bandeau handzone

LSL: St Raphaël chute à Dunkerque, Créteil proche du vide

LMSL

mercredi 22 mars 2017 - © Yves Michel

 10 min 3 de lecture

Le verdict concernant le podium final de l'élite du handball masculin n'est pas encore connu mais ce mercredi soir derrière les intouchables Paris et Nantes, Montpellier victorieux à Toulouse a pris l'avantage sur St Raphaël battu à Dunkerque. En bas de classement, si rien n'est encore définitif, Créteil a fait un pas de plus vers le précipice.  

par Yves MICHEL

Il se passe toujours quelque chose sur chaque journée de Lidl Star Ligue. Et quand certaines équipes mettent des coups de pied dans le décor et bousculent la hiérarchie, on ne peut qu'apprécier. Donc ce mercredi, c'est la performance de Dunkerque qu'il faut apprécier à sa juste valeur. Sur la lancée de leur qualification pour les demi-finales de la coupe de France, les Nordistes ont dans l'esprit assuré leur maintien parmi l'élite mais surtout ont fait plier St Raphaël qui avec le succès de Montpellier à Toulouse (voir plus bas), fait la mauvaise opération de la soirée.

Les Varois qui pâtissent depuis quelques jours, des absences de Popescu dans les cages et de leur champion du Monde Adrien Dipanda n'y sont plus. Ils ont souvent couru après le score en 1ère période, sont revenus à la pause mais c'est ensuite que cela s'est gâté face à des Dunkerquois portés par leur gardien et leur fabuleux public. 
 
Si au terme de la 1ère période, les deux formations avaient quasiment fait jeu égal, Dunkerque a véritablement pris les commandes dès le retour des vestiaires (18-14 à la 37ème). « On rate à ce moment-là, 8 tirs d'affilée à 6 mètres, pestait Joël Da Silva, le coach du SRVHB. Et à ce niveau, à l'extérieur, quand on enchaîne les matches, c'est difficile d'exister. Dès lors, les uns après les autres, on a sombré. Je ne pense pas que c'est dû à notre handball, c'est lié à tout ce qui est aspect mental. Aujourd'hui, on est à la limite de ce qu'on est. En plein apprentissage de ce type de rythme.» Ceux qui attendaient une réaction raphaéloise ont du passer leur tour et les partenaires de Florian Billant (notre photo de tête) ont préservé une confortable avance pour s'imposer (27-23). Les 19 arrêts de William Annotel, les huit buts (dont 4 pénaltys) de Baptiste Butto ont pesé lourd dans la balance et donnent de l'air à une équipe qui semble avoir retrouvé des couleurs. « On voulait battre une équipe du Top 5, ce qu'on n'avait pas encore réussi à faire avouait le gardien dunkerquois. On a retrouvé nos valeurs notamment la défense où on a été costauds et on a proposé du jeu. C'est vraiment ce qui nous a permis de gagner et c'est ce qui me fait vraiment plaisir. Maintenant on va nous attendre à ce niveau jusqu'à la fin de la saison mais comme on va enchaîner deux matches tellement importants à Créteil et à Cesson, c'est très bien d'avoir réalisé cette perf ce soir.» Quant à St Raphaël, pas le temps de trop gamberger avec un match de coupe EHF à disputer ce week end au Danemark, avant de préparer la venue de Chambéry, quelques jours plus tard.



