venir à bout de Pays d'Aix qui a craqué en seconde période. Car l'entame a été largement au bénéfice des Aixois (4-7 à la 9ème) dans le sillage notamment du pivot égyptien Mamdouh et du gaucher Onufryienko. Ce n'est qu'au retour des vestiaires que la physionomie de la rencontre va changer. Aix va surtout payer son manque de rotations mais aussi se casser les dents sur Nikola Portner. Décidément la coupe de France inspire le portier helvète du MHB. Impérial en 8èmes face au PSG, il a récidivé lorsqu'il est entré au relais de Vincent Gérard. Deux arrêts décisifs dont un pénalty et derrière un nouveau but de Dolenec permettent à Montpellier de passer enfin devant (20-19 à la 39ème). La décision de Jérôme Fernandez de se mêler à son collectif apportera du sang frais mais n'inversera pas la tendance, les locataires de Bougnol augmentant même leur écart et l'addition dans les dix dernières minutes pour se qualifier confortablement (32-27). « Il faut avant tout se satisfaire de cette qualification, avoue Patrice Canayer. La Coupe n’est pas une compétition facile. On a vu ce qu’on était capable de faire entre une équipe qui n’exprime pas forcément son jeu, peut-être un peu trop attentiste et fébrile et une équipe capable de remonter le score avec sérénité. Il faut encore travailler au niveau de la constance. L’objectif pour nous est de tout mettre en œuvre pour gagner un trophée cette saison. On recevra encore au prochain tour, on s’évite donc un déplacement, cela ne veut pas dire que ce sera facile. » Et comme la saison passée, en demi-finale, Montpellier retrouvera Dunkerque qui s'est sorti du piège toulousain.



Dunkerque est une équipe... de Coupe !  

Et revoilà Dunkerque ! Malmenés en championnat après notamment un nul concédé à domicile face à Nîmes, les Nordistes voyagent plutôt bien en coupe de France. Après avoir éliminé en déplacement Angers et Vernon, c'est au tour de Toulouse de faire les frais du sursaut de l'USDK. Dunkerque revient de très loin. Après une entame catastrophique où sous les yeux des deux Barcelonais (et anciens Toulousains) Cédric Sorhaindo et Gonzalo Perez de Vargas, rien n'a résisté ou presque au Fénix (14-8 à la 26ème). Seul Benjamin Afgour (5/5) avait pu rivaliser avec le duo Ilic-Gilbert (4 et 3 buts). A la pause, les hommes de Gardent avaient encore les cartes en main (15-11) mais dans les tribunes, on se doutait bien que ceux de Patrick Cazal allaient tenter leur va-tout et surtout réagir. « On a fait une très bonne 1ère mi-temps, reconnait l'arrière toulousain Romain Ternel. On aurait même pu tuer la rencontre alors qu'on menait largement. Le début de 2ème n'est pas bon avec de nombreuses pertes de balle et on remet nous-mêmes Dunkerque dans la ronde. Comme en ce moment les résultats ne sont pas au rendez-vous, le doute s'installe vite. » Avec Pierre Soudry et Baptiste Butto à la manœuvre, les Dunkerquois vont refaire leur retard et même passer devant (18-20 à la 38ème). Dès lors, c'est un chassé-croisé auquel le public du Palais des Sports va assister, l'avantage du score basculant d'une équipe à l'autre. Toulouse aurait pu avoir le dernier mot mais c'était sans compter sur l'égalisation de Florian Billant (qui avait profité du jeu sans gardien des Toulousains après un 2') et surtout sur le jaillissement de Pierre Soudry (notre photo) à une seconde du terme (28-29).  « Marquer le but de la victoire dans ces conditions, alors que le temps est presque écoulé, c'est forcément spécial, se satisfaisait le gaucher nordiste. Mais c'était très loin d'être gagné au vu de la 1ère période. On a fait une entrée un peu molle, ce qui nous a rapidement mis en difficultés. Cela a été plus positif par la suite et même si certaines choses sont à corriger, il y a eu de l'investissement. On est vraiment très content. » Et ils ont de quoi les Nordistes de sauter au plafond, eux qui depuis le début de la saison n'ont pas eu trop de motifs de satisfaction. Comme le faisait remarquer plusieurs joueurs, ils n'auront pas trop le temps de savourer cette qualification puisque le championnat reste la priorité avec dès mercredi, la visite de St Raphaël.

