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Coupe LNH : Nantes donne rendez-vous à Paris

Coupe LNH

vendredi 7 avril 2017 - © François Dasriaux

 11 min 55 de lecture

Nantes et Paris vont se retrouver pour la 4° fois de la saison en finale de la Coupe de la Ligue, et cette fois pour un titre au bout des 60 minutes de jeu. Si Nantes a largement dominé une équipe de Dunkerque en panne de solutions aussi bien défensives qu’offensives, Paris s’est fait très peur face à Saint Raphaël et ne doit sa qualification qu’à un coup de canon magistral à 15 mètres de son artificier Mikkel Hansen.

A égalité pour le moment avec un victoire en championnat pour le « H », un match nul en 8° de finale aller de la Ligue des Champions et une victoire pour Paris au retour de ces même 8°, cette finale va pour le moment départager ces deux collectifs qui dominent la LNH de la tête et des épaules pour le moment. Avant que peut-être une autre finale, virtuelle celle-là, ne les oppose lors de la dernière journée de championnat avec pourquoi pas le titre de champion de France au bout de cette rencontre. En tout cas entre un Nantes qui a parfaitement géré son effectif et largement fait tourner lors de sa demi-finale face au Dunkerquois et un Paris qui a plus tiré sur ces tauliers mais qui a 2 heures de plus de récupération, difficile de s’avancer quant au favori d’une finale qui va se jouer en haute altitude.


Paris s'est fait très peur
Si Paris défiera Nantes demain en finale, il le doit à un coup de poignet magique de son buteur danois Mikkel Hansen qui sur le gong a redonné un tout petit but d’avance à Paris. Pourtant pendant plus de 50 minutes les Parisiens ont tranquillement déroulé leur match pour complètement coincer en attaque suite au changement défensif des Varois.

Car le SRVHB s’est mis tout seul dans une superbe panade en manquant totalement son entame de match. Difficile de faire pire offensivement pour eux. Ballons lâchés, tirs ratés ou facilement arrêtés par un Thierry Omeyer très vigilant, résultat le PSG pouvait faire ce qu’il aime le plus, lâcher la cavalerie. A ce petit jeu-là, Uwe Gensheimer et Luc Abalo se régalaient et si Arstem Karalek marquait le premier but, la déferlante qui suivait mettait tout le monde sur les fesses côté varois au point d’obliger Joël Da Silva à prendre un temps mort au bout de 5 minutes de jeu. A ce moment Paris menait 7-1 et allait tranquillement gérer son avantage. Même si Jesper Nielsen était out pour ce match, Luka Karabatic posait bien des problèmes au duo Dipanda – Hmam et les 7 mètres obtenus étaient convertis métronomiquement par Uwe Gensheimer. Si Offensivement Arthur Vigneron relançait bien ses couleurs, si Aurélien Abily donnait de profondeur au jeu du SRVHB, et si Geoffroy Krantz remettait un peu d’ordre dans le jeu, il en manquait encore un peu pour que les Raphaëllois arrivent à recoller. Il en manquait toujours un peu, un arrêt d’un Thierry Omeyer très solide. Un oubli défensif qui laisse un ailier avec un tiers de terrain pour fusiller un Slavisa Djukanovic pourtant pas avare d’arrêts. Ou un ballon lâché en route qui revenait comme un boomerang dans les buts varois.