Montpellier gagnant sur toute la ligne

Pour le podium, Montpellier fait assurément la bonne affaire du jour. Pourtant le déplacement à Toulouse pouvait être le piège parfait pour les hommes de Patrice Canayer. Mais avec un effectif quasiment au complet avant de disputer dimanche à Bougnol, le 8ème de finale de la Ligue des Champions face au tenant, les Polonais Kielce, les Héraultais ne voulaient pas laisser passer l'occasion de s'illustrer. Dans le sillage de Diego Simonet (photo ci-dessus) qui après un été cauchemardesque et un Mondial complètement raté avec l'Argentine, retrouve son meilleur niveau, le MHB a surtout exploité les erreurs toulousaines en 1ère période. Vincent Gérard très attentif dans ses cages fera le nécessaire pour permettre à son équipe de faire l'écart peu avant la pause (12-16). Le Fénix reviendra avec de meilleures intentions en seconde mi-temps et malgré le pressing montpelliérain parviendra petit à petit à grignoter son retard (20-21 à la 40ème). « Il y avait sans doute moyen de les accrocher à ce moment-là, regrettait Romain Ternel, l'arrière toulousain. On avait encore dans la tête le match perdu en coupe ici le week-end dernier et cela nous a fait très mal. Ce soir, on voulait montrer qu'on valait mieux que ce qu'on a pu produire face à Dunkerque. On a fait le maximum pour essayer de tenir mais face à Montpellier, c'est difficile.» Comme ils ont souvent l'habitude de le faire lorsque l'adversaire a moins de lucidité dans la finition, les Montpelliérains ont pris le large dans les dix dernières minutes et ont scellé un succès très important (28-32). Même les quelques pertes de balle ont été compensées par les coups de génie d'un très précieux Jure Dolenec (8/9 sur l'ensemble). Le Slovène est le véritable métronome de la machine héraultaise et comme à ses côtés, Diego Simonet et Mathieu Grébille retrouvent de belles sensations, on peut être confiant pour la suite. 
 


Trois questions à Patrice Canayer (par Anne Champion à Toulouse)

Patrice, le coach que vous êtes ne peut qu'être satisfait ?
Oui, ce que je retiens en 1er lieu, c'est la victoire. Car c’est très important en ce moment. Venir à Toulouse, est toujours compliqué et nos matches face à cette équipe sont souvent serrés. Cela s'est encore vérifié ce soir puisque Toulouse a fait un très beau match avec une belle 2ème mi-temps. Ils ont mis beaucoup d’intensité physique en défense, beaucoup de course et d’impact. Il fallait être à notre meilleur niveau et on l’était. On a su répondre présent et c’est encourageant pour la suite. Alors bien-sûr il y a des choses qui n'ont pas fonctionné dans ce qu'on avait prévu, mais on a su trouver d’autres solutions. Je suis vraiment satisfait. Et puis si tout était parfait, je n'aurais plus de travail.

Satisfaction aussi car vous occupez seuls la 3ème place au classement...
On doit toujours gagner pour rester sur le podium. Et c'est vrai que ce soir, avec la défaite de St Raphaël, je dois reconnaître que c'est une bonne opération pour nous. Mais rien n'est définitif. Même si on a deux points d'avance et qu'on a emmagasiné de la confiance.

Ce succès ce soir, est un bon exercice avant de retrouver Kielce...
Ce n’était pas un match de préparation pour dimanche mais un très bon match de compétition comme tous ceux de la saison. Ce week-end, c'est la Ligue des champions, un gros combat face au champion d'Europe en titre. Et comme on ne veut pas être éliminés, il faudra mettre les mêmes ingrédients que ce soir, et même un peu plus pour pouvoir continuer à espérer quelque chose. On sait que ce sera très dur. Mais on ne joue que des matchs couperet en ce moment donc on est dans cet état d’esprit.

Le diaporama de Toulouse - Montpellier par Mélody Ramirez


Facilité déconcertante pour le PSG...

Encore plus haut sur le podium, PSG et Nantes se sont parfaitement neutralisées. C'est plutôt à une séance d'entraînement qu'étaient conviées les deux équipes qui se retrouveront samedi pour un 8ème aller de Ligue des Champions. Quoique Sélestat, l'adversaire des Nantais a opposé un peu plus de résistance qu'Ivry face aux Parisiens.

Dans le Val-de-Marne, l'affaire a été rapidement réglée notamment par un "Titi" des grands soirs. A croire que son annonce la veille d'arrêter l'équipe de France l'a libéré d'un poids. Le gardien de buts a mis d'entrée les barbelés si bien qu'à la pause, le PSG menait déjà de 10 longueurs (10-20). Si Ivry va réduire l'écart en début de second acte, l'impression d'un retour ne sera qu'illusoire car au relais d'Omeyer prié d'aller souffler sur le banc, c'est Skof qui va s'illustrer à son tour. 12 arrêts pour l'un, 10 pour l'autre, Hansen en grande forme, tout le banc utilisé, bref, Paris n'a pas trop grillé d'énergie face à un adversaire très maladroit (Furlan 1/9). L'avance à la pause sera la même au final (21-31).