avec Mélody Ramirez à Toulouse

Les demi-finales de la coupe de France auront lieu les 15 et 16 avril prochains. Elles opposeront sur le terrain du 1er nommé:

Montpellier à Dunkerque (comme la saison dernière et en 2009)

Nantes à Chambéry

La finale se déroulera à Paris-Bercy, le dimanche 28 mai.

CDF M: St Raphaël tombe de haut face à Chambéry 

Coupe de France

dimanche 19 mars 2017 - © Yves Michel

 8 min 43 de lecture

A domicile, Saint Raphaël n'a pas fait le poids face à Chambéry et sort de la Coupe de France par la petite porte. Dunkerque qui a réussi l'exploit de s'imposer à Toulouse, mais aussi Montpellier et Nantes se sont en revanche qualifiés pour les demi-finales. Des demi-finales qui opposeront Montpellier à Dunkerque et Nantes à Chambéry.

par Yves MICHEL

Voilà presqu’un an (et un succès du PSG en championnat) que St Raphaël était invaincu à domicile face à un adversaire français. Ce samedi, même s’ils étaient privés de Geoffroy Krantz et Adrien Dipanda (dont les retours sont prévus lundi pour le 1er et la semaine suivante pour le second), les Varois n’ont pas existé face à Chambéry qui a saisi la bonne occasion de largement s’imposer (24-31). « Ils ont pris l’ascendant tout de suite sur nous, autant moralement que physiquement, constate le défenseur Wissem Hmam. On n’a pas su répondre en défense, on n’était pas très motivés. L’accumulation des matches n’est pas une excuse, d’autres équipes jouent aussi beaucoup. Un match de plus ou de moins ne change rien. Notre seule excuse actuellement, c'est peut-être de manquer de rotations sur la base arrière. »  Les Savoyards ont géré le tableau d’affichage de la 1ère à l’ultime minute dans le sillage d’un duo Marescot-Briffe irréprochable et souverain. St Raphaël a bien cru pouvoir renverser la tendance peu avant la pause sans y parvenir. C’est notamment sur des contre-attaques facilitées en 2ème période par de nombreuses pertes de balle adverses (17 au total) que Chambéry va trouver la faille et creuser l’écart. « A chaque fois qu'on aurait pu revenir, peste Joël Da Silva, on a été punis parce qu'on leur rendait les ballons facilement. A la mi-temps, j’avais dit aux joueurs de se calmer parce qu’ils explosaient chaque fois qu’il se passait quelque chose sur le terrain. Mais on a fait les mauvais choix et ça nous coûte le match. »



Saint Raphaël est fâché avec la Coupe de France et ce n’est pas encore cette année que les Varois accèderont au carré final de la compétition, ce qu’ils n’ont d’ailleurs jamais atteint. Pourtant, en évoluant à domicile où cette année, ils demeuraient invaincus (excepté en coupe EHF), le pronostic leur était favorable. Cette désillusion n’est que la conséquence d’une saison qui à l’inverse de la dernière (l’équipe s’est classée 2ème) semble moins maîtrisée. Battre Nantes ou Montpellier en championnat fait partie des exploits récents mais le club n’a toujours pas inscrit son nom à un quelconque palmarès depuis sa montée parmi l’élite. « Les joueurs vont avoir un week-end, ils vont pouvoir souffler un peu, précise le technicien azuréen. On a deux matchs importants, le premier en championnat pour garder le contact avec Montpellier au classement et l’autre en EHF pour rester dans la course. C’est une finale par rapport aux résultats de la poule donc à nous de répondre présents en espérant que cette rencontre contre Chambéry nous serve de leçon, sinon la semaine qui arrive risque d’être difficile. » Le Final Four de la Coupe de la Ligue (7 et 8 avril) peut être aussi une sortie honorable mais l’adversaire en demi-finale n’est autre que le PSG. Si sur un match tout est possible, ce n’est pas le piètre St Raphaël de ce samedi avec une défense bien faible qui sera en mesure de causer des soucis aux joueurs de la capitale.