Résultat un -4 à la pause et tout continue comme si de rien n’était avec quelques coups de chauds du SRVHB aussitôt contrés par un Paris qui menait tout cela presque tranquillement. Presque trop, on va s’en apercevoir quand Joël Da Silva va jouer son vatout tactique en changeant complètement de défense avec une 1-5 très agressive et un Alexander Lynggaard empoisonnant en diable en 1 avancé. Puis en se lançant dans du jeu en supériorité numérique payant avec un show du duo de pivots, Alexander Lynggaard et Arstem Karalek. Paris était au bord de la rupture et n’arrivait plus à tromper Slavisa Djukanovic qui avait fermé la baraque pour de bon dans ces dernières minutes. Et si Miroslav Jurka loupait l’égalisation sur un empiètement de zone, en suivant, Raphaël Caucheteux ne se faisait pas prier pour convertir le 7 mètres qu’il avait lui-même obtenu avec un engagement presque sans angle et une faute de Luka Stepansic. 31 partout 5 secondes à jouer, bref on se dirigeait tout droit vers 10 minutes de prolongation avant que Mikkel Hansen ne prenne le ballon sur l’engagement et de 15 mètres envoie un missile coin long que Slavisa Djukanovic ne pouvait qu’accompagner dans ses buts. Une victoire un peu aux forceps malgré 50 minutes de grosse domination parisienne. Un avertissement sans frais pour le PSG qui sait maintenant que pour gagner son premier trophée de la saison, il lui faudra jouer 60 minutes et non pas 50…

A Reims, Complexe René Tys
Le vendredi 7 avril 2017 à 19h00
Saint Raphael VHB - Paris SG : 31 - 32 (Mi-temps : 14-18)

5 000 spectateurs
Arbitres : MM Saïd BOUNOUARA et Khalid SAMI

Evolution du score : 1-4 5°, 1-7 10°, 4-7 15°, 7-10 20°, 11-14 25°, 14-18 MT - 17-21 35°, 19-23 40°, 22-27 45°, 24-29 50°, 29-30 55°, 31-32 FT

Le diaporama du match par Philippe Padioleau


St RaphaelSt Raphael
JoueursTcPeTtPdInBp2mnRgeButEva
A.ABILY3/50/03/530000313
R.CAUCHETEUX5/61/26/800100612
A.VIGNERON4/40/04/400000412
A.KARALEK4/50/04/50010049
A.LYNGGAARD4/40/04/41012048
J.STEHLIK0/10/00/15001007
G.KRANTZ2/50/02/50000023
M.JURKA1/20/01/21010012
D.SARMIENTO MELIAN1/53/44/91030041
N.KRAKOWSKI0/00/00/00000000
A.TROTTET0/00/00/00000000
A.SIMICU1/30/01/3001001-1
A.DIPANDA2/50/02/5003002-3
W.HMAM0/00/00/0000200-4
Total27/454/631/5111011503159
GardiensAcApArrPdInBp2mnRgeButEva
S.DJUKANOVIC15/420/415/460010002
R.MATHIAS0/00/10/1000000-1
Total15/420/515/4711012503160
ParisParis
JoueursTcPeTtPdInBp2mnRgeButEva
U.GENSHEIMER6/85/511/13100001133
M.HANSEN7/120/07/1220100718
L.STEPANCIC2/40/02/430000210
L.ABALO4/60/04/60010048
N.KARABATIC4/60/04/61031044
W.ACCAMBRAY0/00/00/00000000
X.BARACHET0/00/00/00000000
B.KOUNKOUD0/00/00/00000000
D.NAHI0/00/00/00000000
N.REMILI3/60/03/60030030
H.MOLLGAARD JENSEN0/10/00/1100100-1
D.NARCISSE0/10/00/1101000-1
L.KARABATIC1/30/01/3002101-5
Total27/475/532/529011303266
GardiensAcApArrPdInBp2mnRgeButEva
T.OMEYER13/390/313/42000100-1
G.SKOF1/21/22/4000000-2
Total14/411/515/469011403263



Nantes envoie Dunkerque dans les cordes

Après le final haletant de la première demi-finale entre Paris et Saint Raphaël, le public du complexe René Tys salivait de voir un deuxième match qui avait lui aussi tous les atours d’un choc de très haut niveau. Entre un Nantes qui devait expurger sa déception en Ligue des Champions et un Dunkerque de mieux en mieux dans son jeu en championnat, les choses semblaient équilibrées avant la rencontre.