... et Nantes !

Si les deux gardiens parisiens ont brillé à Ivry, ceux de Nantes ne sont pas restés les bras croisés. Arnaud Siffert en 1ère (11 arrêts), Cyril Dumoulin à la suite (13 parades) ont été les principaux artisans du succès du "H" face à Sélestat. Contrariés par le manque de profondeur de leur banc, peu en réussite sur certaines intentions, les Alsaciens avaient pourtant limité les dégâts dans les trente 1ères minutes (22-19). Le travail de sape de la défense ligérienne dirigée par Rock Feliho a été très efficace et n'a laissé aucune chance aux hommes de Gaudin. L'addition a enflé à vue d'œil pour se transformer en véritable démonstration dans les 20 dernières minutes. Les coups de boutoir de Théo Derot (notre photo - meilleure gâchette de la soirée avec un 8/12), de Matulic (7/7) et l'excellent comportement du trio Claire-Klein-Gurbindo ont validé un large succès (40-29). C'est la 2ème fois de la saison que Nantes inscrit 40 buts dans une rencontre officielle après son succès (42-27) fin novembre face à Toulouse.



Créteil encore un peu plus dans l'abîme

Sale soirée en revanche pour Créteil. Avec une défaite à Nîmes (30-26) et le succès de Cesson, l'adversaire direct (qui l'est de moins en moins) face à Saran. Si mathématiquement, tout est encore possible, à 7 journées de la fin, 5 points de retard au classement et une différence négative de 10 buts sur les Bretons font que l'affaire est très mal engagée pour les Val-de-Marnais s'ils veulent conserver leur place parmi l'élite. A Nîmes, ils sont tombés sur un grand Podsiadlo à qui le seul Descat a su répondre (11 réalisations chacun). Mika Robin dans les cages a tenté de sauver ce qui pouvait l'être (11 arrêts) mais cela n'a pas suffit. Le trop grand déchet à la finition a été fatal. L'USAM qui avait déjà gagné à l'aller à Créteil, a géré l'heure de jeu comme il le fallait, engrangeant un 3ème point en deux matches consécutifs.

Si dans le Gard, tout s'est réglé au bout de 15 minutes, à Cesson, il a fallu attendre les dix dernières secondes pour voir l'Islandais Gudmundson (photo ci-dessus) surgir et marquer le but de la victoire face à Saran. Cette opposition peut se résumer à un chassé-croisé tant les deux formations n'ont rien lâché. En fin de match, les arrêts de Kévin Bonnefoi ont été ce petit plus qui a préparé l'heureuse épilogue (26-25).

En clôture de cette 19ème journée de LSL, ce jeudi, Chambéry accueille Aix. Les Savoyards devront se passer des services de l'ailier Queido Traoré, sorti sur blessure face à Toulouse (en quart de coupe) et qui sera absent 6 semaines. Aix qui compte deux points de retard et une différence de buts négative sur son adversaire du soir, sait qu'un exploit au Phare le rapprocherait encore un peu plus de la 5ème place, synonyme (a priori) de qualification européenne. Les Provençaux récupèrent Yvan Gérard sur l'aile et Ole Erevic dans les cages.


CESSON RENNES MHB - USM SARAN HB            26 - 25  (MT: 13-14) 

Statistiques du match

*****************************

DUNKERQUE HGL ST RAPHAEL VHB             27 - 23  (MT: 11-11) 

Statistiques du match

Le diaporama de Dunkerque - St Raphaël par Lorie Couvillers

US IVRY HANDBALL - PSG HANDBALL             21 - 31  (MT: 10-20) 

Statistiques du match

*****************************

HBC NANTESSELESTAT AHB                          40 - 29  (MT: 22-19) 

Statistiques du match

Le diaporama de Nantes - Sélestat par Philippe Padioleau

USAM NIMES GARDUS CRETEIL                     30 - 26  (MT: 14-10) 

Statistiques du match

*****************************

FENIX TOULOUSE - MONTPELLIER HANDBALL    28 - 32  (MT: 12-16) 