Côté savoyard, cette qualification pour le carré final de coupe de France est presque  inattendue tant cette saison les résultats notamment en championnat sont chaotiques. Les Savoyards sont en fin de cycle et l’été prochain, l’équipe va changer d’allure avec de nombreux départs. Ce succès en terre raphaéloise, elle le doit à son attaque et répétons-le, aux erreurs varoises. « C’est vrai, on a réussi à les faire déjouer, se régale le gardien Yann Genty, et face à la meilleure défense du championnat, on marque quand même pas mal de buts. J'ai les arrêts qu'il faut (7/31) sans faire un gros match. L’état de fatigue générale de Saint-Raphaël qui est encore engagé dans toutes les compétitions a certainement joué. Ce serait dommage quand même pour eux, d’être éliminé ailleurs. Quant à nous, j’espère qu'on gagnera un trophée en fin de saison et surtout une qualification en coupe d’Europe en allant chercher une 5ème place. » Ce qui semble bien parti avec deux longueurs d’avance sur Pays d’Aix qui sera mercredi au Phare, le prochain adversaire des hommes d'Obrvan.

avec Anne Champion à St Raphaël


Nantes facile

Pas de suspense à Nantes où le "H" a vite pris l'ascendant sur Créteil (39-29) dont l'esprit actuellement est tourné vers le maintien parmi l'élite. Ayant fait le déplacement en Loire-Atlantique avec 12 joueurs dont un seul gardien (Sunjic), les Val-de-Marnais ont perdu pied après seulement dix minutes (9-5) et Nantes a tranquillement déployé sa toile au point de terminer en boulet de canon et infliger une véritable correction. Avant la coupe de la Ligue dans trois semaines, les hommes de Thierry Anti qui sont en embuscade du PSG autant en championnat qu'en Ligue des Champions, auront de véritables arguments à opposer (ce samedi la carte jeune Lagarde (notre photo) - Tournat a été très efficace / 7 buts chacun) pour remporter enfin cette saison un trophée. Mais comme chacun le sait, ce sont les deux dernières marches qui sont le plus souvent les plus difficiles à gravir.



Les deux rencontres dominicales ont été très disputées. Dunkerque a réussi l'exploit de se qualifier à l'ultime seconde, Montpellier a fait la différence dans les dix dernières minutes.

Montpellier offre un beau final

Nikola Portner (notre photo) et Michael Guigou déterminants dans le dernier quart d'heure, Jure Dolenec précieux sur l'ensemble du match, Montpellier sur ses terres a toutefois sué à grosses gouttes pour venir à bout de Pays d'Aix qui a craqué en seconde période. Car l'entame a été largement au bénéfice des Aixois (4-7 à la 9ème) dans le sillage notamment du pivot égyptien Mamdouh et du gaucher Onufryienko. Ce n'est qu'au retour des vestiaires que la physionomie de la rencontre va changer. Aix va surtout payer son manque de rotations mais aussi se casser les dents sur Nikola Portner. Décidément la coupe de France inspire le portier helvète du MHB. Impérial en 8èmes face au PSG, il a récidivé lorsqu'il est entré au relais de Vincent Gérard. Deux arrêts décisifs dont un pénalty et derrière un nouveau but de Dolenec permettent à Montpellier de passer enfin devant (20-19 à la 39ème). La décision de Jérôme Fernandez de se mêler à son collectif apportera du sang frais mais n'inversera pas la tendance, les locataires de Bougnol augmentant même leur écart et l'addition dans les dix dernières minutes pour se qualifier confortablement (32-27). « Il faut avant tout se satisfaire de cette qualification, avoue Patrice Canayer. La Coupe n’est pas une compétition facile. On a vu ce qu’on était capable de faire entre une équipe qui n’exprime pas forcément son jeu, peut-être un peu trop attentiste et fébrile et une équipe capable de remonter le score avec sérénité. Il faut encore travailler au niveau de la constance. L’objectif pour nous est de tout mettre en œuvre pour gagner un trophée cette saison. On recevra encore au prochain tour, on s’évite donc un déplacement, cela ne veut pas dire que ce sera facile. » Et comme la saison passée, en demi-finale, Montpellier retrouvera Dunkerque qui s'est sorti du piège toulousain.