Elles l’ont été, mais pas longtemps en fait… Rapidement, les pertes de balles, les échecs aux tirs et une équipe de Nantes visiblement très bien remise de son échec parisien ont commencé à faire douter les hommes de Patrice Cazal. Certes, tout cela restait encore dans la norme, mais on sentait bien que tout se faisait un peu à l’arraché, dans la difficulté et que le peu d’équilibre qui restait dans le match était bien fragile. La défense nordiste était aux abois face aux inventions de Nicolas Claire, la solidité et la vista d’Edouardo Gurbindo ou la puissance d’un Nicolas Tournat capable de mettre dans sa poche à la fois Benjamin Afgour et Mickaël Grocaut. Sauf que Nantes lâchait quelques ballons lui aussi et faisait un peu briller William Annotel. Résultat même si Nantes avait les choses en main et était plusieurs fois à deux doigts de lâcher Dunkerque, il en manquait encore un peu pour que le match devienne véritablement un one men show ligérien.

Cela va arriver pourtant au retour des vestiaires. Cette fois offensivement l’USDK coinçait complètement et les buts s’amoncelaient pour Nantes. Senjanin Buric se baladait en pivot, Nicolas Claire amusait la galerie, Théo Derot lâchait le bras sans opposition et rapidement au bout de 10 minutes le +7 issu de ce beau retour des vestiaires avait tué le match. Nantes va dérouler complètement face à des Nordistes totalement sans réaction au point de faire hurler Patrick Cazal sur son dernier temps mort, là où il ne va ne demander qu’une chose : "un peu d’orgueil et de volonté" ! C’est dire si le coach de l’USDK avait abdiqué devant la démonstration nantaise. La fin de match va être le temps du repos pour les tauliers nantais. Romain Lagarde en profitait pour montrer tout son potentiel et Florian Delecroix qu’il possède un bras hors norme. La marque flirtait avec les 10 buts d’écarts et Cyril Dumoulin mettait même son nez là où il ne fallait pas, devant un ballon de son futur coéquipier Julian Emmonet, mais finissait parfaitement un match avec 16 arrêts à plus de 40%. +9 au final, un petit sentiment de honte côté Dunkerque bien asséné par Benjamin Afgour et une finale qui s’annonce flamboyante demain à 17h30.

A Reims, Complexe René Tys
Le vendredi 7 avril 2017 à 21h00
US Dunkerque - HBC Nantes : 25 - 34 (Mi-temps : 12-15)

5 000 spectateurs
Arbitres : MM Denis REIBEL et Thierry DENTZ

Evolution du score : 3-3 5°, 4-6 10°, 5-7 15°, 7-10 20°, 9-12 25°, 12-15 MT - 14-19 35°, 16-23 40°, 18-27 45°, 20-30 50°, 22-32 55°, 25-34 FT

Le diaporama du match par Philippe Padioleau


DunkerqueDunkerque
JoueursTcPeTtPdInBp2mnRgeButEva
Z.PEJOVIC3/43/36/710000619
B.BUTTO4/71/25/90020055
P.SOUDRY3/70/03/70000035
B.AFGOUR2/30/02/30001023
N.NIETO3/50/03/50011033
K.NAGY2/70/02/70000021
J.EMONET1/40/01/40000010
G.JOLI0/00/00/00000000
T.PELAYO1/20/01/20010010
B.LAMON1/10/01/1305001-1
M.GROCAUT0/00/00/0000100-2
F.BILLANT0/20/00/2102000-4
M.MAMIC1/20/01/2003001-4
Total21/444/525/495014302525
GardiensAcApArrPdInBp2mnRgeButEva
W.ANNOTEL10/381/211/40100000-2
A.DEMAILLE0/30/20/5000000-5
Total10/411/411/456014302518
NantesNantes
JoueursTcPeTtPdInBp2mnRgeButEva
E.GURBINDO MARTINEZ4/52/26/720200617
S.BURIC5/50/05/500010513
N.CLAIRE5/70/05/720300511
N.TOURNAT1/11/12/20000026
F.DELECROIX3/40/13/50000035
T.DEROT3/50/03/50001035
D.KLEIN2/30/02/30000025
R.LAGARDE2/50/02/51000025
D.BALAGUER ROMEU3/30/13/40001034
O.NYOKAS3/70/03/70020031
R.FELIHO0/00/00/00000000
J.MATULIC0/00/00/00000000
D.PECHMALBEC0/00/00/00000000
O.NYATEU0/10/00/1000000-1
Total31/463/534/51507303471
GardiensAcApArrPdInBp2mnRgeButEva
C.DUMOULIN16/361/517/4100000016
A.SIFFERT0/10/00/1000000-1
Total16/371/517/42507303486