Statistiques du match

LSL: St Raphaël chute à Dunkerque, Créteil proche du vide 

LMSL

mercredi 22 mars 2017 - © Yves Michel

 10 min 3 de lecture

Le verdict concernant le podium final de l'élite du handball masculin n'est pas encore connu mais ce mercredi soir derrière les intouchables Paris et Nantes, Montpellier victorieux à Toulouse a pris l'avantage sur St Raphaël battu à Dunkerque. En bas de classement, si rien n'est encore définitif, Créteil a fait un pas de plus vers le précipice.  

par Yves MICHEL

Il se passe toujours quelque chose sur chaque journée de Lidl Star Ligue. Et quand certaines équipes mettent des coups de pied dans le décor et bousculent la hiérarchie, on ne peut qu'apprécier. Donc ce mercredi, c'est la performance de Dunkerque qu'il faut apprécier à sa juste valeur. Sur la lancée de leur qualification pour les demi-finales de la coupe de France, les Nordistes ont dans l'esprit assuré leur maintien parmi l'élite mais surtout ont fait plier St Raphaël qui avec le succès de Montpellier à Toulouse (voir plus bas), fait la mauvaise opération de la soirée.

Les Varois qui pâtissent depuis quelques jours, des absences de Popescu dans les cages et de leur champion du Monde Adrien Dipanda n'y sont plus. Ils ont souvent couru après le score en 1ère période, sont revenus à la pause mais c'est ensuite que cela s'est gâté face à des Dunkerquois portés par leur gardien et leur fabuleux public. 
 
Si au terme de la 1ère période, les deux formations avaient quasiment fait jeu égal, Dunkerque a véritablement pris les commandes dès le retour des vestiaires (18-14 à la 37ème). « On rate à ce moment-là, 8 tirs d'affilée à 6 mètres, pestait Joël Da Silva, le coach du SRVHB. Et à ce niveau, à l'extérieur, quand on enchaîne les matches, c'est difficile d'exister. Dès lors, les uns après les autres, on a sombré. Je ne pense pas que c'est dû à notre handball, c'est lié à tout ce qui est aspect mental. Aujourd'hui, on est à la limite de ce qu'on est. En plein apprentissage de ce type de rythme.» Ceux qui attendaient une réaction raphaéloise ont du passer leur tour et les partenaires de Florian Billant (notre photo de tête) ont préservé une confortable avance pour s'imposer (27-23). Les 19 arrêts de William Annotel, les huit buts (dont 4 pénaltys) de Baptiste Butto ont pesé lourd dans la balance et donnent de l'air à une équipe qui semble avoir retrouvé des couleurs. « On voulait battre une équipe du Top 5, ce qu'on n'avait pas encore réussi à faire avouait le gardien dunkerquois. On a retrouvé nos valeurs notamment la défense où on a été costauds et on a proposé du jeu. C'est vraiment ce qui nous a permis de gagner et c'est ce qui me fait vraiment plaisir. Maintenant on va nous attendre à ce niveau jusqu'à la fin de la saison mais comme on va enchaîner deux matches tellement importants à Créteil et à Cesson, c'est très bien d'avoir réalisé cette perf ce soir.» Quant à St Raphaël, pas le temps de trop gamberger avec un match de coupe EHF à disputer ce week end au Danemark, avant de préparer la venue de Chambéry, quelques jours plus tard.