Dunkerque est une équipe... de Coupe !  

Et revoilà Dunkerque ! Malmenés en championnat après notamment un nul concédé à domicile face à Nîmes, les Nordistes voyagent plutôt bien en coupe de France. Après avoir éliminé en déplacement Angers et Vernon, c'est au tour de Toulouse de faire les frais du sursaut de l'USDK. Dunkerque revient de très loin. Après une entame catastrophique où sous les yeux des deux Barcelonais (et anciens Toulousains) Cédric Sorhaindo et Gonzalo Perez de Vargas, rien n'a résisté ou presque au Fénix (14-8 à la 26ème). Seul Benjamin Afgour (5/5) avait pu rivaliser avec le duo Ilic-Gilbert (4 et 3 buts). A la pause, les hommes de Gardent avaient encore les cartes en main (15-11) mais dans les tribunes, on se doutait bien que ceux de Patrick Cazal allaient tenter leur va-tout et surtout réagir. « On a fait une très bonne 1ère mi-temps, reconnait l'arrière toulousain Romain Ternel. On aurait même pu tuer la rencontre alors qu'on menait largement. Le début de 2ème n'est pas bon avec de nombreuses pertes de balle et on remet nous-mêmes Dunkerque dans la ronde. Comme en ce moment les résultats ne sont pas au rendez-vous, le doute s'installe vite. » Avec Pierre Soudry et Baptiste Butto à la manœuvre, les Dunkerquois vont refaire leur retard et même passer devant (18-20 à la 38ème). Dès lors, c'est un chassé-croisé auquel le public du Palais des Sports va assister, l'avantage du score basculant d'une équipe à l'autre. Toulouse aurait pu avoir le dernier mot mais c'était sans compter sur l'égalisation de Florian Billant (qui avait profité du jeu sans gardien des Toulousains après un 2') et surtout sur le jaillissement de Pierre Soudry (notre photo) à une seconde du terme (28-29).  « Marquer le but de la victoire dans ces conditions, alors que le temps est presque écoulé, c'est forcément spécial, se satisfaisait le gaucher nordiste. Mais c'était très loin d'être gagné au vu de la 1ère période. On a fait une entrée un peu molle, ce qui nous a rapidement mis en difficultés. Cela a été plus positif par la suite et même si certaines choses sont à corriger, il y a eu de l'investissement. On est vraiment très content. » Et ils ont de quoi les Nordistes de sauter au plafond, eux qui depuis le début de la saison n'ont pas eu trop de motifs de satisfaction. Comme le faisait remarquer plusieurs joueurs, ils n'auront pas trop le temps de savourer cette qualification puisque le championnat reste la priorité avec dès mercredi, la visite de St Raphaël.

avec Mélody Ramirez à Toulouse

Les demi-finales de la coupe de France auront lieu les 15 et 16 avril prochains. Elles opposeront sur le terrain du 1er nommé:

Montpellier à Dunkerque (comme la saison dernière et en 2009)

Nantes à Chambéry

La finale se déroulera à Paris-Bercy, le dimanche 28 mai.

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