Coupe LNH : Nantes donne rendez-vous à Paris 

Coupe LNH

vendredi 7 avril 2017 - © François Dasriaux

 11 min 55 de lecture

Nantes et Paris vont se retrouver pour la 4° fois de la saison en finale de la Coupe de la Ligue, et cette fois pour un titre au bout des 60 minutes de jeu. Si Nantes a largement dominé une équipe de Dunkerque en panne de solutions aussi bien défensives qu’offensives, Paris s’est fait très peur face à Saint Raphaël et ne doit sa qualification qu’à un coup de canon magistral à 15 mètres de son artificier Mikkel Hansen.

A égalité pour le moment avec un victoire en championnat pour le « H », un match nul en 8° de finale aller de la Ligue des Champions et une victoire pour Paris au retour de ces même 8°, cette finale va pour le moment départager ces deux collectifs qui dominent la LNH de la tête et des épaules pour le moment. Avant que peut-être une autre finale, virtuelle celle-là, ne les oppose lors de la dernière journée de championnat avec pourquoi pas le titre de champion de France au bout de cette rencontre. En tout cas entre un Nantes qui a parfaitement géré son effectif et largement fait tourner lors de sa demi-finale face au Dunkerquois et un Paris qui a plus tiré sur ces tauliers mais qui a 2 heures de plus de récupération, difficile de s’avancer quant au favori d’une finale qui va se jouer en haute altitude.


Paris s'est fait très peur
Si Paris défiera Nantes demain en finale, il le doit à un coup de poignet magique de son buteur danois Mikkel Hansen qui sur le gong a redonné un tout petit but d’avance à Paris. Pourtant pendant plus de 50 minutes les Parisiens ont tranquillement déroulé leur match pour complètement coincer en attaque suite au changement défensif des Varois.

Car le SRVHB s’est mis tout seul dans une superbe panade en manquant totalement son entame de match. Difficile de faire pire offensivement pour eux. Ballons lâchés, tirs ratés ou facilement arrêtés par un Thierry Omeyer très vigilant, résultat le PSG pouvait faire ce qu’il aime le plus, lâcher la cavalerie. A ce petit jeu-là, Uwe Gensheimer et Luc Abalo se régalaient et si Arstem Karalek marquait le premier but, la déferlante qui suivait mettait tout le monde sur les fesses côté varois au point d’obliger Joël Da Silva à prendre un temps mort au bout de 5 minutes de jeu. A ce moment Paris menait 7-1 et allait tranquillement gérer son avantage. Même si Jesper Nielsen était out pour ce match, Luka Karabatic posait bien des problèmes au duo Dipanda – Hmam et les 7 mètres obtenus étaient convertis métronomiquement par Uwe Gensheimer. Si Offensivement Arthur Vigneron relançait bien ses couleurs, si Aurélien Abily donnait de profondeur au jeu du SRVHB, et si Geoffroy Krantz remettait un peu d’ordre dans le jeu, il en manquait encore un peu pour que les Raphaëllois arrivent à recoller. Il en manquait toujours un peu, un arrêt d’un Thierry Omeyer très solide. Un oubli défensif qui laisse un ailier avec un tiers de terrain pour fusiller un Slavisa Djukanovic pourtant pas avare d’arrêts. Ou un ballon lâché en route qui revenait comme un boomerang dans les buts varois.