Montpellier gagnant sur toute la ligne

Pour le podium, Montpellier fait assurément la bonne affaire du jour. Pourtant le déplacement à Toulouse pouvait être le piège parfait pour les hommes de Patrice Canayer. Mais avec un effectif quasiment au complet avant de disputer dimanche à Bougnol, le 8ème de finale de la Ligue des Champions face au tenant, les Polonais Kielce, les Héraultais ne voulaient pas laisser passer l'occasion de s'illustrer. Dans le sillage de Diego Simonet (photo ci-dessus) qui après un été cauchemardesque et un Mondial complètement raté avec l'Argentine, retrouve son meilleur niveau, le MHB a surtout exploité les erreurs toulousaines en 1ère période. Vincent Gérard très attentif dans ses cages fera le nécessaire pour permettre à son équipe de faire l'écart peu avant la pause (12-16). Le Fénix reviendra avec de meilleures intentions en seconde mi-temps et malgré le pressing montpelliérain parviendra petit à petit à grignoter son retard (20-21 à la 40ème). « Il y avait sans doute moyen de les accrocher à ce moment-là, regrettait Romain Ternel, l'arrière toulousain. On avait encore dans la tête le match perdu en coupe ici le week-end dernier et cela nous a fait très mal. Ce soir, on voulait montrer qu'on valait mieux que ce qu'on a pu produire face à Dunkerque. On a fait le maximum pour essayer de tenir mais face à Montpellier, c'est difficile.» Comme ils ont souvent l'habitude de le faire lorsque l'adversaire a moins de lucidité dans la finition, les Montpelliérains ont pris le large dans les dix dernières minutes et ont scellé un succès très important (28-32). Même les quelques pertes de balle ont été compensées par les coups de génie d'un très précieux Jure Dolenec (8/9 sur l'ensemble). Le Slovène est le véritable métronome de la machine héraultaise et comme à ses côtés, Diego Simonet et Mathieu Grébille retrouvent de belles sensations, on peut être confiant pour la suite. 
 


Trois questions à Patrice Canayer (par Anne Champion à Toulouse)

Patrice, le coach que vous êtes ne peut qu'être satisfait ?
Oui, ce que je retiens en 1er lieu, c'est la victoire. Car c’est très important en ce moment. Venir à Toulouse, est toujours compliqué et nos matches face à cette équipe sont souvent serrés. Cela s'est encore vérifié ce soir puisque Toulouse a fait un très beau match avec une belle 2ème mi-temps. Ils ont mis beaucoup d’intensité physique en défense, beaucoup de course et d’impact. Il fallait être à notre meilleur niveau et on l’était. On a su répondre présent et c’est encourageant pour la suite. Alors bien-sûr il y a des choses qui n'ont pas fonctionné dans ce qu'on avait prévu, mais on a su trouver d’autres solutions. Je suis vraiment satisfait. Et puis si tout était parfait, je n'aurais plus de travail.

Satisfaction aussi car vous occupez seuls la 3ème place au classement...
On doit toujours gagner pour rester sur le podium. Et c'est vrai que ce soir, avec la défaite de St Raphaël, je dois reconnaître que c'est une bonne opération pour nous. Mais rien n'est définitif. Même si on a deux points d'avance et qu'on a emmagasiné de la confiance.

Ce succès ce soir, est un bon exercice avant de retrouver Kielce...
Ce n’était pas un match de préparation pour dimanche mais un très bon match de compétition comme tous ceux de la saison. Ce week-end, c'est la Ligue des champions, un gros combat face au champion d'Europe en titre. Et comme on ne veut pas être éliminés, il faudra mettre les mêmes ingrédients que ce soir, et même un peu plus pour pouvoir continuer à espérer quelque chose. On sait que ce sera très dur. Mais on ne joue que des matchs couperet en ce moment donc on est dans cet état d’esprit.

Le diaporama de Toulouse - Montpellier par Mélody Ramirez


Facilité déconcertante pour le PSG...

Encore plus haut sur le podium, PSG et Nantes se sont parfaitement neutralisées. C'est plutôt à une séance d'entraînement qu'étaient conviées les deux équipes qui se retrouveront samedi pour un 8ème aller de Ligue des Champions. Quoique Sélestat, l'adversaire des Nantais a opposé un peu plus de résistance qu'Ivry face aux Parisiens.

Dans le Val-de-Marne, l'affaire a été rapidement réglée notamment par un "Titi" des grands soirs. A croire que son annonce la veille d'arrêter l'équipe de France l'a libéré d'un poids. Le gardien de buts a mis d'entrée les barbelés si bien qu'à la pause, le PSG menait déjà de 10 longueurs (10-20). Si Ivry va réduire l'écart en début de second acte, l'impression d'un retour ne sera qu'illusoire car au relais d'Omeyer prié d'aller souffler sur le banc, c'est Skof qui va s'illustrer à son tour. 12 arrêts pour l'un, 10 pour l'autre, Hansen en grande forme, tout le banc utilisé, bref, Paris n'a pas trop grillé d'énergie face à un adversaire très maladroit (Furlan 1/9). L'avance à la pause sera la même au final (21-31).