Résultat un -4 à la pause et tout continue comme si de rien n’était avec quelques coups de chauds du SRVHB aussitôt contrés par un Paris qui menait tout cela presque tranquillement. Presque trop, on va s’en apercevoir quand Joël Da Silva va jouer son vatout tactique en changeant complètement de défense avec une 1-5 très agressive et un Alexander Lynggaard empoisonnant en diable en 1 avancé. Puis en se lançant dans du jeu en supériorité numérique payant avec un show du duo de pivots, Alexander Lynggaard et Arstem Karalek. Paris était au bord de la rupture et n’arrivait plus à tromper Slavisa Djukanovic qui avait fermé la baraque pour de bon dans ces dernières minutes. Et si Miroslav Jurka loupait l’égalisation sur un empiètement de zone, en suivant, Raphaël Caucheteux ne se faisait pas prier pour convertir le 7 mètres qu’il avait lui-même obtenu avec un engagement presque sans angle et une faute de Luka Stepansic. 31 partout 5 secondes à jouer, bref on se dirigeait tout droit vers 10 minutes de prolongation avant que Mikkel Hansen ne prenne le ballon sur l’engagement et de 15 mètres envoie un missile coin long que Slavisa Djukanovic ne pouvait qu’accompagner dans ses buts. Une victoire un peu aux forceps malgré 50 minutes de grosse domination parisienne. Un avertissement sans frais pour le PSG qui sait maintenant que pour gagner son premier trophée de la saison, il lui faudra jouer 60 minutes et non pas 50…

A Reims, Complexe René Tys
Le vendredi 7 avril 2017 à 19h00
Saint Raphael VHB - Paris SG : 31 - 32 (Mi-temps : 14-18)

5 000 spectateurs
Arbitres : MM Saïd BOUNOUARA et Khalid SAMI

Evolution du score : 1-4 5°, 1-7 10°, 4-7 15°, 7-10 20°, 11-14 25°, 14-18 MT - 17-21 35°, 19-23 40°, 22-27 45°, 24-29 50°, 29-30 55°, 31-32 FT

Le diaporama du match par Philippe Padioleau


St RaphaelSt Raphael
JoueursTcPeTtPdInBp2mnRgeButEva
A.ABILY3/50/03/530000313
R.CAUCHETEUX5/61/26/800100612
A.VIGNERON4/40/04/400000412
A.KARALEK4/50/04/50010049
A.LYNGGAARD4/40/04/41012048
J.STEHLIK0/10/00/15001007
G.KRANTZ2/50/02/50000023
M.JURKA1/20/01/21010012
D.SARMIENTO MELIAN1/53/44/91030041
N.KRAKOWSKI0/00/00/00000000
A.TROTTET0/00/00/00000000
A.SIMICU1/30/01/3001001-1
A.DIPANDA2/50/02/5003002-3
W.HMAM0/00/00/0000200-4
Total27/454/631/5111011503159
GardiensAcApArrPdInBp2mnRgeButEva
S.DJUKANOVIC15/420/415/460010002
R.MATHIAS0/00/10/1000000-1
Total15/420/515/4711012503160
ParisParis
JoueursTcPeTtPdInBp2mnRgeButEva
U.GENSHEIMER6/85/511/13100001133
M.HANSEN7/120/07/1220100718
L.STEPANCIC2/40/02/430000210
L.ABALO4/60/04/60010048
N.KARABATIC4/60/04/61031044
W.ACCAMBRAY0/00/00/00000000
X.BARACHET0/00/00/00000000
B.KOUNKOUD0/00/00/00000000
D.NAHI0/00/00/00000000
N.REMILI3/60/03/60030030
H.MOLLGAARD JENSEN0/10/00/1100100-1
D.NARCISSE0/10/00/1101000-1
L.KARABATIC1/30/01/3002101-5
Total27/475/532/529011303266
GardiensAcApArrPdInBp2mnRgeButEva
T.OMEYER13/390/313/42000100-1
G.SKOF1/21/22/4000000-2
Total14/411/515/469011403263



Nantes envoie Dunkerque dans les cordes

Après le final haletant de la première demi-finale entre Paris et Saint Raphaël, le public du complexe René Tys salivait de voir un deuxième match qui avait lui aussi tous les atours d’un choc de très haut niveau. Entre un Nantes qui devait expurger sa déception en Ligue des Champions et un Dunkerque de mieux en mieux dans son jeu en championnat, les choses semblaient équilibrées avant la rencontre.