... et Nantes !

Si les deux gardiens parisiens ont brillé à Ivry, ceux de Nantes ne sont pas restés les bras croisés. Arnaud Siffert en 1ère (11 arrêts), Cyril Dumoulin à la suite (13 parades) ont été les principaux artisans du succès du "H" face à Sélestat. Contrariés par le manque de profondeur de leur banc, peu en réussite sur certaines intentions, les Alsaciens avaient pourtant limité les dégâts dans les trente 1ères minutes (22-19). Le travail de sape de la défense ligérienne dirigée par Rock Feliho a été très efficace et n'a laissé aucune chance aux hommes de Gaudin. L'addition a enflé à vue d'œil pour se transformer en véritable démonstration dans les 20 dernières minutes. Les coups de boutoir de Théo Derot (notre photo - meilleure gâchette de la soirée avec un 8/12), de Matulic (7/7) et l'excellent comportement du trio Claire-Klein-Gurbindo ont validé un large succès (40-29). C'est la 2ème fois de la saison que Nantes inscrit 40 buts dans une rencontre officielle après son succès (42-27) fin novembre face à Toulouse.



Créteil encore un peu plus dans l'abîme

Sale soirée en revanche pour Créteil. Avec une défaite à Nîmes (30-26) et le succès de Cesson, l'adversaire direct (qui l'est de moins en moins) face à Saran. Si mathématiquement, tout est encore possible, à 7 journées de la fin, 5 points de retard au classement et une différence négative de 10 buts sur les Bretons font que l'affaire est très mal engagée pour les Val-de-Marnais s'ils veulent conserver leur place parmi l'élite. A Nîmes, ils sont tombés sur un grand Podsiadlo à qui le seul Descat a su répondre (11 réalisations chacun). Mika Robin dans les cages a tenté de sauver ce qui pouvait l'être (11 arrêts) mais cela n'a pas suffit. Le trop grand déchet à la finition a été fatal. L'USAM qui avait déjà gagné à l'aller à Créteil, a géré l'heure de jeu comme il le fallait, engrangeant un 3ème point en deux matches consécutifs.

Si dans le Gard, tout s'est réglé au bout de 15 minutes, à Cesson, il a fallu attendre les dix dernières secondes pour voir l'Islandais Gudmundson (photo ci-dessus) surgir et marquer le but de la victoire face à Saran. Cette opposition peut se résumer à un chassé-croisé tant les deux formations n'ont rien lâché. En fin de match, les arrêts de Kévin Bonnefoi ont été ce petit plus qui a préparé l'heureuse épilogue (26-25).

En clôture de cette 19ème journée de LSL, ce jeudi, Chambéry accueille Aix. Les Savoyards devront se passer des services de l'ailier Queido Traoré, sorti sur blessure face à Toulouse (en quart de coupe) et qui sera absent 6 semaines. Aix qui compte deux points de retard et une différence de buts négative sur son adversaire du soir, sait qu'un exploit au Phare le rapprocherait encore un peu plus de la 5ème place, synonyme (a priori) de qualification européenne. Les Provençaux récupèrent Yvan Gérard sur l'aile et Ole Erevic dans les cages.


CESSON RENNES MHB - USM SARAN HB            26 - 25  (MT: 13-14) 

Statistiques du match

*****************************

DUNKERQUE HGL ST RAPHAEL VHB             27 - 23  (MT: 11-11) 

Statistiques du match

Le diaporama de Dunkerque - St Raphaël par Lorie Couvillers

US IVRY HANDBALL - PSG HANDBALL             21 - 31  (MT: 10-20) 

Statistiques du match

*****************************

HBC NANTESSELESTAT AHB                          40 - 29  (MT: 22-19) 

Statistiques du match

Le diaporama de Nantes - Sélestat par Philippe Padioleau

USAM NIMES GARDUS CRETEIL                     30 - 26  (MT: 14-10) 

Statistiques du match

*****************************

FENIX TOULOUSE - MONTPELLIER HANDBALL    28 - 32  (MT: 12-16) 

Statistiques du match

Dans la même rubrique

  1 2 3 4