Elles l’ont été, mais pas longtemps en fait… Rapidement, les pertes de balles, les échecs aux tirs et une équipe de Nantes visiblement très bien remise de son échec parisien ont commencé à faire douter les hommes de Patrice Cazal. Certes, tout cela restait encore dans la norme, mais on sentait bien que tout se faisait un peu à l’arraché, dans la difficulté et que le peu d’équilibre qui restait dans le match était bien fragile. La défense nordiste était aux abois face aux inventions de Nicolas Claire, la solidité et la vista d’Edouardo Gurbindo ou la puissance d’un Nicolas Tournat capable de mettre dans sa poche à la fois Benjamin Afgour et Mickaël Grocaut. Sauf que Nantes lâchait quelques ballons lui aussi et faisait un peu briller William Annotel. Résultat même si Nantes avait les choses en main et était plusieurs fois à deux doigts de lâcher Dunkerque, il en manquait encore un peu pour que le match devienne véritablement un one men show ligérien.

Cela va arriver pourtant au retour des vestiaires. Cette fois offensivement l’USDK coinçait complètement et les buts s’amoncelaient pour Nantes. Senjanin Buric se baladait en pivot, Nicolas Claire amusait la galerie, Théo Derot lâchait le bras sans opposition et rapidement au bout de 10 minutes le +7 issu de ce beau retour des vestiaires avait tué le match. Nantes va dérouler complètement face à des Nordistes totalement sans réaction au point de faire hurler Patrick Cazal sur son dernier temps mort, là où il ne va ne demander qu’une chose : "un peu d’orgueil et de volonté" ! C’est dire si le coach de l’USDK avait abdiqué devant la démonstration nantaise. La fin de match va être le temps du repos pour les tauliers nantais. Romain Lagarde en profitait pour montrer tout son potentiel et Florian Delecroix qu’il possède un bras hors norme. La marque flirtait avec les 10 buts d’écarts et Cyril Dumoulin mettait même son nez là où il ne fallait pas, devant un ballon de son futur coéquipier Julian Emmonet, mais finissait parfaitement un match avec 16 arrêts à plus de 40%. +9 au final, un petit sentiment de honte côté Dunkerque bien asséné par Benjamin Afgour et une finale qui s’annonce flamboyante demain à 17h30.

A Reims, Complexe René Tys
Le vendredi 7 avril 2017 à 21h00
US Dunkerque - HBC Nantes : 25 - 34 (Mi-temps : 12-15)

5 000 spectateurs
Arbitres : MM Denis REIBEL et Thierry DENTZ

Evolution du score : 3-3 5°, 4-6 10°, 5-7 15°, 7-10 20°, 9-12 25°, 12-15 MT - 14-19 35°, 16-23 40°, 18-27 45°, 20-30 50°, 22-32 55°, 25-34 FT

Le diaporama du match par Philippe Padioleau


DunkerqueDunkerque
JoueursTcPeTtPdInBp2mnRgeButEva
Z.PEJOVIC3/43/36/710000619
B.BUTTO4/71/25/90020055
P.SOUDRY3/70/03/70000035
B.AFGOUR2/30/02/30001023
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J.EMONET1/40/01/40000010
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T.PELAYO1/20/01/20010010
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M.MAMIC1/20/01/2003001-4
Total21/444/525/495014302525
GardiensAcApArrPdInBp2mnRgeButEva
W.ANNOTEL10/381/211/40100000-2
A.DEMAILLE0/30/20/5000000-5
Total10/411/411/456014302518
NantesNantes
JoueursTcPeTtPdInBp2mnRgeButEva
E.GURBINDO MARTINEZ4/52/26/720200617
S.BURIC5/50/05/500010513
N.CLAIRE5/70/05/720300511
N.TOURNAT1/11/12/20000026
F.DELECROIX3/40/13/50000035
T.DEROT3/50/03/50001035
D.KLEIN2/30/02/30000025
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D.BALAGUER ROMEU3/30/13/40001034
O.NYOKAS3/70/03/70020031
R.FELIHO0/00/00/00000000
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C.DUMOULIN16/361/517/4100000016
A.SIFFERT0/10/00/1000000-1
Total16/371/517/42507303486


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